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Laïcité !

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Message par ledevois Mar 2 Fév - 19:14

Diviciac a écrit:



Dette publique, ceux qui ont enfoncé la France

[size=30]En trente ans de déficits, gauche et droite ont creusé la dette.[/size]









Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, présidents de la République française.:copyright: DR
Par Romain Gubert
Publié le 11/08/2011 à 11h18 - Modifié le 28/11/2011 à 14h01

C'est un drôle de jeu d'été. Sachant que, depuis trente ans, la France n'a jamais présenté un budget en équilibre, vous tenterez de retrouver les noms de ceux qui à droite et à gauche ont creusé ce trou béant de 1 600 milliards d'euros... Réponse : match nul. Prenons 1993 et 1994 (gouvernements Bérégovoy et Balladur), où la dette flambe de 800 milliards de francs. Bilan à gauche : + 350 milliards de francs. Bilan à droite : + 380 milliards. /../ 

Eh ben ils ne s'emmerdent pas, au Point !
 Bérégovoy a quitté le pouvoir le 29 mars 1993, il a fait un trimestre et Balladur trois dans  l'année .  Pour foutre tout le déficit de 1993 sur le dos de Bérégovoy il ne faut pas avoir honte ou prendre carrément  les lecteurs pour des cons ! 
 
En toute logique 1993 ça fait quatre trimestres  dont un pour la gauche et trois pour la droite   
Sources : 
Pierre Bérégovoy — Wikipédia (wikipedia.org)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Édouard_Balladur

350 milliards de francs en 1993 soit 87,5 milliards par trimestre donc 87,5 pour Béré et 262,5 pour Balla + 380 plein pot pour Balladur en 1994


au final : Bérégovoy:  87, 5 (premier trimestre 1993)/ Balladur;: 262,5 (en 1993) +380 en 1994 =  642,5 


Bérégovoy: 87,5 et Balladur: 642,5 , ça ne fait pas tout à fait "égalité" . 

Ca  ne serait pas un peu libéral de droite comme canard "Le Point"   ... la pravda de Magic? 

 Ce que je vois c'est que la droite et la gauche sont responsables de l'état en faillte de la FRANCE , et en ce qui concerne Macron j'avais cette espérance  qu'un jeune intelligent comme Macron serait capable de renverser la vapeur -- "je me suis trompé "


 En toute franchise faudrait changer la constitution et interdire d'endetter autant le pays -- faut des limites - 
c'est trop facile de gouverner de cette façon après moi le déluge -

ledevois

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Laïcité !  - Page 2 Empty L'Alsace-Lorraine, un brexit ?

Message par Athos13 Mar 2 Fév - 19:16

Jusqu'à preuve du contraire l'Alsace et la Lorraine font partie de la République... française. Elles devraient donc se plier aux lois républicaines et laïques françaises...
Athos13
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Message par Diviciac Mar 2 Fév - 19:45

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:

Eh ben ils ne s'emmerdent pas, au Point !
 Bérégovoy a quitté le pouvoir le 29 mars 1993, il a fait un trimestre et Balladur trois dans  l'année .  Pour foutre tout le déficit de 1993 sur le dos de Bérégovoy il ne faut pas avoir honte ou prendre carrément  les lecteurs pour des cons ! 
 
En toute logique 1993 ça fait quatre trimestres  dont un pour la gauche et trois pour la droite   
Sources : 
Pierre Bérégovoy — Wikipédia (wikipedia.org)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Édouard_Balladur

350 milliards de francs en 1993 soit 87,5 milliards par trimestre donc 87,5 pour Béré et 262,5 pour Balla + 380 plein pot pour Balladur en 1994


au final : Bérégovoy:  87, 5 (premier trimestre 1993)/ Balladur;: 262,5 (en 1993) +380 en 1994 =  642,5 


Bérégovoy: 87,5 et Balladur: 642,5 , ça ne fait pas tout à fait "égalité" . 

Ca  ne serait pas un peu libéral de droite comme canard "Le Point"   ... la pravda de Magic? 

 Ce que je vois c'est que la droite et la gauche sont responsables de l'état en faillte de la FRANCE , et en ce qui concerne Macron j'avais cette espérance  qu'un jeune intelligent comme Macron serait capable de renverser la vapeur -- "je me suis trompé "


 En toute franchise faudrait changer la constitution et interdire d'endetter autant le pays -- faut des limites - 
c'est trop facile de gouverner de cette façon après moi le déluge -



Certes mais, contrairement à ce que racontent Le Point et Magic: à des degrés très différents.  .


On a essayé la droite de sarko ... puis la gauche molle de Hollande,  puis un prétendu mélange  des deux "en même temps" avec Manu... chaque fois ça a foiré .. Que reste t-il à essayer ? 
A part Méluche,  Le Pen ou les écolos, je ne vois pas trop .
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Message par Invité Mar 2 Fév - 19:52

ledevois a écrit:




Je vais vous mettre d'accord tous le sdeux --


[size=62]Dette publique, ceux qui ont enfoncé la France[/size]

[size=30]En trente ans de déficits, gauche et droite ont creusé la dette.[/size]




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Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, présidents de la République française.:copyright: DR

Par Romain Gubert
Publié le 11/08/2011 à 11h18 - Modifié le 28/11/2011 à 14h01

C'est un drôle de jeu d'été. Sachant que, depuis trente ans, la France n'a jamais présenté un budget en équilibre, vous tenterez de retrouver les noms de ceux qui à droite et à gauche ont creusé ce trou béant de 1 600 milliards d'euros... Réponse : match nul. Prenons 1993 et 1994 (gouvernements Bérégovoy et Balladur), où la dette flambe de 800 milliards de francs. Bilan à gauche : + 350 milliards de francs. Bilan à droite : + 380 milliards. En fait, chacun y a mis du sien. Pis, la fin de l'inflation et les innovations financières ont accéléré le processus. Pierre Bérégovoy pensait bien faire lorsqu'il a créé les fameuses OAT, ces obligations que les fonctionnaires du Trésor pouvaient vendre aux quatre coins du monde. Avec ce résultat : les deux tiers de la dette sont aujourd'hui à la merci des marchés. Chirac était ravi de tourner le dos au pacte de stabilité en 2003. Une façon de dire aux marchés que la "parole" de la France n'engageait que ceux qui y croyaient.

Sauf que, de l'autre côté du Rhin, ce fut un électrochoc. En septembre 2003, Gerhard Schröder expliquait aux Allemands qu'il fallait "solder 25 ans de promesses intenables". Au même moment, Marc Blondel lâchait : "Le déficit ne me gêne pas. Pour gérer et développer un pays, il est incontournable." Applaudissements dans la salle... Le procès des politiques est engagé. Et celui des Français ? Ils ne sont pas innocents. Un exemple, la fameuse "cagnotte" d'une quinzaine de milliards d'euros que Jospin tentait de garder pour alléger le fardeau de la dette. Qui a été sanctionné dans les sondages quand Chirac a fait les gros yeux et exigé qu'on distribue cet argent ? La fourmi de Matignon ou la cigale de l'Élysée ? Ne cherchez pas qui les Français ont mis au coin... Ils pensaient eux aussi tellement fort que la dette pourrait monter jusqu'au ciel -
La relance de Mitterrand
Nous sommes à quelques jours des élections de 1981, lors du débat télévisé entre François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Les deux candidats s'accordent sur un point : après l'élection, ils vont mettre fin au chômage (6 % de la population active) en créant des emplois. Giscard promet de créer 150 000 emplois par an d'ici à 1985. Mitterrand va plus loin : "L'emploi, c'est la première de nos obligations. J'y consacrerai toute ma volonté." Il promet d'en créer 210 000 par an, dont 150 000 dans la fonction publique et 60 000 d'utilité collective. Et ce n'est là qu'une de ses propositions. Retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, relèvement du smic... Dès le début de son mandat, Mitterrand réalise une partie de son programme social (entre 1981 et 1986, 330 000 fonctionnaires seront embauchés) et Pierre Mauroy concocte un plan de relance par la consommation.
La relance de Mitterrand
Nous sommes à quelques jours des élections de 1981, lors du débat télévisé entre François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Les deux candidats s'accordent sur un point : après l'élection, ils vont mettre fin au chômage (6 % de la population active) en créant des emplois. Giscard promet de créer 150 000 emplois par an d'ici à 1985. Mitterrand va plus loin : "L'emploi, c'est la première de nos obligations. J'y consacrerai toute ma volonté." Il promet d'en créer 210 000 par an, dont 150 000 dans la fonction publique et 60 000 d'utilité collective. Et ce n'est là qu'une de ses propositions. Retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, relèvement du smic... Dès le début de son mandat, Mitterrand réalise une partie de son programme social (entre 1981 et 1986, 330 000 fonctionnaires seront embauchés) et Pierre Mauroy concocte un plan de relance par la consommation.
Les 35 heures ou comment faire plaisir à tout le monde
C'est fait. Deux lois, l'une votée en 1998, l'autre en 2000, mettent en oeuvre la principale proposition du PS aux législatives de 1997. Le temps de travail est fixé à 35 heures. Les patrons sont furieux. Mais Martine Aubry ne les a pas oubliés. Pour accompagner la mise en place des RTT (et le blocage des rémunérations qui les accompagne), elle a fait un beau cadeau aux entreprises : de généreuses exonérations de charges. Celles-ci avaient vocation à disparaître au bout de sept ans, mais, en 2003, le gouvernement Raffarin imagine un nouveau système global d'exonération de charges sociales sur les bas salaires. Ces aides sont pérennisées. Ces exonérations représentent aujourd'hui 22 milliards d'euros par an. Une paille...
Chirac et Jospin se bagarrent pour une "cagnotte"

Nous sommes le 14 juillet 1999 à l'Élysée. Comme il est de coutume, Jacques Chirac s'adresse aux Français à la télévision. Et voilà que, dans son intervention, il s'en prend à son Premier ministre de cohabitation, Lionel Jospin. Le tacle est politiquement savoureux, budgétairement désastreux : Chirac raconte que le gouvernement est en possession d'une cagnotte. "Nous avons depuis deux ans une croissance qui fait que nous avons énormément d'argent dans les caisses. Il faut tout le talent du ministère des Finances pour masquer le phénomène. Il faut rendre aux Français une part de ce que l'on leur a pris", explique Chirac avec l'air de celui à qui on ne la fait pas. L'"affaire de la cagnotte" a commencé. Elle va durer plus de six mois.

À l'origine, une bonne surprise : depuis quelques mois, l'économie française engrange un taux de croissance très supérieur aux prévisions initiales de Bercy (3 % au lieu de 2 % sur un an). Conséquence : des rentrées fiscales qui explosent (elles dépassent d'une quinzaine de milliards d'euros les prévisions). Jospin, qui souhaitait baisser le déficit budgétaire (et donc réduire la dette), se retrouve pris entre deux feux, sur sa droite et sur sa gauche. Et tous les lobbys s'en donnent à coeur joie. Au sein de la majorité plurielle, c'est le concours d'idées. Fabius (qui pense aux élections de 2002 et veut séduire les classes moyennes) préconise la baisse d'impôt. D'autres exigent une baisse des taxes sur l'essence à la pompe, plus de logements sociaux, des revalorisations diverses et variées... Résultat : pas un centime ne va au désendettement du pays.
Chirac, Raffarin et le "petit comptable"
En ce début septembre 2003, Jean-Pierre Raffarin est sur le plateau de TF1. Bruxelles s'inquiète des déficits français. Et le Premier ministre donne un coup de menton : "Mon premier devoir, c'est l'emploi. Pas d'aller rendre des équations comptables et de faire des problèmes mathématiques pour que tel ou tel bureau soit satisfait." Les choses sont claires : l'Europe est un nid d'irresponsables. La France sait ce qu'elle a à faire. Et qu'importent les engagements de saine gestion publique pris lors de l'adoption du traité de Maastricht. En fait, trois ans après l'entrée en vigueur de l'euro, la France et l'Allemagne vont mal. Pendant que l'Irlande ou l'Espagne affichent une insolente croissance, les deux plus grandes économies de la zone euro sont en récession. Et choisissent cette stratégie : "Il faut soutenir et non pas neutraliser la croissance." Le pacte de stabilité est enterré. Seule nuance, les Allemands vont tout faire pour revenir au plus vite dans les clous et engagent une série de réformes douloureuses. Pas les Français...
La rupture selon Sarkozy


C'est un drôle d'été 2007. La crise des subprimes éclate au mois d'août. Mais l'Atlantique est un formidable pare-feu... Nicolas Sarkozy vient d'être élu. Et deux clans s'affrontent. Celui de Xavier Musca, le directeur du Trésor, gardien des finances publiques, qui plaide pour que la "rupture" s'incarne par la fin de la spirale de l'endettement. Les autres, les politiques, veulent doper l'immobilier (par des exonérations fiscales), les heures supplémentaires (par des incitations fiscales), plafonner la fiscalité des plus riches (abaissement du bouclier à 50 % des revenus), alléger la fiscalité des donations, etc. La thèse est simple : voilà qui creusera certes un peu dans les finances publiques au début. Mais ensuite, quel coup d'accélérateur pour l'économie ! La loi Tepa est votée. Coût pour l'État : une dizaine de milliards d'euros chaque année. Et Nicolas Sarkozy annonce la couleur à ses partenaires européens : avant l'élection, à Berlin, la France s'était engagée comme tous ses partenaires à "faire le ménage" dans ses comptes publics d'ici à 2010. Lui a engagé une "rupture" avec la politique de son prédécesseur : ils devront donc attendre 2012 pour que l'Hexagone revienne à l'équilibre... En septembre 2008, la crise arrive sur le Vieux Continent. Solution choisie pour s'en sortir sans parler de "rigueur" : faire tourner le compteur de la dette.

1 600 MILLIARDS D'EUROS





La dette de la France représente 84,7 % du PIB, contre 12 % en 1980.

50 MILLIARDS D'EUROS





C'est le montant annuel que l'Etat verse en intérêts pour la dette publique, soit l'équivalent de l'impôt sur le revenu.
https://www.lepoint.fr/economie/dette-publique-ceux-qui-ont-enfonce-la-france-11-08-2011-1366395_28.php
Ben non je ne suis pas d'accord avec Divi! D'abord je dis bien que la gauche comme la droite sont responsable de la dette, mais que c'est la gauche qui a initié le pb en lançant des dépenses que nous n'avions pas les moyens de financer et que la droite n'a pas pu pour des raispns politique revenir dessus! 

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Message par ledevois Mar 2 Fév - 20:16

Magicfly a écrit:
ledevois a écrit:




Je vais vous mettre d'accord tous le sdeux --


[size=62]Dette publique, ceux qui ont enfoncé la France[/size]

[size=30]En trente ans de déficits, gauche et droite ont creusé la dette.[/size]






Laïcité !  - Page 2 Presidents-446565-jpg_300345_660x281
Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, présidents de la République française.:copyright: DR

Par Romain Gubert
Publié le 11/08/2011 à 11h18 - Modifié le 28/11/2011 à 14h01

C'est un drôle de jeu d'été. Sachant que, depuis trente ans, la France n'a jamais présenté un budget en équilibre, vous tenterez de retrouver les noms de ceux qui à droite et à gauche ont creusé ce trou béant de 1 600 milliards d'euros... Réponse : match nul. Prenons 1993 et 1994 (gouvernements Bérégovoy et Balladur), où la dette flambe de 800 milliards de francs. Bilan à gauche : + 350 milliards de francs. Bilan à droite : + 380 milliards. En fait, chacun y a mis du sien. Pis, la fin de l'inflation et les innovations financières ont accéléré le processus. Pierre Bérégovoy pensait bien faire lorsqu'il a créé les fameuses OAT, ces obligations que les fonctionnaires du Trésor pouvaient vendre aux quatre coins du monde. Avec ce résultat : les deux tiers de la dette sont aujourd'hui à la merci des marchés. Chirac était ravi de tourner le dos au pacte de stabilité en 2003. Une façon de dire aux marchés que la "parole" de la France n'engageait que ceux qui y croyaient.

Sauf que, de l'autre côté du Rhin, ce fut un électrochoc. En septembre 2003, Gerhard Schröder expliquait aux Allemands qu'il fallait "solder 25 ans de promesses intenables". Au même moment, Marc Blondel lâchait : "Le déficit ne me gêne pas. Pour gérer et développer un pays, il est incontournable." Applaudissements dans la salle... Le procès des politiques est engagé. Et celui des Français ? Ils ne sont pas innocents. Un exemple, la fameuse "cagnotte" d'une quinzaine de milliards d'euros que Jospin tentait de garder pour alléger le fardeau de la dette. Qui a été sanctionné dans les sondages quand Chirac a fait les gros yeux et exigé qu'on distribue cet argent ? La fourmi de Matignon ou la cigale de l'Élysée ? Ne cherchez pas qui les Français ont mis au coin... Ils pensaient eux aussi tellement fort que la dette pourrait monter jusqu'au ciel -
La relance de Mitterrand
Nous sommes à quelques jours des élections de 1981, lors du débat télévisé entre François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Les deux candidats s'accordent sur un point : après l'élection, ils vont mettre fin au chômage (6 % de la population active) en créant des emplois. Giscard promet de créer 150 000 emplois par an d'ici à 1985. Mitterrand va plus loin : "L'emploi, c'est la première de nos obligations. J'y consacrerai toute ma volonté." Il promet d'en créer 210 000 par an, dont 150 000 dans la fonction publique et 60 000 d'utilité collective. Et ce n'est là qu'une de ses propositions. Retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, relèvement du smic... Dès le début de son mandat, Mitterrand réalise une partie de son programme social (entre 1981 et 1986, 330 000 fonctionnaires seront embauchés) et Pierre Mauroy concocte un plan de relance par la consommation.
La relance de Mitterrand
Nous sommes à quelques jours des élections de 1981, lors du débat télévisé entre François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Les deux candidats s'accordent sur un point : après l'élection, ils vont mettre fin au chômage (6 % de la population active) en créant des emplois. Giscard promet de créer 150 000 emplois par an d'ici à 1985. Mitterrand va plus loin : "L'emploi, c'est la première de nos obligations. J'y consacrerai toute ma volonté." Il promet d'en créer 210 000 par an, dont 150 000 dans la fonction publique et 60 000 d'utilité collective. Et ce n'est là qu'une de ses propositions. Retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, relèvement du smic... Dès le début de son mandat, Mitterrand réalise une partie de son programme social (entre 1981 et 1986, 330 000 fonctionnaires seront embauchés) et Pierre Mauroy concocte un plan de relance par la consommation.
Les 35 heures ou comment faire plaisir à tout le monde
C'est fait. Deux lois, l'une votée en 1998, l'autre en 2000, mettent en oeuvre la principale proposition du PS aux législatives de 1997. Le temps de travail est fixé à 35 heures. Les patrons sont furieux. Mais Martine Aubry ne les a pas oubliés. Pour accompagner la mise en place des RTT (et le blocage des rémunérations qui les accompagne), elle a fait un beau cadeau aux entreprises : de généreuses exonérations de charges. Celles-ci avaient vocation à disparaître au bout de sept ans, mais, en 2003, le gouvernement Raffarin imagine un nouveau système global d'exonération de charges sociales sur les bas salaires. Ces aides sont pérennisées. Ces exonérations représentent aujourd'hui 22 milliards d'euros par an. Une paille...
Chirac et Jospin se bagarrent pour une "cagnotte"

Nous sommes le 14 juillet 1999 à l'Élysée. Comme il est de coutume, Jacques Chirac s'adresse aux Français à la télévision. Et voilà que, dans son intervention, il s'en prend à son Premier ministre de cohabitation, Lionel Jospin. Le tacle est politiquement savoureux, budgétairement désastreux : Chirac raconte que le gouvernement est en possession d'une cagnotte. "Nous avons depuis deux ans une croissance qui fait que nous avons énormément d'argent dans les caisses. Il faut tout le talent du ministère des Finances pour masquer le phénomène. Il faut rendre aux Français une part de ce que l'on leur a pris", explique Chirac avec l'air de celui à qui on ne la fait pas. L'"affaire de la cagnotte" a commencé. Elle va durer plus de six mois.

À l'origine, une bonne surprise : depuis quelques mois, l'économie française engrange un taux de croissance très supérieur aux prévisions initiales de Bercy (3 % au lieu de 2 % sur un an). Conséquence : des rentrées fiscales qui explosent (elles dépassent d'une quinzaine de milliards d'euros les prévisions). Jospin, qui souhaitait baisser le déficit budgétaire (et donc réduire la dette), se retrouve pris entre deux feux, sur sa droite et sur sa gauche. Et tous les lobbys s'en donnent à coeur joie. Au sein de la majorité plurielle, c'est le concours d'idées. Fabius (qui pense aux élections de 2002 et veut séduire les classes moyennes) préconise la baisse d'impôt. D'autres exigent une baisse des taxes sur l'essence à la pompe, plus de logements sociaux, des revalorisations diverses et variées... Résultat : pas un centime ne va au désendettement du pays.
Chirac, Raffarin et le "petit comptable"
En ce début septembre 2003, Jean-Pierre Raffarin est sur le plateau de TF1. Bruxelles s'inquiète des déficits français. Et le Premier ministre donne un coup de menton : "Mon premier devoir, c'est l'emploi. Pas d'aller rendre des équations comptables et de faire des problèmes mathématiques pour que tel ou tel bureau soit satisfait." Les choses sont claires : l'Europe est un nid d'irresponsables. La France sait ce qu'elle a à faire. Et qu'importent les engagements de saine gestion publique pris lors de l'adoption du traité de Maastricht. En fait, trois ans après l'entrée en vigueur de l'euro, la France et l'Allemagne vont mal. Pendant que l'Irlande ou l'Espagne affichent une insolente croissance, les deux plus grandes économies de la zone euro sont en récession. Et choisissent cette stratégie : "Il faut soutenir et non pas neutraliser la croissance." Le pacte de stabilité est enterré. Seule nuance, les Allemands vont tout faire pour revenir au plus vite dans les clous et engagent une série de réformes douloureuses. Pas les Français...
La rupture selon Sarkozy


C'est un drôle d'été 2007. La crise des subprimes éclate au mois d'août. Mais l'Atlantique est un formidable pare-feu... Nicolas Sarkozy vient d'être élu. Et deux clans s'affrontent. Celui de Xavier Musca, le directeur du Trésor, gardien des finances publiques, qui plaide pour que la "rupture" s'incarne par la fin de la spirale de l'endettement. Les autres, les politiques, veulent doper l'immobilier (par des exonérations fiscales), les heures supplémentaires (par des incitations fiscales), plafonner la fiscalité des plus riches (abaissement du bouclier à 50 % des revenus), alléger la fiscalité des donations, etc. La thèse est simple : voilà qui creusera certes un peu dans les finances publiques au début. Mais ensuite, quel coup d'accélérateur pour l'économie ! La loi Tepa est votée. Coût pour l'État : une dizaine de milliards d'euros chaque année. Et Nicolas Sarkozy annonce la couleur à ses partenaires européens : avant l'élection, à Berlin, la France s'était engagée comme tous ses partenaires à "faire le ménage" dans ses comptes publics d'ici à 2010. Lui a engagé une "rupture" avec la politique de son prédécesseur : ils devront donc attendre 2012 pour que l'Hexagone revienne à l'équilibre... En septembre 2008, la crise arrive sur le Vieux Continent. Solution choisie pour s'en sortir sans parler de "rigueur" : faire tourner le compteur de la dette.

1 600 MILLIARDS D'EUROS







La dette de la France représente 84,7 % du PIB, contre 12 % en 1980.

50 MILLIARDS D'EUROS







C'est le montant annuel que l'Etat verse en intérêts pour la dette publique, soit l'équivalent de l'impôt sur le revenu.
https://www.lepoint.fr/economie/dette-publique-ceux-qui-ont-enfonce-la-france-11-08-2011-1366395_28.php
Ben non je ne suis pas d'accord avec Divi! D'abord je dis bien que la gauche comme la droite sont responsable de la dette, mais que c'est la gauche qui a initié le pb en lançant des dépenses que nous n'avions pas les moyens de financer et que la droite n'a pas pu pour des raispns politique revenir dessus! 

 Les uns et les autres c'est de l'irresponsabilité __ trop facile de gouverner de cette façon           " après moi le déluge" -- et là ou je vous trouve indigent Tiote et toi c'est que vous acceptez cette gabegie historique de la dette  par Macron -- 


 Je connais peu de jeunes qui veulent faire carrière en France sachant ce qui les attends -
 
Surtout toi qui a critiqué tous les dispendieux j'ai du mal à te comprendre -


 De là à considérer que marine lepen puisse faire mieux , je le dis une fois de plus qu'une populiste fera pire que Macron -


  Je vais vous le dire une fois de plus -- je suis déçu --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par sporthos Mar 2 Fév - 20:54

Athos13 a écrit:Jusqu'à preuve du contraire l'Alsace et la Lorraine font partie de la République... française. Elles devraient donc se plier aux lois républicaines et laïques françaises...

Ca m'etonne de toi.
Que fais tu de la parole donnée et des lois de la République ?
En 1918, le maréchal Petain a donné sa parole aux communes alsaciennes et mosellanes libérées qu'elles conserveraient leur coutume. Parole entérinée par une loi de la République.
Même le Cartel des gauches pourtant très anticlerial n'a pas osé revenir sur une parole donnée. Peut etre aussi de peur de perdre une nouvelle fois l'alsace lorraine.

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Message par sporthos Mar 2 Fév - 21:57

Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:

 Ce que je vois c'est que la droite et la gauche sont responsables de l'état en faillte de la FRANCE , et en ce qui concerne Macron j'avais cette espérance  qu'un jeune intelligent comme Macron serait capable de renverser la vapeur -- "je me suis trompé "


 En toute franchise faudrait changer la constitution et interdire d'endetter autant le pays -- faut des limites - 
c'est trop facile de gouverner de cette façon après moi le déluge -



Certes mais, contrairement à ce que racontent Le Point et Magic: à des degrés très différents.  .


On a essayé la droite de sarko ... puis la gauche molle de Hollande,  puis un prétendu mélange  des deux "en même temps" avec Manu... chaque fois ça a foiré .. Que reste t-il à essayer ? 
A part Méluche,  Le Pen ou les écolos, je ne vois pas trop .

On n'a pas essayé Sarkozy et Macron sans crise ou covid, donc je suis prêt à les reprendre. Après on pourra les comparer a Mitterrand et a Hollande bien que pour moi c'est fait depuis longtemps sur un plan strictement economique j'entends.
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Laïcité !  - Page 2 Empty Re: Laïcité !

Message par ledevois Mar 2 Fév - 22:08

sporthos a écrit:
Diviciac a écrit:



Certes mais, contrairement à ce que racontent Le Point et Magic: à des degrés très différents.  .


On a essayé la droite de sarko ... puis la gauche molle de Hollande,  puis un prétendu mélange  des deux "en même temps" avec Manu... chaque fois ça a foiré .. Que reste t-il à essayer ? 
A part Méluche,  Le Pen ou les écolos, je ne vois pas trop .

On n'a pas essayé Sarkozy et Macron sans crise ou covid, donc je suis prêt à les reprendre. Après on pourra les comparer a Mitterrand et a Hollande bien que pour moi c'est fait depuis longtemps sur un plan strictement economique j'entends.

 ca fait rien tout de même quand on voit ce qu'ils peuvent dépenser sans aucune punition des Français -- Les gens en ont rien à foutre de la génération future -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par sporthos Mar 2 Fév - 22:39

ledevois a écrit:
sporthos a écrit:

On n'a pas essayé Sarkozy et Macron sans crise ou covid, donc je suis prêt à les reprendre. Après on pourra les comparer a Mitterrand et a Hollande bien que pour moi c'est fait depuis longtemps sur un plan strictement economique j'entends.

 ca fait rien tout de même quand on voit ce qu'ils peuvent dépenser sans aucune punition des Français -- Les gens en ont rien à foutre de la génération future -

Je m'abstiens de juger sans savoir ce qu'aurait coûté
la crise de 2008 ou le Covid a l'Etat sans intervention financiere de celui ci.
Pour le reste, oui nous depensons trop mais t'as vu la gueule des Francais quand on arrête ?
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