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On assassine au Nicaragua.

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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Invité Lun 30 Juil - 20:57

Dites,vous qui chantez à l'église uniquement pq l'acoustique y est flatteuse,e n'est pas pq on a entendu qq couplets lestes ds sa jeunesse qu'on les a appris à l'école.......
Moi,mon école,dès 14 ans,ça a été le travail,ds un milieu sans concessions,ni gentillesse,mais un milieu d'hommes ds ce qu'il a de brutal,y compris pour les oreilles!
Je ne tombe pas en pâmoison pour une phrase ou histoire un peu leste,tout en sachant parfaitement faire respecter les limites!
Et je n'essaie pas de jouer des coudes pour trouver une place au "diner de cons"!

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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Diviciac Lun 30 Juil - 21:03

elaine a écrit:Au lieu d´assassiner au Nicaragua, on devrait leur faire chanter ce genre de chansons.


Soeur Elaine , vous vous dévergondez beaucoup en ce moment, la farine de votre culotte va finir par cuire.
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par frenchy35F Lun 30 Juil - 21:45

Pas très élégant.
A- t-on besoin de cette inélégance pour s' exprimer ???


Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Invité Lun 30 Juil - 21:54

frenchy35F a écrit:Pas très élégant.
A- t-on besoin de cette inélégance pour s' exprimer ???
Bof, moi je ne m´abaisse pas à répondre.
Mais attention frenchy, si vous critiquez les interventions de certains on va vous dire que vous êtes autoritaire et pointilleuse
Shocked

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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Diviciac Lun 30 Juil - 21:59

frenchy35F a écrit:Pas très élégant.
A- t-on besoin de cette inélégance pour s' exprimer ???

Pour info "FLOUR"  qui est écrit sur la culotte d'Elaine signifie farine .. On se demande ce que ça fait là.

Peut-être parce que le"o" central est évocateur et contribue au côté coquin de cet avatar.
 
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Fontsestian Mar 31 Juil - 5:46

Diviciac a écrit:
Fontsestian a écrit:
 Et ça fait de lui le responsable de la chose?

Pas plus que Mélenchon à propos de ce qui se passe au Nicaragua ... CQFD
Voyons Divi atterrissez, je ne dis pas que Méluche est responsable, je m'interroge sur son objectivité quand je compare son lourd silence à propos des massacres fomentés par ses amis au cinéma qu'il nous fait pour trois coups de poing.


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Diviciac Mar 31 Juil - 8:47

Fontsestian a écrit:
Diviciac a écrit:

Pas plus que Mélenchon à propos de ce qui se passe au Nicaragua ... CQFD
Voyons Divi atterrissez, je ne dis pas que Méluche est responsable, je m'interroge sur son objectivité quand je compare son lourd silence à propos des massacres fomentés par ses amis au cinéma qu'il nous fait pour trois coups de poing.


Vous y croyez encore , vous,  à l'objectivité en politique ?
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par frenchy35F Mar 31 Juil - 10:38

Extrait : trouvé ceci 

[size=39]Conscience historique et objectivité politique[/size]

Rédaction


La gauche peut-elle encore changer la société? Il y a toute une mélancolie dans cette question: un vif sentiment d’appartenance paraît le disputer à celui d’une identité fragilisée depuis que les repères traditionnels de la gauche se sont trouvés ébranlés, aussi bien en raison de l’échec des expériences socialistes, de l’effacement progressif des mouvements ouvriers et de la référence révolutionnaire, que de l’installation d’une logique gestionnaire du capitalisme mondialisé dans les gauches de gouvernement et dans les organisations syndicales. Même lorsqu’ils sont attentifs aux multiples luttes en cours du côté de l’altermondialisme et des diverses formes de l’anticapitalisme actuel, nombreux sont ceux qui soulignent que l’irréductible pluralité de ces luttes constitue l’obstacle majeur à la reconfiguration d’un rapport de force à la hauteur de la puissance actuelle du développement de l’économie-monde capitaliste A. Tosel, «L’action collective et la mondialisation capitaliste», dans L’inventivité démocratique aujourd’hui, (dir. G. Brausch et E. Delruelle), Le Cerisier, 2005, p. 85-105.

. Ce désenchantement politique de la gauche comporte un présupposé majeur: il est le fait d’une conscience historique, balancée entre scepticisme et sentiment tragique, qui juge le présent en regard du passé. On ne peut nier, bien sûr, que la gauche ait constitué une force historique, ni même qu’elle se soit pensée comme le mouvement historique par excellence. Mais on peut douter que le théâtre de l’Histoire puisse complètement rendre justice à ce qu’elle est et continue d’être effectivement comme tendance ou comme mouvement.

La gauche : une certaine attitude


La conscience historique fait de l’Histoire l’objet d’un récit centré sur l’affrontement des puissances (capital-travail, classe bourgeoise-classe ouvrière, nations, États, empires, partis), scandé de moments décisifs, victoires ou défaites de ses grands protagonistes (les guerres et les révolutions) et polarisé par l’Idée de l’émancipation universelle. La scène de l’Histoire est, en d’autres termes, essentiellement macropolitique. Le problème, c’est que ce récit est aujourd’hui, pour la gauche, celui d’un échec: parce que les luttes actuelles échappent désormais aux catégories et aux schémas interprétatifs qui fondaient son identité, puisque le récit de l’émancipation universelle n’a finalement pas tenu ses promesses, on conclut amèrement à leur défaite et à leur impuissance. Depuis les années 1970, un imaginaire du déclin s’est ainsi peu à peu substitué à l’imaginaire du progrès M. Jacquemain, «La marmite et le ragoût», dans L’inventivité démocratique aujourd’hui, op. cit, p. 27. Nous ne détenons plus les clefs du déchiffrement du sens de l’Histoire, et personne ne se risque plus à esquisser positivement les traits de la société de l’avenir. Faut-il pour autant en conclure, comme l’on fait les libéraux à la fin du XXe siècle, à la solubilité de la dynamique émancipatoire dans la démocratie libérale de marché? Toute la question est peut-être de savoir, au contraire, si ce récit macropolitique est adéquat non seulement aux luttes réelles du passé, mais à celles d’aujourd’hui. De savoir si le récit de la conscience historique n’est pas en lui-même un vecteur du désenchantement contemporain, qui scrute le présent comme le négatif du passé. À côté ou dans les marges de la conscience historique ajustée aux macro-mouvements politiques et sociaux, il a toujours existé un halo d’activités ou de mouvements invisibles pour elle, et qui n’en définissaient pas moins une véritable subjectivité politique. C’est déjà, par exemple, l’idée de Voline, activiste et journaliste libertaire russe, qui entreprend de raconter, en 1940, La révolution inconnue, qui n’est autre que la révolution russe, mais envisagée par ceux que ses vainqueurs bolcheviques ont exclus: les anarchistes et les makhnovistes, tenants d’une «création collective»Vsevolod Mikh. Eichenbaum dit Voline, La révolution inconnue (1947), Verticales, 1997, p. 765 qui n’avait nul besoin du gouvernement autoritaire d’un État ouvrier. Cet exemple est tiré des temps éloignés de la révolution, mais il nous invite à penser que ce qui fait la spécificité de la gauche, hier et aujourd’hui, ne peut se résumer à une identité historiquement constituée, mais relève d’abord d’une certaine attitude: ce qui porte l’entreprise anarchiste de Voline est un «certain mode de rapport au présent, à l’état de choses existant»Voline, op. cit. , p. 157.

Expériences singulières


La campagne présidentielle que vient de nous offrir la France (!) nous a rappelé, en effet, que la gauche dans son ensemble ne peut pas se contenter d’invoquer ses valeurs traditionnelles fondatrices pour exister dans l’espace politique: il y a beau temps que la politique néolibérale du capitalisme contemporain s’est approprié les idéaux de progrès, de réforme, de liberté, d’humanisme et de tolérance — exception faite, naturellement, de ce chien crevé qu’est la Révolution. Et rien ne semble freiner sa conquête, qui s’empare désormais des projets où les gauches de gouvernement entendaient reconstruire leur identité — développement durable, droits sociaux, lutte contre les discriminations… L’effacement du clivage gauche-droite, le brouillage des identités politiques sont des instruments dont la droite sait avantageusement tirer profit pour établir la paix sociale comme norme morale du vivre-ensemble, c’est-à-dire pour dépolitiser le monde. L’esprit de la gauche est, selon nous «Nous» ici à usage non majestatif, référant à une collectivité ouverte , ailleurs, filant entre les mailles de la conscience historique désenchantée: il se définit comme subjectivité politique, soit par un certain mode de rapport au présent ou à l’actuel. Cette modalité du rapport au présent a deux dimensions, elle est à la fois affaire de perception et d’expérimentation. Perception, d’abord, qui privilégie le mouvement ou le changement, et situe celui-ci du côté de ce qui résiste à l’ordre existant, du côté des forces les plus visibles ou les plus ténues qui se soustraient aux puissances dominantes et aux modèles majoritaires (normes majoritaires s’imposant à la vie). Expérimentation, ensuite, qui ne réduit pas le changement à l’application d’un programme tracé d’avance, mais requiert une disponibilité à de nouvelles possibilités d’agir, de penser, bref, de vivre — qui n’exclut pas les risques et les dangers propres à toute création Voir à ce sujet toute la réflexion de Deleuze (et de Guattari) sur les dangers propres aux lignes de fuite. Par exemple, G. Deleuze et Cl. Parnet, Dialogues, Flammarion, 1996, p. 168. Nous ne croyons pas que cette subjectivité de gauche doive nécessairement faire l’économie de toutes les «valeurs» (égalité et liberté en premier lieu), mais bien qu’elle doive en faire un usage proprement politique. Elles ne définiront ni un programme tracé d’avance, ni un principe de raison qui détermine l’action, ni la cartographie de la société à venir, ni la recette du bien commun. Leur validité tient au point de vue qu’elles peuvent faire émerger, à la lumière oblique et située qu’elles jettent sur l’ordre stratifié et inégalitaire du social. Non pas seulement pour le dénoncer, mais pour y repérer les devenirs émancipatoires, les expériences collectives-individuelles, singulières, capables de remettre en jeu la distribution forcément inégalitaire des places et des biens, de libérer les modes de vie susceptibles de défaire, au moins localement, les stratifications sociales. Les 80 propositions de l’initiative L’autre campagne L’autre campagne, 80 propositions à débattre d’urgence, ouvrage coordonné par G. Debrégeas et Th. Lacoste, préface par Lucie et Raymond Aubrac, La Découverte, 2007 , lancée à l’occasion de l’élection présidentielle française, constituent une bonne illustration de cette subjectivité politique. Elles nous montrent que l’avenir de la gauche, qu’elle soit celle des partis, des syndicats, de l’associatif ou celle des «mouvements», ne passera que par des lignes diagonales: des expériences collectives concrètes, vécues et toujours singulières, seules susceptibles aujourd’hui de soutenir une invention politique et des rapports de forces à la mesure de la violence sociale et économique présente. Cette subjectivité politique n’a certes pas l’ampleur d’une conscience historique surplombante qui sait d’avance où vont les mouvements – vers le meilleur ou vers le pire, mais elle procure la joie de rejoindre et de participer à ce qui se fait.


Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Fontsestian Mar 31 Juil - 13:06

Diviciac a écrit:
Fontsestian a écrit:
Voyons Divi atterrissez, je ne dis pas que Méluche est responsable, je m'interroge sur son objectivité quand je compare son lourd silence à propos des massacres fomentés par ses amis au cinéma qu'il nous fait pour trois coups de poing.


Vous y croyez encore , vous,  à l'objectivité en politique ?
 Non, mais il y a des degrés dans "l'inobjectivité" et là, avec vos potes nationaux populistes vous crevez le plafond.


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par dugenou Mer 1 Aoû - 1:13

Aujourd'hui de nombreuses victimes sont exterminées dans ce monde sans que personne ne lève le petit doigt. Faire porter le chapeau à Mélenchon au Nicaragua est franchement limite et surtout débile.


"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Diviciac Mer 1 Aoû - 1:31

Fontsestian a écrit:
Diviciac a écrit:


Vous y croyez encore , vous,  à l'objectivité en politique ?
 Non, mais il y a des degrés dans "l'inobjectivité" et là, avec vos potes nationaux populistes vous crevez le plafond.


Je n'ai pas tellement entendu Macron et Philippe parler beaucoup du Nicaragua.
Vous comptez exiger aussi leur indignation ?
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Fontsestian Mer 1 Aoû - 6:46

dugenou a écrit:Aujourd'hui de nombreuses victimes sont exterminées dans ce monde sans que personne ne lève le petit doigt. Faire porter le chapeau à Mélenchon au Nicaragua est franchement limite et surtout débile.
 
Je vous adresserais le même reproche qu'à votre maître à penser: vous ne lisez pas.


Lorsque Méluche s'exprime, timidement, à propos de ses potes sanguinaires c'est pour tenter de justifier ou pour le moins expliquer leurs exactions ce qui me surprend par rapport à l'attitude qu'il a adoptée avec l'affaire du simple bagarreur Benalla.


Je ne dis pas qu'il tue, ni qu'il affame, ni qu'il spolie lui même!


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Fontsestian Mer 1 Aoû - 6:48

Diviciac a écrit:
Fontsestian a écrit:
 Non, mais il y a des degrés dans "l'inobjectivité" et là, avec vos potes nationaux populistes vous crevez le plafond.


Je n'ai pas tellement entendu Macron et Philippe parler beaucoup du Nicaragua.
Vous comptez exiger aussi leur indignation ?
 Eux ne sont pas des amis déclarés des despotes qui y règnent et surtout ils ne jouent pas aux professeurs de morale.


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Diviciac Mer 1 Aoû - 9:34

Fontsestian a écrit:
Diviciac a écrit:


Je n'ai pas tellement entendu Macron et Philippe parler beaucoup du Nicaragua.
Vous comptez exiger aussi leur indignation ?
 Eux ne sont pas des amis déclarés des despotes qui y règnent et surtout ils ne jouent pas aux professeurs de morale.


Si , si,  ils y jouent ...  Comme vous sur ce fil .
Diviciac
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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Fontsestian Mer 1 Aoû - 9:36

Diviciac a écrit:
Fontsestian a écrit:
 Eux ne sont pas des amis déclarés des despotes qui y règnent et surtout ils ne jouent pas aux professeurs de morale.


Si , si,  ils y jouent ...  Comme vous sur ce fil .
 

Que non pas ni eux ni moi.


Vous par contre...


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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Nadou Mer 1 Aoû - 11:53

Position de la gauche Médiapart ... un peu long mais pour les courageux curieux.



Amérique latine : quand Mélenchon pédale dans la semoule




  • 4 JUIL. 2018
     
  • PAR SAINTUPERY
     
  • BLOG : LE BLOG DE SAINTUPERY

Pour le leader de La France Insoumise, il n’y a pas de dérive autoritaire au Venezuela et l’ex président équatorien Rafael Correa est une victime innocente. Entre la situation apocalyptique du pays de Chávez et la vague de révélations sur la décomposition du régime de Correa, l’entêtement de Mélenchon n’est plus simplement une erreur, mais une ignominie qui tient du véritable suicide idéologique.


Dans son entretien du 2 juillet 2018 avec Mediapart, Jean-Luc Mélenchon assène une affirmation extrêmement surprenante : « Il n’y a pas de dérive autoritaire au Venezuela, mais une lutte rendue explosive par les États-Unis et l’extrême droite locale. »
Voyons un peu ce qu’en disent les Vénézuéliens eux-mêmes, et pas n’importe quels Vénézuéliens (on sait que pour Jean-Luc Mélenchon, tous ceux qui ne sont pas chavistes sont « d’extrême-droite »), mais des dizaines d’anciens ministres, fonctionnaires et dirigeants ayant longtemps accompagné le processus « bolivarien » avant de jeter l’éponge face à la terrible décadence qu’il connaît aujourd’hui.
Ainsi, par exemple, pour le général Clíver Alcalá Cordones, compagnon d’armes de Chávez lors de la rébellion militaire du 4 février 1992, « le pays est gouverné par un clan de criminels. C’est une petite élite programmée pour piller les richesses du pays et détruire le pouvoir d’achat du peuple. […] La vérité est criminalisée et quiconque est en désaccord avec le pouvoir et a une opinion divergente de ce que décide ce gouvernement abusif et autoritaire est pourchassé comme un criminel. […] Je me demande aujourd’hui pourquoi Chávez a permis aux criminels incompétents qui gouvernent actuellement le pays d’être dans une position de pouvoir accumuler d’immenses fortunes. »1
Diantre ! Mais Alcalá est un militaire, sa pensée manque sans doute de subtilité et il ne s’est pas confronté aux problèmes de la gestion. Voyons ce qu’en dit Víctor Álvarez, ex ministre de l’Industrie et du Commerce de Chávez : « Les gens qui pâtissent aujourd’hui des ravages de la pénurie, de la spéculation et de l’inflation en concluent que “si cette calamité est le socialisme, je préfère le capitalisme”. Il faudra du temps pour que les gens simples du peuple recommencent à croire au socialisme. »2
Aïe, ça ne s’arrange pas. Tournons-nous donc plutôt vers un véritable intellectuel, Nicmer Evans, politologue bolivarien, fondateur du parti Marea socialista (courant « chaviste critique » ayant abandonné le parti au pouvoir, le PSUV, en 2015) : « La puissante capacité de terrorisme d’État développée par le gouvernement Maduro a réussi à engendrer la peur et repose sur une série de systèmes de contrôle. […] Il s’agit d’un gouvernement mafieux. »3
Ouh la la, mais qu’est-ce que c’est que ce délire ? Bon, il s’agit sans doute d’excentriques isolés qui ont perdu la tête ou sont rongés par le ressentiment. Demandons plutôt son avis à un collectif de vétérans particulièrement autorisés de la « Révolution bolivarienne », composé par : Ana Elisa Osorio (ancienne ministre de l’Environnement de Chávez), Héctor Navarro, (ayant occupé successivement les portefeuilles de l’Éducation, de la Culture et des Sports, de l’Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, et de l’Énergie électrique), Gustavo Márquez Marín (ancien ministre du commerce) et Oly Millán Campos (ministre des Communes et la Protection sociale, puis de l’Économie populaire). De quoi nous parlent-ils dans un texte rédigé à l’occasion des élections du 20 mai dernier ? De la « catastrophe autoritaire qui détruit le Venezuela », de la « séquestration des institutions dans lesquelles nous nous trouvons », du « cauchemar maduriste dans lequel nous vivons » et de « la perpétuation au pouvoir du gouvernement le plus corrompu de toute notre histoire ».4
Tous payés par la CIA !
Je ne vois qu’une seule explication possible : tous ces gens-là doivent être payés par Washington, la CIA ou l’opposition « d’extrême-droite » pour raconter de telles horreurs. Si ce n’était pas le cas, cela voudrait dire que Jean-Luc Mélenchon se trompe ou nous ment – or, pour le coup, on sait bien que c’est impossible.
Mieux vaut sans doute s’adresser à un militant de base engagé sur le terrain social, le camarade César Romero, de Marea Socialista, intervenant il y à peine quelques semaines dans un événement de la Fondation Rosa Luxemburg (liée au parti allemand Die Linke) à Quito. Pour Romero, le gouvernement de Nicolas Máduro est « un État complètement autoritaire, répressif [qui] viole les droits politiques, sociaux et constitutionnels […] Tout ce qui ne sert pas le gouvernement est défini par le pouvoir comme “de droite”, tu deviens aussitôt un ennemi, un contre-révolutionnaire, un agent de la CIA, etc. […] Le comportement mafieux de l’État » s’enracine dans « un processus de cooptation et de démantèlement du tissu social du pays » et une « criminalisation de la critique qui remonte au moins à 2005 ou 2006 [NdT : donc bien avant Maduro] ». « Il ne s’agit plus du rentisme démocratique bourgeois des années 1970 », conclut Romero, mais d’un processus qui « va vers la barbarie ».5
Trop c’est trop !!! Et puis qu’est-ce que c’est que cette nostalgie de la « démocratie bourgeoise » ? Réfugions-nous donc plutôt dans les pages du Monde diplomatique, édition Cône Sud. Ces vaillants journalistes progressistes qui ont la mémoire des horreurs des dictature de Pinochet et Videla ne se laisseront certainement pas tromper par les sirènes de l’« extrême-droite ». Que nous disent-ils dans leur numéro de mai dernier ? Que la situation au Venezuela « se caractérise par l’aggravation du contexte de récession économique, de misère sociale, de militarisation du pouvoir, d’autoritarisme et de corruption »6 ; que « la consolidation d’un pouvoir de facto incarné par une assemblée constituante “souveraine” qui […] se consacre à gouverner sans contrepoids, ne sert qu’à masquer une profonde décadence politique, économique et institutionnelle, accompagné par une érosion des garanties constitutionnelles et une répression politique ».7 
Décidemment, nous sommes entourés de traîtres et on ne peut plus se fier à personne. Heureusement que Jean-Luc Mélenchon, l’incorruptible, le seul que la CIA ne pourra jamais acheter, l’homme qui connaît le Venezuela mieux que des millions de Vénézuéliens, résiste et proclame la vérité à tous vents : il n’y a pas de dérive autoritaire au Venezuela.
Au secours de l’« ami » Correa
Jean-Luc Mélenchon est également préoccupé par l’Équateur de (feue) la « Révolution citoyenne ». Outre la mention du thème dans le même interview (« En Équateur, je désapprouve formellement la politique de coup de force judiciaire de la présidence [NdE : exercée par le successeur et ex allié de Correa, Lenín Moreno] »), il s’est fendu d’une vidéo en espagnol pour apporter son soutien à son « ami » Rafael Correa, aujourd’hui menacé d’un procès pour avoir commandité le kidnapping en Colombie d’un homme politique opposant à son gouvernement.8
Pour Jean-Luc Mélenchon, la « Révolution citoyenne » est un modèle de gestion progressiste et Correa ne peut qu’être a priori innocent de ce dont l’accuse une justice qui serait manipulée par son successeur et dauphin désigné. Ce dernier, Lenín Moreno, un membre éminent du propre parti de Correa, Alianza País, a en effet « trahi » la cause et s’est retourné contre son prédécesseur – suivi en cela, curieusement, par au moins les deux tiers des membres d’Alianza País, plus des deux tiers des autorités locales corréistes et près de 65 % de l’électorat.9
Là aussi, pour trancher, ne vaut-il pas mieux se tourner vers des figures éminentes de la gauche équatorienne ? La situation en Équateur est moins dramatique, plus complexe et plus nuancée qu’au Venezuela, on devrait donc y trouver des opinions plus tempérées chez les vétérans des batailles progressistes. Laissons par exemple la parole à Juan Cuvi, ex dirigeant du groupe guérillero Alfaro Vive Carajo dans les années 1980 et ancien membre de l’Assemblée constituante pour le mouvement Alianza País.
Dans une série d’articles sur le bilan du corréisme, il écrit ce qui suit : « L’impact du régime de Correa sur les organisations sociales et sur la gauche équatorienne a été plus dévastateur que toutes les expériences [gouvernementales] précédentes. Une rhétorique progressiste habilement gérée par les officines de marketing du pouvoir, et qui a même réussi à s’attirer reconnaissance et soutiens internationaux, a neutralisé et réduit à néant les mouvements sociaux qui, pendant des décennies, avaient défendu une alternative à l’horizon du capitalisme. La modernisation autoritaire du capitalisme et la transnationalisation de l’économie mise en œuvre pendant le gouvernement de Correa exigeaient une société subordonnée et passive face à la suprématie de l'État. »10
Cuvi souligne qu’« après la défaite d’Alianza País lors des élections locales de 2014, la dérive du régime a vu s’accentuer les positions autoritaires, notamment face aux protestations des mouvements sociaux. La répression du mouvement indigène et des groupes écologistes a été systématique, en particulier dans le cadre des conflits territoriaux liés aux projets d’extraction minière. Acculé par la pénurie budgétaire, le gouvernement s’est ouvertement et frontalement aligné sur les intérêts des multinationales chinoises et canadiennes, allant jusqu’à violer les normes constitutionnelles [NdT : édictées par ses propres partisans] de protection de la nature. Dans le cadre de cette répression, près de 800 activistes sociaux et environnementaux ont été poursuivis et persécutés ; certains ont fini en prison, accusés de sabotage et de terrorisme. »11
Pendant une décennie, explique Cuvi, « des personnages obscurs et de petites cliques voraces se dissimulant derrière un discours de gauche ont préparé le terrain au pillage massif des fonds publics […].12 Le pouvoir discrétionnaire et l’autoritarisme du régime étaient les armes les plus efficaces pour faciliter la corruption et consolider l’impunité. Une fois la stratégie élaborée, il s’est mis en place un système d’opacité financière qui n’a été démasqué que lorsque ses principaux acteurs ont dû céder la place, et lorsque les caisses de l’État se sont avérées vides. »13
« Imprégnés d'un messianisme vulgaire, conclut Cuvi, les fonctionnaires de Correa se croyaient intouchables, éternels. Ils ne comprennent pas et acceptent encore moins que la société fasse pression pour les chasser de leurs postes. Ils ne comprennent pas qu’on leur demande des comptes. »14 Apparemment, Jean-Luc Mélenchon ne le comprend pas non plus.
J’habite depuis plus de vingt ans à Quito, et je peux vous garantir que si vous posez la question aujourd’hui à n’importe quel dirigeant ou militant de la vraie gauche en Équateur – indigènes, syndicalistes, écologistes, féministes et militants de tous les partis, du centre-gauche à la gauche radicale, de la social-démocratie au maoïsme en passant par la gauche alternative indigène de Pachakutik –, ils vous diront exactement la même chose que Juan Cuvi.15
Des mensonges qui ne servent à rien
Jean-Luc Mélenchon crie à la manipulation judiciaire et prétend faire passer Correa pour un martyr en le comparant à Lula, alors que la situation politique et juridique en Équateur n’a strictement rien à voir avec celle du Brésil – à commencer par le fait que Lula avait laissé une totale autonomie à la justice brésilienne et à la Police fédérale, dans un strict respect de la séparation des pouvoirs.16 Correa, de son propre aveu, contrôlait totalement le système judiciaire équatorien, qui ne se retourne désormais contre lui qu’enfin libéré de la peur du caudillo et contraint par la masse des révélations scandaleuses qui s’accumulent chaque jour.
Aujourd’hui, en Équateur, ce sont les mêmes nervis, barbouzes, juges corrompus et délinquants sans foi ni loi dont Correa avait truffé son appareil de sécurité et de propagande pour espionner et harceler les opposants qui, sentant le vent tourner et cherchant des réductions de peine pour leurs crimes (ou bien visant à se refaire une virginité pour ce qui est des juges), mettent sur la sellette le commanditaire suprême des basses œuvres du régime : l’ancien président en personne. Pourquoi fallait-il croire hierles sbires du régime quand ils calomniaient, intimidaient, traînaient en justice et emprisonnaient au nom de Correa les activistes sociaux et les journalistes indépendants, et ne pas les croire aujourd’hui quand ils révèlent toute la noirceur des mécanismes de contrôle et de répression mis en œuvre par leur ancien maître ?
Jean-Luc Mélenchon n’a évidemment pas de réponse à cette question. Il joue les justiciers pour voler au secours de son « ami » Correa, mais pendant des années, il n’a pas levé le petit doigt lorsque des dizaines d’étudiants, de militants indigènes, d’écologistes, étaient traînés devant les tribunaux aux ordres du régime et condamnés à des peines iniques.17 La plupart de ces sentences arbitraires vont heureusement désormais pouvoir être soumises à des procédures de révision et de réparation qui mettent à nu les pratiques obscènes de la magistrature corréiste.
Outre leur caractère tout simplement délirant, les mensonges de Jean-Luc Mélenchon constituent une énorme imprudence de sa part et une véritable menace pour sa crédibilité et son avenir politique. On se demande d’ailleurs bien en quoi ils servent les objectifs souvent louables qu’il prétend défendre en France et en Europe.
Entouré de sycophantes qui alimentent ses fantasmagories latino-américaines, convaincu sans la moindre preuve de l’innocence de ses « amis » d’outre-Atlantique, Mélenchon semble totalement incapable d’appréhender le niveau de misère et de « barbarie » – selon la pertinente caractérisation de César Romero –  dans lequel menace de s’enfoncer encore plus profondément le régime de Maduro. Il n’arrive pas non plus à comprendre que le nombre de squelettes enfermés dans les placards de la « Révolution citoyenne » en Équateur – placards aujourd’hui enfin entrouverts par une justice qui a cessé d’être à genoux – va lui réserver de très mauvaises surprises. S’il voulait en savoir plus, il lui suffirait de consulter par exemple les électeurs de La France Insoumise dans ce pays andin (ils sont plusieurs centaines parmi les expatriés locaux) : il en apprendrait alors assurément des vertes et des pas mûres sur le compte de son « ami » Correa.18
Mais Jean-Luc Mélenchon ne le fera pas, Jean-Luc Mélenchon ne s’abaisse pas à parler avec des gens de terrain – qu’il soient militants ou chercheurs –, Jean-Luc Mélenchon a la science infuse, Jean-Luc Mélenchon sait que le Venezuela de Maduro est une démocratie progressiste exemplaire et que Rafael Correa est un héros innocent, parce que Jean-Luc Mélenchon est en communication directe avec la musique sublime des sphères intergalactiques où évolue le vaisseau-mère de son épopée messianique. Il n’a donc que faire de la vulgarité des faits empiriques ou de la souffrance des millions d’individus réels sacrifiés sur l’autel du caudillisme autoritaire et de la gestion mafieuse de ses « amis » latino-américains.
Reste une dernière question : si Jean-Luc Mélenchon nous ment aussi effrontément sur ces réalités lointaines, sur quoi est-il capable de nous mentir lorsqu’il parle de l’Europe, de la France, ou de son propre mouvement ?
Marc Saint-Upéry, journaliste, traducteur, éditeur, auteur de Le Rêve de Bolivar. Le défi des gauches sud-américaines (La Découverte, Paris, 2007), résident depuis 1997 à Quito, Équateur.


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Message par Nadou Mer 1 Aoû - 11:54

Quelques passages concernant Mélenchon pour les plus pressés 
 
Pour le leader de La France Insoumise, il n’y a pas de dérive autoritaire au Venezuela et l’ex président équatorien Rafael Correa est une victime innocente. Entre la situation apocalyptique du pays de Chávez et la vague de révélations sur la décomposition du régime de Correa, l’entêtement de Mélenchon n’est plus simplement une erreur, mais une ignominie qui tient du véritable suicide idéologique.
 
Dans son entretien du 2 juillet 2018 avec Mediapart, Jean-Luc Mélenchon assène une affirmation extrêmement surprenante : « Il n’y a pas de dérive autoritaire au Venezuela, mais une lutte rendue explosive par les États-Unis et l’extrême droite locale. »
 
 
Je ne vois qu’une seule explication possible : tous ces gens-là doivent être payés par Washington, la CIA ou l’opposition « d’extrême-droite » pour raconter de telles horreurs. Si ce n’était pas le cas, cela voudrait dire que Jean-Luc Mélenchon se trompe ou nous ment – or, pour le coup, on sait bien que c’est impossible.
 
 
Décidemment, nous sommes entourés de traîtres et on ne peut plus se fier à personne. Heureusement que Jean-Luc Mélenchon, l’incorruptible, le seul que la CIA ne pourra jamais acheter, l’homme qui connaît le Venezuela mieux que des millions de Vénézuéliens, résiste et proclame la vérité à tous vents : il n’y a pas de dérive autoritaire au Venezuela.
 
Au secours de l’« ami » Correa
Jean-Luc Mélenchon est également préoccupé par l’Équateur de (feue) la « Révolution citoyenne ». Outre la mention du thème dans le même interview (« En Équateur, je désapprouve formellement la politique de coup de force judiciaire de la présidence [NdE : exercée par le successeur et ex allié de Correa, Lenín Moreno] »), il s’est fendu d’une vidéo en espagnol pour apporter son soutien à son « ami » Rafael Correa, aujourd’hui menacé d’un procès pour avoir commandité le kidnapping en Colombie d’un homme politique opposant à son gouvernement.8
Pour Jean-Luc Mélenchon, la « Révolution citoyenne » est un modèle de gestion progressiste et Correa ne peut qu’être a priori innocent de ce dont l’accuse une justice qui serait manipulée par son successeur et dauphin désigné. Ce dernier, Lenín Moreno, un membre éminent du propre parti de Correa, Alianza País, a en effet « trahi » la cause et s’est retourné contre son prédécesseur – suivi en cela, curieusement, par au moins les deux tiers des membres d’Alianza País, plus des deux tiers des autorités locales corréistes et près de 65 % de l’électorat.9
 
Jean-Luc Mélenchon a la science infuse, Jean-Luc Mélenchon sait que le Venezuela de Maduro est une démocratie progressiste exemplaire et que Rafael Correa est un héros innocent, parce que Jean-Luc Mélenchon est en communication directe avec la musique sublime des sphères intergalactiques où évolue le vaisseau-mère de son épopée messianique


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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Nadou Mer 1 Aoû - 11:58

Donc Melonchon, l'homme qui sait tout de l'Amérique du Sud, des dérives autoritaires de ses présidents, absout les crimes, les tirs sur la foule au nom du cheminement révolutionnaire et de la résistance contre la CIA.



On ne nous dira pas qu'il ne prend pas position, c'était le 2 juillet 2018 ! et ça se permet un grand discours sur le droit en démocratie lorsqu'un gros bras moleste 2 jeunes agresseurs de CRS ... doit-on en rire ou en pleurer ?


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nimporte quoi Re: On assassine au Nicaragua.

Message par Invité Mer 1 Aoû - 14:07

Fontsestian a écrit:Voyons Divi atterrissez, je ne dis pas que Méluche est responsable, je m'interroge sur son objectivité quand je compare son lourd silence à propos des massacres fomentés par ses amis au cinéma qu'il nous fait pour trois coups de poing.


Ne vous interrogez plus : pour info, savez-vous ce qu'il a répondu lorsqu'il s'est fait interpellé par Laurence Debray, à propos du Vénézuela, où elle a de la famille ?
Qu'il fallait lui demander son avis sur l'Arabie Saoudite  Very Happy

L'alliance bolivarienne doit brouiller la comprenote de cet ex-sénateur socialiste, magouilleur dans son propre parti et vertueux auto-proclamé.

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