Bon ça c'est fait
Page 1 sur 3 • Partagez
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Bon ça c'est fait
Les oppositions se sont ridiculisées: Passons à autre chose
Réforme des retraites : débat écourté, texte Liot retiré... A l'Assemblée nationale, le baroud d'honneur des oppositions s'achève sans vote
Vidée de sa substance, la proposition de loi Liot, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, n'a pas été soumise au vote jeudi à l'Assemblée nationale. Cet épisode est sans doute le dernier de ce feuilleton sur les retraites.
[size=18]Margaux Duguet - Clément Parrot
France Télévisions[/size]
[size=14]Publié le 08/06/2023 14:46
Temps de lecture : 5 min.[/size]
Le député Liot Charles de Courson, le 8 juin 2023 à l'Assemblée nationale. [size=14](LUDOVIC MARIN / AFP)[/size]
"En responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte". Après plus de deux heures d'échanges éruptifs au sein de l'Assemblée nationale, jeudi 8 juin, Bertrand Pancher affiche un visage fermé au moment de prendre la parole. Le patron du petit groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) vient de mettre fin à l'initiative de ses députés, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Les opposants à la réforme des retraites avaient fait de cette proposition de loi l'un de leur dernier espoir pour éviter une application de la réforme au 1er septembre. C'était sans compter sur la majorité, qui a élaboré une stratégie de riposte pour contrer le vote de cette loi, dont elle ne voulait pas. " C'est un coup mortel si cette proposition de loi passe", lâchait il y a quelques jours un poids lourd du camp présidentiel.
Au cœur de la manœuvre : Yaël Braun-Pivet. La présidente de l'Assemblée a fait tomber, dans la soirée de mercredi, l'ensemble des amendements visant à rétablir la suppression de la mesure d'âge, qui avait été retoquée en commission. "La Constitution, rien que la Constitution, le règlement, rien que le règlement : c'est mon rôle et j'aurais aimé que chacun en fasse de même", s'est-elle défendue au perchoir, sous le feu des critiques de l'opposition. Avant même l'ouverture de la séance à 9 heures, les députés insoumis, arrivés groupés, avaient donné le ton. "C'est un coup de force anti-démocratique", s'insurge Mathilde Panot. La cheffe de file de LFI dément tout "baroud d'honneur". "N'en déplaise aux macronistes, nous allons continuer le combat contre la retraite à 64 ans, nous continuerons jusqu'au bout", assure-t-elle.
A la tribune, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, est contraint de défendre une fois de plus son texte. Comme un remake des débats de février, il vante de nouveau "une réforme qui est allée au bout de son chemin démocratique." Et attaque l'opposition : "Le bruit et la fureur sont devenus la marque de cette Assemblée, votre marque de fabrique dans cette Assemblée."
L'attaque à Annecy sème l'effroi
Au contraire, la majorité affiche sa satisfaction. "C'est clairement une victoire pour la majorité", soutient le député Renaissance Marc Ferracci, qui reconnaît volontiers que la partie était loin d'être gagnée. Ce proche du président est d'ailleurs persuadé qu'au moins une partie de l'opinion publique "donnera crédit", un jour, au chef de l'Etat et à la majorité "d'avoir eu le courage de faire cette réforme". La séance de jeudi ne suscitait d'ailleurs aucune sueur froide au sein du camp présidentiel. "Il n'y a pas de sujet. Il s'est clarifié avec la présidence de l'Assemblée nationale", confiait, juste avant la séance, le député Renaissance Charles Sitzenstuhl. " Cette proposition de loi, c'est un coup d'épée dans l'eau. Ce qui se joue ce matin, c'est du théâtre".
Mais les événements ont soudain pris une tournure aussi tragique qu'inattendue. Vers 10h30, les premières alertes tombent sur les téléphones portables : une attaque à l'arme blanche a eu lieu à Annecy (Haute-Savoie), faisant plusieurs blessés graves, dont des enfants. La présidente de l'Assemblée décrète une minute de silence dans l'hémicycle en soutien aux victimes.
Dans les couloirs du Palais-Bourbon, la nouvelle laisse les députés en état de choc et chacun exprime désormais sa solidarité à l'égard des victimes. Quelques instants plus tard, la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, entourée des députés de Haute-Savoie, lie les deux événements. "Etre en ce moment dans l'hémicycle avec une espèce de bataille de chiffonniers sur une recevabilité ou non d'amendements nous paraît en total décalage par rapport à l'effroi qui submerge notre pays", assure-t-elle. Cinq minutes après cette déclaration, Bertrand Pancher et les députés Liot annoncent qu'ils retirent leur texte. "Il ne reste plus rien de ce texte, sauf les quelques amendements que la minorité présidentielle s'est gardée, livre-t-il. Nous n'allons pas nous ridiculiser à poursuivre ce débat."
La Nupes, de son côté, ne compte pas en rester là. Quelques minutes après la fin des débats, l'alliance de gauche a fait savoir qu'elle déposerait une motion de censure contre le gouvernement. Elle devrait être examinée en début de semaine prochaine à l'Assemblée nationale, selon la patronne du groupe LFI, Mathilde Panot.
Réforme des retraites : débat écourté, texte Liot retiré... A l'Assemblée nationale, le baroud d'honneur des oppositions s'achève sans vote
Vidée de sa substance, la proposition de loi Liot, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, n'a pas été soumise au vote jeudi à l'Assemblée nationale. Cet épisode est sans doute le dernier de ce feuilleton sur les retraites.
[size=18]Margaux Duguet - Clément Parrot
France Télévisions[/size]
[size=14]Publié le 08/06/2023 14:46
Temps de lecture : 5 min.[/size]
Le député Liot Charles de Courson, le 8 juin 2023 à l'Assemblée nationale. [size=14](LUDOVIC MARIN / AFP)[/size]
"En responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte". Après plus de deux heures d'échanges éruptifs au sein de l'Assemblée nationale, jeudi 8 juin, Bertrand Pancher affiche un visage fermé au moment de prendre la parole. Le patron du petit groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) vient de mettre fin à l'initiative de ses députés, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Les opposants à la réforme des retraites avaient fait de cette proposition de loi l'un de leur dernier espoir pour éviter une application de la réforme au 1er septembre. C'était sans compter sur la majorité, qui a élaboré une stratégie de riposte pour contrer le vote de cette loi, dont elle ne voulait pas. " C'est un coup mortel si cette proposition de loi passe", lâchait il y a quelques jours un poids lourd du camp présidentiel.
Au cœur de la manœuvre : Yaël Braun-Pivet. La présidente de l'Assemblée a fait tomber, dans la soirée de mercredi, l'ensemble des amendements visant à rétablir la suppression de la mesure d'âge, qui avait été retoquée en commission. "La Constitution, rien que la Constitution, le règlement, rien que le règlement : c'est mon rôle et j'aurais aimé que chacun en fasse de même", s'est-elle défendue au perchoir, sous le feu des critiques de l'opposition. Avant même l'ouverture de la séance à 9 heures, les députés insoumis, arrivés groupés, avaient donné le ton. "C'est un coup de force anti-démocratique", s'insurge Mathilde Panot. La cheffe de file de LFI dément tout "baroud d'honneur". "N'en déplaise aux macronistes, nous allons continuer le combat contre la retraite à 64 ans, nous continuerons jusqu'au bout", assure-t-elle.
Yaël Braun-Pivet concentre les critiques
A l'entrée de Yaël Braun-Pivet dans l'hémicycle, les députés insoumis refusent de se lever, comme il est d'usage. C'est le président du groupe PCF, André Chassaigne, qui lance le bal des rappels au règlement. "Le choix que vous avez fait porte un coup terrible à notre démocratie parlementaire", dénonce le communiste. "Ce matin, la tristesse l'emporte", embraye le président LFI de la commission des finances, Eric Coquerel. Même mots choisis du côté de l'extrême droite. "Nous sommes confrontés à une rupture démocratique majeure et vous en êtes la responsable", cingle Marine Le Pen. La majorité, elle, fait bloc derrière Yaël Braun-Pivet. "La Constitution et le règlement ont été respectés. Nous vous soutenons", lance le président du groupe Horizons, Laurent Marcangeli, le regard planté dans celui de la présidente de l'Assemblée.A la tribune, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, est contraint de défendre une fois de plus son texte. Comme un remake des débats de février, il vante de nouveau "une réforme qui est allée au bout de son chemin démocratique." Et attaque l'opposition : "Le bruit et la fureur sont devenus la marque de cette Assemblée, votre marque de fabrique dans cette Assemblée."
L'attaque à Annecy sème l'effroi
Au contraire, la majorité affiche sa satisfaction. "C'est clairement une victoire pour la majorité", soutient le député Renaissance Marc Ferracci, qui reconnaît volontiers que la partie était loin d'être gagnée. Ce proche du président est d'ailleurs persuadé qu'au moins une partie de l'opinion publique "donnera crédit", un jour, au chef de l'Etat et à la majorité "d'avoir eu le courage de faire cette réforme". La séance de jeudi ne suscitait d'ailleurs aucune sueur froide au sein du camp présidentiel. "Il n'y a pas de sujet. Il s'est clarifié avec la présidence de l'Assemblée nationale", confiait, juste avant la séance, le député Renaissance Charles Sitzenstuhl. " Cette proposition de loi, c'est un coup d'épée dans l'eau. Ce qui se joue ce matin, c'est du théâtre".
Mais les événements ont soudain pris une tournure aussi tragique qu'inattendue. Vers 10h30, les premières alertes tombent sur les téléphones portables : une attaque à l'arme blanche a eu lieu à Annecy (Haute-Savoie), faisant plusieurs blessés graves, dont des enfants. La présidente de l'Assemblée décrète une minute de silence dans l'hémicycle en soutien aux victimes.
Dans les couloirs du Palais-Bourbon, la nouvelle laisse les députés en état de choc et chacun exprime désormais sa solidarité à l'égard des victimes. Quelques instants plus tard, la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, entourée des députés de Haute-Savoie, lie les deux événements. "Etre en ce moment dans l'hémicycle avec une espèce de bataille de chiffonniers sur une recevabilité ou non d'amendements nous paraît en total décalage par rapport à l'effroi qui submerge notre pays", assure-t-elle. Cinq minutes après cette déclaration, Bertrand Pancher et les députés Liot annoncent qu'ils retirent leur texte. "Il ne reste plus rien de ce texte, sauf les quelques amendements que la minorité présidentielle s'est gardée, livre-t-il. Nous n'allons pas nous ridiculiser à poursuivre ce débat."
La Nupes, de son côté, ne compte pas en rester là. Quelques minutes après la fin des débats, l'alliance de gauche a fait savoir qu'elle déposerait une motion de censure contre le gouvernement. Elle devrait être examinée en début de semaine prochaine à l'Assemblée nationale, selon la patronne du groupe LFI, Mathilde Panot.
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Par un demandeur d’asile syrien en France depuis 5 ou 6 ans.Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Syriens, Tunisiens, Algériens, Afghans qui qui n’en veut du migrant demandeur d’asile? La grande foire de la politique d’immigration du Diafoirus Darmanin, 6 ans qu’il est à l’Interieur et qu’il n’a strictement rien fait, lui et son chef Macron grand immigration dite devant l’Eternel.
Le seul truc qui les embête dans cette question migratoire, c’est qu’il faut les planquer ces migrants marque-mal, ne serait-ce que le temps des JO
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2817
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Bon ça c'est fait
La Question
Emmanuel Macron a-t-il remporté la bataille des retraites ?
Emmanuel Macron a-t-il remporté la bataille des retraites ?
Oui
58,2%
4964 réponses
Non
41,8%
3558 réponses
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Quand je pense que certains voudraient rétablir le scrutin proportionnel supposé permettre plus de démocratie et que je vois le bordel et l'immobilisme engendré par un parlement divisé qui passe son temps en querelles stériles, je me dis "surtout pas".Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Et les pignoufs braillards de la NUPES qui veulent en remettre une couche au lieu de travailler sur des questions aussi importantes que l'immigration ou la réforme des administrations.
Fontsestian- Messages : 11183
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 79
Localisation : Provence
Re: Bon ça c'est fait
Erreur, darmanin a fait quelque chose, il a donné une leçon de morale à l'Italie au sujet de l'immigration.Forcheville a écrit:Par un demandeur d’asile syrien en France depuis 5 ou 6 ans.Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Syriens, Tunisiens, Algériens, Afghans qui qui n’en veut du migrant demandeur d’asile? La grande foire de la politique d’immigration du Diafoirus Darmanin, 6 ans qu’il est à l’Interieur et qu’il n’a strictement rien fait, lui et son chef Macron grand immigration dite devant l’Eternel.
Le seul truc qui les embête dans cette question migratoire, c’est qu’il faut les planquer ces migrants marque-mal, ne serait-ce que le temps des JO
Il s'inscrit dans sa ligné marconiste, ne rien faire, ne rien entreprendre, claquer du pognon et taxer les français.
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Il serait question de réformer pôle emploi (j'ai entendu ça hier à la radio) en lui donnant un nouveau nom, dans le but de diminuer le taux de chômage.Fontsestian a écrit:Quand je pense que certains voudraient rétablir le scrutin proportionnel supposé permettre plus de démocratie et que je vois le bordel et l'immobilisme engendré par un parlement divisé qui passe son temps en querelles stériles, je me dis "surtout pas".Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Et les pignoufs braillards de la NUPES qui veulent en remettre une couche au lieu de travailler sur des questions aussi importantes que l'immigration ou la réforme des administrations.
Bien bien, c'est cool, et il était temps.
Il est plus facile de trouver un job sur des sites privés qu'à pôle emploi, organisme d'état.
On attend le résultat.
On pourrait faire la même chose en changeant le nom du pays et ainsi diminuer la dette.
Mais quelle bande de clowns!
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
N'Magicfly a écrit:Les oppositions se sont ridiculisées: Passons à autre chose
Réforme des retraites : débat écourté, texte Liot retiré... A l'Assemblée nationale, le baroud d'honneur des oppositions s'achève sans vote
Vidée de sa substance, la proposition de loi Liot, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, n'a pas été soumise au vote jeudi à l'Assemblée nationale. Cet épisode est sans doute le dernier de ce feuilleton sur les retraites.
[size=18]Margaux Duguet - Clément Parrot
France Télévisions[/size]
[size=14]Publié le 08/06/2023 14:46
Temps de lecture : 5 min.[/size]
Le député Liot Charles de Courson, le 8 juin 2023 à l'Assemblée nationale. [size=14](LUDOVIC MARIN / AFP)[/size]
"En responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte". Après plus de deux heures d'échanges éruptifs au sein de l'Assemblée nationale, jeudi 8 juin, Bertrand Pancher affiche un visage fermé au moment de prendre la parole. Le patron du petit groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) vient de mettre fin à l'initiative de ses députés, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Les opposants à la réforme des retraites avaient fait de cette proposition de loi l'un de leur dernier espoir pour éviter une application de la réforme au 1er septembre. C'était sans compter sur la majorité, qui a élaboré une stratégie de riposte pour contrer le vote de cette loi, dont elle ne voulait pas. " C'est un coup mortel si cette proposition de loi passe", lâchait il y a quelques jours un poids lourd du camp présidentiel.
Au cœur de la manœuvre : Yaël Braun-Pivet. La présidente de l'Assemblée a fait tomber, dans la soirée de mercredi, l'ensemble des amendements visant à rétablir la suppression de la mesure d'âge, qui avait été retoquée en commission. "La Constitution, rien que la Constitution, le règlement, rien que le règlement : c'est mon rôle et j'aurais aimé que chacun en fasse de même", s'est-elle défendue au perchoir, sous le feu des critiques de l'opposition. Avant même l'ouverture de la séance à 9 heures, les députés insoumis, arrivés groupés, avaient donné le ton. "C'est un coup de force anti-démocratique", s'insurge Mathilde Panot. La cheffe de file de LFI dément tout "baroud d'honneur". "N'en déplaise aux macronistes, nous allons continuer le combat contre la retraite à 64 ans, nous continuerons jusqu'au bout", assure-t-elle.
Yaël Braun-Pivet concentre les critiques
A l'entrée de Yaël Braun-Pivet dans l'hémicycle, les députés insoumis refusent de se lever, comme il est d'usage. C'est le président du groupe PCF, André Chassaigne, qui lance le bal des rappels au règlement. "Le choix que vous avez fait porte un coup terrible à notre démocratie parlementaire", dénonce le communiste. "Ce matin, la tristesse l'emporte", embraye le président LFI de la commission des finances, Eric Coquerel. Même mots choisis du côté de l'extrême droite. "Nous sommes confrontés à une rupture démocratique majeure et vous en êtes la responsable", cingle Marine Le Pen. La majorité, elle, fait bloc derrière Yaël Braun-Pivet. "La Constitution et le règlement ont été respectés. Nous vous soutenons", lance le président du groupe Horizons, Laurent Marcangeli, le regard planté dans celui de la présidente de l'Assemblée.
A la tribune, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, est contraint de défendre une fois de plus son texte. Comme un remake des débats de février, il vante de nouveau "une réforme qui est allée au bout de son chemin démocratique." Et attaque l'opposition : "Le bruit et la fureur sont devenus la marque de cette Assemblée, votre marque de fabrique dans cette Assemblée."
L'attaque à Annecy sème l'effroi
Au contraire, la majorité affiche sa satisfaction. "C'est clairement une victoire pour la majorité", soutient le député Renaissance Marc Ferracci, qui reconnaît volontiers que la partie était loin d'être gagnée. Ce proche du président est d'ailleurs persuadé qu'au moins une partie de l'opinion publique "donnera crédit", un jour, au chef de l'Etat et à la majorité "d'avoir eu le courage de faire cette réforme". La séance de jeudi ne suscitait d'ailleurs aucune sueur froide au sein du camp présidentiel. "Il n'y a pas de sujet. Il s'est clarifié avec la présidence de l'Assemblée nationale", confiait, juste avant la séance, le député Renaissance Charles Sitzenstuhl. " Cette proposition de loi, c'est un coup d'épée dans l'eau. Ce qui se joue ce matin, c'est du théâtre".
Mais les événements ont soudain pris une tournure aussi tragique qu'inattendue. Vers 10h30, les premières alertes tombent sur les téléphones portables : une attaque à l'arme blanche a eu lieu à Annecy (Haute-Savoie), faisant plusieurs blessés graves, dont des enfants. La présidente de l'Assemblée décrète une minute de silence dans l'hémicycle en soutien aux victimes.
Dans les couloirs du Palais-Bourbon, la nouvelle laisse les députés en état de choc et chacun exprime désormais sa solidarité à l'égard des victimes. Quelques instants plus tard, la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, entourée des députés de Haute-Savoie, lie les deux événements. "Etre en ce moment dans l'hémicycle avec une espèce de bataille de chiffonniers sur une recevabilité ou non d'amendements nous paraît en total décalage par rapport à l'effroi qui submerge notre pays", assure-t-elle. Cinq minutes après cette déclaration, Bertrand Pancher et les députés Liot annoncent qu'ils retirent leur texte. "Il ne reste plus rien de ce texte, sauf les quelques amendements que la minorité présidentielle s'est gardée, livre-t-il. Nous n'allons pas nous ridiculiser à poursuivre ce débat."
La Nupes, de son côté, ne compte pas en rester là. Quelques minutes après la fin des débats, l'alliance de gauche a fait savoir qu'elle déposerait une motion de censure contre le gouvernement. Elle devrait être examinée en début de semaine prochaine à l'Assemblée nationale, selon la patronne du groupe LFI, Mathilde Panot.
Au fait Magic, si je compte bien, tu as encore 4 ans à faire.
Tu comptes faire quoi?
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
T'es pas encore au taf feignasse? Et n'oublie pas de te laver les dents avant de partir t'as mauvaise haleineLili-Rose a écrit:N'Magicfly a écrit:Les oppositions se sont ridiculisées: Passons à autre chose
Réforme des retraites : débat écourté, texte Liot retiré... A l'Assemblée nationale, le baroud d'honneur des oppositions s'achève sans vote
Vidée de sa substance, la proposition de loi Liot, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, n'a pas été soumise au vote jeudi à l'Assemblée nationale. Cet épisode est sans doute le dernier de ce feuilleton sur les retraites.
[size=18]Margaux Duguet - Clément Parrot
France Télévisions[/size]
[size=14]Publié le 08/06/2023 14:46
Temps de lecture : 5 min.[/size]
Le député Liot Charles de Courson, le 8 juin 2023 à l'Assemblée nationale. [size=14](LUDOVIC MARIN / AFP)[/size]
"En responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte". Après plus de deux heures d'échanges éruptifs au sein de l'Assemblée nationale, jeudi 8 juin, Bertrand Pancher affiche un visage fermé au moment de prendre la parole. Le patron du petit groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) vient de mettre fin à l'initiative de ses députés, visant à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Les opposants à la réforme des retraites avaient fait de cette proposition de loi l'un de leur dernier espoir pour éviter une application de la réforme au 1er septembre. C'était sans compter sur la majorité, qui a élaboré une stratégie de riposte pour contrer le vote de cette loi, dont elle ne voulait pas. " C'est un coup mortel si cette proposition de loi passe", lâchait il y a quelques jours un poids lourd du camp présidentiel.
Au cœur de la manœuvre : Yaël Braun-Pivet. La présidente de l'Assemblée a fait tomber, dans la soirée de mercredi, l'ensemble des amendements visant à rétablir la suppression de la mesure d'âge, qui avait été retoquée en commission. "La Constitution, rien que la Constitution, le règlement, rien que le règlement : c'est mon rôle et j'aurais aimé que chacun en fasse de même", s'est-elle défendue au perchoir, sous le feu des critiques de l'opposition. Avant même l'ouverture de la séance à 9 heures, les députés insoumis, arrivés groupés, avaient donné le ton. "C'est un coup de force anti-démocratique", s'insurge Mathilde Panot. La cheffe de file de LFI dément tout "baroud d'honneur". "N'en déplaise aux macronistes, nous allons continuer le combat contre la retraite à 64 ans, nous continuerons jusqu'au bout", assure-t-elle.
Yaël Braun-Pivet concentre les critiques
A l'entrée de Yaël Braun-Pivet dans l'hémicycle, les députés insoumis refusent de se lever, comme il est d'usage. C'est le président du groupe PCF, André Chassaigne, qui lance le bal des rappels au règlement. "Le choix que vous avez fait porte un coup terrible à notre démocratie parlementaire", dénonce le communiste. "Ce matin, la tristesse l'emporte", embraye le président LFI de la commission des finances, Eric Coquerel. Même mots choisis du côté de l'extrême droite. "Nous sommes confrontés à une rupture démocratique majeure et vous en êtes la responsable", cingle Marine Le Pen. La majorité, elle, fait bloc derrière Yaël Braun-Pivet. "La Constitution et le règlement ont été respectés. Nous vous soutenons", lance le président du groupe Horizons, Laurent Marcangeli, le regard planté dans celui de la présidente de l'Assemblée.
A la tribune, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, est contraint de défendre une fois de plus son texte. Comme un remake des débats de février, il vante de nouveau "une réforme qui est allée au bout de son chemin démocratique." Et attaque l'opposition : "Le bruit et la fureur sont devenus la marque de cette Assemblée, votre marque de fabrique dans cette Assemblée."
L'attaque à Annecy sème l'effroi
Au contraire, la majorité affiche sa satisfaction. "C'est clairement une victoire pour la majorité", soutient le député Renaissance Marc Ferracci, qui reconnaît volontiers que la partie était loin d'être gagnée. Ce proche du président est d'ailleurs persuadé qu'au moins une partie de l'opinion publique "donnera crédit", un jour, au chef de l'Etat et à la majorité "d'avoir eu le courage de faire cette réforme". La séance de jeudi ne suscitait d'ailleurs aucune sueur froide au sein du camp présidentiel. "Il n'y a pas de sujet. Il s'est clarifié avec la présidence de l'Assemblée nationale", confiait, juste avant la séance, le député Renaissance Charles Sitzenstuhl. " Cette proposition de loi, c'est un coup d'épée dans l'eau. Ce qui se joue ce matin, c'est du théâtre".
Mais les événements ont soudain pris une tournure aussi tragique qu'inattendue. Vers 10h30, les premières alertes tombent sur les téléphones portables : une attaque à l'arme blanche a eu lieu à Annecy (Haute-Savoie), faisant plusieurs blessés graves, dont des enfants. La présidente de l'Assemblée décrète une minute de silence dans l'hémicycle en soutien aux victimes.
Dans les couloirs du Palais-Bourbon, la nouvelle laisse les députés en état de choc et chacun exprime désormais sa solidarité à l'égard des victimes. Quelques instants plus tard, la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, entourée des députés de Haute-Savoie, lie les deux événements. "Etre en ce moment dans l'hémicycle avec une espèce de bataille de chiffonniers sur une recevabilité ou non d'amendements nous paraît en total décalage par rapport à l'effroi qui submerge notre pays", assure-t-elle. Cinq minutes après cette déclaration, Bertrand Pancher et les députés Liot annoncent qu'ils retirent leur texte. "Il ne reste plus rien de ce texte, sauf les quelques amendements que la minorité présidentielle s'est gardée, livre-t-il. Nous n'allons pas nous ridiculiser à poursuivre ce débat."
La Nupes, de son côté, ne compte pas en rester là. Quelques minutes après la fin des débats, l'alliance de gauche a fait savoir qu'elle déposerait une motion de censure contre le gouvernement. Elle devrait être examinée en début de semaine prochaine à l'Assemblée nationale, selon la patronne du groupe LFI, Mathilde Panot.
Au fait Magic, si je compte bien, tu as encore 4 ans à faire.
Tu comptes faire quoi?
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Bof depuis l'ANPE le système public de placement est en échec.Lili-Rose a écrit:Il serait question de réformer pôle emploi (j'ai entendu ça hier à la radio) en lui donnant un nouveau nom, dans le but de diminuer le taux de chômage.Fontsestian a écrit:
Quand je pense que certains voudraient rétablir le scrutin proportionnel supposé permettre plus de démocratie et que je vois le bordel et l'immobilisme engendré par un parlement divisé qui passe son temps en querelles stériles, je me dis "surtout pas".
Et les pignoufs braillards de la NUPES qui veulent en remettre une couche au lieu de travailler sur des questions aussi importantes que l'immigration ou la réforme des administrations.
Bien bien, c'est cool, et il était temps.
Il est plus facile de trouver un job sur des sites privés qu'à pôle emploi, organisme d'état.
On attend le résultat.
On pourrait faire la même chose en changeant le nom du pays et ainsi diminuer la dette.
Mais quelle bande de clowns!
Fontsestian- Messages : 11183
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 79
Localisation : Provence
Re: Bon ça c'est fait
Forcheville a écrit:Par un demandeur d’asile syrien en France depuis 5 ou 6 ans.Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Syriens, Tunisiens, Algériens, Afghans qui qui n’en veut du migrant demandeur d’asile? La grande foire de la politique d’immigration du Diafoirus Darmanin, 6 ans qu’il est à l’Interieur et qu’il n’a strictement rien fait, lui et son chef Macron grand immigration dite devant l’Eternel.
Le seul truc qui les embête dans cette question migratoire, c’est qu’il faut les planquer ces migrants marque-mal, ne serait-ce que le temps des JO
Forcheville, vous m'êtes sympathique.
Je ne voudrais pas vous peiner, vraiment, cela étant, il n'y a pas de bonnes façons d'annoncer ce genre de choses alors j'y vais franco : ce n'est pas en France, avec les instances françaises, entre franco-français que se règlera le problème migratoire -je parle du problème, c'est-à-dire des clandestins et de l'immigration non choisie.
Sarko, que je ne suis pas suspecte de trouver compétent, souhaitait réellement mettre un frein à l'immigration, pour des raisons électoralistes principalement, mais également par réalisme et souvent contre son propre camp -celui des patrons qui veulent de la main-d'oeuvre à pas cher.
Voyez le résultat.
On n'arrête pas une fuite avec ses petites menottes, on répare en aval et on consolide ensuite.
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Horiel a écrit:Forcheville a écrit:
Par un demandeur d’asile syrien en France depuis 5 ou 6 ans.
Syriens, Tunisiens, Algériens, Afghans qui qui n’en veut du migrant demandeur d’asile? La grande foire de la politique d’immigration du Diafoirus Darmanin, 6 ans qu’il est à l’Interieur et qu’il n’a strictement rien fait, lui et son chef Macron grand immigration dite devant l’Eternel.
Le seul truc qui les embête dans cette question migratoire, c’est qu’il faut les planquer ces migrants marque-mal, ne serait-ce que le temps des JO
Forcheville, vous m'êtes sympathique.
Je ne voudrais pas vous peiner, vraiment, cela étant, il n'y a pas de bonnes façons d'annoncer ce genre de choses alors j'y vais franco : ce n'est pas en France, avec les instances françaises, entre franco-français que se règlera le problème migratoire -je parle du problème, c'est-à-dire des clandestins et de l'immigration non choisie.
Sarko, que je ne suis pas suspecte de trouver compétent, souhaitait réellement mettre un frein à l'immigration, pour des raisons électoralistes principalement, mais également par réalisme et souvent contre son propre camp -celui des patrons qui veulent de la main-d'oeuvre à pas cher.
Voyez le résultat.
On n'arrête pas une fuite avec ses petites menottes, on répare en aval et on consolide ensuite.
Ca pue, ça sent le discours "bruit des bottes" et autres chemises marron
Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent les périodes de paix. Les périodes de paix créent les hommes faibles.
Snub 36- Messages : 3938
Date d'inscription : 09/03/2021
Age : 65
Localisation : Strasbourg Alsace
Re: Bon ça c'est fait
Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Tu peux m'expliquer, dans tes méandres , le rapport entre ce salopard assassin, demandeur d'asile et la prolongation du temps de travail.
Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent les périodes de paix. Les périodes de paix créent les hommes faibles.
Snub 36- Messages : 3938
Date d'inscription : 09/03/2021
Age : 65
Localisation : Strasbourg Alsace
Re: Bon ça c'est fait
Et non, j'ai commencé à 10h00 ce matin. Je te ferai un petit coucou quand je rentrerai.N'Magicfly a écrit:T'es pas encore au taf feignasse? Et n'oublie pas de te laver les dents avant de partir t'as mauvaise haleineLili-Rose a écrit:
Au fait Magic, si je compte bien, tu as encore 4 ans à faire.
Tu comptes faire quoi?
Alors concrètement que donnent tes recherches d'emplois?
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Fontsestian a écrit:Bof depuis l'ANPE le système public de placement est en échec.Lili-Rose a écrit:
Il serait question de réformer pôle emploi (j'ai entendu ça hier à la radio) en lui donnant un nouveau nom, dans le but de diminuer le taux de chômage.
Bien bien, c'est cool, et il était temps.
Il est plus facile de trouver un job sur des sites privés qu'à pôle emploi, organisme d'état.
On attend le résultat.
On pourrait faire la même chose en changeant le nom du pays et ainsi diminuer la dette.
Mais quelle bande de clowns!
Je suis assez d'accord que ce n'est pas performant.
Ce qui dérange, c'est que c'est payé avec les cotisations sociales.
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Ben ça, j’avais compris. Un Syrien qui est accueilli par la Suède, qui se barre de Suède et qui après peut aller partout en Europe et en France sans que celle-ci n’ait son mot à dire, c’est justement là où est le problème. C’est une atteinte intolérable à la souveraineté française, c’est inconstitutionnel. C’est cela qu’il faut changer par un référendum si on ne peut pas autrement. Car répéter pour la 60 eme fois après une attaque d’innocents par un terroriste déséquilibré ou pas, « c’est la fatalité, le risque 0 n’existe pas » et rentrer chez soi se coucher après avoir allumé une bougie et déposé un nounours pour solde de tout compte, ça ne le fait plus. Bien plus, ceux qui osent émettre la moindre critique sont accusés de « récupération politique ». L’inertie et l’incurie des autorités politiques depuis des années c’est la normalité pour elles, ceux qui essaient de mettre un terme à cette « fatalité » c’est-à-dire des morts qui auraient pu être évitées, ce sont des « récupérateurs » . Je me flatte d’être de ceux-là. Oui l’immigration clandestine est en cause, même si c’est un fou, on a assez des nôtres sans aller les chercher partout ailleurs dans le monde.Horiel a écrit:Forcheville a écrit:
Par un demandeur d’asile syrien en France depuis 5 ou 6 ans.
Syriens, Tunisiens, Algériens, Afghans qui qui n’en veut du migrant demandeur d’asile? La grande foire de la politique d’immigration du Diafoirus Darmanin, 6 ans qu’il est à l’Interieur et qu’il n’a strictement rien fait, lui et son chef Macron grand immigration dite devant l’Eternel.
Le seul truc qui les embête dans cette question migratoire, c’est qu’il faut les planquer ces migrants marque-mal, ne serait-ce que le temps des JO
Forcheville, vous m'êtes sympathique.
Je ne voudrais pas vous peiner, vraiment, cela étant, il n'y a pas de bonnes façons d'annoncer ce genre de choses alors j'y vais franco : ce n'est pas en France, avec les instances françaises, entre franco-français que se règlera le problème migratoire -je parle du problème, c'est-à-dire des clandestins et de l'immigration non choisie.
Sarko, que je ne suis pas suspecte de trouver compétent, souhaitait réellement mettre un frein à l'immigration, pour des raisons électoralistes principalement, mais également par réalisme et souvent contre son propre camp -celui des patrons qui veulent de la main-d'oeuvre à pas cher.
Voyez le résultat.
On n'arrête pas une fuite avec ses petites menottes, on répare en aval et on consolide ensuite.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2817
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Bon ça c'est fait
Curieuse réponse de la part d'une altruiste qui aimerait inviter et nourrir le monde entier, mais aussi le cultiver, le tout dans notre petit hexagone.Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Forcheville a écrit:Ben ça, j’avais compris. Un Syrien qui est accueilli par la Suède, qui se barre de Suède et qui après peut aller partout en Europe et en France sans que celle-ci n’ait son mot à dire, c’est justement là où est le problème. C’est une atteinte intolérable à la souveraineté française, c’est inconstitutionnel. C’est cela qu’il faut changer par un référendum si on ne peut pas autrement. Car répéter pour la 60 eme fois après une attaque d’innocents par un terroriste déséquilibré ou pas, « c’est la fatalité, le risque 0 n’existe pas » et rentrer chez soi se coucher après avoir allumé une bougie et déposé un nounours pour solde de tout compte, ça ne le fait plus. Bien plus, ceux qui osent émettre la moindre critique sont accusés de « récupération politique ». L’inertie et l’incurie des autorités politiques depuis des années c’est la normalité pour elles, ceux qui essaient de mettre un terme à cette « fatalité » c’est-à-dire des morts qui auraient pu être évitées, ce sont des « récupérateurs » . Je me flatte d’être de ceux-là. Oui l’immigration clandestine est en cause, même si c’est un fou, on a assez des nôtres sans aller les chercher partout ailleurs dans le monde.Horiel a écrit:
Forcheville, vous m'êtes sympathique.
Je ne voudrais pas vous peiner, vraiment, cela étant, il n'y a pas de bonnes façons d'annoncer ce genre de choses alors j'y vais franco : ce n'est pas en France, avec les instances françaises, entre franco-français que se règlera le problème migratoire -je parle du problème, c'est-à-dire des clandestins et de l'immigration non choisie.
Sarko, que je ne suis pas suspecte de trouver compétent, souhaitait réellement mettre un frein à l'immigration, pour des raisons électoralistes principalement, mais également par réalisme et souvent contre son propre camp -celui des patrons qui veulent de la main-d'oeuvre à pas cher.
Voyez le résultat.
On n'arrête pas une fuite avec ses petites menottes, on répare en aval et on consolide ensuite.
T'avais jamais entendu parler de l'accord Schengen?
Faut te mettre à jour, ça date un peu.
La libre circulation des personnes ne te parle pas?
L'accord prévoit que toute personne venant de l'hors UE et qui rentre dans l'UE peut se déplacer dans tous les états membres.
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Lili-Rose a écrit:Curieuse réponse de la part d'une altruiste qui aimerait inviter et nourrir le monde entier, mais aussi le cultiver, le tout dans notre petit hexagone.Horiel a écrit:Effectivement, se chamailler sur des procédures quand on apprend que des pitchouns qui n'ont pas trois ans se sont faits poignarder sur une aire de jeu... Comment dire...
?
Je ne sais pas à qui tu te réfères, mais là, c'est moi qui écrit.
Tout de même "lisez bourré", ça va 5 minutes, hein...
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Ben alors évite "d'écrire bourrée".Horiel a écrit:Lili-Rose a écrit:
Curieuse réponse de la part d'une altruiste qui aimerait inviter et nourrir le monde entier, mais aussi le cultiver, le tout dans notre petit hexagone.
?
Je ne sais pas à qui tu te réfères, mais là, c'est moi qui écrit.
Tout de même "lisez bourré", ça va 5 minutes, hein...
Il me semble que tu as fait l'apologie de l'immigration il y a peu de temps.
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Forcheville a écrit:Ben ça, j’avais compris. Un Syrien qui est accueilli par la Suède, qui se barre de Suède et qui après peut aller partout en Europe et en France sans que celle-ci n’ait son mot à dire, c’est justement là où est le problème. C’est une atteinte intolérable à la souveraineté française, c’est inconstitutionnel. C’est cela qu’il faut changer par un référendum si on ne peut pas autrement. Car répéter pour la 60 eme fois après une attaque d’innocents par un terroriste déséquilibré ou pas, « c’est la fatalité, le risque 0 n’existe pas » et rentrer chez soi se coucher après avoir allumé une bougie et déposé un nounours pour solde de tout compte, ça ne le fait plus. Bien plus, ceux qui osent émettre la moindre critique sont accusés de « récupération politique ». L’inertie et l’incurie des autorités politiques depuis des années c’est la normalité pour elles, ceux qui essaient de mettre un terme à cette « fatalité » c’est-à-dire des morts qui auraient pu être évitées, ce sont des « récupérateurs » . Je me flatte d’être de ceux-là. Oui l’immigration clandestine est en cause, même si c’est un fou, on a assez des nôtres sans aller les chercher partout ailleurs dans le monde.
Pour autant que je sache, un réfugié (le statut accordé par la Suède au fou furieux d'Annecy, qui mérite le cimetière) n'est pas un ressortissant européen bénéficiant des même conditions de libre circulation que vous et moi, au sein de l'espace Schengen.
Il est tenu de rester en Suède ou d'avoir un visa (délivré par la Suède) pour un séjour supérieur à 3 mois dans un autre pays de l'UE. S'il respectait ces conditions -et il semble que ce soit le cas-, auriez-vous la bonté de m'expliquer comment vous imposez aux autres pays, européens ou non, l'interdiction que leurs réfugiés posent un pied sur le territoire français ?
Et je vous rappelle que non, personne n'est "allé le chercher".
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Lili-Rose a écrit:Ben alors évite "d'écrire bourrée".Horiel a écrit:
?
Je ne sais pas à qui tu te réfères, mais là, c'est moi qui écrit.
Tout de même "lisez bourré", ça va 5 minutes, hein...
Il me semble que tu as fait l'apologie de l'immigration il y a peu de temps.
Il te semble mal.
Il vaudrait mieux que tu sois bourré plutôt que crétin, ça aurait une chance de passer
Invité- Invité
Re: Bon ça c'est fait
Tu voulais encore parler de la responsabilité civique?Horiel a écrit:Lili-Rose a écrit:
Ben alors évite "d'écrire bourrée".
Il me semble que tu as fait l'apologie de l'immigration il y a peu de temps.
Il te semble mal.
Il vaudrait mieux que tu sois bourré plutôt que crétin, ça aurait une chance de passer
Franchement, le passage est extra!
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Bon ça c'est fait
Vous prenez le problème à l’envers: on « impose rien » aux autre pays, simplement une autorisation de séjour donnée par la Suède ne devrait être valable qu’en Suède. Pour être plus précis, ce Syrien aurait dû avoir une autorisation française et on aurait vu alors qu’il n’avait rien à foutre en France car marie a a une Suédoise. On aurait économisé 5 blessés en bas âge. On aurait pas été « sidérés » en disant comme des benêts « on ne comprend pas », « c’est de la récupération politique »Horiel a écrit:Forcheville a écrit:Ben ça, j’avais compris. Un Syrien qui est accueilli par la Suède, qui se barre de Suède et qui après peut aller partout en Europe et en France sans que celle-ci n’ait son mot à dire, c’est justement là où est le problème. C’est une atteinte intolérable à la souveraineté française, c’est inconstitutionnel. C’est cela qu’il faut changer par un référendum si on ne peut pas autrement. Car répéter pour la 60 eme fois après une attaque d’innocents par un terroriste déséquilibré ou pas, « c’est la fatalité, le risque 0 n’existe pas » et rentrer chez soi se coucher après avoir allumé une bougie et déposé un nounours pour solde de tout compte, ça ne le fait plus. Bien plus, ceux qui osent émettre la moindre critique sont accusés de « récupération politique ». L’inertie et l’incurie des autorités politiques depuis des années c’est la normalité pour elles, ceux qui essaient de mettre un terme à cette « fatalité » c’est-à-dire des morts qui auraient pu être évitées, ce sont des « récupérateurs » . Je me flatte d’être de ceux-là. Oui l’immigration clandestine est en cause, même si c’est un fou, on a assez des nôtres sans aller les chercher partout ailleurs dans le monde.
Pour autant que je sache, un réfugié (le statut accordé par la Suède au fou furieux d'Annecy, qui mérite le cimetière) n'est pas un ressortissant européen bénéficiant des même conditions de libre circulation que vous et moi, au sein de l'espace Schengen.
Il est tenu de rester en Suède ou d'avoir un visa (délivré par la Suède) pour un séjour supérieur à 3 mois dans un autre pays de l'UE. S'il respectait ces conditions -et il semble que ce soit le cas-, auriez-vous la bonté de m'expliquer comment vous imposez aux autres pays, européens ou non, l'interdiction que leurs réfugiés posent un pied sur le territoire français ?
Et je vous rappelle que non, personne n'est "allé le chercher".
Jusqu’à la prochaine fois. On aura pas toujours des « héros » à portée de main,
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2817
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Il l'a fait !
» Ca y est ... c'est fait
» Je n'ai pas fait l'ENA
» AU fait....
» Au fait Diviciac ...
» Ca y est ... c'est fait
» Je n'ai pas fait l'ENA
» AU fait....
» Au fait Diviciac ...
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum