Avant de tout critiquer......
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Avant de tout critiquer......
Emmanuel Macron : les 10 dossiers qui l'attendent pour la rentrée
14h59 , le 21 août 2018
De retour de vacances, Emmanuel Macron va lancer un important train de réformes après avoir rendu, mercredi, ses derniers arbitrages sur le budget 2019.
Emmanuel Macron est de retour mardi à l'Elysée. (Reuters)
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Emmanuel Macron a déjà été plutôt occupé pendant ces deux semaines de vacances au Fort de Brégançon (Var), avec plusieurs dossiers internationaux à gérer, ceux des migrants de L'Aquarius et de la détention d'Oleg Sentsov entre autres. Sa rentrée s'annonce toutefois bien plus chargée. Du plan pauvreté à la loi Pacte pour les petites et moyennes entreprises, en passant par les négociations sur les retraites, son "An II" débute par un train de réformes conséquent. Début de ce marathon mercredi avec un Conseil des ministres autour des derniers arbitrages en vue du budget 2019.
Après deux mois passés à le préparer, Gérald Darmanin doit boucler son projet de budget pour l'année 2019. Pour ce faire, le gouvernement doit faire valider le document mercredi à l'Elysée, Emmanuel Macron et Edouard Philippe devant rendre leurs derniers arbitrages. Avec une croissance moins forte qu'attendue, l'exercice s'annonce délicat pour l'exécutif qui devra faire davantage d'économies. Avec un objectif, compliqué à tenir, de ramener le déficit à 2,3% du PIB.
Lire aussi - Budget : voilà pourquoi la rentrée du gouvernement s'annonce difficile
Emmanuel Macron ne restera pas longtemps en France. La semaine prochaine sera en effet consacrée à l'Union européenne avec un programme chargé : discours d'ouverture de la Conférence des ambassadeurs le lundi 27, visite d'Etat au Danemark les 28 et 29 août avant un détour en Finlande le 30 août. A neuf mois de l'élection européenne, le Président tente de défendre, en vain pour l'instant, son projet de "réforme de l'Union européenne". Emmanuel Macron devrait également évoquer la question des migrants, après avoir convenu, cet été avec quelques-uns de ses homologues européens, de la nécessité de trouver une solution pérenne à l'accueil des réfugiés traversant la mer Méditerranée.
Le gouvernement reprendra début septembre ses consultations avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites promise pour 2019. Emmanuel Macron a par avance exclu de toucher à l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 62 ans dans la plupart des cas, et a démenti tout projet de suppression des pensions de réversion. Mais, au-delà de ces deux lignes rouges, l'exécutif n'a pas encore détaillé ses réelles intentions. Les conclusions du Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, sont attendues pour décembre-janvier.
Après un plan banlieues jugé décevant par nombre d'associations, les regards se tournent désormais vers le plan pauvreté, annoncé en octobre 2017, prévu pour juillet dernier et reporté pour la mi-septembre. Cette "stratégie", dont la mise en œuvre est programmée pour 2019, "ne se contentera pas de proposer une politique de redistribution classique" mais "un accompagnement réel vers l'activité, le travail, la santé, le logement, l'éducation", promettait début juillet Emmanuel Macron tout en fustigeant "le pognon de dingue" versé à des "gens pauvres [qui] restent pauvres". Petits-déjeuners offerts dans les écoles prioritaires, bonus financier pour les crèches accueillant des enfants défavorisés, instauration progressive d'un versement social unique devraient notamment y figurer.
Pour la troisième fois depuis début 2017, les partenaires sociaux vont devoir renégocier, à la demande du gouvernement, les règles de l'assurance chômage. L'exécutif souhaite que syndicats et patronat, qui gèrent le régime, instaurent un bonus-malus sur les cotisations patronales pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts. Une réforme que bloquent pour l'instant les organisations patronales. Des consultations doivent avoir lieu à la rentrée à l'Elysée, à Matignon et au ministère du Travail.
Reporté à plusieurs reprises, la loi Pacte sera enfin débattue à la rentrée. Avec 70 articles portant sur tous les aspects de la vie des PME et de leurs salariés, le projet de loi, présenté en juin par Bruno Le Maire en Conseil des ministres, ancre la politique du gouvernement dans la logique "pro-entreprises" défendue par Emmanuel Macron. Des parlementaires ont toutefois d'ores et déjà prévu de l'amender. Dans le JDD, 22 députés En marche ont ainsi indiqué leur souhaiter d'"aller plus loin" sur le travail le dimanche.
Lire aussi - Travail le dimanche : des députés de la majorité veulent "aller plus loin"
Suppression de la cour de justice de la République, réforme des conditions de la fabrique de la loi, réduction du nombre de parlementaires, dose de proportionnelle… Le contenu de la révision constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron est dense. Son premier volet, débattu en juillet à l'Assemblée nationale, a toutefois été reportée pour cause d'affaire Benalla. Et le 1er août dernier, Richard Ferrand, le chef de file des députés En marche, a laissé entendre que la révision de la Constitution pourrait être abandonnée, les principaux engagements du chef de l'Etat pouvant passer par le biais d'une "loi institutionnelle". Une question tranchée "à la rentrée, selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Selon une source citée par l'AFP, Emmanuel Macron reste "déterminé à mener à son terme la réforme constitutionnelle".
Lire aussi - Réforme des institutions : ce que contient le projet du gouvernement
La concertation sur la réforme de la fonction publique entre gouvernement et syndicats de fonctionnaires doit aussi reprendre en septembre en vue de l'élaboration d'un projet de loi au premier semestre 2019. Là encore, les blocages sont nombreux devant les desiderata du gouvernement. Ce dernier cherche à avoir plus de "souplesse" dans la gestion des agents publics. Parmi les projets critiqués par les syndicats, la création d'un "contrat de mission" de six ans maximum ou l'élargissement du recours aux contractuels pour les "emplois permanents des catégories B et C".
Comme le plan pauvreté et la loi Pacte, la "transformation globale" du système de santé a elle aussi été repoussée du printemps dernier à l'automne. L'objectif est d'apporter des réponses au malaise des soignants et au déficit chronique des hôpitaux. Le gouvernement souhaite notamment réduire la "tarification à l'activité" des hôpitaux, faire la chasse aux actes médicaux "inutiles" et s'appuyer sur la médecine de ville pour désengorger les établissements. "Il n'y aura aucune fermeture d'un hôpital de proximité", a toutefois promis Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, mardi matin sur Franceinfo.
Emmanuel Macron va-t-il honorer sa promesse d'une procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes? Après des Etats généraux de la bioéthique, un projet de loi, présenté d'ici la fin de l'année, doit aborder cette question. Emmanuel Macron "n'aime pas ces sujets parce qu'il considère que ce sont des débats qui hystérisent la société", décryptait une marcheuse interrogée fin juillet par l'AFP. Un député En marche, Guillaume Chiche, avait annoncé fin juillet dans le JDD un projet de loi sur la seule PMA. Il a finalement renoncé à son texte en attendant la version du gouvernement. En parallèle, l'idée d'un remboursement total par la sécurité sociale de la PMA devrait s'inviter dans les débats budgétaires.
Lire aussi - Guillaume Chiche, député En marche : "Ma proposition de loi ouvre la PMA à toutes"
Sur le même sujet :
14h59 , le 21 août 2018
De retour de vacances, Emmanuel Macron va lancer un important train de réformes après avoir rendu, mercredi, ses derniers arbitrages sur le budget 2019.
Emmanuel Macron est de retour mardi à l'Elysée. (Reuters)
Partager sur :
Emmanuel Macron a déjà été plutôt occupé pendant ces deux semaines de vacances au Fort de Brégançon (Var), avec plusieurs dossiers internationaux à gérer, ceux des migrants de L'Aquarius et de la détention d'Oleg Sentsov entre autres. Sa rentrée s'annonce toutefois bien plus chargée. Du plan pauvreté à la loi Pacte pour les petites et moyennes entreprises, en passant par les négociations sur les retraites, son "An II" débute par un train de réformes conséquent. Début de ce marathon mercredi avec un Conseil des ministres autour des derniers arbitrages en vue du budget 2019.
1 - Un budget à arbitrer
Quand? Le 22 août.Après deux mois passés à le préparer, Gérald Darmanin doit boucler son projet de budget pour l'année 2019. Pour ce faire, le gouvernement doit faire valider le document mercredi à l'Elysée, Emmanuel Macron et Edouard Philippe devant rendre leurs derniers arbitrages. Avec une croissance moins forte qu'attendue, l'exercice s'annonce délicat pour l'exécutif qui devra faire davantage d'économies. Avec un objectif, compliqué à tenir, de ramener le déficit à 2,3% du PIB.
Lire aussi - Budget : voilà pourquoi la rentrée du gouvernement s'annonce difficile
2 - La "réforme de l'UE", premier dossier de politique étrangère
Quand? Du 27 au 30 août.Emmanuel Macron ne restera pas longtemps en France. La semaine prochaine sera en effet consacrée à l'Union européenne avec un programme chargé : discours d'ouverture de la Conférence des ambassadeurs le lundi 27, visite d'Etat au Danemark les 28 et 29 août avant un détour en Finlande le 30 août. A neuf mois de l'élection européenne, le Président tente de défendre, en vain pour l'instant, son projet de "réforme de l'Union européenne". Emmanuel Macron devrait également évoquer la question des migrants, après avoir convenu, cet été avec quelques-uns de ses homologues européens, de la nécessité de trouver une solution pérenne à l'accueil des réfugiés traversant la mer Méditerranée.
3 - La grande consultation sur les retraites
Quand? Début septembre.Le gouvernement reprendra début septembre ses consultations avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites promise pour 2019. Emmanuel Macron a par avance exclu de toucher à l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 62 ans dans la plupart des cas, et a démenti tout projet de suppression des pensions de réversion. Mais, au-delà de ces deux lignes rouges, l'exécutif n'a pas encore détaillé ses réelles intentions. Les conclusions du Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, sont attendues pour décembre-janvier.
4 - Un plan pauvreté très attendu
Quand? Mi-septembre.Après un plan banlieues jugé décevant par nombre d'associations, les regards se tournent désormais vers le plan pauvreté, annoncé en octobre 2017, prévu pour juillet dernier et reporté pour la mi-septembre. Cette "stratégie", dont la mise en œuvre est programmée pour 2019, "ne se contentera pas de proposer une politique de redistribution classique" mais "un accompagnement réel vers l'activité, le travail, la santé, le logement, l'éducation", promettait début juillet Emmanuel Macron tout en fustigeant "le pognon de dingue" versé à des "gens pauvres [qui] restent pauvres". Petits-déjeuners offerts dans les écoles prioritaires, bonus financier pour les crèches accueillant des enfants défavorisés, instauration progressive d'un versement social unique devraient notamment y figurer.
5 - Assurance chômage, troisième épisode
Quand? Mi-septembre.Pour la troisième fois depuis début 2017, les partenaires sociaux vont devoir renégocier, à la demande du gouvernement, les règles de l'assurance chômage. L'exécutif souhaite que syndicats et patronat, qui gèrent le régime, instaurent un bonus-malus sur les cotisations patronales pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts. Une réforme que bloquent pour l'instant les organisations patronales. Des consultations doivent avoir lieu à la rentrée à l'Elysée, à Matignon et au ministère du Travail.
6 - Une loi Pacte attendue depuis six mois
Quand? Les parlementaires rentrent le 12 septembre. Loi agriculture, fraude fiscale et loi Pacte sont à leur programme.Reporté à plusieurs reprises, la loi Pacte sera enfin débattue à la rentrée. Avec 70 articles portant sur tous les aspects de la vie des PME et de leurs salariés, le projet de loi, présenté en juin par Bruno Le Maire en Conseil des ministres, ancre la politique du gouvernement dans la logique "pro-entreprises" défendue par Emmanuel Macron. Des parlementaires ont toutefois d'ores et déjà prévu de l'amender. Dans le JDD, 22 députés En marche ont ainsi indiqué leur souhaiter d'"aller plus loin" sur le travail le dimanche.
Lire aussi - Travail le dimanche : des députés de la majorité veulent "aller plus loin"
7 - Une révision constitutionnelle en suspens
Quand? Reportée en juillet, l'étude du premier projet de loi doit revenir à l'Assemblée nationale qui rouvre le 12 septembre.Suppression de la cour de justice de la République, réforme des conditions de la fabrique de la loi, réduction du nombre de parlementaires, dose de proportionnelle… Le contenu de la révision constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron est dense. Son premier volet, débattu en juillet à l'Assemblée nationale, a toutefois été reportée pour cause d'affaire Benalla. Et le 1er août dernier, Richard Ferrand, le chef de file des députés En marche, a laissé entendre que la révision de la Constitution pourrait être abandonnée, les principaux engagements du chef de l'Etat pouvant passer par le biais d'une "loi institutionnelle". Une question tranchée "à la rentrée, selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Selon une source citée par l'AFP, Emmanuel Macron reste "déterminé à mener à son terme la réforme constitutionnelle".
Lire aussi - Réforme des institutions : ce que contient le projet du gouvernement
8 - Des fonctionnaires à convaincre
Quand? Courant septembre.La concertation sur la réforme de la fonction publique entre gouvernement et syndicats de fonctionnaires doit aussi reprendre en septembre en vue de l'élaboration d'un projet de loi au premier semestre 2019. Là encore, les blocages sont nombreux devant les desiderata du gouvernement. Ce dernier cherche à avoir plus de "souplesse" dans la gestion des agents publics. Parmi les projets critiqués par les syndicats, la création d'un "contrat de mission" de six ans maximum ou l'élargissement du recours aux contractuels pour les "emplois permanents des catégories B et C".
9 -L'enclenchement de la refonte du système de santé
Quand? Cet automne.Comme le plan pauvreté et la loi Pacte, la "transformation globale" du système de santé a elle aussi été repoussée du printemps dernier à l'automne. L'objectif est d'apporter des réponses au malaise des soignants et au déficit chronique des hôpitaux. Le gouvernement souhaite notamment réduire la "tarification à l'activité" des hôpitaux, faire la chasse aux actes médicaux "inutiles" et s'appuyer sur la médecine de ville pour désengorger les établissements. "Il n'y aura aucune fermeture d'un hôpital de proximité", a toutefois promis Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, mardi matin sur Franceinfo.
10 - PMA, sujet très sensible
Quand? Cet automne.Emmanuel Macron va-t-il honorer sa promesse d'une procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes? Après des Etats généraux de la bioéthique, un projet de loi, présenté d'ici la fin de l'année, doit aborder cette question. Emmanuel Macron "n'aime pas ces sujets parce qu'il considère que ce sont des débats qui hystérisent la société", décryptait une marcheuse interrogée fin juillet par l'AFP. Un député En marche, Guillaume Chiche, avait annoncé fin juillet dans le JDD un projet de loi sur la seule PMA. Il a finalement renoncé à son texte en attendant la version du gouvernement. En parallèle, l'idée d'un remboursement total par la sécurité sociale de la PMA devrait s'inviter dans les débats budgétaires.
Lire aussi - Guillaume Chiche, député En marche : "Ma proposition de loi ouvre la PMA à toutes"
Un palais présidentiel à réorganiser
Outre ces dix réformes de fond, Emmanuel Macron va aussi devoir se pencher sur le fonctionnement de l'Elysée après l'affaire Benalla. Le chef de l'Etat avait déjà lancé un processus interne en octobre 2017, mais le scandale entourant son ancien chargé de mission l'a convaincu d'accélérer ce projet. Un "directeur des services", sorte de DRH de l'Elysée, sera ainsi nommé et les services en charge de la sécurité présidentielle seront fusionnés au sein d'un commandement unique.Sur le même sujet :
Invité- Invité
Re: Avant de tout critiquer......
Zerbinette a écrit:Emmanuel Macron : les 10 dossiers qui l'attendent pour la rentrée
14h59 , le 21 août 2018
De retour de vacances, Emmanuel Macron va lancer un important train de réformes après avoir rendu, mercredi, ses derniers arbitrages sur le budget 2019.
Emmanuel Macron est de retour mardi à l'Elysée. (Reuters)
Partager sur :
Emmanuel Macron a déjà été plutôt occupé pendant ces deux semaines de vacances au Fort de Brégançon (Var), avec plusieurs dossiers internationaux à gérer, ceux des migrants de L'Aquarius et de la détention d'Oleg Sentsov entre autres. Sa rentrée s'annonce toutefois bien plus chargée. Du plan pauvreté à la loi Pacte pour les petites et moyennes entreprises, en passant par les négociations sur les retraites, son "An II" débute par un train de réformes conséquent. Début de ce marathon mercredi avec un Conseil des ministres autour des derniers arbitrages en vue du budget 2019.1 - Un budget à arbitrer
Quand? Le 22 août.
Après deux mois passés à le préparer, Gérald Darmanin doit boucler son projet de budget pour l'année 2019. Pour ce faire, le gouvernement doit faire valider le document mercredi à l'Elysée, Emmanuel Macron et Edouard Philippe devant rendre leurs derniers arbitrages. Avec une croissance moins forte qu'attendue, l'exercice s'annonce délicat pour l'exécutif qui devra faire davantage d'économies. Avec un objectif, compliqué à tenir, de ramener le déficit à 2,3% du PIB.
Lire aussi - Budget : voilà pourquoi la rentrée du gouvernement s'annonce difficile2 - La "réforme de l'UE", premier dossier de politique étrangère
Quand? Du 27 au 30 août.
Emmanuel Macron ne restera pas longtemps en France. La semaine prochaine sera en effet consacrée à l'Union européenne avec un programme chargé : discours d'ouverture de la Conférence des ambassadeurs le lundi 27, visite d'Etat au Danemark les 28 et 29 août avant un détour en Finlande le 30 août. A neuf mois de l'élection européenne, le Président tente de défendre, en vain pour l'instant, son projet de "réforme de l'Union européenne". Emmanuel Macron devrait également évoquer la question des migrants, après avoir convenu, cet été avec quelques-uns de ses homologues européens, de la nécessité de trouver une solution pérenne à l'accueil des réfugiés traversant la mer Méditerranée.3 - La grande consultation sur les retraites
Quand? Début septembre.
Le gouvernement reprendra début septembre ses consultations avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites promise pour 2019. Emmanuel Macron a par avance exclu de toucher à l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 62 ans dans la plupart des cas, et a démenti tout projet de suppression des pensions de réversion. Mais, au-delà de ces deux lignes rouges, l'exécutif n'a pas encore détaillé ses réelles intentions. Les conclusions du Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, sont attendues pour décembre-janvier.4 - Un plan pauvreté très attendu
Quand? Mi-septembre.
Après un plan banlieues jugé décevant par nombre d'associations, les regards se tournent désormais vers le plan pauvreté, annoncé en octobre 2017, prévu pour juillet dernier et reporté pour la mi-septembre. Cette "stratégie", dont la mise en œuvre est programmée pour 2019, "ne se contentera pas de proposer une politique de redistribution classique" mais "un accompagnement réel vers l'activité, le travail, la santé, le logement, l'éducation", promettait début juillet Emmanuel Macron tout en fustigeant "le pognon de dingue" versé à des "gens pauvres [qui] restent pauvres". Petits-déjeuners offerts dans les écoles prioritaires, bonus financier pour les crèches accueillant des enfants défavorisés, instauration progressive d'un versement social unique devraient notamment y figurer.5 - Assurance chômage, troisième épisode
Quand? Mi-septembre.
Pour la troisième fois depuis début 2017, les partenaires sociaux vont devoir renégocier, à la demande du gouvernement, les règles de l'assurance chômage. L'exécutif souhaite que syndicats et patronat, qui gèrent le régime, instaurent un bonus-malus sur les cotisations patronales pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts. Une réforme que bloquent pour l'instant les organisations patronales. Des consultations doivent avoir lieu à la rentrée à l'Elysée, à Matignon et au ministère du Travail.6 - Une loi Pacte attendue depuis six mois
Quand? Les parlementaires rentrent le 12 septembre. Loi agriculture, fraude fiscale et loi Pacte sont à leur programme.
Reporté à plusieurs reprises, la loi Pacte sera enfin débattue à la rentrée. Avec 70 articles portant sur tous les aspects de la vie des PME et de leurs salariés, le projet de loi, présenté en juin par Bruno Le Maire en Conseil des ministres, ancre la politique du gouvernement dans la logique "pro-entreprises" défendue par Emmanuel Macron. Des parlementaires ont toutefois d'ores et déjà prévu de l'amender. Dans le JDD, 22 députés En marche ont ainsi indiqué leur souhaiter d'"aller plus loin" sur le travail le dimanche.
Lire aussi - Travail le dimanche : des députés de la majorité veulent "aller plus loin"7 - Une révision constitutionnelle en suspens
Quand? Reportée en juillet, l'étude du premier projet de loi doit revenir à l'Assemblée nationale qui rouvre le 12 septembre.
Suppression de la cour de justice de la République, réforme des conditions de la fabrique de la loi, réduction du nombre de parlementaires, dose de proportionnelle… Le contenu de la révision constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron est dense. Son premier volet, débattu en juillet à l'Assemblée nationale, a toutefois été reportée pour cause d'affaire Benalla. Et le 1er août dernier, Richard Ferrand, le chef de file des députés En marche, a laissé entendre que la révision de la Constitution pourrait être abandonnée, les principaux engagements du chef de l'Etat pouvant passer par le biais d'une "loi institutionnelle". Une question tranchée "à la rentrée, selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Selon une source citée par l'AFP, Emmanuel Macron reste "déterminé à mener à son terme la réforme constitutionnelle".
Lire aussi - Réforme des institutions : ce que contient le projet du gouvernement8 - Des fonctionnaires à convaincre
Quand? Courant septembre.
La concertation sur la réforme de la fonction publique entre gouvernement et syndicats de fonctionnaires doit aussi reprendre en septembre en vue de l'élaboration d'un projet de loi au premier semestre 2019. Là encore, les blocages sont nombreux devant les desiderata du gouvernement. Ce dernier cherche à avoir plus de "souplesse" dans la gestion des agents publics. Parmi les projets critiqués par les syndicats, la création d'un "contrat de mission" de six ans maximum ou l'élargissement du recours aux contractuels pour les "emplois permanents des catégories B et C".9 -L'enclenchement de la refonte du système de santé
Quand? Cet automne.
Comme le plan pauvreté et la loi Pacte, la "transformation globale" du système de santé a elle aussi été repoussée du printemps dernier à l'automne. L'objectif est d'apporter des réponses au malaise des soignants et au déficit chronique des hôpitaux. Le gouvernement souhaite notamment réduire la "tarification à l'activité" des hôpitaux, faire la chasse aux actes médicaux "inutiles" et s'appuyer sur la médecine de ville pour désengorger les établissements. "Il n'y aura aucune fermeture d'un hôpital de proximité", a toutefois promis Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, mardi matin sur Franceinfo.10 - PMA, sujet très sensible
Quand? Cet automne.
Emmanuel Macron va-t-il honorer sa promesse d'une procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes? Après des Etats généraux de la bioéthique, un projet de loi, présenté d'ici la fin de l'année, doit aborder cette question. Emmanuel Macron "n'aime pas ces sujets parce qu'il considère que ce sont des débats qui hystérisent la société", décryptait une marcheuse interrogée fin juillet par l'AFP. Un député En marche, Guillaume Chiche, avait annoncé fin juillet dans le JDD un projet de loi sur la seule PMA. Il a finalement renoncé à son texte en attendant la version du gouvernement. En parallèle, l'idée d'un remboursement total par la sécurité sociale de la PMA devrait s'inviter dans les débats budgétaires.
Lire aussi - Guillaume Chiche, député En marche : "Ma proposition de loi ouvre la PMA à toutes"Un palais présidentiel à réorganiser
Outre ces dix réformes de fond, Emmanuel Macron va aussi devoir se pencher sur le fonctionnement de l'Elysée après l'affaire Benalla. Le chef de l'Etat avait déjà lancé un processus interne en octobre 2017, mais le scandale entourant son ancien chargé de mission l'a convaincu d'accélérer ce projet. Un "directeur des services", sorte de DRH de l'Elysée, sera ainsi nommé et les services en charge de la sécurité présidentielle seront fusionnés au sein d'un commandement unique.
Sur le même sujet :
- Emmanuel Macron va s'occuper des harkis
- Le bras droit d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler, accusé de conflit d’intérêts
- Par Gaël Vaillant Suivre @GaelVaillant
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Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Avant de tout critiquer......
Tiens,le Monde de 2017.......
[size=30]Le Monde 28 août 2017
Macron, les dossiers d'une rentrée sous tension.[/size]
[size=30] Qui a dit que la France était nulle en recyclage.....[/size]
[size=30]Le Monde 28 août 2017
Macron, les dossiers d'une rentrée sous tension.[/size]
[size=30] Qui a dit que la France était nulle en recyclage.....[/size]
Invité- Invité
Re: Avant de tout critiquer......
Moi, je ne critique pas tout, seulement Macron et sa clique... .
Sapeur Lipopète- Messages : 3867
Date d'inscription : 27/12/2017
Re: Avant de tout critiquer......
Faut pas se disperser.Sapeur Lipopète a écrit:Moi, je ne critique pas tout, seulement Macron et sa clique... .
Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
Fontsestian- Messages : 11123
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Avant de tout critiquer......
Fontsestian a écrit:Faut pas se disperser.Sapeur Lipopète a écrit:Moi, je ne critique pas tout, seulement Macron et sa clique... .
Le tout, c'est dans garder sous le pied pour le jour où une des extrêmes arrivera au pouvoir.
(Mais bon, il faudra inventer un vocabulaire passke pour e moment, tout est pris, dictature, royauté, empereur, Jupiter...)
Invité- Invité
Re: Avant de tout critiquer......
Il faut citer en majuscules ce CEDRIC PIETRALUNGA, journaliste au monde et qui nous explique que Macron ne conduit des réformes à la rentrée que pour esquiver l'affaire Benalla. On aimerait savoir quel est le nouveau circuit de distribution de cartes de presse et si ce garçon a fait l'objet d'une distribution générale de faux papiers en même temps que certains de ses collègues du Monde. Il faut sans doute lui rappeler que ce président a été élu dans la perspective même d'un train de réformes jamais réalisées et que Benalla n'est une affaire que pour les journalistes et la cour des miracles des opposants. Allons nous devoir supporter encore longtemps les manquements déontologiques de certains médias et la vacuité intellectuelle de leurs journalistes.
Invité- Invité
Re: Avant de tout critiquer......
TRES BIEN DIT ET CLAIREMENT!
Je PARTAGE CE POINT DE VUE sur ce Monde qui dérive
Je PARTAGE CE POINT DE VUE sur ce Monde qui dérive
Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
frenchy35F- Messages : 4485
Date d'inscription : 25/11/2017
Re: Avant de tout critiquer......
frenchy35F a écrit:TRES BIEN DIT ET CLAIREMENT!
Je PARTAGE CE POINT DE VUE sur ce Monde qui dérive
Des réformes qui ne sont pas voté démocratiquement" faut le dire "--
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Avant de tout critiquer......
Zerbinette a écrit:Il faut citer en majuscules ce CEDRIC PIETRALUNGA, journaliste au monde et qui nous explique que Macron ne conduit des réformes à la rentrée que pour esquiver l'affaire Benalla. On aimerait savoir quel est le nouveau circuit de distribution de cartes de presse et si ce garçon a fait l'objet d'une distribution générale de faux papiers en même temps que certains de ses collègues du Monde. Il faut sans doute lui rappeler que ce président a été élu dans la perspective même d'un train de réformes jamais réalisées et que Benalla n'est une affaire que pour les journalistes et la cour des miracles des opposants. Allons nous devoir supporter encore longtemps les manquements déontologiques de certains médias et la vacuité intellectuelle de leurs journalistes.
Les lecteurs du Monde, depuis l'affaire Banalla, dans leurs commentaires, cassent les journalistes du Monde, qui se montrent approximatifs dans leurs chiffres et leurs affirmations, partisans dans leurs conclusions et ont perdu le sens de l'équilibre, qui faisait de ce journal, un journal indépendant et respecté.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Avant de tout critiquer......
ledevois a écrit:frenchy35F a écrit:TRES BIEN DIT ET CLAIREMENT!
Je PARTAGE CE POINT DE VUE sur ce Monde qui dérive
Des réformes qui ne sont pas voté démocratiquement" faut le dire "--
Si si, il y a un parlement élu, en France et pas d'Oleg Sentsov en prison pour délit d'opinion.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Avant de tout critiquer......
Nadou a écrit:ledevois a écrit:
Des réformes qui ne sont pas voté démocratiquement" faut le dire "--
Si si, il y a un parlement élu, en France et pas d'Oleg Sentsov en prison pour délit d'opinion.
Possible , mais jamais il y a eu autant de pouvoir dans la 5 ième république détenu par un président --
Sentsov est un Ukrainien -opposant à l’annexion de la Crimée --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Avant de tout critiquer......
ledevois a écrit:Nadou a écrit:
Si si, il y a un parlement élu, en France et pas d'Oleg Sentsov en prison pour délit d'opinion.
Possible , mais jamais il y a eu autant de pouvoir dans la 5 ième république détenu par un président --
Sentsov est un Ukrainien -opposant à l’annexion de la Crimée --
Sentsov s'oppose aux visées impérialistes de Poutine donc il mérite ce qui lui arrive, c'est logique hein Joseph?
Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
Fontsestian- Messages : 11123
Date d'inscription : 11/06/2018
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