Sympa les croisières de MSC Croisières

par Invité Dim 3 Juin - 8:10

Un couple débarqué d'une croisière à cause d'Alzheimer

leparisien.fr, publié le vendredi 01 juin 2018 à 19h49

Jean est bien décidé à attaquer en justice. Son épouse Marie, 81 ans, étant malade d'Alzheimer, ils ont été expulsés d'un bateau de MSC Croisières au sud de l'Italie.

« C'était un cadeau pour nos 50 ans de mariage. » Jean Mérel, qui vit dans les Côtes-d'Armor, est en colère. Alors qu'il voyageait avec son épouse Marie sur un paquebot de MSC Croisières, ils en ont été expulsés. La raison ? Marie, 81 ans, souffre d'Alzheimer.

Le 13 mai, après avoir quitté Venise, point de départ d'une croisière qui devait durer huit jours, Jean demande à l'équipage de sécuriser la porte de la cabine qui ne fermait pas de l'intérieur, pour éviter une fugue nocturne.

Cette sollicitation provoque une série de mésaventures. « On a rencontré une médecin à bord qui a dit que la seule solution était de nous débarquer, alors qu'elle n'a jamais examiné mon épouse », raconte Jean, encore agacé. Prétextant des risques d'insécurité pour Marie, l'équipage fait sortir les Bretons du bateau à Brindisi, au sud de l'Italie. Une « discrimination », selon Jean.

Une action en justice à venir

« On s'est retrouvé à 2200 km de la maison, sans plan de vol », s'indigne le Breton. Le couple est contraint de rester deux jours dans les Pouilles avant de repartir en avion vers Nantes. Entre le taxi, l'hôtel et le vol retour, les Mérel déboursent 950 euros, sans compter les 3 200 euros pour la croisière à peine entamée.

Jean veut maintenant attaquer en justice. Christophe Roy, directeur des missions sociales de France Alzheimer, explique que « tout va aller très vite à présent ». « Ils ont fait preuve d'une inhumanité absolue », s'indigne-t-il. De son côté, Jean Mérel souhaite « que tous les frais soient pris en charge par la compagnie, y compris notre préjudice moral ».

La compagnie refuse de rembourser

Patrick Pourbais, directeur France de MSC Croisières est prêt au dialogue... mais pas à rembourser. « Si toutes les dispositions sont prises en amont, nous sommes d'accord pour faire une belle réduction sur une nouvelle croisière », ajoute-t-il.

Pas sûr que Jean apprécie. Selon lui, la maladie de son épouse ne l'exposait pas à plus d'insécurité que d'autres voyageurs. D'autant que sa gériatre avait donné son feu vert à ce voyage méditerranéen, arguant que cela lui ferait « beaucoup de bien ». Raté.

par Invité Dim 3 Juin - 8:46

Il me semblait que ces malades âgés souffrant d'Alzheimer,ne devait pas être déstabilisés ,en quittant leur environnement..........Cette pauvre dame a peut-être montré des signes d'égarement ,qui ,très visibles,ont amené à cette décision?

par Invité Dim 3 Juin - 10:13

Zerbinette a écrit:Il me semblait que ces malades âgés souffrant d'Alzheimer,ne devait pas être déstabilisés ,en quittant leur environnement..........Cette pauvre dame a peut-être montré des signes d'égarement ,qui ,très visibles,ont amené à cette décision?

Relis l'article, il a juste demandé que la porte soit verrouillable de l'intérieure et on lui a envoyé la médecin du bord qui a pris la décision sans même la voir, alors que son médecin traitant avait dit que c'était bien. Il semble qu'elle n'est pas en maison médicalisée et que c'est son mari qui s'en occupe.

par Sapeur Lipopète Dim 3 Juin - 10:17

magicfly a écrit:
Zerbinette a écrit:Il me semblait que ces malades âgés souffrant d'Alzheimer,ne devait pas être déstabilisés ,en quittant leur environnement..........Cette pauvre dame a peut-être montré des signes d'égarement ,qui ,très visibles,ont amené à cette décision?
Relis l'article, il a juste demandé que la porte soit verrouillable de l'intérieure et on lui a envoyé la médecin du bord qui a pris la décision sans même la voir, alors que son médecin traitant avait dit que c'était bien. Il semble qu'elle n'est pas en maison médicalisée et que c'est son mari qui s'en occupe.

Imagine qu'elle prenne la méditerranée pour une piscine... .

par Invité Dim 3 Juin - 10:25

Zerbinette a écrit:Il me semblait que ces malades âgés souffrant d'Alzheimer,ne devait pas être déstabilisés ,en quittant leur environnement..........Cette pauvre dame a peut-être montré des signes d'égarement ,qui ,très visibles,ont amené à cette décision?

Je comprends le (ou la) toubib; tu dois déjà gérer une bande de pingouins de la taille d'une petite ville, si en plus tu dois t'occuper d'une dame souffrant d'Alzheimer avec les risques liés au troubles du comportement... Et sans conscience d'être sur un bateau...

par Sapeur Lipopète Dim 3 Juin - 10:30

Y'a pas de contestation possible. Le capitaine est le seul maitre à bord. Si il décide de débarquer un ou plusieurs passagers, c'est qu'il le juge utile. Point barre !

par Invité Dim 3 Juin - 10:39

Le mari est le compagnon de chaque instant,habitué à l'état de son épouse.
Mais un bateau de croisière est un endroit dangereux,ou les bien portants ont du mal entre les étages,les couloirs,les ponts,les piscines,bastingages et plus.......
Imaginez que cette dame ait envie de prendre l'air,et se perde............
Par contre,la Cie pouvait faire preuve d'un peu plus d'humanité,en s'assurant de leur rapatriement.

par Invité Dim 3 Juin - 11:53

Est ce que la compagnie était au courant de la maladie de la dame?et l'aurait elle accepté en tant que passagère si elle l'avait été?
C'est facile de ne rien et d'embarquer puis de demander une sécurisation de la cabine après coup.

par Invité Dim 3 Juin - 13:58

Ouai, finalement vous m'avez convaincu.

par dugenou Dim 3 Juin - 20:08

Comment se faire une opinion et dire que cette femme pouvait présenter un danger pour elle même ou pour le bon déroulement de la croisière ? elle a été dépistée Alzheimer mais personne ne sait à quel degré se situait sa maladie. Si le médecin traitant a donné son aval, je ne mets pas en doute ses capacités à juger de la situation.

Le mari a demandé un verrou intérieur ? il aurait pu demander la même chose pour une personne atteinte de somnambulisme par exemple.

par Invité Dim 3 Juin - 21:22

dugenou a écrit:Comment se faire une opinion et dire que cette femme pouvait présenter un danger pour elle même ou pour le bon déroulement de la croisière ? elle a été dépistée Alzheimer mais personne ne sait à quel degré se situait sa maladie. Si le médecin traitant a donné son aval, je ne mets pas en doute ses capacités à juger de la situation.

Le mari a demandé un verrou intérieur ? il aurait pu demander la même chose pour une personne atteinte de somnambulisme par exemple.

Oui, ce n'est pas évident. mais le croisiériste pourrais faire un effort financier.

par dugenou Dim 3 Juin - 23:23

magicfly a écrit:
dugenou a écrit:Comment se faire une opinion et dire que cette femme pouvait présenter un danger pour elle même ou pour le bon déroulement de la croisière ? elle a été dépistée Alzheimer mais personne ne sait à quel degré se situait sa maladie. Si le médecin traitant a donné son aval, je ne mets pas en doute ses capacités à juger de la situation.

Le mari a demandé un verrou intérieur ? il aurait pu demander la même chose pour une personne atteinte de somnambulisme par exemple.
Oui, ce n'est pas évident. mais le croisiériste pourrais faire un effort financier.

Entièrement d'accord avec vous et la façon dont ont été traitées ces deux personnes est singulièrement dégueulasse.

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