Les Anglais ... pas pressés ...
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Les Anglais ... pas pressés ...
Alarmée par la question irlandaise, Theresa May envisage de reculer le Brexit à 2023
Après avoir négocié avec Bruxelles une « période de transition », la première ministre britannique a fait accepter à la dérobée par son gouvernement un nouveau recul de trois ans.
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/05/29/alarmee-par-la-question-irlandaise-theresa-may-envisage-de-reculer-le-brexit-a-2023_5306153_4872498.html#hOrFcuu8XiArpHpO.99
Ben, sont pas encore partis ...
Après avoir négocié avec Bruxelles une « période de transition », la première ministre britannique a fait accepter à la dérobée par son gouvernement un nouveau recul de trois ans.
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/05/29/alarmee-par-la-question-irlandaise-theresa-may-envisage-de-reculer-le-brexit-a-2023_5306153_4872498.html#hOrFcuu8XiArpHpO.99
Ben, sont pas encore partis ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les Anglais ... pas pressés ...
Fudge désigne en anglais le caramel mou. Mais au sens figuré, le mot renvoie à un faux-fuyant, une échappatoire. Theresa May vient discrètement de recouvrir le Brexit d’une nouvelle couche de fudge : elle envisage désormais le report à 2023, autrement dit aux calendes grecques, d’un divorce avec l’Union Européenne (UE) qui menace rien moins que son gouvernement d’éclatement, l’économie britannique de récession, et l’Irlande de retour à la violence ou de réunification. Après avoir négocié avec Bruxelles une « période de transition » qui va maintenir de fait le pays dans le marché unique jusqu’au 31 décembre 2020, la première ministre britannique a fait accepter à la dérobée par son gouvernement un nouveau recul de trois ans.
Pas le moindre communiqué ni commentaire officiel : Theresa May semble avoir profité de l’euphorie qui a entouré le mariage du prince Harry avec Meghan Markle, le 19 mai, pour faire avaler à ses ministres ce nouveau glissement. La cheffe du gouvernement paraît désormais guidée par un impératif absolu : éviter que le Brexit provoque le décrochage de l’Irlande du Nord, autrement dit le démembrement du royaume.
Près de deux ans après le référendum qui a décidé du Brexit, en juin 2016, Mme May n’a toujours pas décidé quel type de relation douanière elle souhaite avec l’UE. Son gouvernement est divisé entre les partisans d’un maintien dans une union douanière et d’un alignement réglementaire avec l’Europe, et les avocats d’une rupture nette qui rendrait possible la négociation en solo d’accords de libre-échange qu’ils présentent comme mirifiques. Début mai, elle a tenté en vain de rassembler les ministres des deux camps sur un compromis. Elle-même défend une formule alambiquée de « partenariat douanier » dans lequel le Royaume-Uni percevrait les droits de douane pour le compte de l’UE, mais verserait une ristourne lorsque les biens demeurent sur le sol britannique.
Pas le moindre communiqué ni commentaire officiel : Theresa May semble avoir profité de l’euphorie qui a entouré le mariage du prince Harry avec Meghan Markle, le 19 mai, pour faire avaler à ses ministres ce nouveau glissement. La cheffe du gouvernement paraît désormais guidée par un impératif absolu : éviter que le Brexit provoque le décrochage de l’Irlande du Nord, autrement dit le démembrement du royaume.
Près de deux ans après le référendum qui a décidé du Brexit, en juin 2016, Mme May n’a toujours pas décidé quel type de relation douanière elle souhaite avec l’UE. Son gouvernement est divisé entre les partisans d’un maintien dans une union douanière et d’un alignement réglementaire avec l’Europe, et les avocats d’une rupture nette qui rendrait possible la négociation en solo d’accords de libre-échange qu’ils présentent comme mirifiques. Début mai, elle a tenté en vain de rassembler les ministres des deux camps sur un compromis. Elle-même défend une formule alambiquée de « partenariat douanier » dans lequel le Royaume-Uni percevrait les droits de douane pour le compte de l’UE, mais verserait une ristourne lorsque les biens demeurent sur le sol britannique.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les Anglais ... pas pressés ...
Hausse de l’aspiration à la réunification
Ce que la première ministre prône aujourd’hui déroge encore davantage à la promesse du Brexit de « reprendre le contrôle », puisqu’il s’agit de maintenir dans l’union douanière non seulement l’Irlande du Nord mais tout le pays, ce qui règle la question irlandaise. Theresa May assure qu’il ne s’agit que d’une position temporaire de repli. Les partisans d’un Brexit dur, eux, flairent l’habillage d’un maintien illimité dans le giron d’une UE qu’ils exècrent. Ils raillent l’acronyme – il est vrai mal choisi – du nouveau dispositif : « Customs and Regulation Alignment Period », soit CRAP (« connerie » en anglais). A la BBC, dimanche 27 mai, Jacob Rees Mogg, le chef de file des députés europhobes, a mis en cause Mme May pour des « concessions à sens unique » et l’a enjoint d’adresser un « ultimatum » aux Vingt-Sept avant de claquer la porte.
Mais la première ministre a entre les mains un sondage qui semble désormais inspirer son action, d’après lequel 48 % des Irlandais du Nord préfèrent rester dans l’UE en se réunifiant à la République irlandaise plutôt que rester dans le Royaume-Uni en cas de sortie de l’UE (45 %). Une enquête distincte indique que 69 % des Nord-Irlandais souhaitent rester dans l’UE contre 56 % au moment du référendum sur le Brexit ; elle reflète aussi une hausse de l’aspiration à la réunification et de la crainte de violences si une frontière est recréée.
Alors que les europhobes considèrent le retour de la frontière irlandaise comme un non-problème monté en épingle par Bruxelles pour affaiblir Londres, Theresa May semble désormais considérer qu’il faut l’éviter à tout prix. Au point de flouter sa principale « ligne rouge » dans la négociation du Brexit : la sortie du marché unique et de l’union douanière.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les Anglais ... pas pressés ...
Ils vont nous faire chier longtemps les rosbifs! Qu'ils dégagent au plus vite!
Invité- Invité
Re: Les Anglais ... pas pressés ...
magicfly a écrit:Ils vont nous faire chier longtemps les rosbifs! Qu'ils dégagent au plus vite!
Hum.
Oui et non.
Oui par principe et ras-le-bol, ils ont choisi, ils assument et ils sont le plus gros frein au fonctionnement social de l'Europe -eux ne veulent qu'une Europe marchande et buffet ouvert aux marchés d'Europe. A force de se la jouer arrimés aux USA, on a bien envie qu'ils en deviennent officiellement un état et basta.
Non par raison, ce sont des alliés, les citoyens britanniques sont ouverts à l'Europe, ils ont voté sans vraiment répondre à la question, exactement comme les français avec leur référendum devenu exutoire des ras-le-bol et tribune pour les anti-tout.
Ceux qui imaginent qu'on peut tout avoir sans effort, conserver les avantages qu'ils croient inscrits dans le marbre tout en s'ouvrant au monde, faire circuler les marchandises mais surtout pas les gens, réalisent petit à petit que c'est impossible, que les temps ont changé et les dangers sont plus pressants. Evidement, pour les plus âgés, ce n'est pas aisé à admettre.
Invité- Invité
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