Les exploits militaires américains ... conséquences .
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Les exploits militaires américains ... conséquences .
Liberation
Comment l’influent leader Moqtada Sadr entraîne l’Irak au bord de l’abîme
Hala Kodmani - Il y a 9 h
«Moi ou le chaos !» ou «après moi le déluge !» Lequel de ces deux messages est prioritaire dans l’annonce de Moqtada Sadr, lundi, de son «retrait définitif» de la vie politique ? En tout cas, le dernier coup d’éclat du puissant leader chiite a enflammé aussitôt les rues irakiennes. Les partisans du chef populiste ont forcé les barrages menant à la zone verte de Bagdad où ils ont investi le palais du gouvernement. Des échanges de tirs entre milices rivales ont fait vingt-trois morts et des centaines de blessés alors même qu’un couvre-feu national a été imposé par l’armée, paralysant le pays.
Inspirés probablement par les images récentes des émeutes au Sri Lanka, les jeunes émeutiers, venus des quartiers les plus pauvres de la capitale irakienne, ont investi les bureaux gouvernementaux s’installant dans des fauteuils, sautant dans la piscine ou prenant des selfies. Ils étaient déjà familiers des palais de la République et avaient envahi il y a un mois le Parlement à l’appel de leur chef. Ils ont d’ailleurs continué de camper à ses abords. Des manifestations ont également eu lieu dans plusieurs autres villes du sud du pays où le courant sadriste est très influent, notamment Bassorah, deuxième ville d’Irak.
L’Irak s’enfonce dans la crise politique du fait des rivalités entre partis chiites sur la formation d’un gouvernement et ce depuis les élections législatives d’octobre. Arrivé premier avec le plus grand nombre de sièges au Parlement, il y a dix mois le courant de Moqtada Sadr a été incapable de former une majorité dans l’hémicycle, et le leader avait fait démissionner ses députés en juin. Depuis des semaines, il réclamait la dissolution du Parlement et de nouvelles législatives anticipées pour tenter de dénouer la crise. Plus généralement, il exige la réforme de fond en comble du système politique irakien et la fin de la corruption.
Dans le bras de fer qui l’oppose à ses adversaires chiites du Cadre de coordination, alliance de factions pro-Iran, Moqtada Sadr vient de franchir un pas de plus en risquant une confrontation armée qui pourrait précipiter l’Irak vers l’abîme. «Les deux camps ont tellement à perdre qu’ils vont probablement se retenir et empêcher que les choses ne dégénèrent», veut croire Loulouwa Al-Rachid. Les pays voisins de l’Irak comme les puissances internationales tentent d’ailleurs d’user de leur influence pour ne pas voir le pays sombrer dans le chaos. La Maison Blanche a jugé «inquiétante» la flambée de violence. L’Iran même ne parvient plus à jouer le rôle d’arbitre et ses médiations entre forces chiites rivales n’aboutissent pas.
Hala Kodmani - Il y a 9 h
«Moi ou le chaos !» ou «après moi le déluge !» Lequel de ces deux messages est prioritaire dans l’annonce de Moqtada Sadr, lundi, de son «retrait définitif» de la vie politique ? En tout cas, le dernier coup d’éclat du puissant leader chiite a enflammé aussitôt les rues irakiennes. Les partisans du chef populiste ont forcé les barrages menant à la zone verte de Bagdad où ils ont investi le palais du gouvernement. Des échanges de tirs entre milices rivales ont fait vingt-trois morts et des centaines de blessés alors même qu’un couvre-feu national a été imposé par l’armée, paralysant le pays.
Inspirés probablement par les images récentes des émeutes au Sri Lanka, les jeunes émeutiers, venus des quartiers les plus pauvres de la capitale irakienne, ont investi les bureaux gouvernementaux s’installant dans des fauteuils, sautant dans la piscine ou prenant des selfies. Ils étaient déjà familiers des palais de la République et avaient envahi il y a un mois le Parlement à l’appel de leur chef. Ils ont d’ailleurs continué de camper à ses abords. Des manifestations ont également eu lieu dans plusieurs autres villes du sud du pays où le courant sadriste est très influent, notamment Bassorah, deuxième ville d’Irak.
Dissolution et réforme
L’Irak s’enfonce dans la crise politique du fait des rivalités entre partis chiites sur la formation d’un gouvernement et ce depuis les élections législatives d’octobre. Arrivé premier avec le plus grand nombre de sièges au Parlement, il y a dix mois le courant de Moqtada Sadr a été incapable de former une majorité dans l’hémicycle, et le leader avait fait démissionner ses députés en juin. Depuis des semaines, il réclamait la dissolution du Parlement et de nouvelles législatives anticipées pour tenter de dénouer la crise. Plus généralement, il exige la réforme de fond en comble du système politique irakien et la fin de la corruption.
Dans le bras de fer qui l’oppose à ses adversaires chiites du Cadre de coordination, alliance de factions pro-Iran, Moqtada Sadr vient de franchir un pas de plus en risquant une confrontation armée qui pourrait précipiter l’Irak vers l’abîme. «Les deux camps ont tellement à perdre qu’ils vont probablement se retenir et empêcher que les choses ne dégénèrent», veut croire Loulouwa Al-Rachid. Les pays voisins de l’Irak comme les puissances internationales tentent d’ailleurs d’user de leur influence pour ne pas voir le pays sombrer dans le chaos. La Maison Blanche a jugé «inquiétante» la flambée de violence. L’Iran même ne parvient plus à jouer le rôle d’arbitre et ses médiations entre forces chiites rivales n’aboutissent pas.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Les exploits militaires américains ... conséquences .
Dites donc, il vaut tellement mieux qu'ils ne soient pas "inféodés" aux Américains, selon un fin stratège de ma connaissance...
Invité- Invité
Re: Les exploits militaires américains ... conséquences .
Horiel a écrit:Dites donc, il vaut tellement mieux qu'ils ne soient pas "inféodés" aux Américains, selon un fin stratège de ma connaissance...
A part Macron et peut-être la Pologne, je crois que personne ne souhaite vraiment être inféodé aux Américains .
Un jour, vos copains d'outre-Atlantique finiront peut être par le comprendre: leur mal bouffe, leur "démocratie" de poussahs, leurs prisons pleines de noirs et leur taux de criminalité pire qu'au Liban ou en Albanie ne fait plus rêver que les débiles .
Pour une fois , il faut le reconnaître, la France a eu l'intelligence de ne pas les suivre en Irak dans leur rôle inepte de gendarme du monde.
Le chaos irakien , contrairement au chaos libyen, la France n'en porte pas la responsabilité .
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Les exploits militaires américains ... conséquences .
La Maison blanche américaine tenue actuellement par Joe Biden doit toujours avoir des théâtres d'opérations militaires et agressifs en terres étrangères pour garder la main mise sur les richesses américaines d'abord.
Sans l'Afghanistan ou des trucs ailleurs dans le monde avec des descriptifs "maléfiques", le peuple américain serait bien plus virulent et dangereux pour la classe dirigeante étasunienne. Une sorte de bulle bourgeoise américaine complétement moche et pleine aux as qui a aussi besoin de Paris-Elysée pour faire impression sur ses terres.
Des agressions militaires américaines avec une France qui peut se positionner en arbitre en tirant tout de même quelques ficelles personnelles et "présidentielles" bien lucratives.
Sans l'Afghanistan ou des trucs ailleurs dans le monde avec des descriptifs "maléfiques", le peuple américain serait bien plus virulent et dangereux pour la classe dirigeante étasunienne. Une sorte de bulle bourgeoise américaine complétement moche et pleine aux as qui a aussi besoin de Paris-Elysée pour faire impression sur ses terres.
Puis l'histoire véritable de tous ces "conflits" à réécrire ... y compris avec sa partie élyséenne et si française ...!
Une économie américaine massivement tributaire de la Maison blanche et de sa Fed qui est polluée par les décisions actuelles et passées du "président".
Macron Emmanuel et l'Elysée toujours bien informés de ce qu'il se passe "aux Etats-Unis" et donc à la Maison blanche ...!
Bien des sommes d'argent français envoyées aux USA par l'Elysée qui peut ainsi grossir la force de la gentry américaine qui la lui rend bien ...!
Des agressions militaires américaines avec une France qui peut se positionner en arbitre en tirant tout de même quelques ficelles personnelles et "présidentielles" bien lucratives.
crachetonvenin4- Messages : 5134
Date d'inscription : 09/03/2021
Localisation : Vers 1000 m d'altitude
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