Valérie Bacot
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Valérie Bacot
Enfin une décision qui me réconcilie un peu avec la justice ! Tellement heureuse pour cette femme qui a vécu l'enfer, il n'était pas utile d'en rajouter et ça, ils l'ont compris..Le temps est à la reconstruction, ça sera long, il lui faudra de l'aide mais l'amour de ses enfants et de son entourage lui sera d'un grand secours. Je lui souhaite tout le bonheur du monde, elle le mérite.
Ce vendredi soir, la présidente du tribunal, Céline Therme, a souhaité à Valérie Bacot "de retrouver paix et sérénité".
CriCri- Messages : 619
Date d'inscription : 03/03/2021
Localisation : Auvergne Sancy Artense
Re: Valérie Bacot
De tout coeur avec cette pauvre femme pour ce qu'elle a enduré et qui aura sans doute beaucoup de difficultés à retrouver un semblant de sérénité ..
Il fallait pour la justice trouver un compromis entre la condamnation de l'acte et les épreuves terribles vécues par cette pauvre femme .
C'est fait ... c'était la moindre des choses ...elle ne retournera pas en prison .
Sauf qu'elle a été emprisonnée un an ..un an de trop !
Aujourd'hui c'est l'état qui mérite d'être assigné en justice pour ne pas avoir pris en compte les nombreux signalements de violence .
Elle devrait être indemnisée pour ça !
Perso j'espère qu'elle le sera et qu'elle retrouvera au moins un peu de bonheur avec ses enfants .
Il fallait pour la justice trouver un compromis entre la condamnation de l'acte et les épreuves terribles vécues par cette pauvre femme .
C'est fait ... c'était la moindre des choses ...elle ne retournera pas en prison .
Sauf qu'elle a été emprisonnée un an ..un an de trop !
Aujourd'hui c'est l'état qui mérite d'être assigné en justice pour ne pas avoir pris en compte les nombreux signalements de violence .
Elle devrait être indemnisée pour ça !
Perso j'espère qu'elle le sera et qu'elle retrouvera au moins un peu de bonheur avec ses enfants .
Invité- Invité
Re: Valérie Bacot
Très bon verdict! Quand notre justice est juste, il faut le souligner.
Certains voulaient qu'elle soit acquittée; ce n'était pas possible, elle l'a assassiné et la justice ne peut pas cautionner. C'est dans la prévention de tels actes que la Justice doit s'améliorer.
Certains voulaient qu'elle soit acquittée; ce n'était pas possible, elle l'a assassiné et la justice ne peut pas cautionner. C'est dans la prévention de tels actes que la Justice doit s'améliorer.
Invité- Invité
Re: Valérie Bacot
Vraiment satisfaite que cette femme retrouve la liberté.
Je comprends qu'on ne puisse pas l'acquitter mais elle aurait mériter de l'être.
Je comprends qu'on ne puisse pas l'acquitter mais elle aurait mériter de l'être.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Valérie Bacot
et la légitime défense, on ne pouvait pas en tenir compte ??
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14633
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Re: Valérie Bacot
elaine a écrit:et la légitime défense, on ne pouvait pas en tenir compte ??
Elle n'était pas en légitime défense au moment où elle l'a tué.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Valérie Bacot
J´ai pas suivi l´affaire. Donc elle l´a tué dans son lit quand il dormait.Nadou a écrit:Elle n'était pas en légitime défense au moment où elle l'a tué.elaine a écrit:et la légitime défense, on ne pouvait pas en tenir compte ??
Bon moi je revendique la perpétuité pour tous les salopards qui tuent leur femme en les tabassant.
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14633
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Re: Valérie Bacot
Justice a été rendue et bien rendue. Pour une fois....
C'est dommage qu'on ait pas d'autres solutions avant d'en arriver à cette extrémité, pour les femmes battues, d'avoir le décès de l'homme monstrueux ou le décès de la femme victime d'un monstre.
C'est avant la tragédie que l'on doit intervenir.
C'est dommage qu'on ait pas d'autres solutions avant d'en arriver à cette extrémité, pour les femmes battues, d'avoir le décès de l'homme monstrueux ou le décès de la femme victime d'un monstre.
C'est avant la tragédie que l'on doit intervenir.
Invité- Invité
Re: Valérie Bacot
pas suivi l'affaire...femme battu qui se venge
verdict clement.
tous le monde est daccord...meme la partie adverse
oui...pour une fois justice qui fait son travail
verdict clement.
tous le monde est daccord...meme la partie adverse
oui...pour une fois justice qui fait son travail
Antichrist- Messages : 4012
Date d'inscription : 28/05/2019
Re: Valérie Bacot
Nadou a écrit:elaine a écrit:et la légitime défense, on ne pouvait pas en tenir compte ??
Elle n'était pas en légitime défense au moment où elle l'a tué.
Effectivement.
Violée, battue, prostituée par son beau-père qui lui avait fait 4 enfants, accablée par une mère immonde, elle avait organisé l'assassinat du type avec la complicité du petit ami de sa fille, avec lequel elle couchait.
Affaire glauque dans un milieu sordide, il ne pouvait pas y avoir de "bonne" solution.
Ah si; j'aurais collé la génitrice de Valérie Bacot à poil au pilori avant de la tondre, juste pour me détendre.
Mais évidement, ce n'est pas très convivial.
Invité- Invité
Re: Valérie Bacot
J'aime pas que la justice se rende dans la rue. La défense peut mentir ou occulter une partie de l'affaire si ça peut lui servir et le gogo lui emboite le pas. Cette affaire est et restera sordide !
Sapeur Lipopète- Messages : 3867
Date d'inscription : 27/12/2017
Re: Valérie Bacot
Horiel a écrit:Nadou a écrit:elaine a écrit:et la légitime défense, on ne pouvait pas en tenir compte ??
Elle n'était pas en légitime défense au moment où elle l'a tué.
Effectivement.
Violée, battue, prostituée par son beau-père qui lui avait fait 4 enfants, accablée par une mère immonde, elle avait organisé l'assassinat du type avec la complicité du petit ami de sa fille, avec lequel elle couchait.
Affaire glauque dans un milieu sordide, il ne pouvait pas y avoir de "bonne" solution.
Ah si; j'aurais collé la génitrice de Valérie Bacot à poil au pilori avant de la tondre, juste pour me détendre.
Mais évidement, ce n'est pas très convivial.
Il existe, au Canada je crois, une légitime défense "différée". On en comprend la logique.
Imaginons que vous soyez kidnappée et que vous ayez la possibilité de tuer votre agresseur ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Valérie Bacot
Sapeur Lipopète a écrit:J'aime pas que la justice se rende dans la rue. La défense peut mentir ou occulter une partie de l'affaire si ça peut lui servir et le gogo lui emboite le pas. Cette affaire est et restera sordide !
Cet odieux personnage avait violé sa petite soeur plusieurs fois avant de se mettre en couple avec la plaignante. Je ne vois pas sur quoi la défense de l'accusée aurait pu mentir. Le monstre en était bien un.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Valérie Bacot
bof...finalement.
c'est une non info dans cette france de 2021
on a pas juger l'assassint de Mme Halimi...
pourquoi juger et condamner bacot.
elle aussi elle a des "pbs psychologiques"
c'est une non info dans cette france de 2021
on a pas juger l'assassint de Mme Halimi...
pourquoi juger et condamner bacot.
elle aussi elle a des "pbs psychologiques"
Antichrist- Messages : 4012
Date d'inscription : 28/05/2019
Re: Valérie Bacot
Nadou a écrit:Horiel a écrit:
Effectivement.
Violée, battue, prostituée par son beau-père qui lui avait fait 4 enfants, accablée par une mère immonde, elle avait organisé l'assassinat du type avec la complicité du petit ami de sa fille, avec lequel elle couchait.
Affaire glauque dans un milieu sordide, il ne pouvait pas y avoir de "bonne" solution.
Ah si; j'aurais collé la génitrice de Valérie Bacot à poil au pilori avant de la tondre, juste pour me détendre.
Mais évidement, ce n'est pas très convivial.
Il existe, au Canada je crois, une légitime défense "différée". On en comprend la logique.
Imaginons que vous soyez kidnappée et que vous ayez la possibilité de tuer votre agresseur ...
Je ne comprends pas plus le concept de "légitime défense différée" (???) que celui de "crime passionnel".
La légitime défense, c'est une réaction de survie face à une agression à l'instant T.
Une réaction.
Pas une planification.
Je parle de milieu sordide (ui à mon humble avis explique quasiment tout) parce-que la chronologie des horreurs implique une durée effarante et pas de sursaut de la part des victimes avant l'assassinat final.
On n'est pas en Inde, ni au Pakistan, une femme violée et battue par un type, déjà condamné pour ces faits sur la même personne alors qu'elle était mineure pouvait se pointer, chez les flics et leur faire dresser l'oreille.
Cela étant, quand on voit le milieu, les visites de la gamine en prison pour faire la bise à son violeur et l'incommensurable stupidité de la Thénardier qui lui sert de mère, je n'ai personnellement aucun problème avec la suppression organisée du salopard en chef.
Je pense que la Justice s'est retirée sur la pointe des pieds parce-que ses oreilles saignaient.
Invité- Invité
Re: Valérie Bacot
Horiel a écrit:Nadou a écrit:
Elle n'était pas en légitime défense au moment où elle l'a tué.
Effectivement.
Violée, battue, prostituée par son beau-père qui lui avait fait 4 enfants, accablée par une mère immonde, elle avait organisé l'assassinat du type avec la complicité du petit ami de sa fille, avec lequel elle couchait.
Affaire glauque dans un milieu sordide, il ne pouvait pas y avoir de "bonne" solution.
Ah si; j'aurais collé la génitrice de Valérie Bacot à poil au pilori avant de la tondre, juste pour me détendre.
Mais évidement, ce n'est pas très convivial.
Au minimum le goudron et les plumes ...
Invité- Invité
Re: Valérie Bacot
Finalement au vu des différents posts, nombreux sont ceux qui sont pour la peine de mort.
A condition que soit les victimes qui s'en chargent.
Bon, on va soumettre cette idée à Badinter.
A condition que soit les victimes qui s'en chargent.
Bon, on va soumettre cette idée à Badinter.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Valérie Bacot
Forcheville a écrit:Finalement au vu des différents posts, nombreux sont ceux qui sont pour la peine de mort.
A condition que soit les victimes qui s'en chargent.
Bon, on va soumettre cette idée à Badinter.
Il s'agit juste de comprendre qu'une victime n'ait plus d'autre porte de sortie après 25 ans de calvaire, de torture, comprenant que son enfant allait subir le même sort, décide de supprimer l'objet de son agression, de sa prostitution et d'un inceste à venir.
Il n'est pas question de juger à froid un accusé qui risque de finir ses jours en prison et de mettre en parallèle une peine de mort.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Valérie Bacot
Créons un état de légitime défense différée
En décembre, Jacqueline Sauvage a été condamnée pour le meurtre de son mari qui la battait. Le droit devrait mieux protéger les femmes victimes de violences qui commettent des actes aussi graves, en révisant la notion de légitime défense.
Sur notre territoire, c’est chaque année plus de 216 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, qui sont victimes de violences psychologiques, physiques, et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…).
Que ce soit à travers des insultes, des critiques incessantes, des remarques désobligeantes, des comportements de mépris, d’avilissement ou d’asservissement de l’autre, toutes les attaques qui touchent l’intégrité psychique de la partenaire sont, en fait, des actes de torture mentale qui privent ces femmes de toute estime d’elles-mêmes.
De par ces agissements, le conjoint dit « violent » porte atteinte au principe de respect de la dignité de la personne humaine. Bien souvent, ce phénomène s’inscrit dans la durée à travers un processus de répétition de violences à la fois psychiques et physiques qui positionnent la femme en situation de faiblesse l’isolant du reste du monde. La victime devient alors prisonnière de cette situation qu’elle subit.
Soumission et terreur
Aujourd’hui, rares sont les cas dans lesquels la victime de violences conjugales arrive à se défaire de l’emprise exercée sur elle par son bourreau. Cet état de soumission et de terreur, vécu pendant des années, peut entraîner un comportement extrême : suicide ou homicide conjugal.
Les réactions de ces femmes désorientées et terrorisées qui peuvent aller jusqu’au meurtre de leur mari doivent nécessairement amener à une remise en cause de la notion même de légitime défense et des conditions qui la définisse. En effet, dans la législation en vigueur, en cas de riposte ou de rébellion de la victime, seul l’état de légitime défense tel que défini par l’article 122-5 du Code Pénal peut être invoqué. Celui-ci précise : « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. »
En droit français, la légitime défense répond donc à trois critères : une agression injustifiée, une riposte par un acte concomitant, une proportionnalité de la riposte à l’attaque.
Cependant, la notion de légitime défense en droit français ne correspond plus à la réalité ni à l’évolution de notre société. Il devient alors nécessaire, lorsqu’une femme se sent en danger de mort permanent, de créer dans notre droit un état de « légitime défense différée » telle qu’elle existe déjà en droit canadien et qui s’appuie sur la notion de « syndrome de la femme battue » (SFB).
Élans de solidarité
Ce syndrome se définit par un ensemble de signes cliniques privant la personne qui en est atteinte de la possibilité de trouver une solution raisonnable pour se sauver de la situation de terreur et de danger vital dans laquelle elle se trouve. La victime concentre alors toute son énergie à prévenir une nouvelle attaque de la part de son conjoint ce qui, à long terme, amoindrit sa capacité de jugement.
En décembre a eu lieu le procès de Jacqueline Sauvage en appel. Après 47 ans de violences conjugales à la fois psychologiques et physiques permanentes, le viol de deux de ses filles, des violences répétées contre son fils et le suicide de ce dernier, Jacqueline Sauvage, 67 ans, tue son mari de 3 coups de fusil. En 2013, elle sera condamnée à une peine de 10 ans de prison ferme pour homicide, une peine confirmée en appel.
Depuis, les élans de solidarité auprès de Jacqueline Sauvage et de sa famille se sont multipliés : Pétition en ligne qui a rassemblé plus de 160 000 signatures, manifestations de soutien, demande de grâce présidentielle rédigée par les filles de Mme Sauvage ainsi que le soutien de nombreux parlementaires.
Dans ce cadre, peut-on comprendre que Mme Sauvage tue pour ne pas mourir ? Nous ne parlons pas ici de délivrer ce que certains appellent un « permis de tuer » mais de s’appuyer sur un état particulier dit SFB entraîné par la répétition des violences et le climat de danger de mort constant et imminent. Il s’agit plus précisément pour le juge d’analyser l’existence de post-traumatisme de la femme violentée lors du passage à l’acte.
Cette analyse impose donc la réunion d’experts qui devront définir à la fois l’état psychologique de cette femme mais également les raisons pour lesquelles elle n’a pas quitté son conjoint. C’est pourquoi nous avons décidé de travailler à la création d’une proposition de loi qui permettrait d’insérer dans notre droit la notion de légitime défense différée ou présomption de légitime défense qui s’appuierait sur la prise en considération des rapports antérieurs existants entre l’auteur et la victime. (violences psychologiques et physiques extrêmes depuis de longues années) La définition archaïque de la légitime défense doit désormais évoluer !
TRIBUNE
En décembre, Jacqueline Sauvage a été condamnée pour le meurtre de son mari qui la battait. Le droit devrait mieux protéger les femmes victimes de violences qui commettent des actes aussi graves, en révisant la notion de légitime défense.
Sur notre territoire, c’est chaque année plus de 216 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, qui sont victimes de violences psychologiques, physiques, et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…).
Que ce soit à travers des insultes, des critiques incessantes, des remarques désobligeantes, des comportements de mépris, d’avilissement ou d’asservissement de l’autre, toutes les attaques qui touchent l’intégrité psychique de la partenaire sont, en fait, des actes de torture mentale qui privent ces femmes de toute estime d’elles-mêmes.
De par ces agissements, le conjoint dit « violent » porte atteinte au principe de respect de la dignité de la personne humaine. Bien souvent, ce phénomène s’inscrit dans la durée à travers un processus de répétition de violences à la fois psychiques et physiques qui positionnent la femme en situation de faiblesse l’isolant du reste du monde. La victime devient alors prisonnière de cette situation qu’elle subit.
Soumission et terreur
Aujourd’hui, rares sont les cas dans lesquels la victime de violences conjugales arrive à se défaire de l’emprise exercée sur elle par son bourreau. Cet état de soumission et de terreur, vécu pendant des années, peut entraîner un comportement extrême : suicide ou homicide conjugal.
Les réactions de ces femmes désorientées et terrorisées qui peuvent aller jusqu’au meurtre de leur mari doivent nécessairement amener à une remise en cause de la notion même de légitime défense et des conditions qui la définisse. En effet, dans la législation en vigueur, en cas de riposte ou de rébellion de la victime, seul l’état de légitime défense tel que défini par l’article 122-5 du Code Pénal peut être invoqué. Celui-ci précise : « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. »
En droit français, la légitime défense répond donc à trois critères : une agression injustifiée, une riposte par un acte concomitant, une proportionnalité de la riposte à l’attaque.
Cependant, la notion de légitime défense en droit français ne correspond plus à la réalité ni à l’évolution de notre société. Il devient alors nécessaire, lorsqu’une femme se sent en danger de mort permanent, de créer dans notre droit un état de « légitime défense différée » telle qu’elle existe déjà en droit canadien et qui s’appuie sur la notion de « syndrome de la femme battue » (SFB).
Élans de solidarité
Ce syndrome se définit par un ensemble de signes cliniques privant la personne qui en est atteinte de la possibilité de trouver une solution raisonnable pour se sauver de la situation de terreur et de danger vital dans laquelle elle se trouve. La victime concentre alors toute son énergie à prévenir une nouvelle attaque de la part de son conjoint ce qui, à long terme, amoindrit sa capacité de jugement.
En décembre a eu lieu le procès de Jacqueline Sauvage en appel. Après 47 ans de violences conjugales à la fois psychologiques et physiques permanentes, le viol de deux de ses filles, des violences répétées contre son fils et le suicide de ce dernier, Jacqueline Sauvage, 67 ans, tue son mari de 3 coups de fusil. En 2013, elle sera condamnée à une peine de 10 ans de prison ferme pour homicide, une peine confirmée en appel.
Depuis, les élans de solidarité auprès de Jacqueline Sauvage et de sa famille se sont multipliés : Pétition en ligne qui a rassemblé plus de 160 000 signatures, manifestations de soutien, demande de grâce présidentielle rédigée par les filles de Mme Sauvage ainsi que le soutien de nombreux parlementaires.
Dans ce cadre, peut-on comprendre que Mme Sauvage tue pour ne pas mourir ? Nous ne parlons pas ici de délivrer ce que certains appellent un « permis de tuer » mais de s’appuyer sur un état particulier dit SFB entraîné par la répétition des violences et le climat de danger de mort constant et imminent. Il s’agit plus précisément pour le juge d’analyser l’existence de post-traumatisme de la femme violentée lors du passage à l’acte.
Cette analyse impose donc la réunion d’experts qui devront définir à la fois l’état psychologique de cette femme mais également les raisons pour lesquelles elle n’a pas quitté son conjoint. C’est pourquoi nous avons décidé de travailler à la création d’une proposition de loi qui permettrait d’insérer dans notre droit la notion de légitime défense différée ou présomption de légitime défense qui s’appuierait sur la prise en considération des rapports antérieurs existants entre l’auteur et la victime. (violences psychologiques et physiques extrêmes depuis de longues années) La définition archaïque de la légitime défense doit désormais évoluer !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Valérie Bacot
Je découvre l'histoire en lisant ce fil, et je n'ai rien compris au contexte. Pas un qui soit bon pour bosser chez Morandini.
nenette- Messages : 1905
Date d'inscription : 11/05/2020
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