Brexit...l'histoire sans fin.......
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Brexit...l'histoire sans fin.......
Elections européennes : les Britanniques pourraient changer la donne à Strasbourg
Les sondages récents prédisent un recul des deux grandes familles du Parlement et une percée des europhobes.
Par Cécile Ducourtieux Publié hier à 16h40, mis à jour à 10h32
Temps de Lecture 3 min.
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Nigel Farage (à gauche) et Jean-Claude Juncker (à droite), au Parlement européen de Strasbourg, le 18 avril. VINCENT KESSLER / REUTERS
La participation désormais probable des Britanniques aux élections européennes, du 23 au 26 mai, risque de sérieusement perturber les équilibres politiques attendus dans le prochain hémicycle strasbourgeois. C’est ce qui ressort des dernières projections publiées jeudi 18 avril par le Parlement européen.
Abandonnant son hypothèse de travail – un Brexit effectif à la date des élections –, l’institution a pris en compte le vote britannique, et le fait que l’hémicycle renouvelé restera à 751 élus, et non à 705, comme cela était prévu si le divorce entre le Royaume-Uni et le reste de l’Union européenne (UE) avait eu lieu. Dans cette configuration, et à en croire la compilation des sondages européens les plus récents, c’est le groupe social-démocrate qui profitera le plus de la participation des Britanniques.
La deuxième formation du Parlement, actuellement toujours forte de 186 sièges, limiterait substantiellement sa décrue, avec encore 149 élus après les élections grâce à l’arrivée (ou la reconduction) de dix-neuf eurodéputés issus du Labour. En revanche, le Parti populaire européen (PPE), toujours première formation du Parlement, ne tirerait aucun bénéfice de la nouvelle donne, avec 180 sièges prévus (contre 217 actuellement).
En effet, les douze conservateurs britanniques qui pourraient à nouveau être envoyés à Strasbourg, iront siéger parmi les Conservateurs et réformistes européens (ECR), la formation conservatrice eurosceptique fondée en 2009 à l’initiative de l’ancien premier ministre David Cameron. Le Bavarois Manfred Weber, candidat du PPE pour prendre la succession de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne, a-t-il des raisons de s’inquiéter ?
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Pas forcément, assure t-on dans son entourage. Car grâce aux élus britanniques, les deux principaux partis du Parlement maintiendraient leur avance par rapport aux autres formations paneuropéennes, et limiteraient le morcellement de l’hémicycle.
A eux deux, le PPE et l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) resteraient certes en deçà de la majorité absolue (376 sièges), mais domineraient aisément le reste des forces politiques, s’ils parvenaient à agréger le soutien d’un troisième mouvement (l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, ou ALDE, par exemple, crédités de 76 sièges).
Article réservé à nos abonnés Lire aussi PPE et PSE, des partis paneuropéens à bout de souffle
Cette nouvelle donne britannique redonne toutes ses chances à la tête de file des socialistes – le Néerlandais Frans Timmermans – pour briguer un haut poste dans la machine européenne, comme la présidence du Parlement ou la tête de la diplomatie. En revanche, elle pourrait ne pas faire les affaires d’Emmanuel Macron, dont le parti, La République en marche, ne s’est toujours pas affilié à ALDE.
Les sondages récents prédisent un recul des deux grandes familles du Parlement et une percée des europhobes.
Par Cécile Ducourtieux Publié hier à 16h40, mis à jour à 10h32
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Nigel Farage (à gauche) et Jean-Claude Juncker (à droite), au Parlement européen de Strasbourg, le 18 avril. VINCENT KESSLER / REUTERS
La participation désormais probable des Britanniques aux élections européennes, du 23 au 26 mai, risque de sérieusement perturber les équilibres politiques attendus dans le prochain hémicycle strasbourgeois. C’est ce qui ressort des dernières projections publiées jeudi 18 avril par le Parlement européen.
Abandonnant son hypothèse de travail – un Brexit effectif à la date des élections –, l’institution a pris en compte le vote britannique, et le fait que l’hémicycle renouvelé restera à 751 élus, et non à 705, comme cela était prévu si le divorce entre le Royaume-Uni et le reste de l’Union européenne (UE) avait eu lieu. Dans cette configuration, et à en croire la compilation des sondages européens les plus récents, c’est le groupe social-démocrate qui profitera le plus de la participation des Britanniques.
La deuxième formation du Parlement, actuellement toujours forte de 186 sièges, limiterait substantiellement sa décrue, avec encore 149 élus après les élections grâce à l’arrivée (ou la reconduction) de dix-neuf eurodéputés issus du Labour. En revanche, le Parti populaire européen (PPE), toujours première formation du Parlement, ne tirerait aucun bénéfice de la nouvelle donne, avec 180 sièges prévus (contre 217 actuellement).
Les Britanniques limiteraient le morcellement de l’hémicycle
En effet, les douze conservateurs britanniques qui pourraient à nouveau être envoyés à Strasbourg, iront siéger parmi les Conservateurs et réformistes européens (ECR), la formation conservatrice eurosceptique fondée en 2009 à l’initiative de l’ancien premier ministre David Cameron. Le Bavarois Manfred Weber, candidat du PPE pour prendre la succession de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne, a-t-il des raisons de s’inquiéter ?
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Pas forcément, assure t-on dans son entourage. Car grâce aux élus britanniques, les deux principaux partis du Parlement maintiendraient leur avance par rapport aux autres formations paneuropéennes, et limiteraient le morcellement de l’hémicycle.
A eux deux, le PPE et l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) resteraient certes en deçà de la majorité absolue (376 sièges), mais domineraient aisément le reste des forces politiques, s’ils parvenaient à agréger le soutien d’un troisième mouvement (l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, ou ALDE, par exemple, crédités de 76 sièges).
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Cette nouvelle donne britannique redonne toutes ses chances à la tête de file des socialistes – le Néerlandais Frans Timmermans – pour briguer un haut poste dans la machine européenne, comme la présidence du Parlement ou la tête de la diplomatie. En revanche, elle pourrait ne pas faire les affaires d’Emmanuel Macron, dont le parti, La République en marche, ne s’est toujours pas affilié à ALDE.
Invité- Invité
Re: Brexit...l'histoire sans fin.......
L'Europe à laquelle nous sommes arrivés est un foutoir. La preuve !
Les anglais resteront ceux qu'ils sont : des iliens. Les iliens ont une mentalité différente. Et c'est très bien ainsi.
Les anglais resteront ceux qu'ils sont : des iliens. Les iliens ont une mentalité différente. Et c'est très bien ainsi.
"Cette histoire se passait il y a bien longtemps. Ses protagonistes ne sont que poussière à présent".
jeanpil- Messages : 340
Date d'inscription : 13/03/2019
Age : 64
Localisation : Bretagne Occidentale
Re: Brexit...l'histoire sans fin.......
Les anglais qui ne veulent plus de l'europe vont y avaoir le pire des élus au parlement de Strasbourg!
Foutoir assuré.......
Et 27 nations qui ne mouftent pas............
Foutoir assuré.......
Et 27 nations qui ne mouftent pas............
Invité- Invité
Re: Brexit...l'histoire sans fin.......
L'histoire sans fin du Brexit doit décourager les partisans du Frexit.
L'Unin européenne présente bien des défauts car elle manque de réelle unité, mais elle a au moins le mérite d'exister. 74 ans sans guerre intra européenne, il faut remonter très loin dans l'histoire pour retrouver l'équivalent.
Quant au Royaume-Uni, il risque fort de devenir le Royaume désuni.
L'Unin européenne présente bien des défauts car elle manque de réelle unité, mais elle a au moins le mérite d'exister. 74 ans sans guerre intra européenne, il faut remonter très loin dans l'histoire pour retrouver l'équivalent.
Quant au Royaume-Uni, il risque fort de devenir le Royaume désuni.
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: Brexit...l'histoire sans fin.......
Aetius a écrit:L'histoire sans fin du Brexit doit décourager les partisans du Frexit.
L'Unin européenne présente bien des défauts car elle manque de réelle unité, mais elle a au moins le mérite d'exister. 74 ans sans guerre intra européenne, il faut remonter très moins dans l'histoire pour retrouver l'équivalent.
Quant au Royaume-Uni, il risque fort de devenir le Royaume désuni.
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Brexit...l'histoire sans fin.......
Aetius a écrit:L'histoire sans fin du Brexit doit décourager les partisans du Frexit.
L'Unin européenne présente bien des défauts car elle manque de réelle unité, mais elle a au moins le mérite d'exister. 74 ans sans guerre intra européenne, il faut remonter très moins dans l'histoire pour retrouver l'équivalent.
Quant au Royaume-Uni, il risque fort de devenir le Royaume désuni.
Bien vu !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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