La faillite du RU après le Brexit
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La faillite du RU après le Brexit
Tous nos experts le prévoyaient , le RU quittant l'UE devait sombrer dans la famine, les "crows" devaient voler à l'envers pour ne pas voir la misère d'Albion , c'était écrit ...
Toujours est-il que, par rapport à l'euro, la livre sterling a bondi de près de 7% cette année et de plus de 20% depuis le référendum sur le brexit .
Cours Euro Livre sterling, Prix Euro Livre sterling, Six - Forex 1 EUR/GBP SPOT - Boursorama
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Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
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Re: La faillite du RU après le Brexit
Diviciac a écrit:Tous nos experts le prévoyaient , le RU quittant l'UE devait sombrer dans la famine, les "crows" devaient voler à l'envers pour ne pas voir la misère d'Albion , c'était écrit ...
Toujours est-il que, par rapport à l'euro, la livre sterling a bondi de près de 7% cette année et de plus de 20% depuis le référendum sur le brexit .
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En France on se retranche toujours derrière Bruxelles --ça ne peut pas fonctionner des gens qui nous gèrent sans être élus par les Français --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21425
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Re: La faillite du RU après le Brexit
Le BREXIT n'a pas encore eu lieu !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La faillite du RU après le Brexit
C'est cela, oui, et quand il aura lieu , là, ce sera la chute de la Grande bretagne annoncée depuis plus de quatre ans par les "experts" .Nadou a écrit:Le BREXIT n'a pas encore eu lieu !
Tu devrais réviser Flower of Scotland et Scotland the brave en prévision du référendum écossais. C'est ça qui pourrait mettre une claque à l'Angleterre, pas le brexit.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
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Re: La faillite du RU après le Brexit
Diviciac a écrit:C'est cela, oui, et quand il aura lieu , là, ce sera la chute de la Grande bretagne annoncée depuis plus de quatre ans par les "experts" .Nadou a écrit:Le BREXIT n'a pas encore eu lieu !
Tu devrais réviser Flower of Scotland et Scotland the brave en prévision du référendum écossais. C'est ça qui pourrait mettre une claque à l'Angleterre, pas le brexit.
Je ne fais qu'énoncer un fait qui contredit ta joyeuse et profonde empathie pour la livre sterling !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La faillite du RU après le Brexit
Nadou a écrit:Diviciac a écrit:
C'est cela, oui, et quand il aura lieu , là, ce sera la chute de la Grande bretagne annoncée depuis plus de quatre ans par les "experts" .
Tu devrais réviser Flower of Scotland et Scotland the brave en prévision du référendum écossais. C'est ça qui pourrait mettre une claque à l'Angleterre, pas le brexit.
Je ne fais qu'énoncer un fait qui contredit ta joyeuse et profonde empathie pour la livre sterling !
Je n'ai aucune "empathie", je constate simplement.
Tout comme je remarque que les pays les plus endettés d'Europe sont tous dans la zone euro . Les autres s'en sortent mieux .. pas aussi bien que les pays hors UE, mais mieux quand même.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
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Re: La faillite du RU après le Brexit
Tsé tsé tsé...l'Angleterre ne dispose d'aucune industrie, sa force était la finance qui a foutu le camp.
A partir d'aujourd'hui ou de demain, un particulier anglais ne pourra plus acheter sur un site VPC de l'UE et vice versa.
J'avais un concurrent là bas qui venait sur mes plates bandes avec l'aide d'un fournisseur en comment. (Tous issus du monde asiat).
Ben c'est fini, il ne pourra plus venir (pour le moment) et ce qu'il venait acheter en Italie lui coutera plus cher (frais de douane).
C'est curieux le fournisseur à une tendance à être beaucoup plus sympa.
A partir d'aujourd'hui ou de demain, un particulier anglais ne pourra plus acheter sur un site VPC de l'UE et vice versa.
J'avais un concurrent là bas qui venait sur mes plates bandes avec l'aide d'un fournisseur en comment. (Tous issus du monde asiat).
Ben c'est fini, il ne pourra plus venir (pour le moment) et ce qu'il venait acheter en Italie lui coutera plus cher (frais de douane).
C'est curieux le fournisseur à une tendance à être beaucoup plus sympa.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: La faillite du RU après le Brexit
Lili-Rose a écrit:Tsé tsé tsé...l'Angleterre ne dispose d'aucune industrie, sa force était la finance qui a foutu le camp.
A partir d'aujourd'hui ou de demain, un particulier anglais ne pourra plus acheter sur un site VPC de l'UE et vice versa.
J'avais un concurrent là bas qui venait sur mes plates bandes avec l'aide d'un fournisseur en comment. (Tous issus du monde asiat).
Ben c'est fini, il ne pourra plus venir (pour le moment) et ce qu'il venait acheter en Italie lui coutera plus cher (frais de douane).
C'est curieux le fournisseur à une tendance à être beaucoup plus sympa.
Bof avec 20% de revalorisation de la livre par rapport à l'euro depuis le référendum sur le Brexit , le Rosbif doit pouvoir s'offrir les taxes.
D'où tenez-vous que la phynance aurait déserté Londres ?
En matière de commerce international , les Rosbifs disposent des 54 Etats du Commonwealth avec lesquels ils ont encore des échanges privilégiés . Ils devraient s'en sortir.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
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Re: La faillite du RU après le Brexit
je pense qu'on nous en fait tout un plat de ce Brexit mais que peu de choses vont changer.
Le K Keltys- Messages : 3324
Date d'inscription : 23/08/2020
Re: La faillite du RU après le Brexit
Le K Keltys a écrit:je pense qu'on nous en fait tout un plat de ce Brexit mais que peu de choses vont changer.
Je crois que l'UE en fait tout un plat qui a duré plus de quatre ans pour dissuader d'autres candidats à la sortie.
D'après Manu lui-même , si on proposait un frexit par référendum, le résultat serait le même qu'en GB
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La faillite du RU après le Brexit
Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: La faillite du RU après le Brexit
La suisse ne peut pas avoir quitté l'UE vue qu'elle n'y est jamais rentré et il ne me semble pas que ce soit à l'ordre du jour chez nos amis helvetesLili-Rose a écrit:Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
Le K Keltys- Messages : 3324
Date d'inscription : 23/08/2020
Re: La faillite du RU après le Brexit
Je n'ai pas dit que la Suisse était dans l'UE......mais elle est quand même dans l'espace Chengen, et l'IK n'y est plus.Le K Keltys a écrit:La suisse ne peut pas avoir quitté l'UE vue qu'elle n'y est jamais rentré et il ne me semble pas que ce soit à l'ordre du jour chez nos amis helvetesLili-Rose a écrit:Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
Les entreprises Suisses ont souvent lâché du pognon pour avoir une tête de pont dans l'UE.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: La faillite du RU après le Brexit
Et comme la Norvège, elle a un statut privilégié avec l'UELili-Rose a écrit:Je n'ai pas dit que la Suisse était dans l'UE......mais elle est quand même dans l'espace Chengen, et l'IK n'y est plus.Le K Keltys a écrit:
La suisse ne peut pas avoir quitté l'UE vue qu'elle n'y est jamais rentré et il ne me semble pas que ce soit à l'ordre du jour chez nos amis helvetes
Les entreprises Suisses ont souvent lâché du pognon pour avoir une tête de pont dans l'UE.
Invité- Invité
Re: La faillite du RU après le Brexit
Magicfly a écrit:Et comme la Norvège, elle a un statut privilégié avec l'UELili-Rose a écrit:
Je n'ai pas dit que la Suisse était dans l'UE......mais elle est quand même dans l'espace Chengen, et l'IK n'y est plus.
Les entreprises Suisses ont souvent lâché du pognon pour avoir une tête de pont dans l'UE.
La Suisse et la Norvège font partie de ces nations européennes qui, ne faisant pas partie de l'UE, n'ont pas eu à sortir l'Espagne du franquisme, la Grèce et le Portugal de la dictature, les pays de l'est du communisme et à aider l'Allemagne à se réunifier. Ils ont droit au protectionnisme, maîtrisent leur monnaie et leur immigration, s'en sortent donc mieux que les pays de l'UE et sont, selon l'ONU, les pays les plus développés du monde ...
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La faillite du RU après le Brexit
Diviciac a écrit:Magicfly a écrit:
Et comme la Norvège, elle a un statut privilégié avec l'UE
La Suisse et la Norvège font partie de ces nations européennes qui, ne faisant pas partie de l'UE, n'ont pas eu à sortir l'Espagne du franquisme, la Grèce et le Portugal de la dictature, les pays de l'est du communisme et à aider l'Allemagne à se réunifier. Ils ont droit au protectionnisme, maîtrisent leur monnaie et leur immigration, s'en sortent donc mieux que les pays de l'UE et sont, selon l'ONU, les pays les plus développés du monde ...
Le royaume Uni a retrouvé sa souveraineté et à mes yeux c'est ce qu'il y a de plus important -
Concernant l'Allemagne ils nous ont mis dans la merde avec cette guerre du nazisme dont tous ou presque tous les habitants étaient d'accord --
Je trouve que les alliés ont été trop conciliant -- je pense qu'ils n'ont pas assé payé -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21425
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: La faillite du RU après le Brexit
Le K Keltys a écrit:je pense qu'on nous en fait tout un plat de ce Brexit mais que peu de choses vont changer.
Pour nous, certainement pas grand chose.
Pour le peuple anglais, probablement un peu plus.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: La faillite du RU après le Brexit
C'est le peuple anglais qui l'a voulu donc il doit s'attendre à ce que tout soit mieux....Lili-Rose a écrit:Le K Keltys a écrit:je pense qu'on nous en fait tout un plat de ce Brexit mais que peu de choses vont changer.
Pour nous, certainement pas grand chose.
Pour le peuple anglais, probablement un peu plus.
Le K Keltys- Messages : 3324
Date d'inscription : 23/08/2020
Re: La faillite du RU après le Brexit
Le K Keltys a écrit:C'est le peuple anglais qui l'a voulu donc il doit s'attendre à ce que tout soit mieux....Lili-Rose a écrit:
Pour nous, certainement pas grand chose.
Pour le peuple anglais, probablement un peu plus.
J'imagine que ça va commencer par leur taper dans le porte monnaie
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: La faillite du RU après le Brexit
Lili-Rose a écrit:Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
4 ans pour obtenir un accord, ça ne devait pas être si facile.
Le RU va-t-il rembourser l'UE ? C'était un point important. Avec un no-deal, il refusait de payer.
Les Européens seront-ils prêts à acheter des produits RU ? ils ont décidé de ne plus s'imposer les normes sanitaires et de qualité UE.
Beaucoup de questions, encore.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La faillite du RU après le Brexit
Nadou a écrit:Lili-Rose a écrit:Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
4 ans pour obtenir un accord, ça ne devait pas être si facile.
Le RU va-t-il rembourser l'UE ? C'était un point important. Avec un no-deal, il refusait de payer.
Les Européens seront-ils prêts à acheter des produits RU ? ils ont décidé de ne plus s'imposer les normes sanitaires et de qualité UE.
Beaucoup de questions, encore.
Nous sommes d'accord: il est bien trop tôt pour anticiper les conséquences du Brexit , dans un sens ou dans l'autre. Pour l'instant, depuis le référendum, leur taux de chômage est passé de 5 à 4,5%.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La faillite du RU après le Brexit
Scexit! Yeeees! L'Europe divise mais pas que...
Je crains que les anglais n'aient pas pris la mesure d'un retrait de l'Europe. Car si les scoties coupaient le cordon, l'Uster pourrait bien sauter le pas malgré les divergences religieuses.
Brexit : « L'Écosse était européenne avant d'être britannique ! »
Pas très grand, assez rond, avec sa voix haut perchée et son accent reconnaissable entre tous, Ian Blackford entame toutes ses prises de parole sur le ton d'un tribun révolutionnaire. Mercredi, il s'est surpassé dans ce registre dantonien à l'occasion du débat autour de l'accord régissant les nouvelles relations (forcément distendues) entre le Royaume-Uni et l'UE. Le vote à Westminster n'a pas fait de cadeaux aux opposants : une majorité écrasante de 521 voix « pour » a balayé les 73 voix contre, dont celle du malheureux Ian Blackford, le chef de file du SNP, le parti des indépendantistes écossais.
L'Écosse, « une nation indépendante au cœur de l'Europe », c'est tout le combat qui donne sens à la vie de Blackford, 59 ans, natif d'Édimbourg et fier de l'être. Cet ancien banquier d'affaires est entré au Parlement en 2015. Il dirige le groupe SNP depuis 2017 et inlassablement défend l'idée d'une Écosse reprenant son destin en main. Il est en quelque sorte la voix à Londres des imprécations de la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, qui ne cesse de promettre un nouveau référendum sur l'indépendance. L'Écosse a voté contre le Brexit et ne bénéficie d'aucun statut dérogatoire, contrairement à l'Irlande du Nord qui a également rejeté le Brexit. Mais si les Irlandais ont obtenu un statut à part (qui leur permet de rester dans le marché unique), c'est parce que le sang a coulé en Irlande… Le seul moyen de ne pas rouvrir les plaies encore vives passait par un protocole particulier, ménageant les accords de paix du Vendredi saint.
Bref, les détours historiques de Blackford visent à affaiblir le lien entre l'Écosse proeuropéenne et l'Angleterre de Johnson. Le match a déjà eu lieu, et pour Londres il n'est pas question d'y revenir. Le 18 septembre 2014, les Écossais ont déjà répondu à un référendum sur l'indépendance. Sur les 3,6 millions de suffrages exprimés, le « non » l'a emporté à 55,3 % contre 44,7 % en faveur du détachement du Royaume-Uni. À cet argument, Blackford répond que les Écossais pensaient alors que leur avenir au sein du RU se situerait en Europe. Ils ont donc été trompés, estime-t-il, la preuve en est qu'ils ont ensuite massivement rejeté le Brexit (à 62 %). À noter, il y avait moins de suffrages exprimés : 2,279 millions.
On ne peut pas imaginer plus de divergences dans la conception de ce que doit être l'avenir de ces deux nations. Ne serait-ce qu'à travers le programme Erasmus dont Londres a décidé de soustraire sa jeunesse. Entre 2014 et 2020, environ 100 000 étudiants britanniques ont pu étudier dans l'un des autres États participants. L'UE avait proposé aux Britanniques de rester membre pendant sept ans. Johnson a repoussé cette offre et envisage d'ici quelques années de créer son propre programme de mobilité étudiante… Qualifié par Blackford d'« acte de vandalisme économique impardonnable », l'accord sur les relations futures permet, selon lui, de clarifier les deux chemins qui s'ouvrent : « De quelle Union l'Écosse veut-elle faire partie ? Quel avenir choisirons-nous ? » Il a été beaucoup question de souveraineté britannique, mais quid de la souveraineté des Écossais ? interroge le chef de file du SNP.
Le chef de file du groupe SNP a égrainé le coût estimé pour l'Écosse d'une sortie du marché unique européen mais s'est fait vertement rattraper par un député conservateur qui l'a interpellé en ces termes : « Pouvez-vous nous dire ce que coûtera à l'économie écossaise la perte de l'accès au marché britannique via l'indépendance ? » Londres paie pour Édimbourg, plus pauvre. Une vérité qui a mis en colère Blackford : « Il [en désignant ce député tory] semble menacer les Écossais par cette perte d'accès. Est-ce vraiment le message que les conservateurs entendent délivrer au peuple d'Écosse ? Honte à lui ! Honte à lui ! Honte à lui ! »
Je crains que les anglais n'aient pas pris la mesure d'un retrait de l'Europe. Car si les scoties coupaient le cordon, l'Uster pourrait bien sauter le pas malgré les divergences religieuses.
Brexit : « L'Écosse était européenne avant d'être britannique ! »
Ian Blackford, le chef de file des indépendantistes écossais à Westminster, était bien seul mercredi à défendre inlassablement l'indépendance de l'Écosse et son rattachement à l'UE.
Par Emmanuel BerrettaPas très grand, assez rond, avec sa voix haut perchée et son accent reconnaissable entre tous, Ian Blackford entame toutes ses prises de parole sur le ton d'un tribun révolutionnaire. Mercredi, il s'est surpassé dans ce registre dantonien à l'occasion du débat autour de l'accord régissant les nouvelles relations (forcément distendues) entre le Royaume-Uni et l'UE. Le vote à Westminster n'a pas fait de cadeaux aux opposants : une majorité écrasante de 521 voix « pour » a balayé les 73 voix contre, dont celle du malheureux Ian Blackford, le chef de file du SNP, le parti des indépendantistes écossais.
L'Écosse, « une nation indépendante au cœur de l'Europe », c'est tout le combat qui donne sens à la vie de Blackford, 59 ans, natif d'Édimbourg et fier de l'être. Cet ancien banquier d'affaires est entré au Parlement en 2015. Il dirige le groupe SNP depuis 2017 et inlassablement défend l'idée d'une Écosse reprenant son destin en main. Il est en quelque sorte la voix à Londres des imprécations de la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, qui ne cesse de promettre un nouveau référendum sur l'indépendance. L'Écosse a voté contre le Brexit et ne bénéficie d'aucun statut dérogatoire, contrairement à l'Irlande du Nord qui a également rejeté le Brexit. Mais si les Irlandais ont obtenu un statut à part (qui leur permet de rester dans le marché unique), c'est parce que le sang a coulé en Irlande… Le seul moyen de ne pas rouvrir les plaies encore vives passait par un protocole particulier, ménageant les accords de paix du Vendredi saint.
Déjà la ligue hanséatique…
Rien de cela pour l'Écosse, qui a été jointe à la couronne d'Angleterre. « L'Écosse était européenne avant d'être britannique ! », clame Ian Blackford dans son sermon du mercredi 30 décembre. Et de rappeler que les Écossais faisaient partie de la ligue hanséatique au XVe siècle, l'équivalent médiéval d'un marché commun. Donc, pour les indépendantistes écossais, leur nation n'a pas attendu 1973 pour faire partie intégrante des grands marchands européens. La laine d'Édimbourg se troquait par lettre de change ou se monnayait à Bruges. Blackford a même rappelé que l'Écosse a été plus proche de la France. Marie Ire, reine d'Écosse, était réfugiée en France. Marie de Guise, la régente, va favoriser les intérêts et la culture française, qui imprègne le vocabulaire du scots. Et puis finalement, à la mort d'Elizabeth Ire d'Angleterre, les deux couronnes sont réunies avec Jacques Ier, ce qui préfigure l'union des deux pays sous la bannière du Royaume-Uni de Grande-Bretagne en 1707.Bref, les détours historiques de Blackford visent à affaiblir le lien entre l'Écosse proeuropéenne et l'Angleterre de Johnson. Le match a déjà eu lieu, et pour Londres il n'est pas question d'y revenir. Le 18 septembre 2014, les Écossais ont déjà répondu à un référendum sur l'indépendance. Sur les 3,6 millions de suffrages exprimés, le « non » l'a emporté à 55,3 % contre 44,7 % en faveur du détachement du Royaume-Uni. À cet argument, Blackford répond que les Écossais pensaient alors que leur avenir au sein du RU se situerait en Europe. Ils ont donc été trompés, estime-t-il, la preuve en est qu'ils ont ensuite massivement rejeté le Brexit (à 62 %). À noter, il y avait moins de suffrages exprimés : 2,279 millions.
Erasmus, un divorce de la jeunesse
« Forcer notre nation à quitter l'UE signifie perdre une part précieuse de qui nous sommes », plaide Blackford, qui a tenu à rappeler que les citoyens européens installés en Écosse sont toujours « chez eux ». Une manière là aussi de décrier le nouveau système d'immigration par points que Londres met en place au 1er janvier et qui sélectionnera qui parmi les Européens a le plus vocation à vivre au Royaume-Uni. Que l'Angleterre fasse le tri à l'entrée, pourquoi pas ? Mais l'Écosse du SNP ne veut pas de ce tri pour son territoire.On ne peut pas imaginer plus de divergences dans la conception de ce que doit être l'avenir de ces deux nations. Ne serait-ce qu'à travers le programme Erasmus dont Londres a décidé de soustraire sa jeunesse. Entre 2014 et 2020, environ 100 000 étudiants britanniques ont pu étudier dans l'un des autres États participants. L'UE avait proposé aux Britanniques de rester membre pendant sept ans. Johnson a repoussé cette offre et envisage d'ici quelques années de créer son propre programme de mobilité étudiante… Qualifié par Blackford d'« acte de vandalisme économique impardonnable », l'accord sur les relations futures permet, selon lui, de clarifier les deux chemins qui s'ouvrent : « De quelle Union l'Écosse veut-elle faire partie ? Quel avenir choisirons-nous ? » Il a été beaucoup question de souveraineté britannique, mais quid de la souveraineté des Écossais ? interroge le chef de file du SNP.
Le chef de file du groupe SNP a égrainé le coût estimé pour l'Écosse d'une sortie du marché unique européen mais s'est fait vertement rattraper par un député conservateur qui l'a interpellé en ces termes : « Pouvez-vous nous dire ce que coûtera à l'économie écossaise la perte de l'accès au marché britannique via l'indépendance ? » Londres paie pour Édimbourg, plus pauvre. Une vérité qui a mis en colère Blackford : « Il [en désignant ce député tory] semble menacer les Écossais par cette perte d'accès. Est-ce vraiment le message que les conservateurs entendent délivrer au peuple d'Écosse ? Honte à lui ! Honte à lui ! Honte à lui ! »
Les braises des indépendantismes
Pour l'Union européenne, il y a un embarras devant cette déclaration d'amour enflammée. Jamais Michel Barnier, Jean-Claude Juncker ou Ursula von der Leyen n'ont publiquement soutenu une telle idée… Ce serait souffler sur les braises de tous les indépendantismes qui menacent en Europe, de la Catalogne à la Belgique flamande, sauf à ce que les Écossais empruntent la voie légale. Or, ils auront besoin du feu vert de Londres pour organiser un nouveau référendum. Peut-être après les élections générales de 2024 qui éventuellement vont rebattre les cartes. D'ici là, les conséquences de la sortie du Royaume-Uni seront effectives, concrètes, mesurables, et le brouillard de la pandémie se sera dissipé. Si Johnson réussit son pari, il conservera l'unité de son pays. Mais s'il le rate, tous ses déboires économiques encourageront les Écossais à réclamer le rattachement à l'UE. Assurément, 2024 sera un tournant pour le Royaume, uni dans la prospérité ou désuni dans les troubles.
Invité- Invité
Re: La faillite du RU après le Brexit
MDR! Des fois qu'ça tourne mal
le père de Boris Johnson demande la nationalité française
D'abord anti-Brexit en 2016, Stanley Johnson avait tourné casaque l'année suivante.
Le père du Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré vouloir prendre la nationalité française et garder ainsi "un lien" avec l'Union européenne (UE), alors que son pays s'apprête à en larguer les amarres. Selon RTL, Stanley Johnson est "en train de monter un dossier pour obtenir la citoyenneté française".
"Ce n'est pas la question de devenir Français. Si j'ai bien compris, je suis Français ! Ma mère est née en France, sa mère était entièrement française", et également comme son père. Pour moi, c'est une question de réclamer ce que j'ai déjà. De ce fait, je suis très content !", a t-il expliqué à la station de radio, dans un français presque parfait.
"Je serai toujours européen, ça c'est sûr ! On peut pas dire aux Anglais 'Vous n'êtes pas européens'". Europe, c'est toujours plus que le marché commun et l'UE. Mais ceci dit, avoir un lien comme ça, avec l'UE, c'est important", insiste t-il encore.
le père de Boris Johnson demande la nationalité française
D'abord anti-Brexit en 2016, Stanley Johnson avait tourné casaque l'année suivante.
Le père du Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré vouloir prendre la nationalité française et garder ainsi "un lien" avec l'Union européenne (UE), alors que son pays s'apprête à en larguer les amarres. Selon RTL, Stanley Johnson est "en train de monter un dossier pour obtenir la citoyenneté française".
"Ce n'est pas la question de devenir Français. Si j'ai bien compris, je suis Français ! Ma mère est née en France, sa mère était entièrement française", et également comme son père. Pour moi, c'est une question de réclamer ce que j'ai déjà. De ce fait, je suis très content !", a t-il expliqué à la station de radio, dans un français presque parfait.
"Je serai toujours européen, ça c'est sûr ! On peut pas dire aux Anglais 'Vous n'êtes pas européens'". Europe, c'est toujours plus que le marché commun et l'UE. Mais ceci dit, avoir un lien comme ça, avec l'UE, c'est important", insiste t-il encore.
Invité- Invité
Re: La faillite du RU après le Brexit
Nadou a écrit:Lili-Rose a écrit:Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
4 ans pour obtenir un accord, ça ne devait pas être si facile.
Le RU va-t-il rembourser l'UE ? C'était un point important. Avec un no-deal, il refusait de payer.
Les Européens seront-ils prêts à acheter des produits RU ? ils ont décidé de ne plus s'imposer les normes sanitaires et de qualité UE.
Beaucoup de questions, encore.
Ce n'est pas valable pour l'Ecosse puisque, depuis le "Scotland act", les domaines de la pêche, de l'agriculture, des normes alimentaires et de la santé sont du ressort du parlement d'Edimbourg.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La faillite du RU après le Brexit
Je ne crois pas que le consommateur fait la différence sur l'origine du produit acheté, sauf pour de rares exceptions.Nadou a écrit:Lili-Rose a écrit:Bof, n'ayant pas la faculté de lire dans le marc de café, je ne peux rien dire sur l'avenir économique de l'UK.
Divi affirme que la livre a pris 20%. Super cool pour le consommateur
La raison voudrait que nous soyons patients pour analyser les conséquences, mais pas contre tirer une conclusion an 1 jour .
J'imagine que l'UK va revenir la queue entre les jambes pour trouver une alternative a être sortie de l'UE. Même la Suisse courbe l'échine.
4 ans pour obtenir un accord, ça ne devait pas être si facile.
Le RU va-t-il rembourser l'UE ? C'était un point important. Avec un no-deal, il refusait de payer.
Les Européens seront-ils prêts à acheter des produits RU ? ils ont décidé de ne plus s'imposer les normes sanitaires et de qualité UE.
Beaucoup de questions, encore.
Pour l'UK, elle n'a que des produits d'importation à proposer qui seront désormais soumis à dédouanement, donc plus chers car il faut payer une intervention en plus.
Si en plus la livre augmente , ça va se compliquer davantage.
Pour finir, un produit vendu dans l'UE doit être qualifié UE, sinon c'est 10 euros d'amende par produit présent dans un stock multiplié par sa quantité.
En gros, nous allons assister à la phase III d'une sortie de l'UE.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
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