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«Gilets jaunes», infirmiers et maires en colère : la rude semaine de Macron

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«Gilets jaunes», infirmiers et maires en colère : la rude semaine de Macron Empty «Gilets jaunes», infirmiers et maires en colère : la rude semaine de Macron

Message par ledevois Mer 21 Nov - 20:15

LE SCAN POLITIQUE - Le chef de l'État voit se multiplier les foyers de contestation. Les «gilets jaunes» poursuivent leurs actions, les infirmiers se mobilisent mardi et les maires se réunissent en congrès sur fond de tensions avec le gouvernement.
En visite d'État à Bruxelles lundi et mardi, Emmanuel Macron aura tout le loisir de songer à la formule écrite sous Napoléon III par le journaliste Henri Rochefort: «La France compte 36 millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement». Avec 67 millions de Français aujourd'hui, dont 290 000 «gilets jaunes» dans les rues samedi dernier, difficile pour le chef de l'État d'échapper aux colères. Cette semaine, les «gilets jaunes» poursuivent leurs actions, les infirmiers se mobilisent mardi et les maires se réunissent en congrès sur fond de tensions avec le goDes «gilets jaunes» moins nombreux mais toujours mobilisés
Après avoir réuni samedi plus de 290.000 manifestants sur plus de 2.000 sites à travers la France, les «gilets jaunes», mouvement sans leader ni organisateur, continuent de défendre des revendications multiples autour du pouvoir d'achat. Lundi, 27.000 personnes ont participé à des actions. Des péages, stations-service, autoroutes et dépôts pétroliers ont été bloqués, y compris à La Réunion: l'île est paralysée et la situation tendue, après une nuit de violences urbaines. Selon un dernier bilan du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, les manifestations ont fait un mort et 528 blessés, dont 17 grièvement.
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Dimanche soir sur France 2, le premier ministre a dit avoir «entendu» le «ras-le-bol fiscal» et le «sentiment d'abandon» exprimés, sans pour autant vouloir «changer de cap» et revenir sur la taxe carbone sur les carburants. Le chef de l'État a pour sa part déclaré, lundi, qu'il répondra «en temps voulu» aux questions sur cette forte mobilisation aux accents anti-Macron: importante dans certains bastions de Marine Le Pen, celle-ci était plus faible dans les départements qui ont fortement voté Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle 
 François-Xavier Bourmaud : «Si Emmanuel Macron cède aux "gilets jaunes", il est mort» - Regarder sur Figaro Live

●  Les infirmiers ne veulent pas être les oubliés du plan santé
Trente ans après les grandes grèves et les blocages d'hôpitaux pendant sept mois, en 1988, le président doit affronter les revendications des infirmiers. Une journée nationale de mobilisation est annoncée mardi, à l'appel de seize organisations, pour défendre «un système de santé de qualité» et «une meilleure reconnaissance des compétences» des 660.000 infirmiers. Des rassemblements dans 17 villes de métropole et d'outre-mer sont prévus.
Une façon d'interpeller le gouvernement au moment où celui-ci lance son plan santé, doté d'un budget de 3,4 milliards d'euros d'ici à 2022. «La vision médico-centrée de ce plan ne donne aucun moyen aux infirmières», regrettent les organisations dans un communiqué. La création de 4.000 assistants médicaux, financés par l'État, pour décharger les médecins des tâches administratives et de certains actes simples, irrite la profession. Les syndicats infirmiers y voient «une véritable provocation». «Il aurait été plus cohérent de consacrer cet argent à créer des postes en EHPAD, où les conditions de travail sont exécrables», jugent-ils.
» LIRE AUSSI - #Infirmièresoubliées: après les «gilets jaunes», les blouses blanches dans la rue ce mardi
● Les maires inquiets face à la suppression de la taxe d'habitation
Sur fond de relations houleuses avec le gouvernement, les maires se réunissent à partir de mardi à Paris, à l'occasion du 101e congrès de l'Association des maires de France (AMF). Le président de l'AMF, François Baroin, accuse l'État de considérer les élus «comme ses supplétifs», dans une interview publiée dans le magazine Maires de France. «L'État décide, il en a le droit, mais alors il doit payer», explique-t-il, en référence à l'un des motifs d'inquiétude des élus: la compensation de la suppression totale de taxe d'habitation au plus tard d'ici 2021, décidée par le gouvernement.
Gaël Perdriau : « Macron est dans une bulle, il ne comprend pas ce que vivent les maires ». - Regarder sur Figaro Live
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/decryptages/2018/11/19/25003-20181119ARTFIG00186-gilets-jaunes-infirmiers-et-maires-en-colere-la-rude-semaine-de-macron.php


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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