Macron a bien compris les gilets jaunes

La preuve:  à la veille de la manif de samedi, il a fait voter par ses godillots de l'Assemblée un amendement qui permet  aux traders londoniens de voir leur fiscalité considérablement réduite s'il leur prend l'envie de venir boursicoter à Paris

Pile poil ce qu'on demandait : une fiscalité moins confiscatoire.  

http://www.assemblee-nationale.fr/15/amendements/1255C/AN/1946.asp

Quand ma commune dut faire son futur Plan local urbanisme (PLU) en 1998,l'urbaniste donna à la commission municipale que je présidais cette directive:
" les départements d'ile de france limitrophes ne veulent plus construire pour "les salariés pauvres", ils laissent monter les prix des terrains et donc le prix des constructions, afin que naturellement les moins aisés partent ne pouvant plus se loger. 
Vous, départements provinciaux limitrophes, devez donc accueillir ces salariés, Ici vos terrains sont peu chers, et vous servirez de résidences dortoirs : les gens partiront le matin au travail avec leurs voitures ou par le train et rentreront le soir tard.
Vous ne les verrez que les week ends.."
Bien sur nous refusames ces directives, entrainant de fait des conséquences non maitrisables pour notre collectivité .
Mais la maire suivant, de gauche, le réalisa concrètement en 2004, ayant des intérets financiers personnels à rendre constructibles des terrains agricoles à 1€/m2 dont le prix bondit, après avoir été viabilisés par l'argent du contribuable local, à 80€/m2 à l'époque (certains agriculteurs se firent des petites fortunes à ce jeu)
Bien sur les jeunes locaux ne purent eux acheter pour s'installer, ces terres constructibles, qui avaient doublé de valeur sans que leurs salaires suivent, et la commune se retrouva confrontée à une délinquance juvénile inédite due aux ados importés, laissés seuls n'ayant ni moyen de transport, ni famille pour les surveiller, ni activités à disposition pour les occuper, comme en région parisienne.
Le contribuable vit alors ses impots locaux carrément doubler pour créer des structures avec du personnel pour encadrer ces jeunes, de toute façon peu motivés par la vie à la campagne. 
Les 2 écoles durent etre agrandies avec des restaurants scolaires fort onéreux pour nourrir pratiquement gratuitement, vu le niveau de revenus de leurs parents endettés à l'os, ces petits franciliens pauvres,.
Aujourd'hui dans mon village bourguignon vous voyez déambuler des salafistes -impliquant 2 restaurants scolaires halal-, et des exotiques, parlant à peine français, qui vous dévisagent quand vous ne baissez pas les yeux devant eux, car vous etes blanc.
Dans le mm temps, les clotures végétalisées -écologiques- ont disparu, remplacées par de hauts murs, les caméras de surveillance abondent, y compris dans le village pour maîtriser un peu le vandalisme systématique..
Les plus pauvres des habitants d'origine, n'ont plus les moyens d'entretenir leurs maisons : façades décrépies, volets hors d'usage, portails en ruine
Les derniers commerces ont fermé : les nouveaux arrivés préférant les grandes surfaces ou achats sur internet, les anciens habitants, rincés d’impôts, petits retraités, ne peuvent plus s'y approvisionner. 
Les vieilles voitures polluantes avec d' anciennes immatriculations, indispensables dans ces déserts ruraux, pullulent, 
les tas de bois se succèdent dans les jardins, le fuel est devenu trop cher, on ne chauffe plus qu'une pièce principale 
A la pharmacie, les médicaments non ou peu remboursés quoique prescrits, sont déclinés par les malades
Il faut 8 jours pour avoir un rendez vous chez un généraliste, 
Il n'y a plus de spécialistes à moins de 50km à la ronde -et encore toujours avec délai- obligeant à prendre la vieille voiture, pour ceux qui peuvent encore conduire.
Les urgences à l’hôpital le plus proche, c'est 4 heures minimum d'attente pour voir un interne, d'origine africaine ou nord africaine, 
Les quelques chirurgiens sont d'origine étrangère, souvent de confession musulmane, parlant arabe entre eux, refusant de parler aux femmes y compris aux infirmières. 
Il y a quelques spécialistes roumains, parlant à peine français, ne connaissant pas les techniques médicales de chez nous, et ne prescrivant pas nombre d'examens pourtant existant en France, ne les ayant jamais étudiés dans leurs pays de l'est, ou la médecine est restée aux années 1960
Des pathologies soignées en zone urbaine, deviennent fatales ici à court ou moyen terme : la complémentaire santé est trop chère pour aller consulter en banlieue
Bienvenue chez les séditieux, cette peste brune qui ose relever la tete, enfiler un gilet jaune et dire 
CA SUFFIT
 Colette Thirion témoignage sur facebook

Pour info, l'hôpital d'Avignon, dont je viens de faire une ample connaissance envisage 80 licenciements toutes professions confondues, alors qu'il manque déjà des infirmières !