Pensées des morts
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Pensées des morts
A chaque Toussaint (qui n'est pas le jour de morts) me revient cette chanson de Brassens adaptée d'un poème de Lamartine qui comporte d'autres strophes dont celle-ça :
"C’est une mère ravie
A ses enfants dispersés,
Qui leur tend de l’autre vie
Ces bras qui les ont bercés ;
Des baisers sont sur sa bouche,
Sur ce sein qui fut leur couche
Son coeur les rappelle à soi ;
Des pleurs voilent son sourire,
Et son regard semble dire :
Vous aime-t-on comme moi ?"
Une pensée donc pour tous ceux qui ont perdu leur conjoint, leurs amis, leurs parents et aussi pour ceux qui ont la chance de les avoir encore.
Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.
"C’est une mère ravie
A ses enfants dispersés,
Qui leur tend de l’autre vie
Ces bras qui les ont bercés ;
Des baisers sont sur sa bouche,
Sur ce sein qui fut leur couche
Son coeur les rappelle à soi ;
Des pleurs voilent son sourire,
Et son regard semble dire :
Vous aime-t-on comme moi ?"
Une pensée donc pour tous ceux qui ont perdu leur conjoint, leurs amis, leurs parents et aussi pour ceux qui ont la chance de les avoir encore.
Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.
Diviciac- Messages : 43110
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pensées des morts
C´est gentil à vous Divi. cette délicate pensée pour nos disparus.
Mais je n´attends pas le 1er novembre pour me souvenir de celles que j´ai perdues.
Chaque jour de l´année me rappelle à leur souvenir.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire,
arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
Ô consolation ineffable, les morts sont invisibles,
mais ils ne sont pas des absents.
Mais je n´attends pas le 1er novembre pour me souvenir de celles que j´ai perdues.
Chaque jour de l´année me rappelle à leur souvenir.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire,
arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
Ô consolation ineffable, les morts sont invisibles,
mais ils ne sont pas des absents.
Invité- Invité
Re: Pensées des morts
elaine a écrit:C´est gentil à vous Divi. cette délicate pensée pour nos disparus.
Mais je n´attends pas le 1er novembre pour me souvenir de celles que j´ai perdues.
Chaque jour de l´année me rappelle à leur souvenir.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire,
arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
Ô consolation ineffable, les morts sont invisibles,
mais ils ne sont pas des absents.
Moi non plus je n'attends pas ce jour. Je ne vais jamais au cimetière mais il ne se passe pas une journée sans que la pensée plus ou moins fugace de mes deuils ne me traverse l'esprit. Je crois que nous sommes nombreux dans ce cas.
Je ne sais plus qui a dit un jour qu'on ne meurt vraiment que quand on est totalement sorti de la mémoire des vivants.
Diviciac- Messages : 43110
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pensées des morts
Pareil.........Je ne vais pas au cimetière,ceux qui m'ont quittée sont à la fois ailleurs,et présents...
Invité- Invité
Re: Pensées des morts
Diviciac a écrit:A chaque Toussaint (qui n'est pas le jour de morts) me revient cette chanson de Brassens adaptée d'un poème de Lamartine qui comporte d'autres strophes dont celle-ça :
"C’est une mère ravie
A ses enfants dispersés,
Qui leur tend de l’autre vie
Ces bras qui les ont bercés ;
Des baisers sont sur sa bouche,
Sur ce sein qui fut leur couche
Son coeur les rappelle à soi ;
Des pleurs voilent son sourire,
Et son regard semble dire :
Vous aime-t-on comme moi ?"
Une pensée donc pour tous ceux qui ont perdu leur conjoint, leurs amis, leurs parents et aussi pour ceux qui ont la chance de les avoir encore.
Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.
J'ai perdu ma maman cette année au mois de février et ces mots résonnent dans mon coeur.
la montagne- Messages : 373
Date d'inscription : 11/09/2018
Localisation : sud
Re: Pensées des morts
la montagne a écrit:Diviciac a écrit:A chaque Toussaint (qui n'est pas le jour de morts) me revient cette chanson de Brassens adaptée d'un poème de Lamartine qui comporte d'autres strophes dont celle-ça :
"C’est une mère ravie
A ses enfants dispersés,
Qui leur tend de l’autre vie
Ces bras qui les ont bercés ;
Des baisers sont sur sa bouche,
Sur ce sein qui fut leur couche
Son coeur les rappelle à soi ;
Des pleurs voilent son sourire,
Et son regard semble dire :
Vous aime-t-on comme moi ?"
Une pensée donc pour tous ceux qui ont perdu leur conjoint, leurs amis, leurs parents et aussi pour ceux qui ont la chance de les avoir encore.
Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.
J'ai perdu ma maman cette année au mois de février et ces mots résonnent dans mon coeur.
Toutes mes sincères condoléances
J'ai perdu la mienne il y a tout juste deux ans et, pour ses obsèques, j'ai repêché ce couplet sur les mères chez Lamartine parce que je trouve cette idée particulièrement émouvante : personne ne pourra nous aimer autant que notre mère.
Diviciac- Messages : 43110
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pensées des morts
Toutes mes sincères condoléances
J'ai perdu la mienne il y a tout juste deux ans et, pour ses obsèques, j'ai repêché ce couplet sur les mères chez Lamartine parce que je trouve cette idée particulièrement émouvante : personne ne pourra nous aimer autant que notre mère.

Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Pensées des morts
Nadou a écrit:(Nadou répond en caché .. )
Toutes mes sincères condoléances
J'ai perdu la mienne il y a tout juste deux ans et, pour ses obsèques, j'ai repêché ce couplet sur les mères chez Lamartine parce que je trouve cette idée particulièrement émouvante : personne ne pourra nous aimer autant que notre mère.
Je ne peux donc pas te répondre sans "divulguer" un truc que tu souhaites cacher, c'est complètement con comme "dialogue".
Enfin bon j'ai un peu interprété: dans le texte original de Lamartine c'est "comme" et pas "autant que" .
Faut dire qu'un nouveau né, c'est particulièrement vilain.
Quand ma dernière petit-fille est née elle était bouffie avec des cheveux noirs tout raides, je l'appelais le sergent Garcia, ma fille la trouvait superbe. Y a qu'une mère pour aimer comme ça.
Aujourd'hui, à trois ans, elle est très jolie mais à la naissance , non .
Diviciac- Messages : 43110
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pensées des morts
Je peux vous le dire, le temps passe, j'ai perdu ma mère cette année, le 6 juin et mon épouse le 6 juillet.Diviciac a écrit:la montagne a écrit:
Toutes mes sincères condoléances
J'ai perdu la mienne il y a tout juste deux ans et, pour ses obsèques, j'ai repêché ce couplet sur les mères chez Lamartine parce que je trouve cette idée particulièrement émouvante : personne ne pourra nous aimer autant que notre mère.
Invité- Invité
Re: Pensées des morts
Mes plus sincères condoléances magic. Cela n´a pas été facile pour vous cette année.magicfly a écrit:Je peux vous le dire, le temps passe, j'ai perdu ma mère cette année, le 6 juin et mon épouse le 6 juillet.
La perte d´un être aimé laisse toujours un grand vide.
Invité- Invité
Re: Pensées des morts
magicfly a écrit:Je peux vous le dire, le temps passe, j'ai perdu ma mère cette année, le 6 juin et mon épouse le 6 juillet.Diviciac a écrit:
Toutes mes sincères condoléances
J'ai perdu la mienne il y a tout juste deux ans et, pour ses obsèques, j'ai repêché ce couplet sur les mères chez Lamartine parce que je trouve cette idée particulièrement émouvante : personne ne pourra nous aimer autant que notre mère.
Comme nos petites querelles politiques semblent dérisoires tout d'un coup ...
et comme le " Memento homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris" qu'on lit dans les catacombes m'éclate en pleine tronche, comme les vers de Malherbe "La mort à des rigueurs à nulle autre pareille, on a beau la prier, la cruelle qu'elle est se bouche les oreilles et nous laisse crier "
Frère humain, tu as toute ma sympathie bravo pour ton courage... après quoi, je recommencerai probablement à te vouvoyer pour que nous puissions à nouveau nous chamailler. Et vous pourrez dire une fois de plus que j'en profite pour étaler ma culture, comme de la confiture.
Très amicalement et très sincèrement .
Diviciac- Messages : 43110
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pensées des morts
La mort n'est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Source: Adaptation d'un texte du Chanoine Henry Scott-Holland (1847-1918)
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Source: Adaptation d'un texte du Chanoine Henry Scott-Holland (1847-1918)
Invité- Invité
Re: Pensées des morts
magicfly a écrit:Merci à vous tous.


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