Quel bonheur d'envoyer paître Bruxelles et ses diktats !

frenchy35F a écrit:L' ITAEXIT

Zigomar17 a écrit:...Que ce soit avec l'Italie aujourd'hui ou un autre pays demain...il faut en finir avec cette Europe des commissaires technocratiques qui décident de tout... nient le droit des peuples et des nations...et foulent aux pieds la plus élémentaire expression démocratique...

L'exemple italien

haroun 6259 a écrit:Plus de 60 % des Italiens plébiscitent le nouveau ministre de l'Intérieur .
Étonnant, non ?  

Nadou a écrit:

L'exemple italien

Au fond, Matteo Salvini use – et abuse – de la même martingale en Italie pour masquer toutes ces promesses mirifiques qu'avec son partenaire du Mouvement 5 étoiles, Luigi Di Maio, il ne pourra pas tenir. Pourquoi s'en priverait-il d'ailleurs puisque le procédé fonctionne au-delà de ses espérances ? Plus de 60 % des Italiens plébiscitent leur nouveau ministre de l'Intérieur.
Les 100 milliards d'euros de dépenses nouvelles, promises aux Italiens pendant la campagne ? La fermeté de Rome sur la question migratoire fera patienter les électeurs. La contre-réforme des retraites se limitera à un simple assouplissement qui coûtera tout de même 8 milliards d'euros à l'État. La baisse des impôts sur les entreprises sera cantonnée aux TPE réalisant moins de 100 000 euros de chiffre d'affaires par an (coût : 7 milliards d'euros). Quant au revenu de citoyenneté, dont le Mouvement 5 étoiles avait fait l'alpha et l'oméga de sa campagne, il sera restreint aux 3 millions de retraités les plus pauvres. Et quand Giovanni Tria, le ministre des Finances, plaide pour limiter le déficit public à 1,6 %, Salvini menace de le virer pour qu'il accepte de le laisser dériver jusqu'à 2,4 %. Avec un argument qui tutoie les sommets de la démagogie : « Emmanuel Macron a bien relevé le déficit public de la France à 2,8 % du PIB »…

Résultat : le taux de croissance en Italie a chuté de 1,7 % à 1,2 % en un an. Les taux d'intérêt grimpent plus vite que partout ailleurs en Europe. Le chômage est reparti à la hausse (10,4 % de la population active). La dette, avant même les nouvelles mesures budgétaires portées par Salvini et Di Maio, culmine désormais à 133 % du PIB. Mais, rétorque-t-on, les Italiens sont contents de la nouvelle politique migratoire de leurs gouvernants. Au fond, c'est peut-être ça, la définition parfaite du populisme d'extrême droite…

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/laurent-neumann/neumann-wauquiez-salvini-la-martingale-politique-de-l-immigration-29-09-2018-2258813_2449.php#xtor=CS2-238

Diviciac a écrit:Avec l’annonce de son déficit public, l’Italie défie Bruxelles et les marchés
Le gouvernement italien cible un déficit de 2,4 % du produit intérieur brut l’an prochain, bien au-dessus des 2 % attendus. Au risque de déclencher une hausse des taux d’emprunt.
LE MONDE | 28.09.2018 à 11h46 • Mis à jour le 29.09.2018 à 06h39 |





Des cris de joie, des banderoles déployées dans la nuit romaine par des parlementaires du Mouvement 5 étoiles, tandis que les ministres apparaissent au balcon du palais Chigi, siège de la présidence du conseil, pour saluer la foule : la scène, immortalisée par une nuée de caméras jeudi 27 septembre dans la soirée, a quelque chose d’irréel.
 A vrai dire, il est peu probable qu’un document de programmation budgétaire ait déjà, par le passé, suscité un tel enthousiasme. Quelques minutes plus tôt, après des heures de négociations houleuses, le gouvernement italien est parvenu à s’entendre sur un objectif de déficit public de 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) pour son futur budget 2019, ainsi que pour les deux années suivantes.
« Nous faisons du bien à l’Italie et aux Italiens », a assuré le président du conseil, Giuseppe Conte, tandis que ses deux vice-premiers ministres, Matteo Salvini (Ligue, extrême droite) et Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles – M5S –, antisystème) saluaient la naissance du « budget du changement ». Sur les réseaux sociaux, le chef de file du M5S, en première ligne depuis plusieurs jours dans la bataille contre le ministre de l’économie, Giovanni Tria, et les fonctionnaires du Trésor, allait encore plus loin : « Aujourd’hui est un jour historique. Aujourd’hui, l’Italie a changé. »
De fait, si les mesures adoptées sont très en deçà des engagements figurant dans le « contrat de gouvernement », conclu en mai, entre les deux partenaires du gouvernement, elles sont loin d’être négligeables. 10 milliards d’euros seront consacrés au lancement du « revenu de citoyenneté » de 780 euros par mois, qui devrait concerner dans un premier temps les retraités sous le seuil de pauvreté. La réforme des centres pour l’emploi, préalable indispensable à la mise en place de la mesure, sera, elle aussi, lancée dès 2019.

Vojnik Sreće a écrit:

De toute façon, l'Italie (comme la France) ne peuvent pas s'en sortir avec cet euro qui est beaucoup trop fort et qui ne sied pas à des économies de services.

Pour nous transformer en Allemagne bis, Macron défait tout dans le pays mais, ça ne marche toujours pas puisque le déficit commercial grimpe... grimpe... et atteint des sommets vertigineux.

L'Italie se rend compte qu'elle n'a pas sa place dans l'UE. Maintenant, elle doit choisir : soit elle quitte l'UE, soit elle joue le jeu comme tous les autres parce que cette politique dispendieuse (et bénéfique pour le peuple italien) va se répercuter sur les autres en Europe

Nous approchons de la dislocation européenne... avec de plus en plus de pays qui refusent d'obéir à des objectifs et des stratégies technocratiques qui ne les concernent pas. L'Europe doit se re-fonder ou mourir...

haroun 6259 a écrit:Juste pour dire que la France, c'est moins de 1% de la population mondiale, que l'Europe, c'est 5 % de la population mondiale. Si l'Europe, face aux géants Chine, Etats-Unis, bientôt Inde...., c'est presque rien, non pas à cause de sa faiblesse économique ( car économiquement, l'Europe est forte ) mais elle est vieille et divisée, elle est blasée,  elle ne croit plus à grand chose, elle ne croit pas à son avenir ou, du moins, elle n'envisage pas un avenir joyeux.....la France, c'est moins que rien !
L'Union européenne. ça n'est pas parfait, mais la France ne peut pas se faire sans l'Europe. Victor Hugo rêvait des Etats-Unis d'Europe, il y a plus de 150 ans de cela !

haroun 6259 a écrit:Juste pour dire que la France, c'est moins de 1% de la population mondiale, que l'Europe, c'est 5 % de la population mondiale. Si l'Europe, face aux géants Chine, Etats-Unis, bientôt Inde...., c'est presque rien, non pas à cause de sa faiblesse économique ( car économiquement, l'Europe est forte ) mais elle est vieille et divisée, elle est blasée,  elle ne croit plus à grand chose, elle ne croit pas à son avenir ou, du moins, elle n'envisage pas un avenir joyeux.....la France, c'est moins que rien !
L'Union européenne. ça n'est pas parfait, mais la France ne peut pas se faire sans l'Europe. Victor Hugo rêvait des Etats-Unis d'Europe, il y a plus de 150 ans de cela !

haroun 6259 a écrit:Juste pour dire que la France, c'est moins de 1% de la population mondiale, que l'Europe, c'est 5 % de la population mondiale. Si l'Europe, face aux géants Chine, Etats-Unis, bientôt Inde...., c'est presque rien, non pas à cause de sa faiblesse économique ( car économiquement, l'Europe est forte ) mais elle est vieille et divisée, elle est blasée,  elle ne croit plus à grand chose, elle ne croit pas à son avenir ou, du moins, elle n'envisage pas un avenir joyeux.....la France, c'est moins que rien !
L'Union européenne. ça n'est pas parfait, mais la France ne peut pas se faire sans l'Europe. Victor Hugo rêvait des Etats-Unis d'Europe, il y a plus de 150 ans de cela !

Lorsqu'il y avait des terres à conquérir et à coloniser, la pression démographique d'un pays jouait (effectivement) en sa faveur en agrandissant son cercle d'influence. C'est comme ça que l'Angleterre a gardé un lien privilégié avec ses colonies même après leur indépendance, elles étaient liées par le sang (et par la langue) à leur mère patrie. De même pour faire la guerre... c'était un avantage mais avec la mécanisation, la motorisation, l'automatisation... une démographie incontrôlable n'est plus un avantage décisif... c'est même un désavantage lorsque cette population se met à réclamer des augmentations de salaire (d'un point de vue capitaliste)

L'important, c'est la technique... c'est l'innovation et sur ces points, la Chine est très loin d'approcher l'excellence occidentale. La France, l'Allemagne, les USA déposent plus de brevets que n'importe quel pays émergeant à l'exception de la Russie qui est aussi très très innovante.

De plus, le cercle d'influence des chinois est restreint alors que la France peut compter sur les liens (parfois compliqués) avec ses anciennes colonies surtout que parfois, elles sont francophones.

Sincèrement. Je me demande ce que va faire l'Inde de son milliard et demi d'indiens ??? Je pense (sincèrement) que cette pression démographique finira par peser lourdement sur l'économie de ces pays surtout si la mécanisation continue de supprimer des posts :/

Le plan "China 2025", c'est une stratégie chinoise pour investir dans la technique, dans l'automatisation des tâches afin d'éviter une délocalisation des entreprises vers des pays moins chers que la Chine : https://portail-ie.fr/analysis/1273/made-in-china-2025-lambition-chinoise ! C'est un aveu des chinois, ils savent leur prospérité liée aux entreprises occidentales implantées chez eux... et prêtes à partir à la moindre occasion comme des voleuses.

L'Europe est peut-être toute petite mais, elle a plusieurs trains d'avance qui lui permettent d'être plus influente que toutes les autres nations émergentes. Le monde entier est devenu européen au 19e siècle. La France rayonne par ses idées, par ses auteurs, par sa langue... on est petits mais, très GROS par la concentration de la technique, du savoir-faire etc.

Le soucis de l'UE c'est qu'elle a été pensée pour des marchands... pas pour des nations. Elle est mal fichue et se casse la gueule parce qu'avant de faire circuler des biens et des personnes librement, il aurait fallu commencer par créer une culture européenne... par attacher les nations entre elles en créant (par exemple) une chaine de TV qui serait captée par tous les pays membres ? Créer de la fierté européenne autour de grands projets fédérateurs, comme la conquête de l'espace ? Le prochain astronaute à poser l'pied sur Mars devrait planter le drapeau européen ! On créer des nations autour de grands évènements, comme l'Allemagne qui s'est fondée après avoir écrasée la France... puissance dominante en Europe (continentale) à l'époque. L'Europe n'a pas suffisamment d'ambitions pour rendre fiers ceux qui sont européens d'être des européens Pour l'instant, l'Europe se maintient en utilisant la peur du chaos... la peur de la crise financière et aussi (étrangement), des autres pays qui seraient plus gros et plus menaçants  

frenchy35F a écrit:Bon constat, bonne analyse,

et extrait! """ L'Europe n'a pas suffisamment d'ambitions pour rendre fiers ceux qui sont européens d'être des européens """

Je partage ce point de vue...alors tentons de retrouver des ambitions autres que celles des marchands!

. un gouvernement commun aux nations qui veulent respecter des accords( existants et/ou à trouver...comme le Social,un revenu minimal pour tous, etc)

. une défense Européenne 

. des frontières extérieures claires et imperméables

. une politique d' investissements majeurs 

. une recherche et dévelppement pensés en commun ( y compris  la Santé, le spatial bien sûr...)

. une Education où les échanges d' étudiants augmente

. un combat commun contre les paradis fiscaux

et j' en passe.....comme un resserrement de nos liens, ...avec La Russie ( terre du continent européen...

Parfaitement. Il faudrait accumuler les projets qui nous "mélangeraient" et pour ça, il y a le service volontaire européen (SVE) sauf que voilà, il n'est (lui aussi) pas assez ambitieux. J'avais été me renseigner y a quelques années pour faire mon service volontaire en Europe et c'était d'un compliqué    Il fallait que je trouve moi-même une association ou une structure susceptible de m'accueillir parmi une liste pré-établie (souvent datée), il fallait que je fasse un CV en anglais et un autre, dans la langue du pays... ! Il fallait une lettre de motivation, un ordinateur équipé d'une caméra pour un entretien etc.

De même, les lycées et collèges devraient avoir un minimum de 20% d'élèves européens en internat pour une année obligatoire de "découverte européenne". A la fin de sa scolarité, chaque enfant européen devrait avoir passé une année entière dans un autre pays de l'UE. Bref. Multiplier les rencontres, c'est créer des liens affectifs... difficiles à détruire pour les populistes comme Marine Le Pen ^^

Nadou a écrit:Les Italiens veulent-ils sortir de l'UE et de l'euro ????? Mais non, mesdames et Messieurs ! 


Ils veulent juste la bufflone, la mozzarella et l'argent de l'Europe ! 


 Et ils se demandaient quand l'UE allait envoyer des sous pour reconstruire le pont de Gênes ! 




Résultat : le taux de croissance en Italie a chuté de 1,7 % à 1,2 % en un an. Les taux d'intérêt grimpent plus vite que partout ailleurs en Europe. Le chômage est reparti à la hausse (10,4 % de la population active). La dette, avant même les nouvelles mesures budgétaires portées par Salvini et Di Maio, culmine désormais à 133 % du PIB. Mais, rétorque-t-on, les Italiens sont contents de la nouvelle politique migratoire de leurs gouvernants. Au fond, c'est peut-être ça, la définition parfaite du populisme d'extrême droite…

Diviciac a écrit:

Nadou a écrit:Les Italiens veulent-ils sortir de l'UE et de l'euro ????? Mais non, mesdames et Messieurs ! 


Ils veulent juste la bufflone, la mozzarella et l'argent de l'Europe ! 


 Et ils se demandaient quand l'UE allait envoyer des sous pour reconstruire le pont de Gênes ! 




Résultat : le taux de croissance en Italie a chuté de 1,7 % à 1,2 % en un an. Les taux d'intérêt grimpent plus vite que partout ailleurs en Europe. Le chômage est reparti à la hausse (10,4 % de la population active). La dette, avant même les nouvelles mesures budgétaires portées par Salvini et Di Maio, culmine désormais à 133 % du PIB. Mais, rétorque-t-on, les Italiens sont contents de la nouvelle politique migratoire de leurs gouvernants. Au fond, c'est peut-être ça, la définition parfaite du populisme d'extrême droite…

Pour Vincent Coussedière, le mot "populisme" appartient à la « novlangue » et est un « poncif ». Son utilisation pléthorique fonctionnerait « comme une idéologie paresseuse, par laquelle les élites politiques et intellectuelles cherchent à éviter le défi qui leur est posé: reconstruire une véritable offre politique »
Jean-Claude Michéa dans sa préface à La Révolte des élites et la trahison de la démocratie de Christopher Lasch donne un sens noble au populisme entendu au sens historique du terme comme un « combat pour la liberté et l'égalité mené au nom des vertus populaires ». C'est en ce sens original que le populisme peut se déployer chez l'historien américain en tant que « critique des élites capitalistes avancées ». Le populisme n'est rien d'autre que l'effort des gens simples pour échapper à l'emprise croissante des experts sur l'organisation de leur vie. Cette « critique des élites capitalistes avancées » est reprise par le philosophe italien Diego Fusaro, qui forge à cette fin le concept de « globocratie ». Cette dernière est, selon lui, « anonyme et impersonnelle, déterritorialisée et sans culture, sans États et sans force résiduelle en état de la freiner »15