La laïcité selon Saint Macron

par Diviciac Jeu 8 Mar - 18:12

Emmanuel Macron s'est exprimé sur la laïcité mercredi soir à l'occasion du dîner du Crif. "Je crois à la laïcité de 1905, mais la laïcité de 1905 a toujours été la soeur du bon sens républicain", a-t-il estimé. "J'ai constamment cherché à avoir cette vision - certains ont parfois pensé qu'elle n'était pas assez dure ou assez ferme", a-t-il aussi indiqué. Selon lui, la laïcité "échoue à chaque fois qu'on laisse à l'école des messages ou des comportements se faire à l'encontre de quelqu'un parce que sa religion est ceci ou cela". "Mais nous sommes aussi en échec à chaque fois que nous ne savons pas donner sa place" à l'élève qui croit et qui a "sa part privée de religion", a-t-il complété.
"J'ai une tristesse réelle", a-t-il argumenté, "quand je vois des parents qui décident que leurs enfants vont quitter l'école de la République parce qu'on n'a pas réussi à faire que les examens les plus importants n'étaient plus organisés le samedi matin", lors du shabbat, jour de repos dans le judaïsme. Par le passé, cet aménagement "s'est toujours fait" de "manière dépassionnée", a fait valoir Emmanuel Macron. Ce qui n'a rien à voir avec des "accommodements", qui relèvent d'une "vision multiculturaliste que nous n'avons pas".
Autre exemple utilisé par le président de la République, celui des repas de substitution, sans porc : "On ne fait jamais avancer le débat sur la laïcité [...] à l'école lorsqu'on fait des débats nationaux des menus de cantines de telle ou telle ville, [...], c'est une fausse bonne idée absolue". "Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

Pas d'accord du tout : c'est aux religions de s'adapter aux lois de la République et pas l'inverse. De plus, considérer qu'un gamin d'école élémentaire (ou a fortiori de maternelle) serait de confession, musulmane, juive, protestante ou catholique est une aberration: il est de la religion de ses parents , pas de la sienne. Sa religion, il la choisira lui-même quand il sera capable de comprendre.

Cet escroc de Macron se prétend en accord avec la loi de 1905, il ferait bien d'en réviser l'article 2 :
"La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte"
Un juif modéré ou un musulman modéré n'interdira jamais à ses enfants d'aller passer un examen le samedi ou pendant le ramadan, ceux qui le font sont des intégristes qui n'ont qu'à aller vivre en Israël ou dans un pays musulman .

par ledevois Jeu 8 Mar - 18:41

Diviciac a écrit:Emmanuel Macron s'est exprimé sur la laïcité mercredi soir à l'occasion du dîner du Crif. "Je crois à la laïcité de 1905, mais la laïcité de 1905 a toujours été la soeur du bon sens républicain", a-t-il estimé. "J'ai constamment cherché à avoir cette vision - certains ont parfois pensé qu'elle n'était pas assez dure ou assez ferme", a-t-il aussi indiqué. Selon lui, la laïcité "échoue à chaque fois qu'on laisse à l'école des messages ou des comportements se faire à l'encontre de quelqu'un parce que sa religion est ceci ou cela". "Mais nous sommes aussi en échec à chaque fois que nous ne savons pas donner sa place" à l'élève qui croit et qui a "sa part privée de religion", a-t-il complété.
"J'ai une tristesse réelle", a-t-il argumenté, "quand je vois des parents qui décident que leurs enfants vont quitter l'école de la République parce qu'on n'a pas réussi à faire que les examens les plus importants n'étaient plus organisés le samedi matin", lors du shabbat, jour de repos dans le judaïsme. Par le passé, cet aménagement "s'est toujours fait" de "manière dépassionnée", a fait valoir Emmanuel Macron. Ce qui n'a rien à voir avec des "accommodements", qui relèvent d'une "vision multiculturaliste que nous n'avons pas".
Autre exemple utilisé par le président de la République, celui des repas de substitution, sans porc : "On ne fait jamais avancer le débat sur la laïcité [...] à l'école lorsqu'on fait des débats nationaux des menus de cantines de telle ou telle ville, [...], c'est une fausse bonne idée absolue". "Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

Pas d'accord du tout : c'est aux religions de s'adapter aux lois de la République et pas l'inverse. De plus, considérer qu'un gamin d'école élémentaire (ou a fortiori de maternelle) serait de confession, musulmane, juive, protestante ou catholique est une aberration: il est de la religion de ses parents , pas de la sienne. Sa religion, il la choisira lui-même quand il sera capable de comprendre.

Cet escroc de Macron se prétend en accord avec la loi de 1905, il ferait bien d'en réviser l'article 2 :
"La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte"
Un juif modéré ou un musulman modéré n'interdira jamais à ses enfants d'aller passer un examen le samedi ou pendant le ramadan, ceux qui le font sont des intégristes qui n'ont qu'à aller vivre en Israël ou dans un pays musulman .

c'est aux religions de s'adapter aux lois de la République et pas l'inverse

C'est évident ---sinon quel foutoir -!

par **Nadou** Jeu 8 Mar - 20:07

Dîner du CRIF : Macron veut lutter contre la cyberhaine
L’Etat luttera sans faiblesse contre l’antisémitisme, qui porte atteinte à la République et dont des formes anciennes et profondes renaissent, a promis mercredi le chef de l’Etat.

Après un discours à l’invitation du Conseil français du culte musulman (CFCM) en juin 2017, un autre pour les 500 ans de la Réforme protestante en septembre et avant l’invitation de la Conférence des évêques de France le 9 avril, Emmanuel Macron était pour la première fois de son quinquennat l’invité du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), mercredi 7 mars, sous la Pyramide du Louvre.

La parole du président de la République était attendue par de nombreux Français juifs alarmés par la persistance d’un niveau élevé d’actes antisémites et par un climat quotidien jugé de plus en plus hostile. M. Macron leur a promis que l’Etat mènerait une lutte « implacable » contre la résurgence de l’antisémitisme, « le déshonneur de la France ».

Antisémitisme « réinventé »

Le président du CRIF, Francis Kalifat, venait d’exprimer l’angoisse des « Français juifs qui vivent la peur au ventre » face à « l’antisémitisme au quotidien ». Celui-ci s’est notamment exprimé, ces dernières semaines, par l’agression de plusieurs enfants. « Il y a ici quelque chose qui ne tourne pas rond », avait-il conclu, en demandant à l’Etat d’agir contre la propagation de la haine sur Internet et contre l’antisionisme, « la forme réinventée de l’antisémitisme ».
A sa façon, M. Macron a donné acte que la République avait tardé à poser le bon diagnostic sur ce qui s’est passé depuis le début des années 2000. « Nous avons collectivement cru à tort que l’antisémitisme avait définitivement reculé dans notre pays », a-t-il déclaré, en y voyant là une « faute morale de déni ». Puis « nous avons compris avec effroi que l’antisémitisme était toujours vivant », a-t-il ajouté. Si, par le passé, il a pu être confondu avec « l’importation » du conflit israélo-palestinien, a analysé le chef de l’Etat, ce n’est plus le cas aujourd’hui. « C’est plus grave, plus installé », a-t-il ajouté.

« Observatoire de la haine »

Alors que le président du CRIF a annoncé la création d’un « Observatoire de la haine sur le Net », le chef de l’Etat a affirmé vouloir conduire dans les mois qui viennent, au niveau européen, « un combat permettant de légiférer » pour contraindre les opérateurs à retirer dans les meilleurs délais « les contenus haineux du Web ». En France, une mission sera confiée à Gil Taïeb, vice-président du CRIF, et à l’écrivain franco-algérien Karim Amellal, sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet. « Aucune piste ne sera écartée, y compris la possibilité de légiférer », a affirmé M. Macron.
Sur deux sujets, le président de la République s’est cependant démarqué des demandes du CRIF. Il a jugé contre-productive la reconnaissance à ce stade de Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël, décrétée par Donald Trump et défendue par le CRIF. Elle « n’a pas aidé à la résolution du conflit ni à l’amélioration du contexte sécuritaire », a-t-il plaidé.
Il a également refusé de trancher le débat sur la publication, projetée par Gallimard, des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, tout en laissant entendre qu’il n’était pas partisan de cette réédition. « Il n’y a pas dans notre pays de police mémorielle et morale des éditions dans le sens où je dirais“j’interdis la publication de ces écrits”. Je ne vais pas trancher ce débat. »

http://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/03/08/diner-du-crif-macron-veut-lutter-contre-la-cyberhaine_5267299_5008430.html

Un autre article. Un autre point de vue.
Oui Macron a raison de condamner l'antisémitisme, de se désolidariser de Trump et de l'état d'Israël et de ne pas interdire la réédition d'un livre ( ignoble )

par Diviciac Jeu 8 Mar - 20:33

Nadou a écrit:Dîner du CRIF : Macron veut lutter contre la cyberhaine
L’Etat luttera sans faiblesse contre l’antisémitisme, qui porte atteinte à la République et dont des formes anciennes et profondes renaissent, a promis mercredi le chef de l’Etat.

Après un discours à l’invitation du Conseil français du culte musulman (CFCM) en juin 2017, un autre pour les 500 ans de la Réforme protestante en septembre et avant l’invitation de la Conférence des évêques de France le 9 avril, Emmanuel Macron était pour la première fois de son quinquennat l’invité du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), mercredi 7 mars, sous la Pyramide du Louvre.

La parole du président de la République était attendue par de nombreux Français juifs alarmés par la persistance d’un niveau élevé d’actes antisémites et par un climat quotidien jugé de plus en plus hostile. M. Macron leur a promis que l’Etat mènerait une lutte « implacable » contre la résurgence de l’antisémitisme, « le déshonneur de la France ».

Antisémitisme « réinventé »

Le président du CRIF, Francis Kalifat, venait d’exprimer l’angoisse des « Français juifs qui vivent la peur au ventre » face à « l’antisémitisme au quotidien ». Celui-ci s’est notamment exprimé, ces dernières semaines, par l’agression de plusieurs enfants. « Il y a ici quelque chose qui ne tourne pas rond », avait-il conclu, en demandant à l’Etat d’agir contre la propagation de la haine sur Internet et contre l’antisionisme, « la forme réinventée de l’antisémitisme ».
A sa façon, M. Macron a donné acte que la République avait tardé à poser le bon diagnostic sur ce qui s’est passé depuis le début des années 2000. « Nous avons collectivement cru à tort que l’antisémitisme avait définitivement reculé dans notre pays », a-t-il déclaré, en y voyant là une « faute morale de déni ». Puis « nous avons compris avec effroi que l’antisémitisme était toujours vivant », a-t-il ajouté. Si, par le passé, il a pu être confondu avec « l’importation » du conflit israélo-palestinien, a analysé le chef de l’Etat, ce n’est plus le cas aujourd’hui. « C’est plus grave, plus installé », a-t-il ajouté.

« Observatoire de la haine »

Alors que le président du CRIF a annoncé la création d’un « Observatoire de la haine sur le Net », le chef de l’Etat a affirmé vouloir conduire dans les mois qui viennent, au niveau européen, « un combat permettant de légiférer » pour contraindre les opérateurs à retirer dans les meilleurs délais « les contenus haineux du Web ». En France, une mission sera confiée à Gil Taïeb, vice-président du CRIF, et à l’écrivain franco-algérien Karim Amellal, sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet. « Aucune piste ne sera écartée, y compris la possibilité de légiférer », a affirmé M. Macron.
Sur deux sujets, le président de la République s’est cependant démarqué des demandes du CRIF. Il a jugé contre-productive la reconnaissance à ce stade de Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël, décrétée par Donald Trump et défendue par le CRIF. Elle « n’a pas aidé à la résolution du conflit ni à l’amélioration du contexte sécuritaire », a-t-il plaidé.
Il a également refusé de trancher le débat sur la publication, projetée par Gallimard, des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, tout en laissant entendre qu’il n’était pas partisan de cette réédition. « Il n’y a pas dans notre pays de police mémorielle et morale des éditions dans le sens où je dirais“j’interdis la publication de ces écrits”. Je ne vais pas trancher ce débat. »

http://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/03/08/diner-du-crif-macron-veut-lutter-contre-la-cyberhaine_5267299_5008430.html

Un autre article. Un autre point de vue.
Oui Macron a raison de condamner l'antisémitisme, de se désolidariser de Trump et de l'état d'Israël et de ne pas interdire la réédition d'un livre ( ignoble )

Non, non pas "un autre point de vue" : un autre sujet. On peut très bien lutter contre la cyberhaine (ce qui est une bonne chose) sans pour autant adapter la République et l'école aux croyances religieuses .

Tu crois que je ne te vois pas botter en touche ?

par **Nadou** Ven 9 Mar - 10:46

Diviciac a écrit:
Nadou a écrit:Dîner du CRIF : Macron veut lutter contre la cyberhaine
L’Etat luttera sans faiblesse contre l’antisémitisme, qui porte atteinte à la République et dont des formes anciennes et profondes renaissent, a promis mercredi le chef de l’Etat.

Après un discours à l’invitation du Conseil français du culte musulman (CFCM) en juin 2017, un autre pour les 500 ans de la Réforme protestante en septembre et avant l’invitation de la Conférence des évêques de France le 9 avril, Emmanuel Macron était pour la première fois de son quinquennat l’invité du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), mercredi 7 mars, sous la Pyramide du Louvre.

La parole du président de la République était attendue par de nombreux Français juifs alarmés par la persistance d’un niveau élevé d’actes antisémites et par un climat quotidien jugé de plus en plus hostile. M. Macron leur a promis que l’Etat mènerait une lutte « implacable » contre la résurgence de l’antisémitisme, « le déshonneur de la France ».

Antisémitisme « réinventé »

Le président du CRIF, Francis Kalifat, venait d’exprimer l’angoisse des « Français juifs qui vivent la peur au ventre » face à « l’antisémitisme au quotidien ». Celui-ci s’est notamment exprimé, ces dernières semaines, par l’agression de plusieurs enfants. « Il y a ici quelque chose qui ne tourne pas rond », avait-il conclu, en demandant à l’Etat d’agir contre la propagation de la haine sur Internet et contre l’antisionisme, « la forme réinventée de l’antisémitisme ».
A sa façon, M. Macron a donné acte que la République avait tardé à poser le bon diagnostic sur ce qui s’est passé depuis le début des années 2000. « Nous avons collectivement cru à tort que l’antisémitisme avait définitivement reculé dans notre pays », a-t-il déclaré, en y voyant là une « faute morale de déni ». Puis « nous avons compris avec effroi que l’antisémitisme était toujours vivant », a-t-il ajouté. Si, par le passé, il a pu être confondu avec « l’importation » du conflit israélo-palestinien, a analysé le chef de l’Etat, ce n’est plus le cas aujourd’hui. « C’est plus grave, plus installé », a-t-il ajouté.

« Observatoire de la haine »

Alors que le président du CRIF a annoncé la création d’un « Observatoire de la haine sur le Net », le chef de l’Etat a affirmé vouloir conduire dans les mois qui viennent, au niveau européen, « un combat permettant de légiférer » pour contraindre les opérateurs à retirer dans les meilleurs délais « les contenus haineux du Web ». En France, une mission sera confiée à Gil Taïeb, vice-président du CRIF, et à l’écrivain franco-algérien Karim Amellal, sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet. « Aucune piste ne sera écartée, y compris la possibilité de légiférer », a affirmé M. Macron.
Sur deux sujets, le président de la République s’est cependant démarqué des demandes du CRIF. Il a jugé contre-productive la reconnaissance à ce stade de Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël, décrétée par Donald Trump et défendue par le CRIF. Elle « n’a pas aidé à la résolution du conflit ni à l’amélioration du contexte sécuritaire », a-t-il plaidé.
Il a également refusé de trancher le débat sur la publication, projetée par Gallimard, des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, tout en laissant entendre qu’il n’était pas partisan de cette réédition. « Il n’y a pas dans notre pays de police mémorielle et morale des éditions dans le sens où je dirais“j’interdis la publication de ces écrits”. Je ne vais pas trancher ce débat. »

http://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/03/08/diner-du-crif-macron-veut-lutter-contre-la-cyberhaine_5267299_5008430.html

Un autre article. Un autre point de vue.
Oui Macron a raison de condamner l'antisémitisme, de se désolidariser de Trump et de l'état d'Israël et de ne pas interdire la réédition d'un livre ( ignoble )

Non, non pas "un autre point de vue" : un autre sujet. On peut très bien lutter contre la cyberhaine (ce qui est une bonne chose) sans pour autant adapter la République et l'école aux croyances religieuses .

Tu crois que je ne te vois pas botter en touche ?

Mais non !

Tu me racontes la position de Macron sur la laïcité lors de son discours au CRIF. N'ayant pas le discours juste une "analyse" je le cherche. On doit toujours se méfier de ce qu'on lit. Je vais sur Le Monde et je trouve ce que je t'ai posté et en intégralité. Je ne trouve pas trace de ce que tu dis.

On ne peut tirer l'essentiel d'un discours qu'en ayant le discours. Tu me sors des phrass hors contexte.
Il est bien évident que, quand Macron dit que la République doit accueillir tous ses enfants et éviter au possible les écoles religieuses privées, c'est plus que recevable. Après, il y met les formes, c'est de la diplomatie.
Quand tu me montreras un projet de loi autorisant le voile et obligeant les écoles à servir des plats de substitutions au porc, on en reparlera.

Le sujet c'est bien le discours de Macron au CRIF et pas une phrase hors contexte. Tu fuis l'essence du discours.

par **Nadou** Ven 9 Mar - 10:47

Autre exemple utilisé par le président de la République, celui des repas de substitution, sans porc : "On ne fait jamais avancer le débat sur la laïcité [...] à l'école lorsqu'on fait des débats nationaux des menus de cantines de telle ou telle ville, [...], c'est une fausse bonne idée absolue".

En quoi est-ce choquant ?

par **Nadou** Ven 9 Mar - 10:48

"Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

En quoi est-ce choquant ?

par Diviciac Sam 10 Mar - 11:38

Nadou a écrit: "Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

En quoi est-ce choquant ?

Un enfant n'es ni juif (de religion ) , ni musulman, ni protestant, ni catholique avant ses 16 ans. Age auquel il peut aussi adhérer à un parti politique. Tous les textes fondateurs de notre République dont la déclaration des droits de l'Homme ne différencient pas les opinions politiques ou religieuses...

Tu admettrais, toi, qu'on considère un gamin de quatre ans comme communiste, libéral ou royaliste?
Comment veux-tu qu'un enfant choisisse sa religion si la République le considère comme musulman de naissance ?

J'étais de gauche, je le suis toujours, j'étais pour la laïcité je le suis toujours aussi.

par **Nadou** Sam 10 Mar - 11:50

Diviciac a écrit:
Nadou a écrit: "Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

En quoi est-ce choquant ?

Un enfant n'es ni juif (de religion ) , ni musulman, ni protestant, ni catholique avant ses 16 ans. Age auquel il peut aussi adhérer à un parti politique. Tous les textes fondateurs de notre République dont la déclaration des droits de l'Homme ne différencient pas les opinions politiques ou religieuses...

Tu admettrais, toi, qu'on considère un gamin de quatre ans comme communiste, libéral ou royaliste?
Comment veux-tu qu'un enfant choisisse sa religion si la République le considère comme musulman de naissance ?

J'étais de gauche, je le suis toujours, j'étais pour la laïcité je le suis toujours aussi.

Il n'est pas là pour faire la leçon aux croyants sur ce qu'est réellement un musulman et à quel âge il l'est.
Dans les religions il existe des traditions, des livres, des règles.
Il n'en a rien à battre, il les prend comme ils sont mais son rôle est de les ramener dans l'école de la République.
Ma laïcité est contre le voile à l'école, contre tous les signes ostentatoires. Elle n'est pas contre Farid qui se dit musulman ou Sarah ou Marie. Elle n'est pas pour qu'on débatte du " pour ou contre le saucisson" mais pour qu'on propose si c'est possible un menu avec et un menu sans viande aux enfants.

par frenchy35F Sam 10 Mar - 11:51

Les écoles de Notre République Laïque sont là pour apprendre aux enfants à écouter, à lire, parler, écrire, compter, respecter les autres élèves de sa classe ainsi que ceux des récréations

Et surtout ne pas regarder son voisin de table, sa voisine à la cafétaria où le self service offre à midi des bons petits repas nutritifs, variés selon la région et les saisons.
Celle ou celui qui n' aime pas l' eau plate...attendra de rentrer chez lui après les cours.

Les écoles privées ne devraient pas être autorisées à enseigner pendant les heures normales ( études pour les devoirs et sports inclus )...ce n' est pas la Fonction de l' ETAT...donc pas de subventions pour le Privé !

LE PRIVE qui tout le temps revendique d' être privé doit donc être autonome, assumer et s' autogérer en respectant INTEGRALEMENT LES LOIS et RèGLEMENTS DE LA REPUBLIQUE LAÎQUE et CITOYENNE.

par **Nadou** Sam 10 Mar - 11:52

Diviciac a écrit:
Nadou a écrit: "Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

En quoi est-ce choquant ?

Un enfant n'es ni juif (de religion ) , ni musulman, ni protestant, ni catholique avant ses 16 ans.

Malheureusement dans les faits si et rien que l'aspect du zizi les range dans des cases.

par **Nadou** Sam 10 Mar - 11:55

frenchy35F a écrit:Les écoles de Notre République Laïque sont là pour apprendre aux enfants à écouter, à lire, parler, écrire, compter, respecter les autres élèves de sa classe ainsi que ceux des récréations

Et surtout ne pas regarder son voisin de table, sa voisine à la cafétaria où le self service offre à midi des bons petits repas nutritifs, variés selon la région et les saisons.
Celle ou celui qui n' aime pas l' eau plate...attendra de rentrer chez lui après les cours.

Les écoles privées ne devraient pas être autorisées à enseigner pendant les heures normales ( études pour les devoirs et sports inclus )...ce n' est pas la Fonction de l' ETAT...donc pas de subventions pour le Privé !

Les plus radicales sont hors contrat donc non subventionnées.
Macron choisit la persuasion pour sortir les enfants de cet embrigadement et non la force ( qui doit être anticonstitutionnelle )

par Diviciac Sam 10 Mar - 11:55

Nadou a écrit:Autre exemple utilisé par le président de la République, celui des repas de substitution, sans porc : "On ne fait jamais avancer le débat sur la laïcité [...] à l'école lorsqu'on fait des débats nationaux des menus de cantines de telle ou telle ville, [...], c'est une fausse bonne idée absolue".

En quoi est-ce choquant ?

Pour ma part, j'ai refusé de m'occuper des menus confessionnels. Ce n'est pas au dirlo représentant de l'institution scolaire de dire à un gamin de quatre ans "Non , toi , Mohamed, tu ne dois pas manger de porc"

Parce que, que Mohamed mange ou pas une rondelle de saucisson je n'en avais strictement rien à foutre et j'ai refusé de participer à l'endoctrinement religieux anticipé qui est contraire aux principes de la République autant qu'au droits de l'enfant.

Les chrétiens, les juifs et les musulmans bourrent le mou de leurs gamins de deux ou trois ans avec des bondieuseries , des moïsades et des mahometaneries, je refuse d'être leur complice.

par frenchy35F Sam 10 Mar - 12:00

C' est d' accord...un inscrit à la cantine doit manger ce que le cuistot lui a conscieusement préparé...pour lui apporter les éléments nutritifs que son corps réclame pour se développer sans excès d' une sorte ou d' une autre...****

C' est aux services Santé locaux de vérifier si l' estomac des enfants reçoît bien ce qu' il réclame pour pouvoir courir à la récré....

**** C' est bien sous cet angle purement Santé que les instances croyances doivent rester dans leurs huttes et laisser à l' Etat SON RÔLE.

par Diviciac Sam 10 Mar - 12:04

Nadou a écrit:
Diviciac a écrit:

Un enfant n'es ni juif (de religion ) , ni musulman, ni protestant, ni catholique avant ses 16 ans.

Malheureusement dans les faits si et rien que l'aspect du zizi les range dans des cases.

Eh ben justement , la mutilation rituelle de mineurs sous couvert de religion est interdite en Islande et fait débat en Allemagne, en Norvège , en Belgique ... en France elle est théoriquement interdite.

Les parents font la bite musulmane ou juive à leurs enfants ce n'est pas à la République de leur assortir la tête avec en les considérant comme juifs ou musulmans parce qu'on leur a coupé le prépuce .

par Diviciac Sam 10 Mar - 12:13

Nadou a écrit:
frenchy35F a écrit:Les écoles de Notre République Laïque sont là pour apprendre aux enfants à écouter, à lire, parler, écrire, compter, respecter les autres élèves de sa classe ainsi que ceux des récréations

Et surtout ne pas regarder son voisin de table, sa voisine à la cafétaria où le self service offre à midi des bons petits repas nutritifs, variés selon la région et les saisons.
Celle ou celui qui n' aime pas l' eau plate...attendra de rentrer chez lui après les cours.

Les écoles privées ne devraient pas être autorisées à enseigner pendant les heures normales ( études pour les devoirs et sports inclus )...ce n' est pas la Fonction de l' ETAT...donc pas de subventions pour le Privé !

Les plus radicales sont hors contrat donc non subventionnées.
Macron choisit la persuasion pour sortir les enfants de cet embrigadement et non la force ( qui doit être anticonstitutionnelle )

Pour moi les plus radicales devaient être interdites sur le territoire national. ceux qui souhaitent vivre exclusivement sous la loi de Moïse ou sous la charia n'ont qu'à aller habiter dans un pays qui leur convient mieux . Ils ont de la chance : ces pays existent.
Macron ne choisit pas la persuasion, il veut adapter l'école aux superstitions et aux croyances ,il se torche avec la loi de 1905 qui précise que la République de reconnait aucun culte.

Frenchy est resté laïque, toi, je commence à me le demander...

par Invité Sam 10 Mar - 12:44

Diviciac a écrit:
Nadou a écrit: "Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique, doit être dans l'école de la République au maximum", a-t-il martelé, "parce que c'est là qu'il apprendra à vivre avec l'autre".

En quoi est-ce choquant ?

Un enfant n'es ni juif (de religion ) , ni musulman, ni protestant, ni catholique avant ses 16 ans. Age auquel il peut aussi adhérer à un parti politique. Tous les textes fondateurs de notre République dont la déclaration des droits de l'Homme ne différencient pas les opinions politiques ou religieuses...

Tu admettrais, toi, qu'on considère un gamin de quatre ans comme communiste, libéral ou royaliste?
Comment veux-tu qu'un enfant choisisse sa religion si la République le considère comme musulman de naissance ?

J'étais de gauche, je le suis toujours, j'étais pour la laïcité je le suis toujours aussi.

Moi ,si j'étais président, j'imposerais que tous les enfants soient libéraux et athées dès la naissance et instituerais l'apostasie punie de mort à tous ceux qui voudraient le renier . Cool

A part ça, je suis d'accord avec Divi Very Happy

par Diviciac Sam 10 Mar - 13:00

magicfly a écrit:
Diviciac a écrit:

Un enfant n'es ni juif (de religion ) , ni musulman, ni protestant, ni catholique avant ses 16 ans. Age auquel il peut aussi adhérer à un parti politique. Tous les textes fondateurs de notre République dont la déclaration des droits de l'Homme ne différencient pas les opinions politiques ou religieuses...

Tu admettrais, toi, qu'on considère un gamin de quatre ans comme communiste, libéral ou royaliste?
Comment veux-tu qu'un enfant choisisse sa religion si la République le considère comme musulman de naissance ?

J'étais de gauche, je le suis toujours, j'étais pour la laïcité je le suis toujours aussi.
Moi ,si j'étais président, j'imposerais que tous les enfants soient libéraux et athées dès la naissance et instituerais l'apostasie punie de mort à tous ceux qui voudraient le renier .
A part ça, je suis d'accord avec Divi

Et pour qu'ils restent libéraux, au lieu de leur couper un bout de bite comme les juifs et les musulmans, je propose de leur enlever un morceau de cerveau.

par Invité Sam 10 Mar - 13:08

Diviciac a écrit:
magicfly a écrit:
Moi ,si j'étais président, j'imposerais que tous les enfants soient libéraux et athées dès la naissance et instituerais l'apostasie punie de mort à tous ceux qui voudraient le renier .
A part ça, je suis d'accord avec Divi

Et pour qu'ils restent libéraux, au lieu de leur couper un bout de bite comme les juifs et les musulmans, je propose de leur enlever un morceau de cerveau.

Tout à fait, le morceau de gauche Very Happy

par Diviciac Sam 10 Mar - 13:19

magicfly a écrit:
Diviciac a écrit:

Et pour qu'ils restent libéraux, au lieu de leur couper un bout de bite comme les juifs et les musulmans, je propose de leur enlever un morceau de cerveau.
Tout à fait, le morceau de gauche

En tout cas, ça fait plaisir de constater que Frenchy et vous n'êtes pas encore assez enmacronnés pour approuver tout ce que le gourou raconte.
Quand je pense que j'ai connu Nadou sur le forum,'"Laïcité" d'AOL et que si sarko avait parlé de gamins de trois ans en ces termes " Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique[size=16]" elle aura protesté, je me dis que le fanatisme peut conduire à tous les reniements.[/size]

par frenchy35F Sam 10 Mar - 14:29

Pourquoi essayer de """ rabâcher " si souvent que Nadou a été....elle est elle aujpurd'hui et je suis sûre qu' une partie de son cerveau a conservé cette croyance laïque intégrale mais sûre aussi que la seconde partie de son cerveau a reçu les capacités intellectuelles pour savoir que l' Evolution ne peut être rejetée ainsi...car L' EVOLUTION INTELLIGENTE C' EST ASSURER UNE CHANCE SUPLEMENTAIRE A NOS ENFANTS...POUR LEUR FUTUR...

par Diviciac Sam 10 Mar - 14:39

frenchy35F a écrit:Pourquoi essayer de """ rabâcher " si souvent que Nadou a été....elle est elle aujpurd'hui et je suis sûre qu' une partie de son cerveau a conservé cette croyance laïque intégrale mais sûre aussi que la seconde partie de son cerveau a reçu les capacités intellectuelles pour savoir que l' Evolution ne peut être rejetée ainsi...car L' EVOLUTION INTELLIGENTE C' EST ASSURER UNE CHANCE SUPLEMENTAIRE A NOS ENFANTS...POUR LEUR FUTUR...

Il faudrait donc envisager une trépanation de Nadou, parce que les côtés "de gauche" et "laïque" ne lui sortent plus jamais du cerveau d'eux-mêmes . Very Happy

par **Nadou** Sam 10 Mar - 16:19

Diviciac a écrit:
magicfly a écrit:
Diviciac a écrit:

Et pour qu'ils restent libéraux, au lieu de leur couper un bout de bite comme les juifs et les musulmans, je propose de leur enlever un morceau de cerveau.
Tout à fait, le morceau de gauche

En tout cas, ça fait plaisir de constater que Frenchy et vous n'êtes pas encore assez enmacronnés pour approuver tout ce que le gourou raconte.
Quand je pense que j'ai connu Nadou sur le forum,'"Laïcité" d'AOL et que si sarko avait parlé de gamins de trois ans en ces termes " Un enfant de la République, qu'il soit juif, musulman, protestant ou catholique[size=16]" elle aura protesté, je me dis que le fanatisme peut conduire à tous les reniements.[/size]

T'as fini de m'insulter. Je ne me renie pas.
Pour moi un enfant n'a pas de religion mais il est imprégné de culture religieuse dès son jeune âge. Je ne comprends pas que ça choque de dire cela.

Un enfant à 6 ans à qui on dit "si tu manges du porc, tu iras en enfer et tu humilieras tes parents" Quel choix a-t-il ?

J'ai TOUJOURS été pour 2 repas au choix pour tout le monde. Tu peux être chrétien et préférer un repas sans viande.
Je me souviens ma nièce au lycée, elle est de naissance catho et bazanée de peau, elle racontait que quand on la voyait à la cantine, on lui demandait " menu sans porc ?" elle répondait oui parce que ça lui permettait de manger un steack hâché !
Donc déjà, il y a plus de 10 ans, je disais qu'il fallait proposer 2 menus, ça permettait à ceux qui ne voulaient pas du morceau de porc trop dur de manger autre chose. Franchement certains morceaux de porc à la cantine, les vieilles saucisses, c'est dégoûtant !

Si ça fait de moi une fanatique qui s'ignore ... tant pis ...

par **Nadou** Sam 10 Mar - 16:23

frenchy35F a écrit:Pourquoi essayer de """ rabâcher " si souvent que Nadou a été....elle est elle aujpurd'hui et je suis sûre qu' une partie de son cerveau a conservé cette croyance laïque intégrale mais sûre aussi que la seconde partie de son cerveau a reçu les capacités intellectuelles pour savoir que l' Evolution ne peut être rejetée ainsi...car L' EVOLUTION INTELLIGENTE C' EST ASSURER UNE CHANCE SUPLEMENTAIRE A NOS ENFANTS...POUR LEUR FUTUR...

Bof, je suis complètement athée, je me méfie des religions comme de la peste. J'ai seulement gardé un peu de tolérance pour la position des enfants par rapport à l'amour et au respect qu'ils portent à leurs parents.
Quand j'avais des enfants musulmans, catholiques ou autres à l'école, toute athée que je sois, je ne me suis jamais mêlée de religion. Je respecte trop les enfants pour cela. Je ne suis pas une intégriste.

par **Nadou** Sam 10 Mar - 19:02

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