La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
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Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
D' ailleurs je n' entends pas beaucoup melanchon et laurent sur ce sujet ????
frenchie07F- Messages : 1586
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
frenchie07F a écrit:Favorise ??? J' ai cru voir Mr MACRON prêcher en Europe pour modifier les textes applicables...et il a déjà convaincu quelques Responsables...sauf l' Est et surtout la Pologne.
Et il va y arriver car tant pis pour les mécontents....
OUI, je dis bien favorise !!! car nombreux sont ceux/celles qui préfèrent glandouiller et encaisser les aides sociales, au lieu d´aller bosser et si les travailleurs détachés n´étaient pas là pour faire le boulot de nombreuses PME PMI auraient été dans la mirde. Regardez la video postée au début et vous comprendrez.
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Je suis d' accord sur cet extrait de phrase :
"""nombreux sont ceux/celles qui préfèrent glandouiller et encaisser les aides sociales, au lieu d´aller bosser"""
Mais j' ai cru lire dans les intentions du gouvernement qu' il y aura aussi des mécontents dans cette catégorie exploitant sciemment cette possibilité...il faudra toutefois ne pas faire tomber le texte sur les récentes victimes du chomâge, etc...
"""nombreux sont ceux/celles qui préfèrent glandouiller et encaisser les aides sociales, au lieu d´aller bosser"""
Mais j' ai cru lire dans les intentions du gouvernement qu' il y aura aussi des mécontents dans cette catégorie exploitant sciemment cette possibilité...il faudra toutefois ne pas faire tomber le texte sur les récentes victimes du chomâge, etc...
Dans la vie il y a moins de personnes prêtes à vous aider que de personnes toujours prêtes à vous enfoncer
frenchie07F- Messages : 1586
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Si j'avais à nourrir une famille et que l'on me propose un travail détaché je peux vous assurer que ça serait sans problème que j'irai travailler préférant cette solution que celle de la criminalité ---frenchie07F a écrit:Je suis d' accord sur cet extrait de phrase :
"""nombreux sont ceux/celles qui préfèrent glandouiller et encaisser les aides sociales, au lieu d´aller bosser"""
Mais j' ai cru lire dans les intentions du gouvernement qu' il y aura aussi des mécontents dans cette catégorie exploitant sciemment cette possibilité...il faudra toutefois ne pas faire tomber le texte sur les récentes victimes du chomâge, etc...
Je peux comprendre ceux qui vivent dans des pays pauvres -- c'est humain -!
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
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La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
je demande le respect du titre de mon fil , il est antérieur.
La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
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Leur nombre a augmenté de 46 % par rapport à 2016, selon un bilan intermédiaire publié par le «Le Monde»… de plus les contrôles ont baissé faute d'effectifs suffisants....
https://www.20minutes.fr/economie/22153 … aches-2017
.
Pourquoi le gouvernement Français ne bloque-t-il pas l'application de cette directive européenne, qui n'est qu'une directive ?
La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
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Leur nombre a augmenté de 46 % par rapport à 2016, selon un bilan intermédiaire publié par le «Le Monde»… de plus les contrôles ont baissé faute d'effectifs suffisants....
https://www.20minutes.fr/economie/22153 … aches-2017
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Pourquoi le gouvernement Français ne bloque-t-il pas l'application de cette directive européenne, qui n'est qu'une directive ?
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
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500 000 salariés détachés, c'est aussi 500 000 chômeurs de plus en France.
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500 000 salariés détachés, c'est aussi 500 000 chômeurs de plus en France.
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Et les salariés français détachés, ça fait combien de chômeurs dans les pays où ils se trouvent?Kristobal a écrit:500 000 salariés détachés, c'est aussi 500 000 chômeurs de plus en France.
J'ai l'impression de voir le programme des feuneux quand je lis une telle connerie
Invité- Invité
Une victoire pour Macron
Réforme du travail détaché : les Européens ont franchi une étape décisive
Les négociatrices de la Commission, du Parlement et du Conseil européens ont annoncé, jeudi, être parvenues à un accord pour réviser la directive travailleurs détachés de 1996.
Si ce compromis est validé dans les semaines qui viennent, alors « nous aurons posé une pierre fondamentale de l’Europe sociale, pour une meilleure organisation du marché intérieur », s’est félicitée Mme Morin-Chartier :
Ce texte est censé protéger les travailleurs d’un pays membre en mission temporaire dans un autre Etat de l’Union. Mais il s’agit d’un cadre qui est daté : il a été conçu dans une Europe à quinze membres « où les écarts de salaires minimum n’étaient que de un à trois », comme le rappelle Mme Morin-Chartier (contre de un à dix aujourd’hui).
Sitôt élu, le président français, Emmanuel Macron, avait choisi de faire de la révision de la directive de 1996 une de ses premières batailles bruxelloises.
Grâce au soutien appuyé de la Commission Juncker, il avait obtenu une majorité suffisante au conseil des ministres des affaires sociales d’octobre 2017. Mais cette étape n’était qu’intermédiaire : les ministres devaient trouver un terrain d’entente avec le Parlement.
Mmes Morin-Chartier et Jongerius doivent aussi de nouveau convaincre les élus de leurs groupes politiques respectifs. D’abord en commission emploi du Parlement de Strasbourg. Avant l’indispensable validation ultime en séance plénière, aux alentours de juin.
Habituellement, ces étapes sont des formalités, mais pas dans le cas d’un texte aussi sensible. Certaines capitales de l’Est, très hostiles à sa révision, pourraient encore tenter de faire dérailler l’accord final. La révision de la directive cristallise la division, déjà profonde, entre Etats de l’est et Etats de l’ouest de l’Europe, les seconds criant au dumping social, les premiers s’inquiétant pour la compétitivité de leurs entreprises.
Pour le reste, les négociatrices du Parlement de Strasbourg, globalement sur la ligne protectrice de la France et de la Commission, ont eu gain de cause.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé, jeudi, le Parlement et le Conseil à définitivement valider un presque accord qui garantirait enfin aux travailleurs détachés « un salaire égal et une meilleure protection ».
« Pour quelque deux millions d’entre eux en Europe, c’est la perspective d’une augmentation salariale qui n’a que bien trop tardé », insiste Luca Visentini, le secrétaire général de la Confédération.
Les négociatrices de la Commission, du Parlement et du Conseil européens ont annoncé, jeudi, être parvenues à un accord pour réviser la directive travailleurs détachés de 1996.
Elisabeth Morin-Chartier est « une femme heureuse », comme les trois autres négociatrices présentes ce jeudi 1er mars au matin dans la salle de presse du Conseil européen – une exception dans un univers bruxellois encore très masculin. L’eurodéputée de droite (elle a quitté Les Républicains mi-février) n’a pas beaucoup dormi, mais elle a tenu à annoncer la bonne nouvelle, avec sa collègue sociale-démocrate néerlandaise Agnes Jongerius, la commissaire au social Marianne Thyssen, et la ministre du travail bulgare Zornitsa Roussinova : après trois mois de négociations, dont un dernier « trilogue » marathon mercredi soir, les élues mandatées par le Parlement européen sont parvenues à une « entente commune » avec les négociatrices du Conseil (les Etats membres) sur la révision de la directive travailleurs détachés de 1996.
Si ce compromis est validé dans les semaines qui viennent, alors « nous aurons posé une pierre fondamentale de l’Europe sociale, pour une meilleure organisation du marché intérieur », s’est félicitée Mme Morin-Chartier :
Un sujet d’autant plus aigu en France que le nombre de travailleurs détachés s’y est envolé (l’article 2 du texte définissant ainsi « tout travailleur qui, pendant une période limitée, exécute son travail sur le territoire d’un Etat membre autre que l’Etat sur le territoire duquel il travaille habituellement »). En 2017, l’Hexagone en comptait un peu plus de 516 000, hors transport routier, une hausse de 46 % par rapport à 2016, selon un « bilan intermédiaire du plan national de lutte contre le travail illégal » (Le Monde du 5 février).« Cela doit montrer une chose à nos concitoyens : l’Europe n’est pas éloignée de leurs préoccupations, dont la première est l’emploi. »
Quel était l’enjeu des discussions entre Parlement et Conseil européens ?
La Commission européenne, la Belgique et surtout la France réclamaient depuis des mois la modernisation de la directive travailleurs détachés.Ce texte est censé protéger les travailleurs d’un pays membre en mission temporaire dans un autre Etat de l’Union. Mais il s’agit d’un cadre qui est daté : il a été conçu dans une Europe à quinze membres « où les écarts de salaires minimum n’étaient que de un à trois », comme le rappelle Mme Morin-Chartier (contre de un à dix aujourd’hui).
Sitôt élu, le président français, Emmanuel Macron, avait choisi de faire de la révision de la directive de 1996 une de ses premières batailles bruxelloises.
Grâce au soutien appuyé de la Commission Juncker, il avait obtenu une majorité suffisante au conseil des ministres des affaires sociales d’octobre 2017. Mais cette étape n’était qu’intermédiaire : les ministres devaient trouver un terrain d’entente avec le Parlement.
L’« entente commune » sur un nouveau texte équivaut-elle à un accord ?
Les négociatrices sont restées très prudentes jeudi : leur « possible » accord reste fragile et devra encore passer la barre des 28 représentants des Etats membres, qui attendent de voir les termes du compromis couchés sur le papier pour se prononcer, d’ici mi-mars.Mmes Morin-Chartier et Jongerius doivent aussi de nouveau convaincre les élus de leurs groupes politiques respectifs. D’abord en commission emploi du Parlement de Strasbourg. Avant l’indispensable validation ultime en séance plénière, aux alentours de juin.
Habituellement, ces étapes sont des formalités, mais pas dans le cas d’un texte aussi sensible. Certaines capitales de l’Est, très hostiles à sa révision, pourraient encore tenter de faire dérailler l’accord final. La révision de la directive cristallise la division, déjà profonde, entre Etats de l’est et Etats de l’ouest de l’Europe, les seconds criant au dumping social, les premiers s’inquiétant pour la compétitivité de leurs entreprises.
Quels sont les principaux points du texte de compromis ?
- L’encadrement du travail posté : le compromis des dernières heures préserve l’exigence la plus médiatisée formulée par Emmanuel Macron : Paris tenait à ce que le travail posté soit limité à douze mois. Les autres capitales, très récalcitrantes, avaient accepté cette période restreinte, à condition qu’elle puisse être prolongée de six mois dans certains cas de figure. Le Parlement européen, qui tenait à une période plus longue, de vingt-quatre mois, a finalement cédé : elle restera de « douze plus six mois ».
- La spécificité du secteur des transports : le Parlement a aussi reculé sur les conditions de travail dans le transport, comme avait dû s’y résoudre Paris en octobre 2017. L’Espagne et les pays de l’Est exigeaient que les chauffeurs ne soient pas soumis aux dispositions protectrices du travail détaché, et que leurs conditions de rémunération soient précisées par un autre texte législatif encore à négocier à Bruxelles dans les mois à venir.
- Les conditions de révision du texte : seule concession du Conseil, il a accepté que la Commission procède à une révision de ce texte « transport » cinq ans après qu’il aura été promulgué.
Pour le reste, les négociatrices du Parlement de Strasbourg, globalement sur la ligne protectrice de la France et de la Commission, ont eu gain de cause.
- Les rémunérations : les travailleurs détachés doivent bénéficier « de la même rémunération, pour le même travail sur le même lieu de travail », que les travailleurs locaux, a insisté Mme Thyssen, jeudi.
- Les conventions collectives : les employeurs de travailleurs détachés devront s’aligner sur les conventions collectives, alors que la directive de 1996 ne garantissait aux « détachés » que le salaire minimum dans le pays d’accueil, mais pas les primes (pénibilité, 13e mois, etc.). Ils pourront aussi être remboursés pour leurs frais (hébergement, transport), un autre point essentiel.
- La durée de transposition de la directive : les eurodéputées ont obtenu que celle-ci soit limitée à deux ans après son adoption définitive. Soit en 2020, si le texte est adopté cette année. Le Conseil européen réclamait quatre ans, donc pas avant 2022 au bas mot.
Quelles sont les premières réactions ?
« Le compromis trouvé cette nuit est très positif, il garantit toutes les avancées essentielles de la réforme, notamment le respect du principe : à travail égal, salaire égal », s’est félicité l’Elysée, jeudi.La Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé, jeudi, le Parlement et le Conseil à définitivement valider un presque accord qui garantirait enfin aux travailleurs détachés « un salaire égal et une meilleure protection ».
« Pour quelque deux millions d’entre eux en Europe, c’est la perspective d’une augmentation salariale qui n’a que bien trop tardé », insiste Luca Visentini, le secrétaire général de la Confédération.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Nadou a écrit:Réforme du travail détaché : les Européens ont franchi une étape décisive
Les négociatrices de la Commission, du Parlement et du Conseil européens ont annoncé, jeudi, être parvenues à un accord pour réviser la directive travailleurs détachés de 1996.Elisabeth Morin-Chartier est « une femme heureuse », comme les trois autres négociatrices présentes ce jeudi 1er mars au matin dans la salle de presse du Conseil européen – une exception dans un univers bruxellois encore très masculin. L’eurodéputée de droite (elle a quitté Les Républicains mi-février) n’a pas beaucoup dormi, mais elle a tenu à annoncer la bonne nouvelle, avec sa collègue sociale-démocrate néerlandaise Agnes Jongerius, la commissaire au social Marianne Thyssen, et la ministre du travail bulgare Zornitsa Roussinova : après trois mois de négociations, dont un dernier « trilogue » marathon mercredi soir, les élues mandatées par le Parlement européen sont parvenues à une « entente commune » avec les négociatrices du Conseil (les Etats membres) sur la révision de la directive travailleurs détachés de 1996.
Si ce compromis est validé dans les semaines qui viennent, alors « nous aurons posé une pierre fondamentale de l’Europe sociale, pour une meilleure organisation du marché intérieur », s’est félicitée Mme Morin-Chartier :Un sujet d’autant plus aigu en France que le nombre de travailleurs détachés s’y est envolé (l’article 2 du texte définissant ainsi « tout travailleur qui, pendant une période limitée, exécute son travail sur le territoire d’un Etat membre autre que l’Etat sur le territoire duquel il travaille habituellement »). En 2017, l’Hexagone en comptait un peu plus de 516 000, hors transport routier, une hausse de 46 % par rapport à 2016, selon un « bilan intermédiaire du plan national de lutte contre le travail illégal » (Le Monde du 5 février).« Cela doit montrer une chose à nos concitoyens : l’Europe n’est pas éloignée de leurs préoccupations, dont la première est l’emploi. »Quel était l’enjeu des discussions entre Parlement et Conseil européens ?
La Commission européenne, la Belgique et surtout la France réclamaient depuis des mois la modernisation de la directive travailleurs détachés.
Ce texte est censé protéger les travailleurs d’un pays membre en mission temporaire dans un autre Etat de l’Union. Mais il s’agit d’un cadre qui est daté : il a été conçu dans une Europe à quinze membres « où les écarts de salaires minimum n’étaient que de un à trois », comme le rappelle Mme Morin-Chartier (contre de un à dix aujourd’hui).
Sitôt élu, le président français, Emmanuel Macron, avait choisi de faire de la révision de la directive de 1996 une de ses premières batailles bruxelloises.
Grâce au soutien appuyé de la Commission Juncker, il avait obtenu une majorité suffisante au conseil des ministres des affaires sociales d’octobre 2017. Mais cette étape n’était qu’intermédiaire : les ministres devaient trouver un terrain d’entente avec le Parlement.L’« entente commune » sur un nouveau texte équivaut-elle à un accord ?
Les négociatrices sont restées très prudentes jeudi : leur « possible » accord reste fragile et devra encore passer la barre des 28 représentants des Etats membres, qui attendent de voir les termes du compromis couchés sur le papier pour se prononcer, d’ici mi-mars.
Mmes Morin-Chartier et Jongerius doivent aussi de nouveau convaincre les élus de leurs groupes politiques respectifs. D’abord en commission emploi du Parlement de Strasbourg. Avant l’indispensable validation ultime en séance plénière, aux alentours de juin.
Habituellement, ces étapes sont des formalités, mais pas dans le cas d’un texte aussi sensible. Certaines capitales de l’Est, très hostiles à sa révision, pourraient encore tenter de faire dérailler l’accord final. La révision de la directive cristallise la division, déjà profonde, entre Etats de l’est et Etats de l’ouest de l’Europe, les seconds criant au dumping social, les premiers s’inquiétant pour la compétitivité de leurs entreprises.Quels sont les principaux points du texte de compromis ?
L’encadrement du travail posté : le compromis des dernières heures préserve l’exigence la plus médiatisée formulée par Emmanuel Macron : Paris tenait à ce que le travail posté soit limité à douze mois. Les autres capitales, très récalcitrantes, avaient accepté cette période restreinte, à condition qu’elle puisse être prolongée de six mois dans certains cas de figure. Le Parlement européen, qui tenait à une période plus longue, de vingt-quatre mois, a finalement cédé : elle restera de « douze plus six mois ». La spécificité du secteur des transports : le Parlement a aussi reculé sur les conditions de travail dans le transport, comme avait dû s’y résoudre Paris en octobre 2017. L’Espagne et les pays de l’Est exigeaient que les chauffeurs ne soient pas soumis aux dispositions protectrices du travail détaché, et que leurs conditions de rémunération soient précisées par un autre texte législatif encore à négocier à Bruxelles dans les mois à venir. Les conditions de révision du texte : seule concession du Conseil, il a accepté que la Commission procède à une révision de ce texte « transport » cinq ans après qu’il aura été promulgué.
Pour le reste, les négociatrices du Parlement de Strasbourg, globalement sur la ligne protectrice de la France et de la Commission, ont eu gain de cause.
Les rémunérations : les travailleurs détachés doivent bénéficier « de la même rémunération, pour le même travail sur le même lieu de travail », que les travailleurs locaux, a insisté Mme Thyssen, jeudi. Les conventions collectives : les employeurs de travailleurs détachés devront s’aligner sur les conventions collectives, alors que la directive de 1996 ne garantissait aux « détachés » que le salaire minimum dans le pays d’accueil, mais pas les primes (pénibilité, 13e mois, etc.). Ils pourront aussi être remboursés pour leurs frais (hébergement, transport), un autre point essentiel. La durée de transposition de la directive : les eurodéputées ont obtenu que celle-ci soit limitée à deux ans après son adoption définitive. Soit en 2020, si le texte est adopté cette année. Le Conseil européen réclamait quatre ans, donc pas avant 2022 au bas mot.Quelles sont les premières réactions ?
« Le compromis trouvé cette nuit est très positif, il garantit toutes les avancées essentielles de la réforme, notamment le respect du principe : à travail égal, salaire égal », s’est félicité l’Elysée, jeudi.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé, jeudi, le Parlement et le Conseil à définitivement valider un presque accord qui garantirait enfin aux travailleurs détachés « un salaire égal et une meilleure protection ».
« Pour quelque deux millions d’entre eux en Europe, c’est la perspective d’une augmentation salariale qui n’a que bien trop tardé », insiste Luca Visentini, le secrétaire général de la Confédération.
Il y a tellement de travail non déclaré --- par chez nous ce n'est que ça -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Si ce compromis est validé dans les semaines qui viennent, alors « nous aurons posé une pierre fondamentale de l’Europe sociale, pour une meilleure organisation du marché intérieur », s’est félicitée Mme Morin-Chartier
Donc nous pourrons peut-être nous réjouir dans les semaines qui viennent.
Donc nous pourrons peut-être nous réjouir dans les semaines qui viennent.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Je crains pourtant que les petites entreprises qui emploient des travailleurs détachés n´appliquent pas ce nouveau règlement de salaires égaux car beaucoup d´entre eux ne sont même pas déclarés.
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
elaine a écrit:Je crains pourtant que les petites entreprises qui emplois des travailleurs détachés n´appliquent pas ce nouveau règlement de salaires égaux car beaucoup d´entre eux ne sont même pas déclarés.
En effet, le marché parallèle du black a beaucoup profité de l'immigration clandestine: Dans le bâtiment, on trouve des clandestins qui bossent pour quatre euros de l'heure, voire moins.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
(j´ai corrigé ma faute honteuse)Diviciac a écrit:En effet, le marché parallèle du black a beaucoup profité de l'immigration clandestine: Dans le bâtiment, on trouve des clandestins qui bossent pour quatre euros de l'heure, voire moins.elaine a écrit:Je crains pourtant que les petites entreprises qui emploient des travailleurs détachés n´appliquent pas ce nouveau règlement de salaires égaux car beaucoup d´entre eux ne sont même pas déclarés.
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Vous remarquerez que je n'avais rien dit .elaine a écrit:(j´ai corrigé ma faute honteuse)Diviciac a écrit:
En effet, le marché parallèle du black a beaucoup profité de l'immigration clandestine: Dans le bâtiment, on trouve des clandestins qui bossent pour quatre euros de l'heure, voire moins.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
OuiiiiiiDiviciac a écrit:Vous remarquerez que je n'avais rien dit .elaine a écrit:
(j´ai corrigé ma faute honteuse)
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Diviciac a écrit:elaine a écrit:Je crains pourtant que les petites entreprises qui emplois des travailleurs détachés n´appliquent pas ce nouveau règlement de salaires égaux car beaucoup d´entre eux ne sont même pas déclarés.
En effet, le marché parallèle du black a beaucoup profité de l'immigration clandestine: Dans le bâtiment, on trouve des clandestins qui bossent pour quatre euros de l'heure, voire moins.
Et ça profite à qui?
Lili-Rose- Messages : 14775
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Diviciac a écrit:elaine a écrit:Je crains pourtant que les petites entreprises qui emplois des travailleurs détachés n´appliquent pas ce nouveau règlement de salaires égaux car beaucoup d´entre eux ne sont même pas déclarés.
En effet, le marché parallèle du black a beaucoup profité de l'immigration clandestine: Dans le bâtiment, on trouve des clandestins qui bossent pour quatre euros de l'heure, voire moins.
Il faudrait d'abord que ceux qui obtiennent un titre de séjour soient autorisés à travailler.
J'entendais un responsable d'assos expliquer qu'il suivait un Syrien qui était là depuis 3 ans et avait obtenu le droit d'asile mais pas encore le droit de travailler hors dans son pays, il était infirmier. C'est dommage pour tout le monde.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Lili-Rose a écrit:Diviciac a écrit:
En effet, le marché parallèle du black a beaucoup profité de l'immigration clandestine: Dans le bâtiment, on trouve des clandestins qui bossent pour quatre euros de l'heure, voire moins.
Et ça profite à qui?
A ceux qui les emploient, à petite échelle les artisans et à grande échelle à Effiage , Bouygues ..
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Les travailleurs détachés font le boulot des autochtone qui ne veulent pas le faire.
Demander aux agriculteurs s´ils n´étaient pas heureux d´avoir de la main d´oeuvre étrangère pour les récoltes et sur les chantiers regardez ceux qui y travaillent. Ils font le sale boulot que les autres ne veulent pas faire.
Demander aux agriculteurs s´ils n´étaient pas heureux d´avoir de la main d´oeuvre étrangère pour les récoltes et sur les chantiers regardez ceux qui y travaillent. Ils font le sale boulot que les autres ne veulent pas faire.
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
elaine a écrit:Les travailleurs détachés font le boulot des autochtone qui ne veulent pas le faire.
Demander aux agriculteurs s´ils n´étaient pas heureux d´avoir de la main d´oeuvre étrangère pour les récoltes et sur les chantiers regardez ceux qui y travaillent. Ils font le sale boulot que les autres ne veulent pas faire.
On a un gros souci pour pourvoir certains postes. Il faudrait sans doute que les "petits patrons" fassent un effort au moins de respect des gens qu'ils font travailler. Les ouvriers se font crier dessus, sont payés une misère. Alors automatiquement seuls ceux qui veulent vraiment manger acceptent le job. Ce qui risque de maintenir des salaires très bas. Pour le moins, il faudrait que ces salariés immigrés soient déclarés.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
elaine a écrit:Les travailleurs détachés font le boulot des autochtones qui ne veulent pas le faire.
Demander aux agriculteurs s´ils n´étaient pas heureux d´avoir de la main d´oeuvre étrangère pour les récoltes et sur les chantiers regardez ceux qui y travaillent. Ils font le sale boulot que les autres ne veulent pas faire.
Et pourquoi "les autres" ne voudraient-ils pas le faire, ce "sale boulot" ?
L'Organisation internationale du travail (institution tripartite de l'ONU) considère les saisonniers agricoles comme « les plus pauvres d'entre les pauvres », surtout lorsqu'il s'agit de migrants, et dénonce des « conditions de travail inhumaines »
En France et en Espagne, la précarité des saisonniers dans l'agriculture intensive est renforcée par le fait que la plupart d'entre eux, Africains et Européens de l'est, sont sans papiers ou dans la semi-légalité
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
La France compte plusieurs millions de chômeurs alors que l'on y laisse venir des travailleurs détachés.
Il ne faut plus permettre aux travailleurs détachés de venir travailler en France et, et prendre des emplois.
Parce que si on les fait venir, ce n'est pas parce qu'ils ont des capacités professionnelles supérieures à celles de leurs collègues de travail mais parce qu'ils coûtent moins cher.
Il ne faut plus permettre aux travailleurs détachés de venir travailler en France et, et prendre des emplois.
Parce que si on les fait venir, ce n'est pas parce qu'ils ont des capacités professionnelles supérieures à celles de leurs collègues de travail mais parce qu'ils coûtent moins cher.
Invité- Invité
Re: La France a dépassé la barre du demi-million de salariés détachés en 2017.
Encore un sujet de septembre remonté !
Je fusionne avec l'autre !
Je fusionne avec l'autre !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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