Reporters sans frontières lance un cri d'alarme !
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Reporters sans frontières lance un cri d'alarme !
Gilets jaunes : RSF lance "un cri d’alarme" après des agressions de journalistes
Reporters sans frontières dénonce un "chantage antidémocratique inacceptable" et appelle les politiques à dénoncer ces actes.
L’acte IX des gilets jaunes a été émaillé de nombreuses violences envers les journalistes sur le terrain. De quoi inquiéter Christophe Deloire, secrétaire général de l’ONG Reporters sans frontières, qui a lancé dimanche "un cri d’alarme" après cesmenaces et agressions samedi."Incontestablement, hier, un cap a été franchi", s’est inquiété Christophe Deloire sur le plateau de BFMTV. "On est devant une situation qui est très grave, qui menace d’empirer", a-t-il ajouté.
"Il faut lancer un cri d’alarme aujourd’hui", a poursuivi le secrétaire général de RSF, demandant aux responsables politiques "qu’ils disent qu’ils réprouvent, qu’ils condamnent" ces actes, et que "ceux qui ont la parole au nom des gilets jaunes (…) s’en désolidarisent".
Tout en rendant hommage aux gilets jaunes "qui essayent de protéger" les journalistes pris à partie et en reconnaissant le droit de critiquer la ligne éditoriale d’un média, il a pointé du doigt d’autres manifestants qui "sont dans un chantage antidémocratique inacceptable qui (…) consiste à dire 'si vous ne couvrez pas les événements exactement comme on l’entend (…) alors on est en droit de vous molester, de vous tabasser et disons-le, de vous lyncher’ ".
Agressions physiques et verbales
À Rouen, un agent de sécurité qui accompagnait une équipe de LCI a été roué de coups alors qu’il était à terre et a eu le nez fracturé. À Toulon, deux journalistes vidéo de l’AFP ont été menacés alors qu’ils filmaient des échauffourées, avant de trouver refuge dans un restaurant.À Marseille, une journaliste vidéo de France 3 et deux photographes locaux ont été insultés et empêchés de travailler, tandis qu’un journaliste pigiste a reçu un coup de pied à Pau.
À Toulouse, une journaliste de La dépêche du Midi a été menacée de viol alors qu’elle se trouvait seule dans sa voiture. Elle a décidé dimanche de porter plainte pour "dégradations volontaire", ses agresseurs ayant endommagé sa voiture.
Dans la nuit de vendredi à samedi, des gilets jaunes ont également bloqué le centre d’impression de L’Yonne Républicaine et ont empêché la diffusion de La Voix du Nord.
On peut toujours attendre une quelconque condamnation des GJ et des politiques qui les lèchent ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Reporters sans frontières lance un cri d'alarme !
Nadou a écrit:
On peut toujours attendre une quelconque condamnation des GJ et des politiques qui les lèchent ...
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Reporters sans frontières lance un cri d'alarme !
Nadou a écrit:Gilets jaunes : RSF lance "un cri d’alarme" après des agressions de journalistesReporters sans frontières dénonce un "chantage antidémocratique inacceptable" et appelle les politiques à dénoncer ces actes.
L’acte IX des gilets jaunes a été émaillé de nombreuses violences envers les journalistes sur le terrain. De quoi inquiéter Christophe Deloire, secrétaire général de l’ONG Reporters sans frontières, qui a lancé dimanche "un cri d’alarme" après cesmenaces et agressions samedi.
"Incontestablement, hier, un cap a été franchi", s’est inquiété Christophe Deloire sur le plateau de BFMTV. "On est devant une situation qui est très grave, qui menace d’empirer", a-t-il ajouté.
"Il faut lancer un cri d’alarme aujourd’hui", a poursuivi le secrétaire général de RSF, demandant aux responsables politiques "qu’ils disent qu’ils réprouvent, qu’ils condamnent" ces actes, et que "ceux qui ont la parole au nom des gilets jaunes (…) s’en désolidarisent".
Tout en rendant hommage aux gilets jaunes "qui essayent de protéger" les journalistes pris à partie et en reconnaissant le droit de critiquer la ligne éditoriale d’un média, il a pointé du doigt d’autres manifestants qui "sont dans un chantage antidémocratique inacceptable qui (…) consiste à dire 'si vous ne couvrez pas les événements exactement comme on l’entend (…) alors on est en droit de vous molester, de vous tabasser et disons-le, de vous lyncher’ ".Agressions physiques et verbales
À Rouen, un agent de sécurité qui accompagnait une équipe de LCI a été roué de coups alors qu’il était à terre et a eu le nez fracturé. À Toulon, deux journalistes vidéo de l’AFP ont été menacés alors qu’ils filmaient des échauffourées, avant de trouver refuge dans un restaurant.
À Marseille, une journaliste vidéo de France 3 et deux photographes locaux ont été insultés et empêchés de travailler, tandis qu’un journaliste pigiste a reçu un coup de pied à Pau.
À Toulouse, une journaliste de La dépêche du Midi a été menacée de viol alors qu’elle se trouvait seule dans sa voiture. Elle a décidé dimanche de porter plainte pour "dégradations volontaire", ses agresseurs ayant endommagé sa voiture.
Dans la nuit de vendredi à samedi, des gilets jaunes ont également bloqué le centre d’impression de L’Yonne Républicaine et ont empêché la diffusion de La Voix du Nord.
On peut toujours attendre une quelconque condamnation des GJ et des politiques qui les lèchent ...
Je suis pacifique et, contrairement à certains CRS, je ne tappe jamais sur une femme mais si je revois sur une manif la greluche de chez BFM qui a caviardé son identité et charcuté mon témoignage, elle entendra parler de moi.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
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