On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
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On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
[size=42]On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
POLITIQUE - "On note bien les hôtels et les dentistes... Alors pourquoi les députés? En soi, ça ne me pose pas de problème", lance Didier Baichère. "Le souci c'est que dans un contexte de défiance vis-à-vis de la classe politique, ces classements ne correspondent pas à la réalité." Comme vous pouvez l'imaginer, le député n'est pas très bien noté par les sites qui répertorient l'activité des parlementaires.
En jetant un oeil sur celui qui est le plus scruté dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mais aussi par les opposants des parlementaires (nosdeputes.fr), on note en effet que l'élu francilien apparaît souvent dans les dernières places du palmarès. Depuis un an qu'il a été élu, c'était le 18 juin 2017, cet ancien DRH n'a été comptabilisé présent que 28 semaines quand certains de ses collègues dépassent 40 semaines de présence. Et il n'a pris la parole dans l'hémicycle qu'à 6 reprises. C'est tout de même quatre de plus que son collègue Jean-François Portarrieu, député de Haute-Garonne qui ne s'est exprimé qu'à deux reprises.
Comme eux, Bruno Bonnell est considéré par ses détracteurs comme "un député fantôme" puisque son activité parlementaire apparaît limitée. Le député du Rhône n'a que 20 semaines d'activité à son compteur, soit une de moins que sa collègue Alice Thourot, élue de la Drôme.
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Ces quatre députés LREM ont accepté de commenter leur classement et d'expliquer comment ils voient leur travail de parlementaire. "Si on prenait comme critère le nombre d'interviews, je serais beaucoup plus haut", affirme Bruno Bonnell qui, ce midi là, avait dû interrompre notre rencontre pour intervenir en direct sur l'antenne de RMC. Mais est-ce bien le rôle d'un député de privilégier les médias? Oui, répond sans hésiter le tombeur de Najat Vallaud-Belkacem qui fut un éphémère homme de télévision dans l'émission The Apprentice, sur M6. "Notre mission de transformation est telle que notre devoir de pédagogie est absolu. Le temps que je passe à répondre aux journalistes est tout aussi essentiel que celui que je passerai à rédiger un amendement", veut-il croire.
e risque de rester longtemps un mauvais député"
De fait, les membres du groupe majoritaire apparaissent très loin de leurs homologues de l'opposition quand on scrute le nombre d'amendements déposés. Avec leur logique de cosignature de tous les amendements, les députés de la France insoumise trustent ainsi les premières places derrière trois élus Les Républicains. Même si les différentes sensibilités commencent à se faire sentir chez LREM (la loi asile a ouvert la voie et celle sur l'alimentation en a été une nouvelle illustration), une règle a longtemps prévalu: ne sont déposés en séance ou en commission que les amendements qui ont été adoptés par le groupe. Le droit d'amendement était de fait très restreint.
"Quand vous déposez près de 4000 amendements, c'est que vous avez un distributeur automatique. Ce qui compte, ce n'est pas le nombre de déposés, c'est ceux qui ont été adoptés, se défend Jean-François Portarrieu. Est-ce que les amendements de la France insoumise ont fait avancer le shmilblik? Non." Celui qui est capitaine du XV de rugby parlementaire déplore plus largement "le règne de l'oralité" qui sévirait à l'Assemblée. "Si assumer de ne pas parler à tort et à travers est assimilé au fait d'être un mauvais député, alors je vais le rester longtemps car je ne compte pas devenir un député de la parlote", ajoute-t-il.
Parlementaire ou soldat?
"Je suis quelqu'un de discret par nature alors je ne vais pas prendre la parole pour dire la même chose qu'un collègue. Cela n'aurait pas de sens", abonde Alice Thourot. Cette avocate déplore qu'on ne comptabilise que la prise de parole. "La pertinence de ce qui est dit n'entre pas en compte, précise-t-elle. Surtout, si tout le monde prend la parole, le débat ne finit jamais." Cette notion d'efficacité revient beaucoup dans le propos de ces néo-députés qui ont découvert le Palais Bourbon grâce à la vague macroniste de juin 2017 et qui voient d'un bon oeil la réorganisation annoncée du travail dans le cadre de la réforme institutionnelle.
Un an plus tard, tous ont cependant peu à peu trouvé leur rôle au sein d'un groupe pléthorique. "Il a fallu du temps pour que chacun se sente utile mais je pense que nous y sommes arrivés", confie-t-on chez LREM. Pour Bruno Bonnell, le travail à l'Assemblée se résume pour le moment à être là quand on a besoin de lui. "Le mérite des parlementaires ressemble beaucoup à celui du soldat. Il faut être là quand on dirige l'attaque. Un bon député de la majorité est celui qui ne se fait pas prendre en défaut. On dit souvent godillot, ce n'est pas ça. Il s'agit d'être mobilisable pour faire avancer le projet qui a été élu", explique l'ancien chef d'entreprise. "Être parlementaire, c'est appartenir à un groupe et faire gagner une équipe", dit encore Alice Thourot.
Elle a trouvé sa place au sein de la commission des lois en étant missionnée par le premier ministre. Aux côtés de Jean-Michel Fauvergue, l'ancien patron du Raid, elle doit rendre un rapport d'ici juillet sur le continium de sécurité à savoir les liens à nouer entre police, gendarmerie, police municipale et sécurité privée. "Ce travail n'est pas comptabilisé et il me prend beaucoup de temps, y compris en circonscription. Au regard des classements, il est doublement pénalisant car non seulement il n'est pas compté mais en plus, il vous empêche d'être là quand votre commission travaille ou qu'il y a des discussions dans l'hémicycle", précise la députée qui dit avoir aujourd'hui des horaires plus soutenus que lorsqu'elle était avocate.
"Je ne suis pas entré dans les ordres"
"Député, c'est une activité très enthousiasmante mais je ne suis pas entré les ordres", sourit pour sa part Jean-François Portarrieu en expliquant qu'il essayait de garder du temps pour "sa fille, sa femme, ses amis, ses passions, ses respirations". "Quand ma femme lit certains commentaires disant que je ne suis pas souvent à l'Assemblée, elle ne comprend pas bien ce qu'il se passe", explique ce Toulousain qui doute que "le présentéisme soit un gage de bon travail parlementaire".
Mis à l'index par plusieurs articles de presse, il dit s'en tenir au règlement de l'Assemblée. "C'est comme au rugby où il y a des règles et un arbitre. Ici c'est le règlement que le Bureau doit faire respecter avec la possibilité de sanction. C'est simple, limpide. Et à ce que je sache, je n'ai fait l'objet d'aucun avertissement et encore moins de sanction", souligne-t-il.
A l'aise dans son rôle, il aimerait cependant que l'on considère davantage le travail d'évaluation des politiques publiques qui est également du ressort du député. C'est l'objet d'une mission sur le tourisme qui lui a été confiée fin 2017 et qui s'achève dans les prochaines semaines. "Je revendique d'avoir un sujet de prédilection et de concentrer mon activité sur celle-ci", ajoute-t-il. Didier Baichère non plus n'est pas un adepte du "cinéma" de l'hémicycle. "Il y a un grand absent dans l'observation du travail parlementaire, c'est la circonscription", explique cet élu local dont le coeur penche à gauche.
"Je suis dépositaire d'un projet sur lequel on a été élu donc je dois faire de la pédagogie sur le terrain", affirme-t-il. L'autre axe de son travail est aussi dans l'ombre du palais Bourbon. "Vous allez me croiser davantage dans les préfectures ou dans les réunions avec les cabinets ministériels plutôt que dans l'hémicycle à agiter les bras et faire du bruit", précise celui qui dit continuer aujourd'hui "la négociation que je menais pendant les 20 ans où j'ai été DRH".
Mais le député yvelinois ne se cache pas et s'il évoque son activité quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux c'est qu'il a en tête le critère qui lui permettra de savoir si, dans cinq ans, sa mission aura été remplie. "Si ce que vous faites n'est pas visible ou n'intéresse pas, vos concitoyens ne vous réélisent pas. La sanction c'est l'élection. Un bon député est un député qui se fait réélire".[/size]
Quatre députés LREM élus il y a un an et qui figurent en queue de classement de l'activité parlementaire expliquent comment ils voient leur mission.
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Par Alexandre Boudet
AFP
On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
POLITIQUE - "On note bien les hôtels et les dentistes... Alors pourquoi les députés? En soi, ça ne me pose pas de problème", lance Didier Baichère. "Le souci c'est que dans un contexte de défiance vis-à-vis de la classe politique, ces classements ne correspondent pas à la réalité." Comme vous pouvez l'imaginer, le député n'est pas très bien noté par les sites qui répertorient l'activité des parlementaires.
En jetant un oeil sur celui qui est le plus scruté dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mais aussi par les opposants des parlementaires (nosdeputes.fr), on note en effet que l'élu francilien apparaît souvent dans les dernières places du palmarès. Depuis un an qu'il a été élu, c'était le 18 juin 2017, cet ancien DRH n'a été comptabilisé présent que 28 semaines quand certains de ses collègues dépassent 40 semaines de présence. Et il n'a pris la parole dans l'hémicycle qu'à 6 reprises. C'est tout de même quatre de plus que son collègue Jean-François Portarrieu, député de Haute-Garonne qui ne s'est exprimé qu'à deux reprises.
Comme eux, Bruno Bonnell est considéré par ses détracteurs comme "un député fantôme" puisque son activité parlementaire apparaît limitée. Le député du Rhône n'a que 20 semaines d'activité à son compteur, soit une de moins que sa collègue Alice Thourot, élue de la Drôme.
NOS DEPUTES.FR
Ces quatre députés LREM ont accepté de commenter leur classement et d'expliquer comment ils voient leur travail de parlementaire. "Si on prenait comme critère le nombre d'interviews, je serais beaucoup plus haut", affirme Bruno Bonnell qui, ce midi là, avait dû interrompre notre rencontre pour intervenir en direct sur l'antenne de RMC. Mais est-ce bien le rôle d'un député de privilégier les médias? Oui, répond sans hésiter le tombeur de Najat Vallaud-Belkacem qui fut un éphémère homme de télévision dans l'émission The Apprentice, sur M6. "Notre mission de transformation est telle que notre devoir de pédagogie est absolu. Le temps que je passe à répondre aux journalistes est tout aussi essentiel que celui que je passerai à rédiger un amendement", veut-il croire.
e risque de rester longtemps un mauvais député"
De fait, les membres du groupe majoritaire apparaissent très loin de leurs homologues de l'opposition quand on scrute le nombre d'amendements déposés. Avec leur logique de cosignature de tous les amendements, les députés de la France insoumise trustent ainsi les premières places derrière trois élus Les Républicains. Même si les différentes sensibilités commencent à se faire sentir chez LREM (la loi asile a ouvert la voie et celle sur l'alimentation en a été une nouvelle illustration), une règle a longtemps prévalu: ne sont déposés en séance ou en commission que les amendements qui ont été adoptés par le groupe. Le droit d'amendement était de fait très restreint.
"Quand vous déposez près de 4000 amendements, c'est que vous avez un distributeur automatique. Ce qui compte, ce n'est pas le nombre de déposés, c'est ceux qui ont été adoptés, se défend Jean-François Portarrieu. Est-ce que les amendements de la France insoumise ont fait avancer le shmilblik? Non." Celui qui est capitaine du XV de rugby parlementaire déplore plus largement "le règne de l'oralité" qui sévirait à l'Assemblée. "Si assumer de ne pas parler à tort et à travers est assimilé au fait d'être un mauvais député, alors je vais le rester longtemps car je ne compte pas devenir un député de la parlote", ajoute-t-il.
Parlementaire ou soldat?
"Je suis quelqu'un de discret par nature alors je ne vais pas prendre la parole pour dire la même chose qu'un collègue. Cela n'aurait pas de sens", abonde Alice Thourot. Cette avocate déplore qu'on ne comptabilise que la prise de parole. "La pertinence de ce qui est dit n'entre pas en compte, précise-t-elle. Surtout, si tout le monde prend la parole, le débat ne finit jamais." Cette notion d'efficacité revient beaucoup dans le propos de ces néo-députés qui ont découvert le Palais Bourbon grâce à la vague macroniste de juin 2017 et qui voient d'un bon oeil la réorganisation annoncée du travail dans le cadre de la réforme institutionnelle.
Un an plus tard, tous ont cependant peu à peu trouvé leur rôle au sein d'un groupe pléthorique. "Il a fallu du temps pour que chacun se sente utile mais je pense que nous y sommes arrivés", confie-t-on chez LREM. Pour Bruno Bonnell, le travail à l'Assemblée se résume pour le moment à être là quand on a besoin de lui. "Le mérite des parlementaires ressemble beaucoup à celui du soldat. Il faut être là quand on dirige l'attaque. Un bon député de la majorité est celui qui ne se fait pas prendre en défaut. On dit souvent godillot, ce n'est pas ça. Il s'agit d'être mobilisable pour faire avancer le projet qui a été élu", explique l'ancien chef d'entreprise. "Être parlementaire, c'est appartenir à un groupe et faire gagner une équipe", dit encore Alice Thourot.
Elle a trouvé sa place au sein de la commission des lois en étant missionnée par le premier ministre. Aux côtés de Jean-Michel Fauvergue, l'ancien patron du Raid, elle doit rendre un rapport d'ici juillet sur le continium de sécurité à savoir les liens à nouer entre police, gendarmerie, police municipale et sécurité privée. "Ce travail n'est pas comptabilisé et il me prend beaucoup de temps, y compris en circonscription. Au regard des classements, il est doublement pénalisant car non seulement il n'est pas compté mais en plus, il vous empêche d'être là quand votre commission travaille ou qu'il y a des discussions dans l'hémicycle", précise la députée qui dit avoir aujourd'hui des horaires plus soutenus que lorsqu'elle était avocate.
"Je ne suis pas entré dans les ordres"
"Député, c'est une activité très enthousiasmante mais je ne suis pas entré les ordres", sourit pour sa part Jean-François Portarrieu en expliquant qu'il essayait de garder du temps pour "sa fille, sa femme, ses amis, ses passions, ses respirations". "Quand ma femme lit certains commentaires disant que je ne suis pas souvent à l'Assemblée, elle ne comprend pas bien ce qu'il se passe", explique ce Toulousain qui doute que "le présentéisme soit un gage de bon travail parlementaire".
Mis à l'index par plusieurs articles de presse, il dit s'en tenir au règlement de l'Assemblée. "C'est comme au rugby où il y a des règles et un arbitre. Ici c'est le règlement que le Bureau doit faire respecter avec la possibilité de sanction. C'est simple, limpide. Et à ce que je sache, je n'ai fait l'objet d'aucun avertissement et encore moins de sanction", souligne-t-il.
A l'aise dans son rôle, il aimerait cependant que l'on considère davantage le travail d'évaluation des politiques publiques qui est également du ressort du député. C'est l'objet d'une mission sur le tourisme qui lui a été confiée fin 2017 et qui s'achève dans les prochaines semaines. "Je revendique d'avoir un sujet de prédilection et de concentrer mon activité sur celle-ci", ajoute-t-il. Didier Baichère non plus n'est pas un adepte du "cinéma" de l'hémicycle. "Il y a un grand absent dans l'observation du travail parlementaire, c'est la circonscription", explique cet élu local dont le coeur penche à gauche.
"Je suis dépositaire d'un projet sur lequel on a été élu donc je dois faire de la pédagogie sur le terrain", affirme-t-il. L'autre axe de son travail est aussi dans l'ombre du palais Bourbon. "Vous allez me croiser davantage dans les préfectures ou dans les réunions avec les cabinets ministériels plutôt que dans l'hémicycle à agiter les bras et faire du bruit", précise celui qui dit continuer aujourd'hui "la négociation que je menais pendant les 20 ans où j'ai été DRH".
Mais le député yvelinois ne se cache pas et s'il évoque son activité quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux c'est qu'il a en tête le critère qui lui permettra de savoir si, dans cinq ans, sa mission aura été remplie. "Si ce que vous faites n'est pas visible ou n'intéresse pas, vos concitoyens ne vous réélisent pas. La sanction c'est l'élection. Un bon député est un député qui se fait réélire".[/size]
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
Mais le député yvelinois ne se cache pas et s'il évoque son activité quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux c'est qu'il a en tête le critère qui lui permettra de savoir si, dans cinq ans, sa mission aura été remplie. "Si ce que vous faites n'est pas visible ou n'intéresse pas, vos concitoyens ne vous réélisent pas. La sanction c'est l'élection. Un bon député est un député qui se fait réélire"
Un excellent résumé de la stratégie publicitaire des godillots de Macron : on peut ne rien branler à l'Assemblée l'essentiel est de se faire réélire grâce à la communication ... beurk !
Un excellent résumé de la stratégie publicitaire des godillots de Macron : on peut ne rien branler à l'Assemblée l'essentiel est de se faire réélire grâce à la communication ... beurk !
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
Diviciac a écrit:Mais le député yvelinois ne se cache pas et s'il évoque son activité quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux c'est qu'il a en tête le critère qui lui permettra de savoir si, dans cinq ans, sa mission aura été remplie. "Si ce que vous faites n'est pas visible ou n'intéresse pas, vos concitoyens ne vous réélisent pas. La sanction c'est l'élection. Un bon député est un député qui se fait réélire"
Un excellent résumé de la stratégie publicitaire des godillots de Macron : on peut ne rien branler à l'Assemblée l'essentiel est de se faire réélire grâce à la communication ... beurk !
Des branleurs -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: On a demandé à des "députés fantômes" LREM comment ils justifient leur absence à l'Assemblée
ledevois a écrit:Diviciac a écrit:Mais le député yvelinois ne se cache pas et s'il évoque son activité quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux c'est qu'il a en tête le critère qui lui permettra de savoir si, dans cinq ans, sa mission aura été remplie. "Si ce que vous faites n'est pas visible ou n'intéresse pas, vos concitoyens ne vous réélisent pas. La sanction c'est l'élection. Un bon député est un député qui se fait réélire"
Un excellent résumé de la stratégie publicitaire des godillots de Macron : on peut ne rien branler à l'Assemblée l'essentiel est de se faire réélire grâce à la communication ... beurk !
Des branleurs -
Faut leur donner l'indemnité que s'ils sont là, ,pas de détail pour ces majorettes ….
Invité- Invité
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