Pour les gras retraités!

N'Magicfly a écrit:

Forcheville a écrit:
Oui contre-vérités sur les responsabilités: certains(dont je suis)ne demandaient pas "toujours plus"comme les fonctionnaires, syndicats etc..(ceux que dénonçaient de Closets dans son premier livre en 89)
- au point de vue "congés", je n'ai jamais pris le tarif syndical (5 semaines)
- je n'ai jamais fait 35h, plutôt le double
- les congés paternité, je n'ai jamais su ce que c'était
- les congés "maladie" pour enfant malade non plus
- les heures de"banque", non plus etc..
- "l'année sabbatique" fréquente chez les jeunes générations, inconnue chez les anciennes
- rajout d'un système de retraite par capitalisation: moyen de soulager de système par répartition et de se responsabiliser

Voilà j'ai toujours lutté contre la déresponsabilisation du système promue par la gauche et également par la droite pendant 60 ans et plus.
je ne me sens nullement concerné par les accusations de François de Closets( qui sont récentes car avant il définissait clairement les "coupables" les régimes spéciaux, la fonction publique etc.)
Qu'aurais-je pu faire de plus?
Ah! oui, pour l'écologie, j'ai été un des premiers écolos en France, à un moment où ce mot n'existait pas, donc comme monsieur Joudain, sans le savoir: je faisais durer les choses le plus longtemps possible sans attendre les conseils de Great Tundberg.

Totalement d'accord Forche, moi non plus je ne me sens pas concerné; je l'ai souvent dit ici.

Je suis parti à la retraite après 44 ans de cotisation tout en dépassant les 50 h par semaine, les WE et les nuits dans les avions pour être à pied d'œuvre en arrivant. Alors les jeunes qui râlent, ne veulent faire que ce qui leur plaît, ne pas commencer avant 9 ou 10h, finir à 16h, ne pas bosser le WE, basta! Les soi-disant "avancées" de la gauche ont détruit le tissus économique du pays: la retraite à 60 ans avec 40 anuités, les 35 h, les 5 semaines de CP: Quand un pays ne travaille pas, quand il ne songe qu'à la teuf,  il régresse!

Diviciac a écrit:

N'Magicfly a écrit:
Totalement d'accord Forche, moi non plus je ne me sens pas concerné; je l'ai souvent dit ici.

Je suis parti à la retraite après 44 ans de cotisation tout en dépassant les 50 h par semaine, les WE et les nuits dans les avions pour être à pied d'œuvre en arrivant. Alors les jeunes qui râlent, ne veulent faire que ce qui leur plaît, ne pas commencer avant 9 ou 10h, finir à 16h, ne pas bosser le WE, basta! Les soi-disant "avancées" de la gauche ont détruit le tissus économique du pays: la retraite à 60 ans avec 40 anuités, les 35 h, les 5 semaines de CP: Quand un pays ne travaille pas, quand il ne songe qu'à la teuf,  il régresse!

 
Même si votre analyse est un peu généralisée, elle a un fond de vérité  : les "jeunes" sont moins motivés que nous pour bosser et aussi pour voter (les boumeurs votent deux fois plus que les jeunes) .  Reste à savoir pourquoi mais je crois que les espoirs que nous nourrissions en l'avenir étaient beaucoup plus forts que les leurs : nous avions la certitude d'avoir une vie meilleure que celles de nos parents grâce à la méritocratie et à l'ascenseur social et "l'an 2000" était largement perçu comme un avenir radieux.  Quel avenir peuvent-ils envisager avec certitude , les jeunes? 
A quoi bon se décarcasser si tant de causes extérieures peuvent tout foutre par terre en quelques mois ? Une pandémie, la conjoncture internationale , une crise financière comme en 2007, une guerre nucléaire ,   une catastrophe climatique comme celles qui nous pendent au nez...  
Comme nous avions de grands rêves: la construction européenne , l'expansion de la démocratie universelle, l'acceptation des différences (je crois que l'homosexualité à été considérée comme un maladie mentale par l'OMS jusque dans les années 90)  la libération des femmes, le développement de l'Afrique qui deviendrait notre meilleur client (Barre dixit) etc nous pensions qu'il ne tenait qu'à nous de les transformer  en réalité. Dans ces domaines, les jeunes ne peuvent pas développer tant d'espoirs un peu naïfs qui nous ont motivés.


Leur grande interrogation c'est un peu "A quoi bon ? " 

Diviciac a écrit:

N'Magicfly a écrit:
Totalement d'accord Forche, moi non plus je ne me sens pas concerné; je l'ai souvent dit ici.

Je suis parti à la retraite après 44 ans de cotisation tout en dépassant les 50 h par semaine, les WE et les nuits dans les avions pour être à pied d'œuvre en arrivant. Alors les jeunes qui râlent, ne veulent faire que ce qui leur plaît, ne pas commencer avant 9 ou 10h, finir à 16h, ne pas bosser le WE, basta! Les soi-disant "avancées" de la gauche ont détruit le tissus économique du pays: la retraite à 60 ans avec 40 anuités, les 35 h, les 5 semaines de CP: Quand un pays ne travaille pas, quand il ne songe qu'à la teuf,  il régresse!

 
Même si votre analyse est un peu généralisée, elle a un fond de vérité  : les "jeunes" sont moins motivés que nous pour bosser et aussi pour voter (les boumeurs votent deux fois plus que les jeunes) .  Reste à savoir pourquoi mais je crois que les espoirs que nous nourrissions en l'avenir étaient beaucoup plus forts que les leurs : nous avions la certitude d'avoir une vie meilleure que celles de nos parents grâce à la méritocratie et à l'ascenseur social et "l'an 2000" était largement perçu comme un avenir radieux.  Quel avenir peuvent-ils envisager avec certitude , les jeunes? 
A quoi bon se décarcasser si tant de causes extérieures peuvent tout foutre par terre en quelques mois ? Une pandémie, la conjoncture internationale , une crise financière comme en 2007, une guerre nucléaire ,   une catastrophe climatique comme celles qui nous pendent au nez...  
Comme nous avions de grands rêves: la construction européenne , l'expansion de la démocratie universelle, l'acceptation des différences (je crois que l'homosexualité à été considérée comme un maladie mentale par l'OMS jusque dans les années 90)  la libération des femmes, le développement de l'Afrique qui deviendrait notre meilleur client (Barre dixit) etc nous pensions qu'il ne tenait qu'à nous de les transformer  en réalité. Dans ces domaines, les jeunes ne peuvent pas développer tant d'espoirs un peu naïfs qui nous ont motivés.


Leur grande interrogation c'est un peu "A quoi bon ? " 

N'Magicfly a écrit:C'est vrai! Ma mère a commencé à travailler à 12 ans; elle collait des étiquettes sur des boîtes de camembert dans une fromagerie. Effectivement à quoi bon se décarcasser puisqu'on a déjà tout; on est mieux payé à ne rien faire qu'à bosser. Mais on jalouse les autres, ceux qui vont au taf, qui se bougent le Q; on râle, on manifeste, on casse, on deale, on n'accepte plus aucune autorité.

Désolé Divi, c'est à la jeunesse d'être inventive, de se créer de l'avenir, nous, on l'a fait, maintenant ce n'est plus notre pb c'est le leur.

N'Magicfly a écrit:

Diviciac a écrit:
 
Même si votre analyse est un peu généralisée, elle a un fond de vérité  : les "jeunes" sont moins motivés que nous pour bosser et aussi pour voter (les boumeurs votent deux fois plus que les jeunes) .  Reste à savoir pourquoi mais je crois que les espoirs que nous nourrissions en l'avenir étaient beaucoup plus forts que les leurs : nous avions la certitude d'avoir une vie meilleure que celles de nos parents grâce à la méritocratie et à l'ascenseur social et "l'an 2000" était largement perçu comme un avenir radieux.  Quel avenir peuvent-ils envisager avec certitude , les jeunes? 
A quoi bon se décarcasser si tant de causes extérieures peuvent tout foutre par terre en quelques mois ? Une pandémie, la conjoncture internationale , une crise financière comme en 2007, une guerre nucléaire ,   une catastrophe climatique comme celles qui nous pendent au nez...  
Comme nous avions de grands rêves: la construction européenne , l'expansion de la démocratie universelle, l'acceptation des différences (je crois que l'homosexualité à été considérée comme un maladie mentale par l'OMS jusque dans les années 90)  la libération des femmes, le développement de l'Afrique qui deviendrait notre meilleur client (Barre dixit) etc nous pensions qu'il ne tenait qu'à nous de les transformer  en réalité. Dans ces domaines, les jeunes ne peuvent pas développer tant d'espoirs un peu naïfs qui nous ont motivés.


Leur grande interrogation c'est un peu "A quoi bon ? " 

C'est vrai! Ma mère a commencé à travailler à 12 ans; elle collait des étiquettes sur des boîtes de camembert dans une fromagerie. Effectivement à quoi bon se décarcasser puisqu'on a déjà tout; on est mieux payé à ne rien faire qu'à bosser. Mais on jalouse les autres, ceux qui vont au taf, qui se bougent le Q; on râle, on manifeste, on casse, on deale, on n'accepte plus aucune autorité.

Désolé Divi, c'est à la jeunesse d'être inventive, de se créer de l'avenir, nous, on l'a fait, maintenant ce n'est plus notre pb c'est le leur.

Mon père (pourtant vachement "de souche" )  a commencé à bosser  comme apprenti dans un garage à 11 ans il s'est un peu saigné pour que son grand (moi) fasse des études et sorte de ce milieu , ça a plutôt bien marché mais aujourd'hui pour aider les jeunes à s'en sortir ce que nous devons leur transmette c'est du capital. Les études ne garantissent plus rien puisque le sens du progrès libéral et l'intelligence artificielle supplanteront probablement des  architectes , des médecins,  des ingénieurs ... 

Fontsestian a écrit:

Forcheville a écrit:N

J’aimais bien François de Closets du temps où il écrivait son best seller « Toujours plus! ». Il prenait comme critère à l’époque l’esprit de responsabilité . Ceux qui voulaient tout, tout de suite, la retraite à 60 ans, la réduction du temps de travail , l’augmentation du smic etc.. et les autres.Maintenant il prend dans son nouveau bouquin le critère generationnel. Haro sur les boomers. Je trouve ça particulièrement stupide. Il amalgame toute une génération et met tout le monde de cette génération dans le même sac d’une façon démagogique en brouillant les responsabilités.Personnellement, j’ai toujours pensé que la retraite à 60 ans était un chèque sans provisions. Mitterand l’a imposée, est-ce-que je dois être tenu pour responsable et être mis dans le même sac qu’un vulgaire politique ou syndicaliste distribuant des cadeaux aux élections? J’ai cotisé au système de répartition en payant des cotisations conséquentes sans me demander si j’engraissais les retraités du moment. Par esprit de responsabilité j’ai cotisé en plus à un système de capitalisation ce qui grevait mon « pouvoir d’achat « de l’époque, comme on dirait aujourd’hui. J’ai toujours été contre l’endettement, dépenser plus qu’on ne gagne, en gros je n’ai jamais été socialiste et François de Closets voudrait que je me batte la coulpe par le simple fait que je suis « boomer » ? Qu’il aille se faire voir!

C'est notre société, celle dans laquelle en tant que boomer nous avons évolué qui, par son insouciance et ses appétits de confort d'existence jamais satisfaits est largement responsable de la situation actuelle. Nos générations ont voulu toujours plus même en ayant conscience que nos moyens ne nous le permettaient pas et en acceptant de ce fait d'endetter nos descendants. Evidemment tous n'en sont pas personnellement responsables mais globalement considéré les baby boomers (dont je suis) ont lourdement obéré l'avenir du pays.

Diviciac a écrit:

N'Magicfly a écrit:
C'est vrai! Ma mère a commencé à travailler à 12 ans; elle collait des étiquettes sur des boîtes de camembert dans une fromagerie. Effectivement à quoi bon se décarcasser puisqu'on a déjà tout; on est mieux payé à ne rien faire qu'à bosser. Mais on jalouse les autres, ceux qui vont au taf, qui se bougent le Q; on râle, on manifeste, on casse, on deale, on n'accepte plus aucune autorité.

Désolé Divi, c'est à la jeunesse d'être inventive, de se créer de l'avenir, nous, on l'a fait, maintenant ce n'est plus notre pb c'est le leur.

 
Mon père (pourtant vachement "de souche" )  a commencé à bosser  comme apprenti dans un garage à 11 ans il s'est un peu saigné pour que son grand (moi) fasse des études et sorte de ce milieu , ça a plutôt bien marché mais aujourd'hui pour aider les jeunes à s'en sortir ce que nous devons leur transmette c'est du capital. Les études ne garantissent plus rien puisque le sens du progrès libéral et l'intelligence artificielle supplanteront probablement des  architectes , des médecins,  des ingénieurs ... 
En effet, les jeunes ont déjà "tout"  ce que nous n'avions pas : le sida , la covid , la précarité de l'emploi,  la came disponible à chaque coin de rue , les bandes incontrôlables des cités, la pub omniprésente qui les  incite à se gaver d'inutiles conneries, une cinquantaine de chaînes de télé  qui leur bourrent  le mou, des jeux vidéos de plus en plus réalistes qui les extraient de la réalité, les pizzas Buitoni , les Kinder, les Mac do,  les Ehpads  Orpea pour finir leurs jours. Au lieu de la loterie  nationale du dimanche,  des flopées de jeux qui les poussent  à croire plus dans le hasard que dans le boulot. 
  "A brave new world"  comme disait Huxley.   

Mais nous avions la variole, la tuberculose, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la rougeole, la coqueluche etc. Quant au boulot c'est juste, mais encore il y en a, quand on veut se donner la peine ...de traverser la rue  Tiens, aux infos, ils montraient des gens qui eux, ont traversé l'Europe et qui ont été embauchés, qui dans un resto, qui dans un bar, qui dans une cantine...

Nadou a écrit:Heureusement, de nombreux jeunes bossent, rêvent et ne sont pas plus malheureux que nous.
Il suffit aussi de le vouloir, d'avoir été éduqués dans l'esprit que ce que tu obtiendras, tu l'auras dans l'effort et sans profiter des autres.

Oui, heureusement ..c'est le cas de mes enfants dont je suis très fier

Fontsestian a écrit:

Lili-Rose a écrit:


Je ne critique pas les retraites, c'était juste un peu pour taquiner les deux goujons, de plus covid a sérieusement réduit cette population.
Mais on ne peut pas nier qu'il y a un sacré problème pour l'emploi des jeunes.

Il y a aussi chez les jeunes un sacré problème vis à vis de l'emploi.

N'Magicfly a écrit:

Diviciac a écrit:
 
Mon père (pourtant vachement "de souche" )  a commencé à bosser  comme apprenti dans un garage à 11 ans il s'est un peu saigné pour que son grand (moi) fasse des études et sorte de ce milieu , ça a plutôt bien marché mais aujourd'hui pour aider les jeunes à s'en sortir ce que nous devons leur transmette c'est du capital. Les études ne garantissent plus rien puisque le sens du progrès libéral et l'intelligence artificielle supplanteront probablement des  architectes , des médecins,  des ingénieurs ... 
En effet, les jeunes ont déjà "tout"  ce que nous n'avions pas : le sida , la covid , la précarité de l'emploi,  la came disponible à chaque coin de rue , les bandes incontrôlables des cités, la pub omniprésente qui les  incite à se gaver d'inutiles conneries, une cinquantaine de chaînes de télé  qui leur bourrent  le mou, des jeux vidéos de plus en plus réalistes qui les extraient de la réalité, les pizzas Buitoni , les Kinder, les Mac do,  les Ehpads  Orpea pour finir leurs jours. Au lieu de la loterie  nationale du dimanche,  des flopées de jeux qui les poussent  à croire plus dans le hasard que dans le boulot. 
  "A brave new world"  comme disait Huxley.   

Mais nous avions la variole, la tuberculose, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la rougeole, la coqueluche etc. Quant au boulot c'est juste, mais encore il y en a, quand on veut se donner la peine ...de traverser la rue  Tiens, aux infos, ils montraient des gens qui eux, ont traversé l'Europe et qui ont été embauchés, qui dans un resto, qui dans un bar, qui dans une cantine...
Pour le reste, personne n'est obligé de se camer, les dealers c'est comme les putes, ils existent que parce qu'il y a des clients  ...les jeux pareils.


Ce qu'on peut reprocher aux boomers,  c'est d'avoir gâté pourri leurs enfants.

N'Magicfly a écrit:

Nadou a écrit:Heureusement, de nombreux jeunes bossent, rêvent et ne sont pas plus malheureux que nous.
Il suffit aussi de le vouloir, d'avoir été éduqués dans l'esprit que ce que tu obtiendras, tu l'auras dans l'effort et sans profiter des autres.

Oui, heureusement ..c'est le cas de mes enfants dont je suis très fier

Forcheville a écrit:C'est le rôle des "boomers" de donner un coup de pousse aux générations précédents, pour  la mise initiale d'un prêt, pour se porter caution...
Tout ça pour expliquer( à de Closets) que les boomers ne font pas que vivre aux crochets des jeunes.
La solidarité n'est pas qu'étatique, elle est aussi familiale.

Forcheville a écrit:C'est le rôle des "boomers" de donner un coup de pousse aux générations précédents, pour  la mise initiale d'un prêt, pour se porter caution...
Tout ça pour expliquer( à de Closets) que les boomers ne font pas que vivre aux crochets des jeunes.
La solidarité n'est pas qu'étatique, elle est aussi familiale.

Lili-Rose a écrit:

Forcheville a écrit:C'est le rôle des "boomers" de donner un coup de pousse aux générations précédents, pour  la mise initiale d'un prêt, pour se porter caution...
Tout ça pour expliquer( à de Closets) que les boomers ne font pas que vivre aux crochets des jeunes.
La solidarité n'est pas qu'étatique, elle est aussi familiale.

Et on fera comment lorsqu'il n'y aura plus de "boomers"?
Parler de la solidarité des boomers aux plus jeunes, est déplacer le feu, mais en aucun cas résoudre un problème de fond.

N'Magicfly a écrit:

Diviciac a écrit:
 
Même si votre analyse est un peu généralisée, elle a un fond de vérité  : les "jeunes" sont moins motivés que nous pour bosser et aussi pour voter (les boumeurs votent deux fois plus que les jeunes) .  Reste à savoir pourquoi mais je crois que les espoirs que nous nourrissions en l'avenir étaient beaucoup plus forts que les leurs : nous avions la certitude d'avoir une vie meilleure que celles de nos parents grâce à la méritocratie et à l'ascenseur social et "l'an 2000" était largement perçu comme un avenir radieux.  Quel avenir peuvent-ils envisager avec certitude , les jeunes? 
A quoi bon se décarcasser si tant de causes extérieures peuvent tout foutre par terre en quelques mois ? Une pandémie, la conjoncture internationale , une crise financière comme en 2007, une guerre nucléaire ,   une catastrophe climatique comme celles qui nous pendent au nez...  
Comme nous avions de grands rêves: la construction européenne , l'expansion de la démocratie universelle, l'acceptation des différences (je crois que l'homosexualité à été considérée comme un maladie mentale par l'OMS jusque dans les années 90)  la libération des femmes, le développement de l'Afrique qui deviendrait notre meilleur client (Barre dixit) etc nous pensions qu'il ne tenait qu'à nous de les transformer  en réalité. Dans ces domaines, les jeunes ne peuvent pas développer tant d'espoirs un peu naïfs qui nous ont motivés.


Leur grande interrogation c'est un peu "A quoi bon ? " 

C'est vrai! Ma mère a commencé à travailler à 12 ans; elle collait des étiquettes sur des boîtes de camembert dans une fromagerie. Effectivement à quoi bon se décarcasser puisqu'on a déjà tout; on est mieux payé à ne rien faire qu'à bosser. Mais on jalouse les autres, ceux qui vont au taf, qui se bougent le Q; on râle, on manifeste, on casse, on deale, on n'accepte plus aucune autorité.

Désolé Divi, c'est à la jeunesse d'être inventive, de se créer de l'avenir, nous, on l'a fait, maintenant ce n'est plus notre pb c'est le leur.

Diviciac a écrit:

N'Magicfly a écrit:
C'est vrai! Ma mère a commencé à travailler à 12 ans; elle collait des étiquettes sur des boîtes de camembert dans une fromagerie. Effectivement à quoi bon se décarcasser puisqu'on a déjà tout; on est mieux payé à ne rien faire qu'à bosser. Mais on jalouse les autres, ceux qui vont au taf, qui se bougent le Q; on râle, on manifeste, on casse, on deale, on n'accepte plus aucune autorité.

Désolé Divi, c'est à la jeunesse d'être inventive, de se créer de l'avenir, nous, on l'a fait, maintenant ce n'est plus notre pb c'est le leur.

  
C'est pas faux : si ils trouvent qu'ils ne sont pas assez payés, les jeunes,  ils n'ont qu'à se bouger le Q et faire comme nous en mai 68 et ils auront une augmentation du SMIC de 35%, ça leur fera 1700 balles net  : Bien mieux que ce que propose Mélenchon dans ses rêve les plus fous . 

N'Magicfly a écrit:

Diviciac a écrit:
  
C'est pas faux : si ils trouvent qu'ils ne sont pas assez payés, les jeunes,  ils n'ont qu'à se bouger le Q et faire comme nous en mai 68 et ils auront une augmentation du SMIC de 35%, ça leur fera 1700 balles net  : Bien mieux que ce que propose Mélenchon dans ses rêve les plus fous . 

Ce qui a fait grimper l'inflation jusqu'à 14% en qqes années

Forcheville a écrit:

Lili-Rose a écrit:


Et on fera comment lorsqu'il n'y aura plus de "boomers"?
Parler de la solidarité des boomers aux plus jeunes, est déplacer le feu, mais en aucun cas résoudre un problème de fond.

La réforme de fond est celle des retraites.
Baisser celles des boomers c'est "déplacer le feu", car le problème se posera dans les mêmes termes pour les jeunes plus tard qui devenus vieux se verront disputer le bout de viande par leurs propres enfants pour se partager des clopinettes.
La solution:
- reculer l'âge de départ du fait de la démographie et du recul de l'entrée dans la vie active avec le même nombre d'annuités en tenant compte de la pénibilité et des carrières longues sans retomber dans le système des "régimes spéciaux" en regardant l'âge moyen de départ à la retraite dans les autres pays européens: il n'y a aucune raison que la France soit le seul pays qui ait l'âge de départ à 60 ans. A t-elle un grain de sel sur la queue pour faire ainsi exception ? Ou les vieux en France seraient particulièrement fragiles?
Si la France choisit soit avec Mélenchon soit avec MLP 60 ans, elle choisira la baisse inéluctable des pensions sur lesquelles les gouvernements futurs pourront toujours rajouter une augmentation de CSG de dernière minute.
- compléter le système de base de répartition par un système de capitalisation facultatif et incitatif.

N'Magicfly a écrit:

Diviciac a écrit:
  
C'est pas faux : si ils trouvent qu'ils ne sont pas assez payés, les jeunes,  ils n'ont qu'à se bouger le Q et faire comme nous en mai 68 et ils auront une augmentation du SMIC de 35%, ça leur fera 1700 balles net  : Bien mieux que ce que propose Mélenchon dans ses rêve les plus fous . 

Ce qui a fait grimper l'inflation jusqu'à 14% en qqes années

Diviciac a écrit:

N'Magicfly a écrit:
Oui, heureusement ..c'est le cas de mes enfants dont je suis très fier

 
Et des miens aussi qui n'ont jamais été au chômage . Je suis par exemple fier de Poussin qui s'offre un appart plus grand à Paris mais qui,  à 11 000 euros le m², n'aurait jamais pu le faire sans l'aide initiale de maman et papa malgré son bon boulot . 

C'est rigolo, les jeunes sont tous des fainéants sauf les nôtres 

Le K Keltys a écrit:

Diviciac a écrit:
 
Et des miens aussi qui n'ont jamais été au chômage . Je suis par exemple fier de Poussin qui s'offre un appart plus grand à Paris mais qui,  à 11 000 euros le m², n'aurait jamais pu le faire sans l'aide initiale de maman et papa malgré son bon boulot . 

C'est rigolo, les jeunes sont tous des fainéants sauf les nôtres 

N'Magicfly a écrit:

Forcheville a écrit:
Oui contre-vérités sur les responsabilités: certains(dont je suis)ne demandaient pas "toujours plus"comme les fonctionnaires, syndicats etc..(ceux que dénonçaient de Closets dans son premier livre en 89)
- au point de vue "congés", je n'ai jamais pris le tarif syndical (5 semaines)
- je n'ai jamais fait 35h, plutôt le double
- les congés paternité, je n'ai jamais su ce que c'était
- les congés "maladie" pour enfant malade non plus
- les heures de"banque", non plus etc..
- "l'année sabbatique" fréquente chez les jeunes générations, inconnue chez les anciennes
- rajout d'un système de retraite par capitalisation: moyen de soulager de système par répartition et de se responsabiliser

Voilà j'ai toujours lutté contre la déresponsabilisation du système promue par la gauche et également par la droite pendant 60 ans et plus.
je ne me sens nullement concerné par les accusations de François de Closets( qui sont récentes car avant il définissait clairement les "coupables" les régimes spéciaux, la fonction publique etc.)
Qu'aurais-je pu faire de plus?
Ah! oui, pour l'écologie, j'ai été un des premiers écolos en France, à un moment où ce mot n'existait pas, donc comme monsieur Joudain, sans le savoir: je faisais durer les choses le plus longtemps possible sans attendre les conseils de Great Tundberg.

Totalement d'accord Forche, moi non plus je ne me sens pas concerné; je l'ai souvent dit ici.

Je suis parti à la retraite après 44 ans de cotisation tout en dépassant les 50 h par semaine, les WE et les nuits dans les avions pour être à pied d'œuvre en arrivant. Alors les jeunes qui râlent, ne veulent faire que ce qui leur plaît, ne pas commencer avant 9 ou 10h, finir à 16h, ne pas bosser le WE, basta! Les soi-disant "avancées" de la gauche ont détruit le tissus économique du pays: la retraite à 60 ans avec 40 anuités, les 35 h, les 5 semaines de CP: Quand un pays ne travaille pas, quand il ne songe qu'à la teuf,  il régresse!

Que des mecs parfaits ici 

Bon j'espère que dans 15 ans, je serais pas autant aigri que les vieux Macronistes du forum.