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L'UE à se muscler politiquement et militairement.

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super L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Invité Sam 20 Nov - 15:41

Voilà! Le premier grand pas vers le fédéralisme.

FOG – Ces bruits de bottes qui viennent du froid
ÉDITO. Le bras de fer sur les migrants entre la Biélorussie et la Pologne devrait inciter l’Union européenne à se muscler politiquement et militairement.
 
 
L'Histoire repassera-t-elle les plats comme en 1914 ou en 1939 ? Il est permis de s'inquiéter : sur les marches de notre vieux continent complote sans discontinuer un quarteron de tyrans mégalomanes, prêts à tout pour conserver leur pouvoir, qu'on surnommera l'Elap : Erdogan (Turquie), Loukachenko (Biélorussie), Aliyev (Azerbaïdjan) et, au-dessus de cette sombre piétaille, Poutine , le nouveau tsar russe, de plus en plus répressif.
À force de jouer avec des allumettes, les personnages de ce genre provoquent des guerres. Par narcissisme, hubris ou arrogance. Observez les provocations répétées contre la Pologne d'Alexandre Loukachenko, le tyran absurde de la Biélorussie qui semble sorti de la tête d'Hergé, tant il fait penser au sinistre général Tapioca des albums de Tintin. N'était le sang qu'il a sur les mains, il serait risible.
Avec la tragédie des migrants bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne , le poutinien Loukachenko ne fait que suivre l'exemple d'Erdogan, le président turc, maître chanteur professionnel : venus pour la plupart de Syrie ou d'Irak, ces pauvres hères ont été amenés là pour faire pression sur la Pologne , dont le grand tort est d'abriter quelques opposants qu'il rêve de supprimer.
Ces migrants sont souvent des Kurdes, ce nouveau peuple errant, que nous avons laissé la Turquie persécuter ou massacrer après qu'ils nous avaient aidés, en première ligne, à éradiquer l'État islamique qu'Erdogan, notre soi-disant allié, soutenait en douce. Devant le spectacle christique qu'ils nous donnent, on songe à la formule de Shakespeare : « Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser. » 
Comment l'Europe en est-elle venue à se laisser terroriser par une microrépublique bananière de 9 millions d'habitants comme la Biélorussie ? Pourquoi ne relève-t-elle jamais la tête ? « La paix par la force », proclamait jadis Reagan. La faiblesse, elle, est souvent une incitation au crime, à la guerre. Géant économique, l'Union reste un nain politique et militaire. Toujours couchée devant Erdogan, qui déversait, il y a peu, des migrants sur la Grèce, au mépris des accords signés, moyennant finances, elle promet certes des sanctions contre Loukachenko mais ne redresse la tête que pour tancer la Pologne, paniquée par le moindre froncement de sourcils de Poutine, et dénoncer la Hongrie de Viktor Orban, toujours pas remise de sa grandeur perdue, au temps de l'Empire austro-hongrois.
Au bal des pleutres, l'Europe et ses dirigeants ne seront pas les derniers à gambiller sur la piste. C'est à se demander, parfois, si ses dirigeants ne finiront pas, un jour, par donner raison aux souverainistes et à tous les contempteurs de l'Union. Voyez comme elle ne s'attaque qu'aux faibles en son sein et s'incline devant le moindre tocard dès lors que, comme la Biélorussie, il est à l'extérieur.
Contrairement à la légende, de Gaulle était très européen, mais à sa façon. Au début des années 1960, lors d'un Conseil des ministres, il avait rappelé le grand rêve séculaire de notre continent : « Cette Europe, il faudra bien qu'elle se bâtisse un jour. On en parle depuis Jules César, Charlemagne, Othon, Charles Quint, Louis XIV, Napoléon, Hitler. » Il savait que l'Europe ne naîtrait pas de sitôt. « Je ne la verrai pas, moi », avait-il affirmé devant ses ministres. Puis, se tournant vers Valéry Giscard d'Estaing, son jeune secrétaire d'État aux Finances, il avait ajouté : « Mais vous, vous la verrez. » La voit-on seulement aujourd'hui ?
« Un homme qui s'est cassé la jambe et qui ne se déshabitue plus de marcher avec des béquilles américaines. » Voilà comment de Gaulle décrivait l'Europe. Mais il y a belle lurette que les États-Unis, qui regardent à l'ouest, vers l'Asie, ne sont plus d'aucun soutien pour notre continent. Aujourd'hui, l'Union européenne, grand corps mou à la renverse, est plus seule que jamais.
Si le ridicule tuait, la plupart des dirigeants européens ne seraient plus de ce monde. Chaque jour, ils nous donnent de nouvelles preuves de leur impotence et de leur incapacité à faire face à leurs adversaires, fussent-ils lilliputiens. Pathétique est leur comportement devant l'abject quarteron de tyrans, l'Elap, qui s'entend au moins sur une chose : faire de l'Europe ce qu'il veut en jouant un jeu immonde avec les migrants.
Jusqu'à quand l'Europe laissera-t-elle le premier minus venu s'essuyer les pieds sur elle ? Comme l'observe l'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la marine, dans La Dissuasion au troisième âge nucléaire (Éditions du Rocher), après « la marche vers la paix, corollaire supposé de la mondialisation », nous sommes entrés dans l'ère du réarmement massif, notamment en Chine, et de l'autonomie croissante des petites puissances. Si l'Histoire redevient tragique, ne serait-il pas temps que notre vieux monde s'y prépare ?

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super Re: L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Sapeur Lipopète Sam 20 Nov - 16:35

Faudrait équiper l'UE de bombes à merdre pour humilier l'adversaire. Il suffit de semer la merdre comme on sait si bien le faire pour la récolter le moment venu.

Pour les Chinois, on les fait tous prisonnier et on les fait bosser à notre place. C'est eux qui paieront notre retraite !
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super Re: L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Invité Sam 20 Nov - 18:22

Aucun pays de l'UE de Maastricht  ne veut du fédéralisme. et il peut se faire que par referendums généralisés

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super Re: L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Lili-Rose Sam 20 Nov - 18:41

La Pologne a l'habitude de la jouer solo, qu'elle se débrouille.
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super Re: L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Invité Sam 20 Nov - 18:43

La Pologne a de bonnes raisons pour ça....

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super Re: L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Lili-Rose Sam 20 Nov - 20:53

Francelibre a écrit:La Pologne a de bonnes raisons pour ça....
Sans doute.
Donc quelle se débrouille toute seule.
Remarque l'UE n'aide pas forcement la France face à l'UK pour la pêche.
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super Re: L'UE à se muscler politiquement et militairement.

Message par Fontsestian Dim 21 Nov - 2:35

N'Magicfly a écrit:Voilà! Le premier grand pas vers le fédéralisme.

FOG – Ces bruits de bottes qui viennent du froid
ÉDITO. Le bras de fer sur les migrants entre la Biélorussie et la Pologne devrait inciter l’Union européenne à se muscler politiquement et militairement.
 
 
L'Histoire repassera-t-elle les plats comme en 1914 ou en 1939 ? Il est permis de s'inquiéter : sur les marches de notre vieux continent complote sans discontinuer un quarteron de tyrans mégalomanes, prêts à tout pour conserver leur pouvoir, qu'on surnommera l'Elap : Erdogan (Turquie), Loukachenko (Biélorussie), Aliyev (Azerbaïdjan) et, au-dessus de cette sombre piétaille, Poutine , le nouveau tsar russe, de plus en plus répressif.
À force de jouer avec des allumettes, les personnages de ce genre provoquent des guerres. Par narcissisme, hubris ou arrogance. Observez les provocations répétées contre la Pologne d'Alexandre Loukachenko, le tyran absurde de la Biélorussie qui semble sorti de la tête d'Hergé, tant il fait penser au sinistre général Tapioca des albums de Tintin. N'était le sang qu'il a sur les mains, il serait risible.
Avec la tragédie des migrants bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne , le poutinien Loukachenko ne fait que suivre l'exemple d'Erdogan, le président turc, maître chanteur professionnel : venus pour la plupart de Syrie ou d'Irak, ces pauvres hères ont été amenés là pour faire pression sur la Pologne , dont le grand tort est d'abriter quelques opposants qu'il rêve de supprimer.
Ces migrants sont souvent des Kurdes, ce nouveau peuple errant, que nous avons laissé la Turquie persécuter ou massacrer après qu'ils nous avaient aidés, en première ligne, à éradiquer l'État islamique qu'Erdogan, notre soi-disant allié, soutenait en douce. Devant le spectacle christique qu'ils nous donnent, on songe à la formule de Shakespeare : « Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser. » 
Comment l'Europe en est-elle venue à se laisser terroriser par une microrépublique bananière de 9 millions d'habitants comme la Biélorussie ? Pourquoi ne relève-t-elle jamais la tête ? « La paix par la force », proclamait jadis Reagan. La faiblesse, elle, est souvent une incitation au crime, à la guerre. Géant économique, l'Union reste un nain politique et militaire. Toujours couchée devant Erdogan, qui déversait, il y a peu, des migrants sur la Grèce, au mépris des accords signés, moyennant finances, elle promet certes des sanctions contre Loukachenko mais ne redresse la tête que pour tancer la Pologne, paniquée par le moindre froncement de sourcils de Poutine, et dénoncer la Hongrie de Viktor Orban, toujours pas remise de sa grandeur perdue, au temps de l'Empire austro-hongrois.
Au bal des pleutres, l'Europe et ses dirigeants ne seront pas les derniers à gambiller sur la piste. C'est à se demander, parfois, si ses dirigeants ne finiront pas, un jour, par donner raison aux souverainistes et à tous les contempteurs de l'Union. Voyez comme elle ne s'attaque qu'aux faibles en son sein et s'incline devant le moindre tocard dès lors que, comme la Biélorussie, il est à l'extérieur.
Contrairement à la légende, de Gaulle était très européen, mais à sa façon. Au début des années 1960, lors d'un Conseil des ministres, il avait rappelé le grand rêve séculaire de notre continent : « Cette Europe, il faudra bien qu'elle se bâtisse un jour. On en parle depuis Jules César, Charlemagne, Othon, Charles Quint, Louis XIV, Napoléon, Hitler. » Il savait que l'Europe ne naîtrait pas de sitôt. « Je ne la verrai pas, moi », avait-il affirmé devant ses ministres. Puis, se tournant vers Valéry Giscard d'Estaing, son jeune secrétaire d'État aux Finances, il avait ajouté : « Mais vous, vous la verrez. » La voit-on seulement aujourd'hui ?
« Un homme qui s'est cassé la jambe et qui ne se déshabitue plus de marcher avec des béquilles américaines. » Voilà comment de Gaulle décrivait l'Europe. Mais il y a belle lurette que les États-Unis, qui regardent à l'ouest, vers l'Asie, ne sont plus d'aucun soutien pour notre continent. Aujourd'hui, l'Union européenne, grand corps mou à la renverse, est plus seule que jamais.
Si le ridicule tuait, la plupart des dirigeants européens ne seraient plus de ce monde. Chaque jour, ils nous donnent de nouvelles preuves de leur impotence et de leur incapacité à faire face à leurs adversaires, fussent-ils lilliputiens. Pathétique est leur comportement devant l'abject quarteron de tyrans, l'Elap, qui s'entend au moins sur une chose : faire de l'Europe ce qu'il veut en jouant un jeu immonde avec les migrants.
Jusqu'à quand l'Europe laissera-t-elle le premier minus venu s'essuyer les pieds sur elle ? Comme l'observe l'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la marine, dans La Dissuasion au troisième âge nucléaire (Éditions du Rocher), après « la marche vers la paix, corollaire supposé de la mondialisation », nous sommes entrés dans l'ère du réarmement massif, notamment en Chine, et de l'autonomie croissante des petites puissances. Si l'Histoire redevient tragique, ne serait-il pas temps que notre vieux monde s'y prépare ?
Que le fédéralisme soit une évidence ne suffit pas à le promouvoir. 


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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