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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par ledevois Sam 29 Mai - 19:58

Sacré Oncle Sam ... Le maître d'école.;L'Amérique se croit encore le gendarme du monde, avec Toutankhamon comme président plus dure sera la chute...

Bien sûr ils doivent démontrer qu'ils ont l'exclusivité d'agir de la sorte, le reste doit s'abstenir !



Les États-Unis disent élaborer avec l'Union européenne "une liste de sanctions ciblées à l'encontre de membres clés du régime de Loukachenko", après l'atterrissage forcé d'un avion de ligne européen à Minsk et l'arrestation d'un opposant au président biélorusse qui se trouvait à bord de l'appareil.
PUBLICITÉ


Le gouvernement américain a annoncé vendredi 29 mai préparer, avec l'Union européenne, des mesures punitives contre la Biélorussie et le président Alexandre Loukachenko, soutenu par Vladimir Poutine, en plein scandale international causé par le détournement, le 23 mai, d'un avion de ligne européen pour arrêter un journaliste d'opposition biélorusse.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a annoncé l'élaboration d'une "liste de sanctions ciblées à l'encontre de membres clés du régime de Loukachenko". Neuf entreprises publiques de Biélorussie sont visées.
Affront aux normes internationales
Ces sanctions seront associées aux "violations actuelles des droits de l'Homme et à la corruption, la falsification des élections de 2020 et aux événements du 23 mai", a poursuivi la porte-parole. 
https://www.france24.com/fr/tag/ligue-des-champions/


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par elaine Sam 29 Mai - 20:23

Je ne crois pas que ce soit le bon lien que Ledev. a posté. scratch


«Le monde ne sera pas détruit  par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par Invité Sam 29 Mai - 20:26

ledevois a écrit:Sacré Oncle Sam ... Le maître d'école.;L'Amérique se croit encore le gendarme du monde, avec Toutankhamon comme président plus dure sera la chute...

Bien sûr ils doivent démontrer qu'ils ont l'exclusivité d'agir de la sorte, le reste doit s'abstenir !



Les États-Unis disent élaborer avec l'Union européenne "une liste de sanctions ciblées à l'encontre de membres clés du régime de Loukachenko", après l'atterrissage forcé d'un avion de ligne européen à Minsk et l'arrestation d'un opposant au président biélorusse qui se trouvait à bord de l'appareil.
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Le gouvernement américain a annoncé vendredi 29 mai préparer, avec l'Union européenne, des mesures punitives contre la Biélorussie et le président Alexandre Loukachenko, soutenu par Vladimir Poutine, en plein scandale international causé par le détournement, le 23 mai, d'un avion de ligne européen pour arrêter un journaliste d'opposition biélorusse.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a annoncé l'élaboration d'une "liste de sanctions ciblées à l'encontre de membres clés du régime de Loukachenko". Neuf entreprises publiques de Biélorussie sont visées.
Affront aux normes internationales
Ces sanctions seront associées aux "violations actuelles des droits de l'Homme et à la corruption, la falsification des élections de 2020 et aux événements du 23 mai", a poursuivi la porte-parole. 
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Ledevoisovitch tu copies la forme éditoriale de Venin Cracheton. C'est vrai que tu es quasiment son seul gazetier Very Happy Seul un grand épistémologue comme toi est capable d'analyser ses chroniques. roulant

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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par ledevois Sam 29 Mai - 21:56

N'Magicfly a écrit:
ledevois a écrit:Sacré Oncle Sam ... Le maître d'école.;L'Amérique se croit encore le gendarme du monde, avec Toutankhamon comme président plus dure sera la chute...

Bien sûr ils doivent démontrer qu'ils ont l'exclusivité d'agir de la sorte, le reste doit s'abstenir !



Les États-Unis disent élaborer avec l'Union européenne "une liste de sanctions ciblées à l'encontre de membres clés du régime de Loukachenko", après l'atterrissage forcé d'un avion de ligne européen à Minsk et l'arrestation d'un opposant au président biélorusse qui se trouvait à bord de l'appareil.
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Le gouvernement américain a annoncé vendredi 29 mai préparer, avec l'Union européenne, des mesures punitives contre la Biélorussie et le président Alexandre Loukachenko, soutenu par Vladimir Poutine, en plein scandale international causé par le détournement, le 23 mai, d'un avion de ligne européen pour arrêter un journaliste d'opposition biélorusse.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a annoncé l'élaboration d'une "liste de sanctions ciblées à l'encontre de membres clés du régime de Loukachenko". Neuf entreprises publiques de Biélorussie sont visées.
Affront aux normes internationales
Ces sanctions seront associées aux "violations actuelles des droits de l'Homme et à la corruption, la falsification des élections de 2020 et aux événements du 23 mai", a poursuivi la porte-parole. 
https://www.france24.com/fr/tag/ligue-des-champions/
Ledevoisovitch tu copies la forme éditoriale de Venin Cracheton. C'est vrai que tu es quasiment son seul gazetier Very Happy Seul un grand épistémologue comme toi est capable d'analyser ses chroniques. roulant

 Ben moi je ne trouve pas normal ce qui c'est passé en Libye  ou en Irak , ou  en Yougoslavie , en Syrie  --- des millions de morts pour rien -- tu peux comprendre ma méfiance envers les Occidentaux et surtout les States que je considère comme des fourbes -- 
 Je n'ai pas ton talent pour ne pas voir la vérité en face , conforme à l'équité ,  la vérité ,la réalité -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par Forcheville Sam 29 Mai - 23:27

Détourner un avion civil est un pur procédé de pirate.
Je passe sur l'explication d'une alerte à la bombe du Hamas complètement ridicule et qui transforme ce Loukachenko en clown.
Poutine qui soutient ce pitre se discrédite par la même occasion, du moins ça ne le grandit pas.


La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par Invité Dim 30 Mai - 0:32

Forcheville a écrit:Détourner un avion civil est un pur procédé de pirate.
Je passe sur l'explication d'une alerte à la bombe du Hamas complètement ridicule et qui transforme ce Loukachenko en clown.
Poutine qui soutient ce pitre se discrédite par la même occasion, du moins ça ne le grandit pas.


Biélorussie : comment Poutine coince Loukachenko


Devenu un paria aux yeux de l’Occident, le président biélorusse se jette dans les bras du maître du Kremlin, qui entreprend une annexion en douceur du pays.



Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie 21768144lpw-21768627-article-jpg_7993557_660x281
Vladimir Poutine (à droite) et Alexander Loukachenko dans la résidence du président russe à Sotchi, le 28 mai 2021.  :copyright: MIKHAIL KLIMENTYEV / Sputnik / AFP

Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Marc-nexon_50x50Par Marc Nexon
Publié le 29/05/2021 à 11h16


Alexandre Loukachenko multiplie les actes d'allégeance. Le voilà pour la troisième fois depuis le début de l'année en visite chez « le grand frère ». Après avoir rencontré Vladimir Poutine en février puis en avril, il est à nouveau à ses côtés, accueilli dans sa résidence de Sotchi. Il s'y rend comme les fois précédentes sans fanfaronner. Car, depuis sa réélection frauduleuse en août, l'arrestation de milliers de manifestants et tout récemment le détournement de l'avion Ryanair pour y kidnapper le journaliste Roman Protassevitch, Loukachenko consolide son statut de paria aux yeux de l'Occident. Et n'a d'autre choix que de s'en remettre au chef du Kremlin.
Une situation qui n'est pas pour déplaire au « grand frère ». Celui-ci bataille depuis vingt ans pour absorber le petit voisin biélorusse, mais bute régulièrement sur l'intransigeance de Loukachenko, soucieux de rester maître à bord.


Cette fois, Poutine le coince. Il le contraint à venir négocier et à lâcher du lest. Certes, rien ne filtre de ces heures de réunions, et nul ne prédit une fusion des deux pays. Mais les dossiers avancent. Selon le journal russe Kommersant, les discussions auraient permis d'unifier les systèmes réglementaires dans vingt-six domaines. Dans le même temps, les oligarques russes seraient à l'affût pour prendre le contrôle du géant biélorusse de la potasse Belaruskali et celui des engrais Grodno Azot. Depuis un mois, la Biélorussie doit aussi recourir aux ports russes pour exporter son pétrole raffiné et ses engrais. Une solution que Loukachenko avait pourtant toujours refusée au nom de sa souveraineté et qu'il l'avait conduit à utiliser les terminaux des pays baltes, désormais interdits à ses compagnies.

« Annexion soft »


Enfin, sur le plan militaire, la coopération s'intensifie. Lors de la récente mobilisation des troupes russes le long de la frontière ukrainienne, la Biélorussie a aussi pris soin de masser les siennes près de sa frontière avec l'Ukraine. Autre mesure : trois centres d'entraînement conjoints verront le jour sur les territoires russe et biélorusse. Loukachenko serait également sur le point de satisfaire une vieille exigence de Moscou : l'installation sur son sol d'une base militaire russe dotée des meilleurs équipements. « Le Kremlin est en train de remplir méthodiquement ses objectifs stratégiques en Biélorussie à travers une annexion soft », relève une note du think tank américain Atlantic Council.
À LIRE AUSSIL'Europe met en vain la pression sur la Biélorussie et la Russie

Il est révolu le temps où Loukachenko engageait le bras de fer avec Moscou en menaçant de se rapprocher de Bruxelles ou de Washington. C'était encore le cas récemment. En février 2020, il reçoit, plein d'assurance, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo. Il lui laisse entendre qu'il pourrait s'approvisionner en pétrole auprès des États-Unis. Les Russes ? « Qu'ils arrêtent de pleurer, et si Trump vient demain, qu'est-ce qu'ils feront ? » lance alors Loukachenko, bravache.
Mêmes coups de menton au cours des mois suivants. Il obtient la tête de l'ambassadeur russe à Minsk, jugé trop proche du FSB (ex-KGB). Puis, à la veille de l'élection présidentielle, il décide de saisir un établissement bancaire russe et d'emprisonner 32 mercenaires russes arrivés en Biélorussie et soupçonnés de vouloir déstabiliser sa campagne électorale.
Des années auparavant, il a aussi tenu tête à Poutine. Début 2014, il refuse de reconnaître l'annexion de la Crimée par la Russie. Il critique même le rôle de Moscou dans le déclenchement de la guerre à l'est de l'Ukraine. « Je n'accepterai jamais que le territoire biélorusse serve pour attaquer un autre État », dit-il. Lors des négociations des accords de paix de Minsk, il est surpris dans une discussion avec le président ukrainien Petro Porochenko. « Poutine joue un jeu sale et malhonnête », lâche ce dernier. « Je sais, je sais, tout le monde en est conscient », répond Loukachenko.


Renversement de scénario aujourd'hui. Le voilà maintenant pieds et poings liés face à Poutine. Sa marge de manœuvre ? Elle est étroite, mais elle existe. « Elle repose sur le fait que Poutine n'a pas d'autre choix, explique le politologue biélorusse Artyom Shraibman, Loukachenko peut lui dire : “Je suis peut-être imprévisible, mais tu ne trouveras pas plus anti-occidental que moi”, et le Kremlin n'a surtout pas envie de déstabiliser la situation et de déclencher une révolution. »

L'alternative Viktor Babariko


L'alternative, il est vrai, aurait pu prendre les traits d'un homme jouissant d'une bonne popularité en Biélorussie en raison de ses activités philanthropiques. Et surtout russophile : Viktor Babariko, 57 ans, depuis vingt ans à la tête de la filiale de la banque russe Gazprombank à Minsk. Et donc très lié aux milieux d'affaires moscovites. Sauf que l'intéressé a commis l'affront de vouloir se présenter contre Loukachenko à l'élection présidentielle. Résultat, il séjourne depuis bientôt un an derrière les barreaux avec son fils Édouard, également partie prenante dans ses activités politiques.


Pour l'heure, Poutine doit donc se contenter de Loukachenko. Quitte à lui apporter un soutien sans faille. Le détournement de l'avion de Ryanair ? « Une approche absolument raisonnable », a jugé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Moscou refuse même d'accueillir les vols des compagnies aériennes, dont Air France, qui contournent désormais la Biélorussie. Quant à Sofia Sapega, l'étudiante arrêtée à l'aéroport de Minsk avec son ami journaliste Roman Protassevitch, le Kremlin ne demande nullement sa libération alors qu'elle possède la nationalité russe.
En arrivant à Sotchi, Loukachenko, visage fermé, a considéré que les événements récents avaient entraîné une « explosion d'émotions ». « Oui, une explosion d'émotions, a repris Poutine, tout sourire, mais nous avons des choses à discuter en dehors de cela. » « La mer est de plus en plus chaude, nous pourrons aussi aller nager, ça nous aidera à obtenir des résultats. » Loukachenko a dû acquiescer d'un mot : « Avec plaisir. »

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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par ledevois Dim 30 Mai - 10:06

N'Magicfly a écrit:
Forcheville a écrit:Détourner un avion civil est un pur procédé de pirate.
Je passe sur l'explication d'une alerte à la bombe du Hamas complètement ridicule et qui transforme ce Loukachenko en clown.
Poutine qui soutient ce pitre se discrédite par la même occasion, du moins ça ne le grandit pas.


Biélorussie : comment Poutine coince Loukachenko


Devenu un paria aux yeux de l’Occident, le président biélorusse se jette dans les bras du maître du Kremlin, qui entreprend une annexion en douceur du pays.





Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie 21768144lpw-21768627-article-jpg_7993557_660x281
Vladimir Poutine (à droite) et Alexander Loukachenko dans la résidence du président russe à Sotchi, le 28 mai 2021.  :copyright: MIKHAIL KLIMENTYEV / Sputnik / AFP

Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Marc-nexon_50x50Par Marc Nexon
Publié le 29/05/2021 à 11h16


Alexandre Loukachenko multiplie les actes d'allégeance. Le voilà pour la troisième fois depuis le début de l'année en visite chez « le grand frère ». Après avoir rencontré Vladimir Poutine en février puis en avril, il est à nouveau à ses côtés, accueilli dans sa résidence de Sotchi. Il s'y rend comme les fois précédentes sans fanfaronner. Car, depuis sa réélection frauduleuse en août, l'arrestation de milliers de manifestants et tout récemment le détournement de l'avion Ryanair pour y kidnapper le journaliste Roman Protassevitch, Loukachenko consolide son statut de paria aux yeux de l'Occident. Et n'a d'autre choix que de s'en remettre au chef du Kremlin.
Une situation qui n'est pas pour déplaire au « grand frère ». Celui-ci bataille depuis vingt ans pour absorber le petit voisin biélorusse, mais bute régulièrement sur l'intransigeance de Loukachenko, soucieux de rester maître à bord.


Cette fois, Poutine le coince. Il le contraint à venir négocier et à lâcher du lest. Certes, rien ne filtre de ces heures de réunions, et nul ne prédit une fusion des deux pays. Mais les dossiers avancent. Selon le journal russe Kommersant, les discussions auraient permis d'unifier les systèmes réglementaires dans vingt-six domaines. Dans le même temps, les oligarques russes seraient à l'affût pour prendre le contrôle du géant biélorusse de la potasse Belaruskali et celui des engrais Grodno Azot. Depuis un mois, la Biélorussie doit aussi recourir aux ports russes pour exporter son pétrole raffiné et ses engrais. Une solution que Loukachenko avait pourtant toujours refusée au nom de sa souveraineté et qu'il l'avait conduit à utiliser les terminaux des pays baltes, désormais interdits à ses compagnies.

« Annexion soft »




Enfin, sur le plan militaire, la coopération s'intensifie. Lors de la récente mobilisation des troupes russes le long de la frontière ukrainienne, la Biélorussie a aussi pris soin de masser les siennes près de sa frontière avec l'Ukraine. Autre mesure : trois centres d'entraînement conjoints verront le jour sur les territoires russe et biélorusse. Loukachenko serait également sur le point de satisfaire une vieille exigence de Moscou : l'installation sur son sol d'une base militaire russe dotée des meilleurs équipements. « Le Kremlin est en train de remplir méthodiquement ses objectifs stratégiques en Biélorussie à travers une annexion soft », relève une note du think tank américain Atlantic Council.
À LIRE AUSSIL'Europe met en vain la pression sur la Biélorussie et la Russie

Il est révolu le temps où Loukachenko engageait le bras de fer avec Moscou en menaçant de se rapprocher de Bruxelles ou de Washington. C'était encore le cas récemment. En février 2020, il reçoit, plein d'assurance, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo. Il lui laisse entendre qu'il pourrait s'approvisionner en pétrole auprès des États-Unis. Les Russes ? « Qu'ils arrêtent de pleurer, et si Trump vient demain, qu'est-ce qu'ils feront ? » lance alors Loukachenko, bravache.
Mêmes coups de menton au cours des mois suivants. Il obtient la tête de l'ambassadeur russe à Minsk, jugé trop proche du FSB (ex-KGB). Puis, à la veille de l'élection présidentielle, il décide de saisir un établissement bancaire russe et d'emprisonner 32 mercenaires russes arrivés en Biélorussie et soupçonnés de vouloir déstabiliser sa campagne électorale.
Des années auparavant, il a aussi tenu tête à Poutine. Début 2014, il refuse de reconnaître l'annexion de la Crimée par la Russie. Il critique même le rôle de Moscou dans le déclenchement de la guerre à l'est de l'Ukraine. « Je n'accepterai jamais que le territoire biélorusse serve pour attaquer un autre État », dit-il. Lors des négociations des accords de paix de Minsk, il est surpris dans une discussion avec le président ukrainien Petro Porochenko. « Poutine joue un jeu sale et malhonnête », lâche ce dernier. « Je sais, je sais, tout le monde en est conscient », répond Loukachenko.


Renversement de scénario aujourd'hui. Le voilà maintenant pieds et poings liés face à Poutine. Sa marge de manœuvre ? Elle est étroite, mais elle existe. « Elle repose sur le fait que Poutine n'a pas d'autre choix, explique le politologue biélorusse Artyom Shraibman, Loukachenko peut lui dire : “Je suis peut-être imprévisible, mais tu ne trouveras pas plus anti-occidental que moi”, et le Kremlin n'a surtout pas envie de déstabiliser la situation et de déclencher une révolution. »

L'alternative Viktor Babariko




L'alternative, il est vrai, aurait pu prendre les traits d'un homme jouissant d'une bonne popularité en Biélorussie en raison de ses activités philanthropiques. Et surtout russophile : Viktor Babariko, 57 ans, depuis vingt ans à la tête de la filiale de la banque russe Gazprombank à Minsk. Et donc très lié aux milieux d'affaires moscovites. Sauf que l'intéressé a commis l'affront de vouloir se présenter contre Loukachenko à l'élection présidentielle. Résultat, il séjourne depuis bientôt un an derrière les barreaux avec son fils Édouard, également partie prenante dans ses activités politiques.


Pour l'heure, Poutine doit donc se contenter de Loukachenko. Quitte à lui apporter un soutien sans faille. Le détournement de l'avion de Ryanair ? « Une approche absolument raisonnable », a jugé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Moscou refuse même d'accueillir les vols des compagnies aériennes, dont Air France, qui contournent désormais la Biélorussie. Quant à Sofia Sapega, l'étudiante arrêtée à l'aéroport de Minsk avec son ami journaliste Roman Protassevitch, le Kremlin ne demande nullement sa libération alors qu'elle possède la nationalité russe.
En arrivant à Sotchi, Loukachenko, visage fermé, a considéré que les événements récents avaient entraîné une « explosion d'émotions ». « Oui, une explosion d'émotions, a repris Poutine, tout sourire, mais nous avons des choses à discuter en dehors de cela. » « La mer est de plus en plus chaude, nous pourrons aussi aller nager, ça nous aidera à obtenir des résultats. » Loukachenko a dû acquiescer d'un mot : « Avec plaisir. »

 L'Anexion de la Biélorussie est tout à fait normal , parce que c'est un petit pays avec une économie chancelante qui végète grace aux aides de la Russie -- 9 millions d'habitants -la Biélorussie -


 Quand au détournement d'avion il n'y a aucune preuve que LOUKACHENKO ne dise pas la vérité  --- je ne suis pas de ceux qui peuvent croire les States --  trop de millions de morts , trop de guerre sous une pluie de bombes et dernièrement le Donbass   -- 
  pour que je fasse confiance à ce pays ainsi qu'aux Européens ---


A force d'énerver l'Ours russe, il va finir par sortir de sa tanière très en colère ; et à ce moment, il va mettre une raclée aux US qui ne comprendront rien ! 
Pour cela il peut compter sur l'appui des 62 pays qui lui ont témoigné leur reconnaissance en achetant Spoutnik V ,  sans parler des Brics  Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud -- qui ont déclaré la guerre au dollard Américain -
 
 La France devra bien choisir son camp !  Pauvre France  qui veut retirer les militaires du Mali parce qu'elle n'à plus les moyens face à l'islamisme -- faut pas rigoler -! c'est grave -!


 Même si cela arrive qu'est ce que cela va changer à l'immigration en Europe .


   la FRANCE qui s'enfonce dans l'islamisme,  fait quoi Monsieur Macron ?

.


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par Invité Dim 30 Mai - 11:19

ledevois a écrit:


 L'Anexion de la Biélorussie est tout à fait normal , parce que c'est un petit pays avec une économie chancelante qui végète grace aux aides de la Russie -- 9 millions d'habitants -la Biélorussie -


 Quand au détournement d'avion il n'y a aucune preuve que LOUKACHENKO ne dise pas la vérité  --- je ne suis pas de ceux qui peuvent croire les States --  trop de millions de morts , trop de guerre sous une pluie de bombes et dernièrement le Donbass   -- 
  pour que je fasse confiance à ce pays ainsi qu'aux Européens ---


A force d'énerver l'Ours russe, il va finir par sortir de sa tanière très en colère ; et à ce moment, il va mettre une raclée aux US qui ne comprendront rien ! 
Pour cela il peut compter sur l'appui des 62 pays qui lui ont témoigné leur reconnaissance en achetant Spoutnik V ,  sans parler des Brics  Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud -- qui ont déclaré la guerre au dollard Américain -
 
 La France devra bien choisir son camp !  Pauvre France  qui veut retirer les militaires du Mali parce qu'elle n'à plus les moyens face à l'islamisme -- faut pas rigoler -! c'est grave -!


 Même si cela arrive qu'est ce que cela va changer à l'immigration en Europe .


   la FRANCE qui s'enfonce dans l'islamisme,  fait quoi Monsieur Macron ?

.
Quand on aime son pays, on ne crache pas dessus à longueur de temps; tu ne vaux pas mieux que ces immigrés qui débarquent chez nous et qui nous détestent.  Qu'est-ce que tu attends pour prendre la nationalité et te casser dans ton pays de merde. 

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Message par Nadou Dim 30 Mai - 14:50

ledevois a écrit:



A force d'énerver l'Ours russe, il va finir par sortir de sa tanière très en colère ; et à ce moment, il va mettre une raclée aux US qui ne comprendront rien ! 
Pour cela il peut compter sur l'appui des 62 pays qui lui ont témoigné leur reconnaissance en achetant Spoutnik V ,  sans parler des Brics  Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud -- qui ont déclaré la guerre au dollard Américain -
 
 La France devra bien choisir son camp !  Pauvre France  qui veut retirer les militaires du Mali parce qu'elle n'à plus les moyens face à l'islamisme -- faut pas rigoler -! c'est grave -!


 Même si cela arrive qu'est ce que cela va changer à l'immigration en Europe .


   la FRANCE qui s'enfonce dans l'islamisme,  fait quoi Monsieur Macron ?

.

les Russes eux-mêmes n'en veulent pas du Spoutnik alors, ils le refilent aux autres !  Very Happy


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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Message par Invité Lun 31 Mai - 7:55

Voilà ce que Ledevoisovitch apprécie chez les deux dictateurs de l'Est. Et ce mec se dit démocrate! En réalité il marche pour l'amie de putine, la marinade.


JO de Tokyo : comment le régime d'Alexandre Loukachenko brise le destin des athlètes biélorusses dissidents
Article rédigé par
Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Fabien-magnenou-799fdb92

[size=11][size=20]Fabien Magnenou

France Télévisions[/size]
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[size=16]Publié le 31/05/2021 06:59

[/size]
Après la présidentielle controversée du 9 août 2020, de nombreux acteurs du monde sportif se sont opposés au régime d'Alexandre Loukachenko. Plus d'un en paye aujourd'hui le prix, alors que leur préparation aux Jeux de Tokyo a été compromise par des sanctions.
L'été prochain (du 23 juillet au 8 août), c'est bien le drapeau rouge et vert qui devrait flotter dans le stade olympique de Tokyo, pour représenter la délégation biélorusse. Mais depuis près d'un an, de nombreux athlètes issus de ce pays d'Europe de l'Est lui préfèrent le blanc et le rouge, couleurs symboles de l'opposition au régime d'Alexandre Loukachenko. Au pouvoir depuis 1994, le président est accusé d'avoir récemment fait dérouter un vol commercial à bord duquel se trouvait un opposant politique. Il a aussi fait parler les matraques dans la rue depuis le 9 août 2020, date de sa dernière réélection, que l'Union européenne n'a pas reconnue.
Effarés par l'ampleur de la répression, plusieurs centaines de sportifs professionnels ont dès août 2020 signé une lettre ouverte (contenu en biélorusse) pour dénoncer les violences et réclamer l'annulation du scrutin. A un an des Jeux olympiques (JO), ce document a été accueilli comme une déclaration de guerre par le régime, les signataires devenant les vilains petits canards de leur fédération. Franceinfo a recueilli les témoignages de ces sportifs malmenés qui ont accepté de briser le silence, malgré la peur des représailles.

L'exil comme seul horizon

Le décathlonien Andrei Krauchanka figure parmi les premiers athlètes à avoir apposé leur signature au bas du texte synonyme pour lui de mise au ban. Le médaillé d'argent des Jeux de Pékin (2008) évoque pour franceinfo ce jour où "le vice-ministre des Sports, Mikhail Portnoy, est venu chez [lui] accompagné de deux judokas" (plus précisément un officiel de la fédération biélorusse de judo et Yury Rybak, l'un des anciens adversaires de Teddy Riner). "Il m'a demandé d'arrêter de participer aux marches, m'a dit que je devais penser à ma femme et à ma fille..." L'été dernier, le trio a effectué plusieurs autres visites de "courtoisie", débarquant à l'improviste au domicile de champions signataires.
Refusant de céder aux pressions, Andrei Krauchanka a été expulsé de l'équipe nationale, ce qui le prive de tout encadrement médical, logistique et sportif. Il a aussi perdu son emploi au sein du KGB biélorusse. "Mon boss m'a convoqué et m'a demandé de retirer ma signature, j'ai refusé et j'ai dû écrire une lettre de démission." Le médaillé olympique pouvait en théorie toujours s'entraîner dans les installations de la fédération d'athlétisme, mais la pression était trop forte. En solitaire, il a alors choisi de répéter ses gammes en forêt, dans la périphérie de Minsk, la capitale. "Mais je ne pouvais rien attendre sportivement dans un tel contexte. Je repensais également sans arrêt à l'impunité et à la cruauté des responsables."

[img(650.0043860000001px,271.00438599999995px)]https://www.francetvinfo.fr/pictures/3m5vNcrIcUtAXhSGBw1MnDBOElo/fit-in/720x/2021/05/20/phpGAOkNF.png[/img][size=14]A gauche, le décathlonien biélorusse Andrei Krauchanka lors de l'épreuve du 1 500 mètres, le 22 août 2008 aux Jeux olympiques de Pékin (Chine). A droite, l'athlète lors d'un entraînement solitaire dans les environs de Minsk, en 2021. [size=16](NICOLAS ASFOURI / AFP et ANDREI KRAUCHANKA / INSTAGRAM)
[/size]

Comme beaucoup de ses concitoyens, Andrei Krauchanka a été tabassé et arrêté avec d'autres manifestants, en marge d'une marche pacifique. Il a passé dix jours en prison, en novembre dernier, et dit avoir contracté le Covid-19 derrière les barreaux. "Le premier jour, nous étions 20 dans une cellule de quatre", décrit-il, encore marqué. Sans le soutien de sa fédération, Andrei Krauchanka a peiné aussi à se remettre d'une blessure à la jambe. Au final, ses conditions d'entraînement spartiates ne lui ont laissé aucune chance de disputer ses derniers JO, où il aurait pu croiser la route du Français Kevin Mayer, favori du décathlon. A 35 ans, l'exil apparaît comme son seul horizon : "Je dois partir pour trouver un travail, nourrir ma famille et recommencer l'entraînement."

"On m'a dit : 'Ok, au revoir'"

Certains de ses compatriotes ont déjà rejoint l'étranger, en s'installant notamment en Pologne ou en Lituanie. Contactées par franceinfo, les autorités de Vilnius précisent avoir délivré plus de 30 visas à des athlètes biélorusses ainsi qu'à leurs proches. Le ministère des Affaires étrangères lituanien leur "apporte une aide pour leur venue, l'installation et l'obtention des documents nécessaires". Certains "déménagent ensuite ailleurs dans l'Union européenne".
L'Etat balte accueille ainsi l'ancienne nageuse Aleksandra Gerasimenya, double médaillée d'argent à Londres (2012) et médaillée de bronze à Rio (2016). Signataire de la fameuse lettre, elle a également été sanctionnée, n'ayant plus le droit, par exemple, de réserver des bassins pour les 400 élèves de son école de natation. "A cause du Covid-19, officiellement, mais d'autres continuaient d'utiliser les piscines." Elle risque même désormais cinq ans de prison pour avoir "porté atteinte à la sécurité nationale", après des appels pour annuler les compétitions internationales en Biélorussie.

[img(650.0043860000001px,464.00438599999995px)]https://www.francetvinfo.fr/pictures/RR_6AwRgYnOeDdBebz1YtuUW7fg/fit-in/720x/2021/05/21/phpD1eMq4.jpg[/img]L'ancienne médaillée olympique Aleksandra Gerasimenya lors d'un entretien avec l'AFP, le 17 octobre 2020, à Vilnius (Lituanie), où la nageuse est exilée avoir pris position contre le régime biélorusse. [size=16](PETRAS MALUKAS / AFP)[/size]

Elle a également pris la tête de la Fondation biélorusse pour la solidarité dans le sport (BSSF), une structure qui offre une aide à 150 sportifs tombés en disgrâce, pour un montant global de 120 000 dollars.
La spécialiste du 3 000 mètres steeple, Sviatlana Kudzelich, présente à Rio en 2016, fait partie des sportifs ayant bénéficié de ce coup de pouce après avoir, elle aussi, signé la lettre. "Je ne pouvais pas rester silencieuse", même si "le gouvernement rend la vie impossible à ceux qui ont une opinion différente", résume-t-elle à franceinfo, après avoir dû franchir des obstacles bien plus redoutables que les haies semées sur la piste. La dissidente a été tout simplement rayée de l'équipe biélorusse à l'automne 2020 et donc privée de toute assistance logistique.
[/size]
"En une seconde, ils ont balayé 16 années de ma vie consacrées au sport. Ils ont tout pris."
[size=14]Sviatlana Kudzelich, athlète biélorusse 
à franceinfo
[/size]
[size]
Avec l'aide de la fondation, elle a tout de même réussi à partir au Kenya, en janvier, avec son mari et entraîneur (lui aussi exclu), afin de continuer sa préparation dans l'espoir de se qualifier pour les JO. Ironie du sort, elle y a cotoyé ses partenaires de l'équipe nationale, alors en stage. "Certains faisaient comme si rien n’était arrivé et d'autres m'évitaient." Malgré ses efforts, Sviatlana Kudzelich n'ira pas Tokyo, après avoir notamment été privée d'un championnat en Pologne, important dans l'optique d'une qualification. "J'étais pourtant la meilleure Biélorusse", affirme-t-elle. Mais les autorités voulaient qu'elle retire sa signature. "Je l'ai finalement maintenue, et on m'a dit : 'Ok, au revoir.' Plus personne ne s'est intéressé à moi, à la fédération ou au gouvernement."
Rentrée en mai en Biélorussie, l'athlète s'interroge désormais sur sa reconversion comme entraîneuse. A l'étranger, peut-être. "Je ne veux pas partir, mais je dois penser à ma sécurité", confie-t-elle, alors qu'elle ne perçoit plus aucun salaire, après la perte de son poste au ministère des Situations d'urgence.

Pas d'interview sans autorisation

Dans cette ex-République d'URSS, il est tout à fait commun pour les athlètes d'être employés par les ministères ou l'armée. "Nous n'avons pas, ou peu, de sponsors privés", explique Anatoly Kotov, ancien secrétaire général du Comité national olympique biélorusse et membre de la BSSF. Il est "presque impossible de s'entraîner" sans ces emplois gouvernementaux, dont la privation est un levier commode pour punir les dissidents. La marathonienne Volha Mazuronak, cinquième aux JO de Rio, a été congédiée du club de l'armée avant de retrouver récemment un poste, avec un salaire divisé par cinq, selon la BSSF. Même sanction pour le lutteur Mikalai Stadub, qualifié pour Tokyo, dont la bourse est passée fin 2020 de 745 dollars à 55 dollars par mois.
Depuis la fin de l'année dernière, le régime a également introduit plusieurs avenants dans les contrats des sportifs. Franceinfo a pu consulter deux exemplaires différents de ces documents qui verrouillent un peu plus la communication des athlètes. Désormais, ceux-ci sont obligés d'utiliser exclusivement "l'hymne et le drapeau officiels". Ils ont également l'interdiction d'accorder un entretien à un média sans en avoir demandé l'autorisation préalable. Enfin, un alinéa supprime la mention du "droit à manifester".
Dans ce contexte, la Biélorussie honore-t-elle encore les valeurs de l'olympisme ? Cette question a fait l'objet d'un examen attentif du Comité international olympique (CIO), saisi à plusieurs reprises par l'opposition et la BSSF.
En décembre, Alexandre Loukachenko et son fils Victor, alors président et vice-président du Comité national olympique biélorusse, [url=https://stillmedab.olympic.org/media/Document Library/OlympicOrg/News/2020/12/DC-P2-NOC-of-Belarus-7-December-2020.pdf]ont d'abord été bannis des JO de Tokyo[/url] (PDF en anglais). Dmitry Baskov, membre du Comité national olympique biélorusse et président de la Fédération de hockey sur glace, a également été déclaré persona non grata, pour son rôle présumé dans l'agression mortelle de l'artiste Raman Bandarenka, en novembre. Le CIO a également décidé de suspendre tous les versements au comité biélorusse afin d'adresser directement aux athlètes les sommes allouées pour la préparation en vue de Tokyo et des JO d'hiver de Pékin (2022).
Cette dernière décision du CIO a redonné espoir au judoka Aliaksandr Vakhaviak, bien parti pour être du voyage à Tokyo. Après avoir perdu son emploi au ministère des Affaires intérieures, le champion songeait à quitter le monde du sport, pour travailler et nourrir sa famille. Officiellement exclu de l'équipe nationale, il a malgré tout pu compter sur l'aide de la BSSF pour participer à un stage international en Turquie. "Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous ne pouvez plus marquer de points en compétition, et vous restez donc en bas des classements pour la qualification aux JO", explique-t-il.

Le sport sert à "promouvoir le régime"

Après 23 ans à la tête du Comité national olympique biélorusse, Alexandre Loukachenko a voulu laisser la main à son fils aîné, Victor. Sans surprise, cette nomination a été refusée par le CIO (contenu en anglais). Minsk a dénoncé cette décision et a juré, dans un communiqué (en anglais), que ses athlètes étaient placés "sur un pied d'égalité" avant les JO de Tokyo, "quelles que soient leurs opinions politiques".

Si le sport suscite autant l'intérêt du pouvoir ces derniers mois, c'est que le président biélorusse possède peu de leviers pour asseoir sa renommée à l'étranger. Alexandre Loukachenko a "toujours considéré le sport comme un moyen de promouvoir le régime et donc lui-même, indirectement", estime Anatoly Kotov. "Quand la biathlète Darya Domracheva a remporté quatre médailles aux JO d'hiver de Pyeongchang, en 2018, il a déclaré qu'elle avait fait davantage pour le pays que le ministre des Affaires étrangères."
L'héroïne de tout un pays n'a jamais pris de position publique, pas plus que le pongiste Vladimir Samsonov ou que la joueuse de tennis Victoria Azarenka. La lettre ouverte représente donc un défi sérieux pour le président d'un pays régulièrement épinglé sur la question du respect des droits de l'homme.
[/size]
"Alexandre Loukachenko a été surpris. Les sportifs, jusque-là, n'étaient pas impliqués dans la politique. Ils étaient simplement utilisés à des fins de propagande."
[size=14]Anatoly Kotov, ancien secrétaire général du Comité national olympique biélorusse 
à franceinfo
[/size]
[size]
La présidence a même perdu des batailles concernant les "vitrines" que représentent les grandes compétitions. L'opposition a déjà obtenu, en janvier, l'annulation des rencontres du Mondial-2021 de hockey sur glace prévues en Biélorussie, une compétition finalement confiée à la seule Lettonie. Les championnats d'Europe de cyclisme sur piste, prévus du 23 au 27 juin à Minsk, n'auront, eux non plus, pas lieu, a annoncé jeudi l'Union européenne de cyclisme, quelques jours après le déroutage de l'avion transportant l'opposant politique Roman Protassevitch.
A Tokyo, quelque 130 athlètes biélorusses devraient participer aux compétitions, contre 180 à Rio. "Vu nos conditions de préparation, nous n'aurons peut-être pas de très grands résultats", résume Aleksandra Gerasimenya. De son côté, le judoka Aliaksandr Vakhaviak peut encore rêver d'une médaille. En croisant peut-être la route Teddy Riner. Un podium serait l'occasion rêvée pour lui d'adresser au monde entier un message simple, sans haine : "Je pense que j'exprimerais ma gratitude à tous les Biélorusses."[/size]

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Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Empty Re: Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie

Message par ledevois Lun 31 Mai - 10:51

N'Magicfly a écrit:Voilà ce que Ledevoisovitch apprécie chez les deux dictateurs de l'Est. Et ce mec se dit démocrate! En réalité il marche pour l'amie de putine, la marinade.


JO de Tokyo : comment le régime d'Alexandre Loukachenko brise le destin des athlètes biélorusses dissidents
Article rédigé par
Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie Fabien-magnenou-799fdb92

[size=11][size=20]Fabien Magnenou

France Télévisions[/size]
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[size=16]Publié le 31/05/2021 06:59

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Après la présidentielle controversée du 9 août 2020, de nombreux acteurs du monde sportif se sont opposés au régime d'Alexandre Loukachenko. Plus d'un en paye aujourd'hui le prix, alors que leur préparation aux Jeux de Tokyo a été compromise par des sanctions.
L'été prochain (du 23 juillet au 8 août), c'est bien le drapeau rouge et vert qui devrait flotter dans le stade olympique de Tokyo, pour représenter la délégation biélorusse. Mais depuis près d'un an, de nombreux athlètes issus de ce pays d'Europe de l'Est lui préfèrent le blanc et le rouge, couleurs symboles de l'opposition au régime d'Alexandre Loukachenko. Au pouvoir depuis 1994, le président est accusé d'avoir récemment fait dérouter un vol commercial à bord duquel se trouvait un opposant politique. Il a aussi fait parler les matraques dans la rue depuis le 9 août 2020, date de sa dernière réélection, que l'Union européenne n'a pas reconnue.
Effarés par l'ampleur de la répression, plusieurs centaines de sportifs professionnels ont dès août 2020 signé une lettre ouverte (contenu en biélorusse) pour dénoncer les violences et réclamer l'annulation du scrutin. A un an des Jeux olympiques (JO), ce document a été accueilli comme une déclaration de guerre par le régime, les signataires devenant les vilains petits canards de leur fédération. Franceinfo a recueilli les témoignages de ces sportifs malmenés qui ont accepté de briser le silence, malgré la peur des représailles.

L'exil comme seul horizon



Le décathlonien Andrei Krauchanka figure parmi les premiers athlètes à avoir apposé leur signature au bas du texte synonyme pour lui de mise au ban. Le médaillé d'argent des Jeux de Pékin (2008) évoque pour franceinfo ce jour où "le vice-ministre des Sports, Mikhail Portnoy, est venu chez [lui] accompagné de deux judokas" (plus précisément un officiel de la fédération biélorusse de judo et Yury Rybak, l'un des anciens adversaires de Teddy Riner). "Il m'a demandé d'arrêter de participer aux marches, m'a dit que je devais penser à ma femme et à ma fille..." L'été dernier, le trio a effectué plusieurs autres visites de "courtoisie", débarquant à l'improviste au domicile de champions signataires.
Refusant de céder aux pressions, Andrei Krauchanka a été expulsé de l'équipe nationale, ce qui le prive de tout encadrement médical, logistique et sportif. Il a aussi perdu son emploi au sein du KGB biélorusse. "Mon boss m'a convoqué et m'a demandé de retirer ma signature, j'ai refusé et j'ai dû écrire une lettre de démission." Le médaillé olympique pouvait en théorie toujours s'entraîner dans les installations de la fédération d'athlétisme, mais la pression était trop forte. En solitaire, il a alors choisi de répéter ses gammes en forêt, dans la périphérie de Minsk, la capitale. "Mais je ne pouvais rien attendre sportivement dans un tel contexte. Je repensais également sans arrêt à l'impunité et à la cruauté des responsables."

Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie PhpGAOkNFA gauche, le décathlonien biélorusse Andrei Krauchanka lors de l'épreuve du 1 500 mètres, le 22 août 2008 aux Jeux olympiques de Pékin (Chine). A droite, l'athlète lors d'un entraînement solitaire dans les environs de Minsk, en 2021. (NICOLAS ASFOURI / AFP et ANDREI KRAUCHANKA / INSTAGRAM)

Comme beaucoup de ses concitoyens, Andrei Krauchanka a été tabassé et arrêté avec d'autres manifestants, en marge d'une marche pacifique. Il a passé dix jours en prison, en novembre dernier, et dit avoir contracté le Covid-19 derrière les barreaux. "Le premier jour, nous étions 20 dans une cellule de quatre", décrit-il, encore marqué. Sans le soutien de sa fédération, Andrei Krauchanka a peiné aussi à se remettre d'une blessure à la jambe. Au final, ses conditions d'entraînement spartiates ne lui ont laissé aucune chance de disputer ses derniers JO, où il aurait pu croiser la route du Français Kevin Mayer, favori du décathlon. A 35 ans, l'exil apparaît comme son seul horizon : "Je dois partir pour trouver un travail, nourrir ma famille et recommencer l'entraînement."

"On m'a dit : 'Ok, au revoir'"



Certains de ses compatriotes ont déjà rejoint l'étranger, en s'installant notamment en Pologne ou en Lituanie. Contactées par franceinfo, les autorités de Vilnius précisent avoir délivré plus de 30 visas à des athlètes biélorusses ainsi qu'à leurs proches. Le ministère des Affaires étrangères lituanien leur "apporte une aide pour leur venue, l'installation et l'obtention des documents nécessaires". Certains "déménagent ensuite ailleurs dans l'Union européenne".
L'Etat balte accueille ainsi l'ancienne nageuse Aleksandra Gerasimenya, double médaillée d'argent à Londres (2012) et médaillée de bronze à Rio (2016). Signataire de la fameuse lettre, elle a également été sanctionnée, n'ayant plus le droit, par exemple, de réserver des bassins pour les 400 élèves de son école de natation. "A cause du Covid-19, officiellement, mais d'autres continuaient d'utiliser les piscines." Elle risque même désormais cinq ans de prison pour avoir "porté atteinte à la sécurité nationale", après des appels pour annuler les compétitions internationales en Biélorussie.

Vol détourné : Washington prépare, avec l'UE, des sanctions contre la Biélorussie PhpD1eMq4[size=14]L'ancienne médaillée olympique Aleksandra Gerasimenya lors d'un entretien avec l'AFP, le 17 octobre 2020, à Vilnius (Lituanie), où la nageuse est exilée avoir pris position contre le régime biélorusse. [size=16](PETRAS MALUKAS / AFP)
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Elle a également pris la tête de la Fondation biélorusse pour la solidarité dans le sport (BSSF), une structure qui offre une aide à 150 sportifs tombés en disgrâce, pour un montant global de 120 000 dollars.
La spécialiste du 3 000 mètres steeple, Sviatlana Kudzelich, présente à Rio en 2016, fait partie des sportifs ayant bénéficié de ce coup de pouce après avoir, elle aussi, signé la lettre. "Je ne pouvais pas rester silencieuse", même si "le gouvernement rend la vie impossible à ceux qui ont une opinion différente", résume-t-elle à franceinfo, après avoir dû franchir des obstacles bien plus redoutables que les haies semées sur la piste. La dissidente a été tout simplement rayée de l'équipe biélorusse à l'automne 2020 et donc privée de toute assistance logistique.
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"En une seconde, ils ont balayé 16 années de ma vie consacrées au sport. Ils ont tout pris."
[size=14]Sviatlana Kudzelich, athlète biélorusse 
à franceinfo
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Avec l'aide de la fondation, elle a tout de même réussi à partir au Kenya, en janvier, avec son mari et entraîneur (lui aussi exclu), afin de continuer sa préparation dans l'espoir de se qualifier pour les JO. Ironie du sort, elle y a cotoyé ses partenaires de l'équipe nationale, alors en stage. "Certains faisaient comme si rien n’était arrivé et d'autres m'évitaient." Malgré ses efforts, Sviatlana Kudzelich n'ira pas Tokyo, après avoir notamment été privée d'un championnat en Pologne, important dans l'optique d'une qualification. "J'étais pourtant la meilleure Biélorusse", affirme-t-elle. Mais les autorités voulaient qu'elle retire sa signature. "Je l'ai finalement maintenue, et on m'a dit : 'Ok, au revoir.' Plus personne ne s'est intéressé à moi, à la fédération ou au gouvernement."
Rentrée en mai en Biélorussie, l'athlète s'interroge désormais sur sa reconversion comme entraîneuse. A l'étranger, peut-être. "Je ne veux pas partir, mais je dois penser à ma sécurité", confie-t-elle, alors qu'elle ne perçoit plus aucun salaire, après la perte de son poste au ministère des Situations d'urgence.

Pas d'interview sans autorisation



Dans cette ex-République d'URSS, il est tout à fait commun pour les athlètes d'être employés par les ministères ou l'armée. "Nous n'avons pas, ou peu, de sponsors privés", explique Anatoly Kotov, ancien secrétaire général du Comité national olympique biélorusse et membre de la BSSF. Il est "presque impossible de s'entraîner" sans ces emplois gouvernementaux, dont la privation est un levier commode pour punir les dissidents. La marathonienne Volha Mazuronak, cinquième aux JO de Rio, a été congédiée du club de l'armée avant de retrouver récemment un poste, avec un salaire divisé par cinq, selon la BSSF. Même sanction pour le lutteur Mikalai Stadub, qualifié pour Tokyo, dont la bourse est passée fin 2020 de 745 dollars à 55 dollars par mois.
Depuis la fin de l'année dernière, le régime a également introduit plusieurs avenants dans les contrats des sportifs. Franceinfo a pu consulter deux exemplaires différents de ces documents qui verrouillent un peu plus la communication des athlètes. Désormais, ceux-ci sont obligés d'utiliser exclusivement "l'hymne et le drapeau officiels". Ils ont également l'interdiction d'accorder un entretien à un média sans en avoir demandé l'autorisation préalable. Enfin, un alinéa supprime la mention du "droit à manifester".
Dans ce contexte, la Biélorussie honore-t-elle encore les valeurs de l'olympisme ? Cette question a fait l'objet d'un examen attentif du Comité international olympique (CIO), saisi à plusieurs reprises par l'opposition et la BSSF.
En décembre, Alexandre Loukachenko et son fils Victor, alors président et vice-président du Comité national olympique biélorusse, [url=https://stillmedab.olympic.org/media/Document Library/OlympicOrg/News/2020/12/DC-P2-NOC-of-Belarus-7-December-2020.pdf][/url]ont d'abord été bannis des JO de Tokyo (PDF en anglais). Dmitry Baskov, membre du Comité national olympique biélorusse et président de la Fédération de hockey sur glace, a également été déclaré persona non grata, pour son rôle présumé dans l'agression mortelle de l'artiste Raman Bandarenka, en novembre. Le CIO a également décidé de suspendre tous les versements au comité biélorusse afin d'adresser directement aux athlètes les sommes allouées pour la préparation en vue de Tokyo et des JO d'hiver de Pékin (2022).
Cette dernière décision du CIO a redonné espoir au judoka Aliaksandr Vakhaviak, bien parti pour être du voyage à Tokyo. Après avoir perdu son emploi au ministère des Affaires intérieures, le champion songeait à quitter le monde du sport, pour travailler et nourrir sa famille. Officiellement exclu de l'équipe nationale, il a malgré tout pu compter sur l'aide de la BSSF pour participer à un stage international en Turquie. "Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous ne pouvez plus marquer de points en compétition, et vous restez donc en bas des classements pour la qualification aux JO", explique-t-il.

Le sport sert à "promouvoir le régime"



Après 23 ans à la tête du Comité national olympique biélorusse, Alexandre Loukachenko a voulu laisser la main à son fils aîné, Victor. Sans surprise, cette nomination a été refusée par le CIO (contenu en anglais). Minsk a dénoncé cette décision et a juré, dans un communiqué (en anglais), que ses athlètes étaient placés "sur un pied d'égalité" avant les JO de Tokyo, "quelles que soient leurs opinions politiques".

Si le sport suscite autant l'intérêt du pouvoir ces derniers mois, c'est que le président biélorusse possède peu de leviers pour asseoir sa renommée à l'étranger. Alexandre Loukachenko a "toujours considéré le sport comme un moyen de promouvoir le régime et donc lui-même, indirectement", estime Anatoly Kotov. "Quand la biathlète Darya Domracheva a remporté quatre médailles aux JO d'hiver de Pyeongchang, en 2018, il a déclaré qu'elle avait fait davantage pour le pays que le ministre des Affaires étrangères."
L'héroïne de tout un pays n'a jamais pris de position publique, pas plus que le pongiste Vladimir Samsonov ou que la joueuse de tennis Victoria Azarenka. La lettre ouverte représente donc un défi sérieux pour le président d'un pays régulièrement épinglé sur la question du respect des droits de l'homme.

"Alexandre Loukachenko a été surpris. Les sportifs, jusque-là, n'étaient pas impliqués dans la politique. Ils étaient simplement utilisés à des fins de propagande."
[size=14]Anatoly Kotov, ancien secrétaire général du Comité national olympique biélorusse 
à franceinfo
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La présidence a même perdu des batailles concernant les "vitrines" que représentent les grandes compétitions. L'opposition a déjà obtenu, en janvier, l'annulation des rencontres du Mondial-2021 de hockey sur glace prévues en Biélorussie, une compétition finalement confiée à la seule Lettonie. Les championnats d'Europe de cyclisme sur piste, prévus du 23 au 27 juin à Minsk, n'auront, eux non plus, pas lieu, a annoncé jeudi l'Union européenne de cyclisme, quelques jours après le déroutage de l'avion transportant l'opposant politique Roman Protassevitch.
A Tokyo, quelque 130 athlètes biélorusses devraient participer aux compétitions, contre 180 à Rio. "Vu nos conditions de préparation, nous n'aurons peut-être pas de très grands résultats", résume Aleksandra Gerasimenya. De son côté, le judoka Aliaksandr Vakhaviak peut encore rêver d'une médaille. En croisant peut-être la route Teddy Riner. Un podium serait l'occasion rêvée pour lui d'adresser au monde entier un message simple, sans haine : "Je pense que j'exprimerais ma gratitude à tous les Biélorusses."
 
 Je ne me permet pas de critiquer ceux qui n'aiment   pasLoukachenko  ni putin , à chacun ses idées -- mais il est un fait que ceux que je connais sont plûtot d'accord avec Loukachenko --
 
Je ne connais pas la Biélorussie et je n'ai jamais mis les pieds --mais ce que je sais c'est nombreux sont les biélorusse qui désirent devenir Russe -- d'une part pour le salaire , les aides sociales , le droit au chomage et d'autres avantages -- ça peut se comprendre -
 
C'est dans ma nature de ne plus supporter les conneries des states et de l'U E , qui sont responsables de millions de morts dans le monde --je ne l'accepte pas --
Quand à Putin on peut lui reprocher d'être dur avec l'Occident ; mais en toute franchise il y a de quoi se méfier des Occidentaux -- 


 Ce qui ne m'empêche pas de dire à magique l'idiot du village que si je vis en France et particulièrement dans les Cévennes ;c'est que me sent bien chez moi , et j'ajoute que je le mérite faisant parti de ceux qui aiment la France -- 
 Hier mon épouse et moi étions à port Camargue , c'est un enchantement cette région qui me touche de près -- magnifique paysage façonné par l'intelligence de l'Occitanie --
 
,C'est un privillège que d'habiter dans cette région et il est certain que je ne suis pas prêt d'en changer même si la Catalogne m'attire , et que j'ai une maison à Tarragone pres de la mer -- 
   Cerca del mar me gusta mucho  ---


2 millions de russes sont vaccinés contre le covid 19 , ce qui est vraiment peu par rapport au nombre d'habitants de ce pays , -je le reconnais --
 Mais si je prends la mentalité  de certaines personne  Russes ils sont en majorité contre la vaccination , -- je l'ai même dit à certains que c'était une erreur -- 
 Et cela existe même en France les réfractaires --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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