Bénalla et Crase remis en liberté....
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Bénalla et Crase remis en liberté....
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/26/97001-20190226FILWWW00173-alexandre-benalla-et-vincent-crase-remis-en-liberte.php?utm_source=CRM&utm_medium=email&utm_campaign=[20190226_NL_ALERTESINFOS]&een=7910a1c9415e202dbdbfac66ce1f609d&seen=6&m_i=WXNjRSQO1fZfwzT69bQmlq4ud9aEYBtq1nMholiraGkgGXm7loZeDOR9tEXBsMUGvekALVSacqYaOAcicne%2Bup70fh6u%2BjiOW2
Invité- Invité
Re: Bénalla et Crase remis en liberté....
Mais, le 31 janvier, Mediapart publiait des enregistrements clandestins d'une conversation entre les deux hommes datant du 26 juillet. Ils étaient plus tard convoqués pour s'expliquer au tribunal de Paris par les magistrats, qui ont ensuite saisi le juge des libertés et de la détention. "On nous donne des extraits sonores dont on ne sait rien quant à l'origine, l'intégrité, l'authenticité", a déclaré Me Saint-Palais à la sortie de l'audience. "Donc il faut arrêter de mettre en jeu la liberté des hommes dans ce pays sur la base d'extraits sonores qui ne devraient pas être considérés, en l'état, en tout cas, comme des preuves", a-t-il estimé.
Je pense que Médiapart en a sous le pied et va, enfin, révélé d'où viennent ces enregistrements.
Je pense que Médiapart en a sous le pied et va, enfin, révélé d'où viennent ces enregistrements.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Bénalla et Crase remis en liberté....
Ce n'est pas certain: Je me demande si des gens bien intentionnés, n'auraient pas jeté une info bidonnée à Médiapart. Ce dernier trop heureux de l'aubaine, l'aurait balancé sans en vérifier l’authenticité et la qualité.Nadou a écrit:Mais, le 31 janvier, Mediapart publiait des enregistrements clandestins d'une conversation entre les deux hommes datant du 26 juillet. Ils étaient plus tard convoqués pour s'expliquer au tribunal de Paris par les magistrats, qui ont ensuite saisi le juge des libertés et de la détention. "On nous donne des extraits sonores dont on ne sait rien quant à l'origine, l'intégrité, l'authenticité", a déclaré Me Saint-Palais à la sortie de l'audience. "Donc il faut arrêter de mettre en jeu la liberté des hommes dans ce pays sur la base d'extraits sonores qui ne devraient pas être considérés, en l'état, en tout cas, comme des preuves", a-t-il estimé.
Je pense que Médiapart en a sous le pied et va, enfin, révélé d'où viennent ces enregistrements.
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Re: Bénalla et Crase remis en liberté....
Affaire Macron-Benalla: réponse à nos détracteurs
26 février 2019 Par Edwy Plenel
Mediapart n’est pas une officine de renseignement, mais un journal d’information. Nous n’espionnons personne ni ne posons de micros clandestins. Nous nous contentons de révéler des informations d’intérêt public dans le respect du droit de la presse. Dans l’affaire Benalla aujourd’hui, comme hier dans les affaires Bettencourt, Sarkozy-Kadhafi ou Cahuzac.
Pour une grande part, après les premières révélations du Monde le 18 juillet 2018, on doit à Mediapart d’avoir assemblé ce puzzle encore incomplet, tant le paysage improbable qu’il dessine garde encore son secret. La sévérité du récent rapport sénatorial s’appuie notamment sur les trois derniers rebondissements de notre enquête au long cours – le sulfureux contrat russe, les mystérieux passeports diplomatiques, l’illicite concertation des deux mis en examen. Sans le travail de Mediapart, magistrats, policiers et sénateurs n’en auraient rien su.
Pas de quoi s’en glorifier, tant il faudrait plutôt s’alarmer de la faiblesse des autres contre-pouvoirs face au pouvoir présidentiel. Reste que, pour ceux que le message porté par nos informations dérange, risquant de gêner leurs petites affaires et de dévoiler leurs grands secrets, il n’y a rien de plus urgent que de s’en prendre au messager. Nous y sommes habitués, même si ça n’empêche pas la lassitude. À chaque affaire d’ampleur nationale dévoilée par Mediapart, divers protagonistes du débat public s’entêtent à illustrer ce proverbe chinois : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. »
Sans nous abaisser à les qualifier, on se contentera de dire qu’ils regardent ailleurs quand nous leur montrons des informations. Lors de l’affaire Bettencourt, nous étions déjà une officine avec des méthodes fascistes, c’était en 2010. Dans le dossier de financement libyen du clan Sarkozy, des faussaires diffusant des fausses nouvelles, c’était en 2012. Avec le compte suisse du ministre Cahuzac, des bidonneurs sans aucune preuve, c’était en 2013. Tout, sauf des journalistes.
Aujourd’hui, dans l’affaire Macron-Benalla, nous sommes devenus, au choix, la Stasi de la défunte RDA, des « collabos » ou des « indics », des « blanchisseurs d’informations sales », des spécialistes de la sonorisation clandestine d’appartement, une agence de renseignement ou des apprentis espions. Tout, de nouveau, sauf des journalistes.
Aussi détestables soient-elles, ces diversions feront évidemment long feu, comme les précédentes. C’est parfois une longue bataille que nous menons toujours avec la foi simple du charbonnier, cette certitude d’être fidèles à notre métier, à ses exigences méthodologiques comme à ses défis démocratiques. Car nous sommes bien journalistes, rien que journalistes, scrupuleusement respectueux du code de la route, professionnel et déontologique, constitué par la jurisprudence de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Dans l’affaire Bettencourt, par une relaxe générale et définitive rendue en 2017, la justice a reconnu la légitimité du travail de Mediapart dans la révélation des enregistrements du majordome, en affirmant la nécessité tant publique (révéler des informations d’intérêt général dont de graves délits financiers, notamment fiscaux) que privée (protéger Liliane Bettencourt de ceux qui abusaient de sa faiblesse pour profiter de son immense richesse) de leur donner un large retentissement. Entretemps, nombre des faits ainsi révélés ont donné lieu à des redressements fiscaux et à des sanctions pénales.
Dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, par un arrêt rendu récemment, le 30 janvier, la Cour de cassation a confirmé que le document libyen révélé par Mediapart en 2012 n’était ni un faux matériel ni un faux intellectuel, nous lavant définitivement du soupçon de faux et usage de faux qu’avait inventé l’ancien président pour disqualifier nos révélations. Désormais, il ne pourra plus se dérober dans le dossier judiciaire proprement dit où il est triplement mis en examen, notamment pour corruption passive, tandis que la remise à la justice française de l’intermédiaire Alexandre Djouhri vient d’être accordée par la justice britannique.
Dans l’affaire Cahuzac, enfin, au bout de près de trois mois d’enquête préliminaire, provoquée par notre adresse publique au procureur de Paris face à l’inertie du pouvoir exécutif qui continuait de protéger son ministre du budget, l’intégrité et la véracité du document sonore produit par Mediapart étaient confirmées, conduisant le 19 mars 2013 à l’ouverture d’une information judiciaire entraînant la reconnaissance rapide des faits de fraude et d’évasion fiscales par le principal intéressé.
Il en va et en ira de même dans l’affaire Macron-Benalla. Révélées le 31 janvier, les conversations entre Alexandre Benalla et Vincent Crase qui servent de prétexte à l’offensive de nos détracteurs sont des enregistrements d’intérêt public. Rien dans leur contenu ne porte atteinte à la vie privée de qui que ce soit quand, en revanche, tout ce qu’ils dévoilent a été pris en compte par la justice pour agir, suspendre durant une semaine le contrôle judiciaire des deux protagonistes, ouvrir une nouvelle enquête préliminaire pour entrave à la vérité.
Nous ne sommes évidemment pas les auteurs de ces enregistrements : nous n’espionnons personne ni n’enregistrons quiconque à son insu. Mais nous en connaissons parfaitement aussi bien l’origine que les circonstances, dans le respect du secret des sources qui protège le droit d’alerte des citoyen.ne.s. Nous nous sommes assurés de leur authenticité et nous ne les aurions jamais rendus publics si nous avions le moindre doute sur leur intégrité, le fait notamment qu’ils n’ont subi aucune altération ou manipulation, comme nous le faisons pour n'importe quel document quel que soit son support (courriel, photographie, note, rapport, pièce comptable, etc.). Nous les avons obtenus dans le cadre de notre enquête au long cours sur l’affaire Benalla, commencée l’été dernier, accumulant des témoignages, des recoupements, des sources diverses et multiples.
En accès libre
https://www.mediapart.fr/journal/france/260219/affaire-macron-benalla-reponse-nos-detracteurs?page_article=2
26 février 2019 Par Edwy Plenel
Mediapart n’est pas une officine de renseignement, mais un journal d’information. Nous n’espionnons personne ni ne posons de micros clandestins. Nous nous contentons de révéler des informations d’intérêt public dans le respect du droit de la presse. Dans l’affaire Benalla aujourd’hui, comme hier dans les affaires Bettencourt, Sarkozy-Kadhafi ou Cahuzac.
Pour une grande part, après les premières révélations du Monde le 18 juillet 2018, on doit à Mediapart d’avoir assemblé ce puzzle encore incomplet, tant le paysage improbable qu’il dessine garde encore son secret. La sévérité du récent rapport sénatorial s’appuie notamment sur les trois derniers rebondissements de notre enquête au long cours – le sulfureux contrat russe, les mystérieux passeports diplomatiques, l’illicite concertation des deux mis en examen. Sans le travail de Mediapart, magistrats, policiers et sénateurs n’en auraient rien su.
Pas de quoi s’en glorifier, tant il faudrait plutôt s’alarmer de la faiblesse des autres contre-pouvoirs face au pouvoir présidentiel. Reste que, pour ceux que le message porté par nos informations dérange, risquant de gêner leurs petites affaires et de dévoiler leurs grands secrets, il n’y a rien de plus urgent que de s’en prendre au messager. Nous y sommes habitués, même si ça n’empêche pas la lassitude. À chaque affaire d’ampleur nationale dévoilée par Mediapart, divers protagonistes du débat public s’entêtent à illustrer ce proverbe chinois : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. »
Sans nous abaisser à les qualifier, on se contentera de dire qu’ils regardent ailleurs quand nous leur montrons des informations. Lors de l’affaire Bettencourt, nous étions déjà une officine avec des méthodes fascistes, c’était en 2010. Dans le dossier de financement libyen du clan Sarkozy, des faussaires diffusant des fausses nouvelles, c’était en 2012. Avec le compte suisse du ministre Cahuzac, des bidonneurs sans aucune preuve, c’était en 2013. Tout, sauf des journalistes.
Aujourd’hui, dans l’affaire Macron-Benalla, nous sommes devenus, au choix, la Stasi de la défunte RDA, des « collabos » ou des « indics », des « blanchisseurs d’informations sales », des spécialistes de la sonorisation clandestine d’appartement, une agence de renseignement ou des apprentis espions. Tout, de nouveau, sauf des journalistes.
Aussi détestables soient-elles, ces diversions feront évidemment long feu, comme les précédentes. C’est parfois une longue bataille que nous menons toujours avec la foi simple du charbonnier, cette certitude d’être fidèles à notre métier, à ses exigences méthodologiques comme à ses défis démocratiques. Car nous sommes bien journalistes, rien que journalistes, scrupuleusement respectueux du code de la route, professionnel et déontologique, constitué par la jurisprudence de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Dans l’affaire Bettencourt, par une relaxe générale et définitive rendue en 2017, la justice a reconnu la légitimité du travail de Mediapart dans la révélation des enregistrements du majordome, en affirmant la nécessité tant publique (révéler des informations d’intérêt général dont de graves délits financiers, notamment fiscaux) que privée (protéger Liliane Bettencourt de ceux qui abusaient de sa faiblesse pour profiter de son immense richesse) de leur donner un large retentissement. Entretemps, nombre des faits ainsi révélés ont donné lieu à des redressements fiscaux et à des sanctions pénales.
Dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, par un arrêt rendu récemment, le 30 janvier, la Cour de cassation a confirmé que le document libyen révélé par Mediapart en 2012 n’était ni un faux matériel ni un faux intellectuel, nous lavant définitivement du soupçon de faux et usage de faux qu’avait inventé l’ancien président pour disqualifier nos révélations. Désormais, il ne pourra plus se dérober dans le dossier judiciaire proprement dit où il est triplement mis en examen, notamment pour corruption passive, tandis que la remise à la justice française de l’intermédiaire Alexandre Djouhri vient d’être accordée par la justice britannique.
Dans l’affaire Cahuzac, enfin, au bout de près de trois mois d’enquête préliminaire, provoquée par notre adresse publique au procureur de Paris face à l’inertie du pouvoir exécutif qui continuait de protéger son ministre du budget, l’intégrité et la véracité du document sonore produit par Mediapart étaient confirmées, conduisant le 19 mars 2013 à l’ouverture d’une information judiciaire entraînant la reconnaissance rapide des faits de fraude et d’évasion fiscales par le principal intéressé.
Il en va et en ira de même dans l’affaire Macron-Benalla. Révélées le 31 janvier, les conversations entre Alexandre Benalla et Vincent Crase qui servent de prétexte à l’offensive de nos détracteurs sont des enregistrements d’intérêt public. Rien dans leur contenu ne porte atteinte à la vie privée de qui que ce soit quand, en revanche, tout ce qu’ils dévoilent a été pris en compte par la justice pour agir, suspendre durant une semaine le contrôle judiciaire des deux protagonistes, ouvrir une nouvelle enquête préliminaire pour entrave à la vérité.
Nous ne sommes évidemment pas les auteurs de ces enregistrements : nous n’espionnons personne ni n’enregistrons quiconque à son insu. Mais nous en connaissons parfaitement aussi bien l’origine que les circonstances, dans le respect du secret des sources qui protège le droit d’alerte des citoyen.ne.s. Nous nous sommes assurés de leur authenticité et nous ne les aurions jamais rendus publics si nous avions le moindre doute sur leur intégrité, le fait notamment qu’ils n’ont subi aucune altération ou manipulation, comme nous le faisons pour n'importe quel document quel que soit son support (courriel, photographie, note, rapport, pièce comptable, etc.). Nous les avons obtenus dans le cadre de notre enquête au long cours sur l’affaire Benalla, commencée l’été dernier, accumulant des témoignages, des recoupements, des sources diverses et multiples.
En accès libre
https://www.mediapart.fr/journal/france/260219/affaire-macron-benalla-reponse-nos-detracteurs?page_article=2
Invité- Invité
Re: Bénalla et Crase remis en liberté....
Tiens, ils m'ont entendu ....serais-je écouté. Hum par les temps qui courent, il faudra que je sois plus prudent
Invité- Invité
Re: Bénalla et Crase remis en liberté....
magicfly a écrit:Tiens, ils m'ont entendu ....serais-je écouté. Hum par les temps qui courent, il faudra que je sois plus prudent
Avant d'écrire une bêtise ... c'est sûr.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Bénalla et Crase remis en liberté....
Encore un os qui est rongé...il va falloir en trouver un autre pour l' audimat de media part...
Tiens pourquoi ne s' entendent-ils pas avec ELISE...car elle est peut-être en train de vérifier les sources taries de mediapart pour l'une des ses émissions ???
Tiens pourquoi ne s' entendent-ils pas avec ELISE...car elle est peut-être en train de vérifier les sources taries de mediapart pour l'une des ses émissions ???
Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
frenchy35F- Messages : 4485
Date d'inscription : 25/11/2017
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