Cour des comptes
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Cour des comptes
Urgences hospitalières : la Cour des comptes au diapason des réformes du gouvernement
Le Monde
Dans son rapport annuel présenté mercredi, la juridiction estime que 20 % des patients ne devraient pas les fréquenter.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a dû apprécier les recommandations de la Cour des comptes pour alléger la pression sur les urgences hospitalières, dont le nombre de passages a été multiplié par deux en vingt ans (21,2 millions en 2016). Ce sont peu ou prou les siennes.
Le constat est identique. Environ 20 % des patients se rendant dans ces structures « trop sollicitées » ne devraient pas les fréquenter, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mercredi 6 février. En mars 2018, Mme Buzyn jugeait pour sa part que ces services accueillent une « majorité des personnes qui ne devraient pas y être ».
Pour atténuer les « tensions », la Cour propose qu’une médecine de ville « mieux organisée et dotée des outils idoines » puisse accueillir davantage de patients. Précisément ce que la ministre de la santé souhaite mettre en œuvre en encourageant les professionnels de santé libéraux à s’organiser au sein des communautés de professionnels de santé libéraux (CPTS). « Plusieurs mesures récemment annoncées par le gouvernement dans le cadre du plan “Ma santé 2022” pourraient contribuer à réduire le recours aux urgences », reconnaissent les magistrats de la rue Cambon.
Ils rappellent par ailleurs que la tarification des passages aux urgences, dont le coût moyen pour l’Assurance-maladie est évalué à 148 euros, « incite à l’activité au lieu d’encourager les efforts de régulation ». Là aussi, charge au gouvernement de faire évoluer ce montant pour que « le report d’une partie des passages évitables sur la médecine de ville, porteur d’économies pour l’Assurance-maladie »ne soit pas « financièrement pénalisant » pour les hôpitaux. A l’automne, la proposition du député (LRM) Olivier Véran de payer les hôpitaux pour qu’ils réorientent certains patients vers la médecine de ville avait suscité la polémique mais été retenue comme une expérimentation.
Sur quelques points, la Cour des comptes pousse cependant le curseur un cran plus loin que le gouvernement.
Le Monde
Dans son rapport annuel présenté mercredi, la juridiction estime que 20 % des patients ne devraient pas les fréquenter.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a dû apprécier les recommandations de la Cour des comptes pour alléger la pression sur les urgences hospitalières, dont le nombre de passages a été multiplié par deux en vingt ans (21,2 millions en 2016). Ce sont peu ou prou les siennes.
Le constat est identique. Environ 20 % des patients se rendant dans ces structures « trop sollicitées » ne devraient pas les fréquenter, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mercredi 6 février. En mars 2018, Mme Buzyn jugeait pour sa part que ces services accueillent une « majorité des personnes qui ne devraient pas y être ».
Pour atténuer les « tensions », la Cour propose qu’une médecine de ville « mieux organisée et dotée des outils idoines » puisse accueillir davantage de patients. Précisément ce que la ministre de la santé souhaite mettre en œuvre en encourageant les professionnels de santé libéraux à s’organiser au sein des communautés de professionnels de santé libéraux (CPTS). « Plusieurs mesures récemment annoncées par le gouvernement dans le cadre du plan “Ma santé 2022” pourraient contribuer à réduire le recours aux urgences », reconnaissent les magistrats de la rue Cambon.
Faire évoluer la tarification
Ils rappellent par ailleurs que la tarification des passages aux urgences, dont le coût moyen pour l’Assurance-maladie est évalué à 148 euros, « incite à l’activité au lieu d’encourager les efforts de régulation ». Là aussi, charge au gouvernement de faire évoluer ce montant pour que « le report d’une partie des passages évitables sur la médecine de ville, porteur d’économies pour l’Assurance-maladie »ne soit pas « financièrement pénalisant » pour les hôpitaux. A l’automne, la proposition du député (LRM) Olivier Véran de payer les hôpitaux pour qu’ils réorientent certains patients vers la médecine de ville avait suscité la polémique mais été retenue comme une expérimentation.
Sur quelques points, la Cour des comptes pousse cependant le curseur un cran plus loin que le gouvernement.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
La Cour des comptes met en cause les « avantages » des salariés d’EDF
Dans leur rapport annuel rendu public mercredi, les magistrats estiment que l’entreprise doit encore faire des efforts de modération salariale.
Le Monde
Après un premier rapport rendu en 2013 qui jugeait la politique salariale d’EDF trop généreuse et la progression de sa masse salariale trop rapide, la Cour des comptes remet le couvert. Dans un nouveau rapport consacré au sujet, publié mercredi 6 février, ses magistrats estiment que « l’entreprise continue d’offrir des rémunérations élevées et une série d’avantages sans équivalent, dont bénéficient salariés et anciens salariés, largement déconnectés des performances de l’entreprise ».
La Cour admet, certes, que l’entreprise a fait des efforts depuis 2015. Une manière de souligner que l’arrivée de Jean-Bernard Lévy, en 2014, a été suivie d’une rigueur plus importante, ce que constatent les organisations syndicales. Henri Proglio, le précédent président du groupe, était connu pour une plus grande souplesse dans les négociations salariales.
Cela dit, elle souligne toutefois que « les réformes indispensables de la politique salariale » n’ont pas été menées. Les magistrats financiers demandent « d’introduire plus de souplesse » dans le système pour aller vers une évolution salariale moins mécanique et plus de parts variables. « La progression des salaires à l’ancienneté est automatique et mise en œuvre de façon identique pour tous les salariés », note la Cour, qui considère que la situation financière d’EDF ne permet plus une telle pratique.
Avec l’ouverture à la concurrence, EDF a perdu 100 000 clients en moyenne chaque mois en 2017. L’entreprise a vu son excédent brut d’exploitation chuter de 22 % entre 2015 et 2017, alors que sa dette s’élève à 33 milliards d’euros et que sa trésorerie est toujours dans le rouge, égrène le rapport.
L’institution de la rue Cambon estime que l’entreprise n’a rien fait pour réformer les avantages dont bénéficient salariés et retraités d’EDF. Selon la Cour, le montant total des engagements pris pour les retraités s’élève à 6,9 milliards d’euros en 2017. Elle note que la fourniture de l’électricité à un tarif très avantageux représente « un coût exorbitant » pour l’entreprise, évalué à 295 millions d’euros pour l’année 2017.
Dans leur rapport annuel rendu public mercredi, les magistrats estiment que l’entreprise doit encore faire des efforts de modération salariale.
Le Monde
Après un premier rapport rendu en 2013 qui jugeait la politique salariale d’EDF trop généreuse et la progression de sa masse salariale trop rapide, la Cour des comptes remet le couvert. Dans un nouveau rapport consacré au sujet, publié mercredi 6 février, ses magistrats estiment que « l’entreprise continue d’offrir des rémunérations élevées et une série d’avantages sans équivalent, dont bénéficient salariés et anciens salariés, largement déconnectés des performances de l’entreprise ».
La Cour admet, certes, que l’entreprise a fait des efforts depuis 2015. Une manière de souligner que l’arrivée de Jean-Bernard Lévy, en 2014, a été suivie d’une rigueur plus importante, ce que constatent les organisations syndicales. Henri Proglio, le précédent président du groupe, était connu pour une plus grande souplesse dans les négociations salariales.
Cela dit, elle souligne toutefois que « les réformes indispensables de la politique salariale » n’ont pas été menées. Les magistrats financiers demandent « d’introduire plus de souplesse » dans le système pour aller vers une évolution salariale moins mécanique et plus de parts variables. « La progression des salaires à l’ancienneté est automatique et mise en œuvre de façon identique pour tous les salariés », note la Cour, qui considère que la situation financière d’EDF ne permet plus une telle pratique.
Avec l’ouverture à la concurrence, EDF a perdu 100 000 clients en moyenne chaque mois en 2017. L’entreprise a vu son excédent brut d’exploitation chuter de 22 % entre 2015 et 2017, alors que sa dette s’élève à 33 milliards d’euros et que sa trésorerie est toujours dans le rouge, égrène le rapport.
Politique familiale « trop favorable »
L’institution de la rue Cambon estime que l’entreprise n’a rien fait pour réformer les avantages dont bénéficient salariés et retraités d’EDF. Selon la Cour, le montant total des engagements pris pour les retraités s’élève à 6,9 milliards d’euros en 2017. Elle note que la fourniture de l’électricité à un tarif très avantageux représente « un coût exorbitant » pour l’entreprise, évalué à 295 millions d’euros pour l’année 2017.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
La Cour des comptes met le gouvernement au défi de baisser les dépenses
Paris (AFP) - En plein débat national sur les dépenses et la fiscalité, la Cour des comptes a appelé mercredi l'exécutif à redoubler d'efforts pour assainir les finances publiques, "fragilisées" par les mesures annoncées face au mouvement des "gilets jaunes".
"Les efforts de redressement engagés par la France ces dernières années semblent désormais s'essouffler", a mis en garde le président de la Cour Didier Migaud en présentant à la presse le rapport annuel de l'institution.
"La France, du fait du caractère incomplet de l'assainissement de ses finances publiques, ne dispose que de peu de marges budgétaires pour faire face à un retournement conjoncturel ou à une situation de crise", a-t-il ajouté, dans un discours à l'allure d'avertissement au gouvernement.
En ligne de mire, notamment: les baisses d'impôts et les dépenses nouvelles décidées mi-décembre face aux revendications des "gilets jaunes", à l'origine d'une dégradation des perspectives de dette et de déficit public.
Et comment fait-on alors pour satisfaire les GJ quand les caisses sont vides ?
Dans son projet de loi de finances initial, le gouvernement avait prévu un déficit à 2,8% du PIB en 2019, en hausse de 0,2 point par rapport au chiffre attendu en 2018, en raison de la transformation du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges.
Mais les mesures "gilets jaunes", chiffrées à 11 milliards d'euros, l'ont obligé à revoir sa copie. Selon Bercy, le déficit devrait finalement s'établir à 3,2% du PIB cette année, repassant pour la première fois depuis 2016 au-dessus des 3% exigés par Bruxelles.
Ben, on n'arrête pas de le dire.
Cela risque de "dégrader encore la position de la France au sein de la zone euro", prévient la Cour des comptes, pour qui le scénario du gouvernement est à la fois "préoccupant" et "affecté de multiples fragilités".
Parmi ces sources d'inquiétudes: l'absence de précisions apportées sur les économies annoncées pour compenser en partie les mesures "gilets jaunes", mais aussi la dégradation de la conjoncture internationale, et notamment allemande.
Cette situation fait peser un risque "à la baisse" sur la croissance française, souligne l'institution de la rue Cambon, qui rappelle que le gouvernement n'a pas revu depuis septembre sa prévision de hausse du PIB, attendue à 1,7%.
- "petits ruisseaux" et "grandes rivières" -
Réduction de certaines dépenses, meilleur ciblage... Dans ce contexte, "une réduction soutenue des déficits" est devenue "impérative", juge la Cour, qui appelle à "amorcer enfin la décrue" de la dette publique, actuellement proche de 100% du PIB.
"Ce message n'est pas nouveau, mais il est je crois essentiel de le réitérer dans le contexte que connaît notre pays et qui pousse, parfois, à la résignation", a souligné M. Migaud, évoquant les "attentes immenses" des citoyens "à l'égard de l'action publique".
Un message à valeur d'exhortation pour le gouvernement, qui a promis de réduire la dépense publique de trois points de PIB d'ici à 2022, mais est resté discret sur les mesures qu'il entendait mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
Dans son rapport, articulé autour de 23 thèmes pour un total de 1.090 pages, l'institution donne du grain à moudre aux services de l'Etat comme aux collectivités locales, en détaillant plusieurs exemples de gestion perfectible des deniers publics.
Ben, c'est pas gagné ...
Les magistrats financiers déplorent notamment le nombre de sanctions insuffisantes sur la fraude au travail détaché, malgré le "renforcement" de l'arsenal juridique et "la priorité assignée à l'inspection du travail" sur ce sujet (près de 1.000 contrôles par mois en 2017).
Ils préconisent par ailleurs de supprimer l'"avantage énergie" qu'EDF offre à ses employés et ex-salariés, qui se chiffre selon eux en milliards d'euros et contribue à plomber les finances du groupe français, et de transférer aux régions concernées la gestion des trains intercités.
L'institution recommande enfin de faire évoluer les services d'urgence hospitalière "à l'activité insuffisante", en passant le cas échéant par des fermetures nocturnes, aujourd'hui non autorisées par la législation.
Aucune de ces pistes "ne constitue évidemment à elle seule une recette miracle, susceptible de dégager des milliards d'euros d'économie. Mais ne dit-on pas que +les petits ruisseaux forment les grandes rivières+?", a souligné Didier Migaud, appelant l'exécutif à redresser "en profondeur" les comptes publics, via des réformes "correctement et durablement" engagées.
https://www.nouvelobs.com/topnews/20190206.AFP1510/la-cour-des-comptes-met-le-gouvernement-au-defi-de-baisser-les-depenses.html
Paris (AFP) - En plein débat national sur les dépenses et la fiscalité, la Cour des comptes a appelé mercredi l'exécutif à redoubler d'efforts pour assainir les finances publiques, "fragilisées" par les mesures annoncées face au mouvement des "gilets jaunes".
"Les efforts de redressement engagés par la France ces dernières années semblent désormais s'essouffler", a mis en garde le président de la Cour Didier Migaud en présentant à la presse le rapport annuel de l'institution.
"La France, du fait du caractère incomplet de l'assainissement de ses finances publiques, ne dispose que de peu de marges budgétaires pour faire face à un retournement conjoncturel ou à une situation de crise", a-t-il ajouté, dans un discours à l'allure d'avertissement au gouvernement.
En ligne de mire, notamment: les baisses d'impôts et les dépenses nouvelles décidées mi-décembre face aux revendications des "gilets jaunes", à l'origine d'une dégradation des perspectives de dette et de déficit public.
Et comment fait-on alors pour satisfaire les GJ quand les caisses sont vides ?
Dans son projet de loi de finances initial, le gouvernement avait prévu un déficit à 2,8% du PIB en 2019, en hausse de 0,2 point par rapport au chiffre attendu en 2018, en raison de la transformation du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges.
Mais les mesures "gilets jaunes", chiffrées à 11 milliards d'euros, l'ont obligé à revoir sa copie. Selon Bercy, le déficit devrait finalement s'établir à 3,2% du PIB cette année, repassant pour la première fois depuis 2016 au-dessus des 3% exigés par Bruxelles.
Ben, on n'arrête pas de le dire.
Cela risque de "dégrader encore la position de la France au sein de la zone euro", prévient la Cour des comptes, pour qui le scénario du gouvernement est à la fois "préoccupant" et "affecté de multiples fragilités".
Parmi ces sources d'inquiétudes: l'absence de précisions apportées sur les économies annoncées pour compenser en partie les mesures "gilets jaunes", mais aussi la dégradation de la conjoncture internationale, et notamment allemande.
Cette situation fait peser un risque "à la baisse" sur la croissance française, souligne l'institution de la rue Cambon, qui rappelle que le gouvernement n'a pas revu depuis septembre sa prévision de hausse du PIB, attendue à 1,7%.
- "petits ruisseaux" et "grandes rivières" -
Réduction de certaines dépenses, meilleur ciblage... Dans ce contexte, "une réduction soutenue des déficits" est devenue "impérative", juge la Cour, qui appelle à "amorcer enfin la décrue" de la dette publique, actuellement proche de 100% du PIB.
"Ce message n'est pas nouveau, mais il est je crois essentiel de le réitérer dans le contexte que connaît notre pays et qui pousse, parfois, à la résignation", a souligné M. Migaud, évoquant les "attentes immenses" des citoyens "à l'égard de l'action publique".
Un message à valeur d'exhortation pour le gouvernement, qui a promis de réduire la dépense publique de trois points de PIB d'ici à 2022, mais est resté discret sur les mesures qu'il entendait mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
Dans son rapport, articulé autour de 23 thèmes pour un total de 1.090 pages, l'institution donne du grain à moudre aux services de l'Etat comme aux collectivités locales, en détaillant plusieurs exemples de gestion perfectible des deniers publics.
Ben, c'est pas gagné ...
Les magistrats financiers déplorent notamment le nombre de sanctions insuffisantes sur la fraude au travail détaché, malgré le "renforcement" de l'arsenal juridique et "la priorité assignée à l'inspection du travail" sur ce sujet (près de 1.000 contrôles par mois en 2017).
Ils préconisent par ailleurs de supprimer l'"avantage énergie" qu'EDF offre à ses employés et ex-salariés, qui se chiffre selon eux en milliards d'euros et contribue à plomber les finances du groupe français, et de transférer aux régions concernées la gestion des trains intercités.
L'institution recommande enfin de faire évoluer les services d'urgence hospitalière "à l'activité insuffisante", en passant le cas échéant par des fermetures nocturnes, aujourd'hui non autorisées par la législation.
Aucune de ces pistes "ne constitue évidemment à elle seule une recette miracle, susceptible de dégager des milliards d'euros d'économie. Mais ne dit-on pas que +les petits ruisseaux forment les grandes rivières+?", a souligné Didier Migaud, appelant l'exécutif à redresser "en profondeur" les comptes publics, via des réformes "correctement et durablement" engagées.
https://www.nouvelobs.com/topnews/20190206.AFP1510/la-cour-des-comptes-met-le-gouvernement-au-defi-de-baisser-les-depenses.html
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
Dans son rapport annuel, l'institution appelle à nouveau l'exécutif à sortir du flou au sujet de ses mesures d'économie.
C’est un peu la version comptable d’Un jour sans fin, ce film où Bill Murray revit encore et encore la même journée. Dans son rapport public annuel, présenté ce mercredi matin à la presse, la Cour des comptes met à nouveau en garde le gouvernement, jugeant «préoccupante» la situation des finances publiques, «fragiles» les prévisions économiques de l’exécutif et trop nébuleux ses projets d’économie. Et l’institution préconise, comme chaque année ou presque, un vigoureux effort de «redressement» des comptes de l’Etat.Ces avis interviennent alors que le gouvernement s’est éloigné de ses engagements budgétaires initiaux, sous l’effet du ralentissement de la croissance et de dépenses inattendues. En réponse à la crise des gilets jaunes, Emmanuel Macron a annoncé le 10 décembre une série de mesures de pouvoir d’achat, prévoyant notamment l’annulation des hausses de taxe sur le carburant, la défiscalisation des heures supplémentaires et la hausse de la prime d’activité, pour un coût total d’environ 11 milliards d’euros.
«Peu de marges de manœuvre»
Au terme de l’exercice 2018, «les déficits publics resteraient élevés [et] la dette publique rapportée au PIB augmenterait encore», écrit la Cour, constatant que «la France est désormais l’un des pays les plus endettés en Europe, après la Grèce, l’Italie, le Portugal et la Belgique». Et si le budget 2019 est censé entraîner «une amélioration limitée» des comptes publics, l’institution met en doute les hypothèses sur lesquels est construit celui-ci: le scénario «ne tient pas compte» de la dégradation du climat international, qui pourrait réduire la croissance; ni, à l’inverse, des annonces sociales de décembre, qui pourraient l’alimenter.D’autres incertitudes pèseront sur les finances publiques en 2019, juge la Cour des comptes, notamment l’introduction du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu : la réforme pourrait provoquer une hausse… ou une baisse de 2 milliards d’euros du produit de l’impôt. Dans ce contexte, le respect des engagements budgétaires du gouvernement supposerait «des économies ou des recettes supplémentaires». Celles-ci ont été «annoncées, mais non documentées», soupire la Cour, qui déjà en 2018 priait l’exécutif de sortir du flou concernant ses mesures d’économies.
Plus ouvertement critique cette année, l’institution de la rue Cambon dénonce «l’insuffisance et la grande fragilité du redressement opéré jusqu’à présent», craignant que «le haut niveau d’endettement public et […] de déficit public laisse peu de marges de manœuvre en cas de retournement de la conjoncture ou de situation de crise». Le genre d’avertissement qu’Emmanuel Macron, champion déclaré du sérieux budgétaire, ne prévoyait pas de recevoir après deux ans de mandat.
Déficit public:
2017: 59,5 milliards
2018: 76, 1
2019 (prévision) 98,7Le moins qu'on puisse dire est que le déficit public augmente et que Manu la gabegie persiste .
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43190
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Cour des comptes
Diviciac a écrit:Dans son rapport annuel, l'institution appelle à nouveau l'exécutif à sortir du flou au sujet de ses mesures d'économie.
Déficit public:
2017: 59,5 milliards2018: 76, 1
2019 (prévision) 98,7
Le moins qu'on puisse dire est que le déficit public augmente et que Manu la gabegie persiste .
La suite ... ce qu'ils préconisent ...
Dans son rapport, articulé autour de 23 thèmes pour un total de 1.090 pages, l'institution donne du grain à moudre aux services de l'Etat comme aux collectivités locales, en détaillant plusieurs exemples de gestion perfectible des deniers publics.
Les magistrats financiers déplorent notamment le nombre de sanctions insuffisantes sur la fraude au travail détaché, malgré le "renforcement" de l'arsenal juridique et "la priorité assignée à l'inspection du travail" sur ce sujet (près de 1.000 contrôles par mois en 2017).
Ils préconisent par ailleurs de supprimer l'"avantage énergie" qu'EDF offre à ses employés et ex-salariés, qui se chiffre selon eux en milliards d'euros et contribue à plomber les finances du groupe français, et de transférer aux régions concernées la gestion des trains intercités.
L'institution recommande enfin de faire évoluer les services d'urgence hospitalière "à l'activité insuffisante", en passant le cas échéant par des fermetures nocturnes, aujourd'hui non autorisées par la législation.
Aucune de ces pistes "ne constitue évidemment à elle seule une recette miracle, susceptible de dégager des milliards d'euros d'économie. Mais ne dit-on pas que +les petits ruisseaux forment les grandes rivières+?", a souligné Didier Migaud, appelant l'exécutif à redresser "en profondeur" les comptes publics, via des réformes "correctement et durablement" engagées.
Je crains que le gouvernement songe plus à satisfaire les GJ que la cour des comptes ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
Nadou a écrit:La Cour des comptes met le gouvernement au défi de baisser les dépenses
Paris (AFP) - En plein débat national sur les dépenses et la fiscalité, la Cour des comptes a appelé mercredi l'exécutif à redoubler d'efforts pour assainir les finances publiques, "fragilisées" par les mesures annoncées face au mouvement des "gilets jaunes".
"Les efforts de redressement engagés par la France ces dernières années semblent désormais s'essouffler", a mis en garde le président de la Cour Didier Migaud en présentant à la presse le rapport annuel de l'institution.
"La France, du fait du caractère incomplet de l'assainissement de ses finances publiques, ne dispose que de peu de marges budgétaires pour faire face à un retournement conjoncturel ou à une situation de crise", a-t-il ajouté, dans un discours à l'allure d'avertissement au gouvernement.
En ligne de mire, notamment: les baisses d'impôts et les dépenses nouvelles décidées mi-décembre face aux revendications des "gilets jaunes", à l'origine d'une dégradation des perspectives de dette et de déficit public.
Et comment fait-on alors pour satisfaire les GJ quand les caisses sont vides ?
Dans son projet de loi de finances initial, le gouvernement avait prévu un déficit à 2,8% du PIB en 2019, en hausse de 0,2 point par rapport au chiffre attendu en 2018, en raison de la transformation du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges.
Mais les mesures "gilets jaunes", chiffrées à 11 milliards d'euros, l'ont obligé à revoir sa copie. Selon Bercy, le déficit devrait finalement s'établir à 3,2% du PIB cette année, repassant pour la première fois depuis 2016 au-dessus des 3% exigés par Bruxelles.
Ben, on n'arrête pas de le dire.
Cela risque de "dégrader encore la position de la France au sein de la zone euro", prévient la Cour des comptes, pour qui le scénario du gouvernement est à la fois "préoccupant" et "affecté de multiples fragilités".
Parmi ces sources d'inquiétudes: l'absence de précisions apportées sur les économies annoncées pour compenser en partie les mesures "gilets jaunes", mais aussi la dégradation de la conjoncture internationale, et notamment allemande.
Cette situation fait peser un risque "à la baisse" sur la croissance française, souligne l'institution de la rue Cambon, qui rappelle que le gouvernement n'a pas revu depuis septembre sa prévision de hausse du PIB, attendue à 1,7%.
- "petits ruisseaux" et "grandes rivières" -
Réduction de certaines dépenses, meilleur ciblage... Dans ce contexte, "une réduction soutenue des déficits" est devenue "impérative", juge la Cour, qui appelle à "amorcer enfin la décrue" de la dette publique, actuellement proche de 100% du PIB.
"Ce message n'est pas nouveau, mais il est je crois essentiel de le réitérer dans le contexte que connaît notre pays et qui pousse, parfois, à la résignation", a souligné M. Migaud, évoquant les "attentes immenses" des citoyens "à l'égard de l'action publique".
Un message à valeur d'exhortation pour le gouvernement, qui a promis de réduire la dépense publique de trois points de PIB d'ici à 2022, mais est resté discret sur les mesures qu'il entendait mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
Dans son rapport, articulé autour de 23 thèmes pour un total de 1.090 pages, l'institution donne du grain à moudre aux services de l'Etat comme aux collectivités locales, en détaillant plusieurs exemples de gestion perfectible des deniers publics.
Ben, c'est pas gagné ...
Les magistrats financiers déplorent notamment le nombre de sanctions insuffisantes sur la fraude au travail détaché, malgré le "renforcement" de l'arsenal juridique et "la priorité assignée à l'inspection du travail" sur ce sujet (près de 1.000 contrôles par mois en 2017).
Ils préconisent par ailleurs de supprimer l'"avantage énergie" qu'EDF offre à ses employés et ex-salariés, qui se chiffre selon eux en milliards d'euros et contribue à plomber les finances du groupe français, et de transférer aux régions concernées la gestion des trains intercités.
L'institution recommande enfin de faire évoluer les services d'urgence hospitalière "à l'activité insuffisante", en passant le cas échéant par des fermetures nocturnes, aujourd'hui non autorisées par la législation.
Aucune de ces pistes "ne constitue évidemment à elle seule une recette miracle, susceptible de dégager des milliards d'euros d'économie. Mais ne dit-on pas que +les petits ruisseaux forment les grandes rivières+?", a souligné Didier Migaud, appelant l'exécutif à redresser "en profondeur" les comptes publics, via des réformes "correctement et durablement" engagées.
https://www.nouvelobs.com/topnews/20190206.AFP1510/la-cour-des-comptes-met-le-gouvernement-au-defi-de-baisser-les-depenses.html
Et dire que, le 17 novembre au soir , au vu de 1500 barrages en France, il aurait suffi au vaniteux Manu de revenir sur la taxe sur le gasoil pour que tout rentre dans l'ordre...
Diviciac- Messages : 43190
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Cour des comptes
Nadou a écrit:Diviciac a écrit:Dans son rapport annuel, l'institution appelle à nouveau l'exécutif à sortir du flou au sujet de ses mesures d'économie.
Déficit public:
2017: 59,5 milliards2018: 76, 1
2019 (prévision) 98,7
Le moins qu'on puisse dire est que le déficit public augmente et que Manu la gabegie persiste .
La suite ... ce qu'ils préconisent ...
Dans son rapport, articulé autour de 23 thèmes pour un total de 1.090 pages, l'institution donne du grain à moudre aux services de l'Etat comme aux collectivités locales, en détaillant plusieurs exemples de gestion perfectible des deniers publics.
Les magistrats financiers déplorent notamment le nombre de sanctions insuffisantes sur la fraude au travail détaché, malgré le "renforcement" de l'arsenal juridique et "la priorité assignée à l'inspection du travail" sur ce sujet (près de 1.000 contrôles par mois en 2017).
Ils préconisent par ailleurs de supprimer l'"avantage énergie" qu'EDF offre à ses employés et ex-salariés, qui se chiffre selon eux en milliards d'euros et contribue à plomber les finances du groupe français, et de transférer aux régions concernées la gestion des trains intercités.
L'institution recommande enfin de faire évoluer les services d'urgence hospitalière "à l'activité insuffisante", en passant le cas échéant par des fermetures nocturnes, aujourd'hui non autorisées par la législation.
Aucune de ces pistes "ne constitue évidemment à elle seule une recette miracle, susceptible de dégager des milliards d'euros d'économie. Mais ne dit-on pas que +les petits ruisseaux forment les grandes rivières+?", a souligné Didier Migaud, appelant l'exécutif à redresser "en profondeur" les comptes publics, via des réformes "correctement et durablement" engagées.
Je crains que le gouvernement songe plus à satisfaire les GJ que la cour des comptes ...
Manu n'a pas le temps , c'est la "délibération permanente" Il s'est relancé dans la campagne pour faire ce qui fait ton admiration : des shows télévisés.
Demain, la caravane publicitaire s'arrètera à Augustodunum: la ville créée par Auguste pour concurrencer Bibracte des Eduens
Diviciac- Messages : 43190
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Cour des comptes
Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Cour des comptes
ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Les petits commerçants comptent leurs pertes du samedi.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
/../
La réponse est limpide:
Budget: les réformes du gouvernement profitent en priorité ...
https://fr.news.yahoo.com/bénéficier-choix-gouvernement-mieux...
Les mesures fiscales décidées par le gouvernement pour 2018 et 2019 profitent en priorité aux 1% les plus riches,
1,27 milliard pour les 0,01% les plus riches: le gros ...
https://www.marianne.net/economie/127-milliard-pour-les-001-les...Les 1% les plus riches ont bénéficié de 4,5 milliards d'euros. Parmi eux, les 0,01% les plus riches en ont capté 1,27 milliard...
Diviciac- Messages : 43190
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Cour des comptes
Et s'il n'y avait que ceux d' EDF a avoir des avantages,essayez de creuser à la Banque de France.........Ou à la CDC!
Invité- Invité
Re: Cour des comptes
Zerbinette a écrit:Et s'il n'y avait que ceux d' EDF a avoir des avantages,essayez de creuser à la Banque de France.........Ou à la CDC!
Ils sont certainement moins nombreux.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
Bonnet d'âne des grands pays Européens la France -- cela fait 30 ans que l'on entend la même chose --
Macron avait engagé sa parole et l'on ne peut nier l'échec -
Macron avait engagé sa parole et l'on ne peut nier l'échec -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Cour des comptes
pas tous....Nadou a écrit:ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Les petits commerçants comptent leurs pertes du samedi.
Invité- Invité
Re: Cour des comptes
keltys a écrit:pas tous....Nadou a écrit:ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Les petits commerçants comptent leurs pertes du samedi.
Sauf ceux qui ont surfé sur la vague.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
plutôt ceux qui pensent au boulot plutôt que pleurnicherNadou a écrit:keltys a écrit:
pas tous....
Sauf ceux qui ont surfé sur la vague.
Invité- Invité
Re: Cour des comptes
Nadou a écrit:ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Les petits commerçants comptent leurs pertes du samedi.
Faudrait savoir : quand ça t'arrange, tu racontes que le moral est au beau fixe et que des milliers d'entreprises se créent .
Diviciac- Messages : 43190
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Cour des comptes
Il faut supprimer TOUS les privilèges et commencer par le haut ! A l'heure où vivre décemment apparaît impossible pour une grande partie de la population, la suppression de TOUS les privilèges de nos chers ministres, députés, sénateurs, ex-présidents, ex-premiers ministres, etc... est une absolue nécessité. Nous ne sommes plus au temps des seigneurs! EXEMPLARITÉ!!
Invité- Invité
Re: Cour des comptes
Il est évident que les services d’urgence reçoivent des patients qui n’ont rien à y faire mais que notre ministre se penche un peu plus sur le problème. Que font les malades dont les médecins traitants sont absents (il leur est de plus en plus difficile de trouver des remplaçants) ? Que font les malades le soir (allez trouver un médecin de garde) ? Que font les malades le week-end ? Que font les malades qui n’ont pas 25 € à dépenser ? A l’hôpital, il n’y a rien à payer.Nadou a écrit:Urgences hospitalières : la Cour des comptes au diapason des réformes du gouvernement
Le Monde
Dans son rapport annuel présenté mercredi, la juridiction estime que 20 % des patients ne devraient pas les fréquenter.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a dû apprécier les recommandations de la Cour des comptes pour alléger la pression sur les urgences hospitalières, dont le nombre de passages a été multiplié par deux en vingt ans (21,2 millions en 2016). Ce sont peu ou prou les siennes.
Le constat est identique. Environ 20 % des patients se rendant dans ces structures « trop sollicitées » ne devraient pas les fréquenter, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mercredi 6 février. En mars 2018, Mme Buzyn jugeait pour sa part que ces services accueillent une « majorité des personnes qui ne devraient pas y être ».
Pour atténuer les « tensions », la Cour propose qu’une médecine de ville « mieux organisée et dotée des outils idoines » puisse accueillir davantage de patients. Précisément ce que la ministre de la santé souhaite mettre en œuvre en encourageant les professionnels de santé libéraux à s’organiser au sein des communautés de professionnels de santé libéraux (CPTS). « Plusieurs mesures récemment annoncées par le gouvernement dans le cadre du plan “Ma santé 2022” pourraient contribuer à réduire le recours aux urgences », reconnaissent les magistrats de la rue Cambon.Faire évoluer la tarification
Ils rappellent par ailleurs que la tarification des passages aux urgences, dont le coût moyen pour l’Assurance-maladie est évalué à 148 euros, « incite à l’activité au lieu d’encourager les efforts de régulation ». Là aussi, charge au gouvernement de faire évoluer ce montant pour que « le report d’une partie des passages évitables sur la médecine de ville, porteur d’économies pour l’Assurance-maladie »ne soit pas « financièrement pénalisant » pour les hôpitaux. A l’automne, la proposition du député (LRM) Olivier Véran de payer les hôpitaux pour qu’ils réorientent certains patients vers la médecine de ville avait suscité la polémique mais été retenue comme une expérimentation.
Sur quelques points, la Cour des comptes pousse cependant le curseur un cran plus loin que le gouvernement.
Et si on parlait de déserts médicaux. Rien que notre région lorsqu’une personne emménage, si elle essaye d’aller chez un médecin dit de ville, elle s’entend répondre : « nous ne prenons pas de nouveau patient »
Ça fait des années que l’on tire la sonnette d’alarme mais les gouvernements successifs ont refusé d’écouter.
Quand j’entends que le gouvernement envisage de fermer certains services d’urgence les nuits parce qu’ils ne sont pas rentables je m’inquiète pour le devenir des accidentés, des grands malades pour lesquels on va multiplier les kilomètres afin de les transporter dans un grand service ouvert. La rotation des hélicoptères va se multiplier au dessus de nos têtes.
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Cour des comptes
dugenou a écrit:Il est évident que les services d’urgence reçoivent des patients qui n’ont rien à y faire mais que notre ministre se penche un peu plus sur le problème. Que font les malades dont les médecins traitants sont absents (il leur est de plus en plus difficile de trouver des remplaçants) ? Que font les malades le soir (allez trouver un médecin de garde) ? Que font les malades le week-end ? Que font les malades qui n’ont pas 25 € à dépenser ? A l’hôpital, il n’y a rien à payer.Nadou a écrit:Urgences hospitalières : la Cour des comptes au diapason des réformes du gouvernement
Le Monde
Dans son rapport annuel présenté mercredi, la juridiction estime que 20 % des patients ne devraient pas les fréquenter.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a dû apprécier les recommandations de la Cour des comptes pour alléger la pression sur les urgences hospitalières, dont le nombre de passages a été multiplié par deux en vingt ans (21,2 millions en 2016). Ce sont peu ou prou les siennes.
Le constat est identique. Environ 20 % des patients se rendant dans ces structures « trop sollicitées » ne devraient pas les fréquenter, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mercredi 6 février. En mars 2018, Mme Buzyn jugeait pour sa part que ces services accueillent une « majorité des personnes qui ne devraient pas y être ».
Pour atténuer les « tensions », la Cour propose qu’une médecine de ville « mieux organisée et dotée des outils idoines » puisse accueillir davantage de patients. Précisément ce que la ministre de la santé souhaite mettre en œuvre en encourageant les professionnels de santé libéraux à s’organiser au sein des communautés de professionnels de santé libéraux (CPTS). « Plusieurs mesures récemment annoncées par le gouvernement dans le cadre du plan “Ma santé 2022” pourraient contribuer à réduire le recours aux urgences », reconnaissent les magistrats de la rue Cambon.Faire évoluer la tarification
Ils rappellent par ailleurs que la tarification des passages aux urgences, dont le coût moyen pour l’Assurance-maladie est évalué à 148 euros, « incite à l’activité au lieu d’encourager les efforts de régulation ». Là aussi, charge au gouvernement de faire évoluer ce montant pour que « le report d’une partie des passages évitables sur la médecine de ville, porteur d’économies pour l’Assurance-maladie »ne soit pas « financièrement pénalisant » pour les hôpitaux. A l’automne, la proposition du député (LRM) Olivier Véran de payer les hôpitaux pour qu’ils réorientent certains patients vers la médecine de ville avait suscité la polémique mais été retenue comme une expérimentation.
Sur quelques points, la Cour des comptes pousse cependant le curseur un cran plus loin que le gouvernement.
Et si on parlait de déserts médicaux. Rien que notre région lorsqu’une personne emménage, si elle essaye d’aller chez un médecin dit de ville, elle s’entend répondre : « nous ne prenons pas de nouveau patient »
Ça fait des années que l’on tire la sonnette d’alarme mais les gouvernements successifs ont refusé d’écouter.
Quand j’entends que le gouvernement envisage de fermer certains services d’urgence les nuits parce qu’ils ne sont pas rentables je m’inquiète pour le devenir des accidentés, des grands malades pour lesquels on va multiplier les kilomètres afin de les transporter dans un grand service ouvert. La rotation des hélicoptères va se multiplier au dessus de nos têtes.
Il serait temps pour l'Etat de penser que l’Hôpital n'à pas à être rentable --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Cour des comptes
ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Ce que dit la Cour des Comptes, c'est l'exacte vérité sur le gaspillage de l'argent public, c'est à dire de NOTRE ARGENT ! Les villages meurent et bientôt ce sera le tour des petites villes… Il suffit de voir le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut pour en avoir une petite information ! Ailleurs on nous gave avec le réchauffement climatique qui est la "menace" immédiate !
Mais les milliards d'euros qui ont été déversés pour la soi-disant "politique de la ville" où sont-ils passés ?
Et que fait l'UE pour défendre nos agriculteurs ? Nous obliger à importer de la viande pourrie ?
Athos13- Messages : 1635
Date d'inscription : 30/10/2017
Re: Cour des comptes
Athos13 a écrit:ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Ce que dit la Cour des Comptes, c'est l'exacte vérité sur le gaspillage de l'argent public, c'est à dire de NOTRE ARGENT ! Les villages meurent et bientôt ce sera le tour des petites villes… Il suffit de voir le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut pour en avoir une petite information ! Ailleurs on nous gave avec le réchauffement climatique qui est la "menace" immédiate !
Mais les milliards d'euros qui ont été déversés pour la soi-disant "politique de la ville" où sont-ils passés ?
Et que fait l'UE pour défendre nos agriculteurs ? Nous obliger à importer de la viande pourrie ?
La politique de la ville est sans effet puisque le problème des logements est toujours d'actualité --la France à pas les moyens de construire un logement à loyer modéré pour tous sans parler qu'il faut des terrains --
La France de tout temps à été une France des territoires et de la ruralité et c'est la qu'il faut mettre le paquet pour remettre de l'emploi --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Cour des comptes
dugenou a écrit:Il est évident que les services d’urgence reçoivent des patients qui n’ont rien à y faire mais que notre ministre se penche un peu plus sur le problème. Que font les malades dont les médecins traitants sont absents (il leur est de plus en plus difficile de trouver des remplaçants) ? Que font les malades le soir (allez trouver un médecin de garde) ? Que font les malades le week-end ? Que font les malades qui n’ont pas 25 € à dépenser ? A l’hôpital, il n’y a rien à payer.Nadou a écrit:Urgences hospitalières : la Cour des comptes au diapason des réformes du gouvernement
Le Monde
Dans son rapport annuel présenté mercredi, la juridiction estime que 20 % des patients ne devraient pas les fréquenter.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a dû apprécier les recommandations de la Cour des comptes pour alléger la pression sur les urgences hospitalières, dont le nombre de passages a été multiplié par deux en vingt ans (21,2 millions en 2016). Ce sont peu ou prou les siennes.
Le constat est identique. Environ 20 % des patients se rendant dans ces structures « trop sollicitées » ne devraient pas les fréquenter, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mercredi 6 février. En mars 2018, Mme Buzyn jugeait pour sa part que ces services accueillent une « majorité des personnes qui ne devraient pas y être ».
Pour atténuer les « tensions », la Cour propose qu’une médecine de ville « mieux organisée et dotée des outils idoines » puisse accueillir davantage de patients. Précisément ce que la ministre de la santé souhaite mettre en œuvre en encourageant les professionnels de santé libéraux à s’organiser au sein des communautés de professionnels de santé libéraux (CPTS). « Plusieurs mesures récemment annoncées par le gouvernement dans le cadre du plan “Ma santé 2022” pourraient contribuer à réduire le recours aux urgences », reconnaissent les magistrats de la rue Cambon.Faire évoluer la tarification
Ils rappellent par ailleurs que la tarification des passages aux urgences, dont le coût moyen pour l’Assurance-maladie est évalué à 148 euros, « incite à l’activité au lieu d’encourager les efforts de régulation ». Là aussi, charge au gouvernement de faire évoluer ce montant pour que « le report d’une partie des passages évitables sur la médecine de ville, porteur d’économies pour l’Assurance-maladie »ne soit pas « financièrement pénalisant » pour les hôpitaux. A l’automne, la proposition du député (LRM) Olivier Véran de payer les hôpitaux pour qu’ils réorientent certains patients vers la médecine de ville avait suscité la polémique mais été retenue comme une expérimentation.
Sur quelques points, la Cour des comptes pousse cependant le curseur un cran plus loin que le gouvernement.
Et si on parlait de déserts médicaux. Rien que notre région lorsqu’une personne emménage, si elle essaye d’aller chez un médecin dit de ville, elle s’entend répondre : « nous ne prenons pas de nouveau patient »
Ça fait des années que l’on tire la sonnette d’alarme mais les gouvernements successifs ont refusé d’écouter.
Quand j’entends que le gouvernement envisage de fermer certains services d’urgence les nuits parce qu’ils ne sont pas rentables je m’inquiète pour le devenir des accidentés, des grands malades pour lesquels on va multiplier les kilomètres afin de les transporter dans un grand service ouvert. La rotation des hélicoptères va se multiplier au dessus de nos têtes.
Cessons de pleurnicher, passons aux propositions. Tirer une sonnette ne règle rien. Les urgences ne sont pas une solution, elles ont TOUJOURS été à 30km de chez moi, mes parents ont besoin d'un généraliste.
A la campagne, les docteurs ne veulent pas s'installer, difficultés pour les études des enfants, manque de concerts, théâtres ... etc ...
Comment les obliger à venir soigner près de chez moi ?
Je propose de prendre en charge 8 ans d'études par l'Etat, cad allouer une bourse de 1000€ par mois si l'étudiant signe un contrat comme quoi il accepte de s'installer 8 ans en zone défavorisée, banlieue ou campagne.
Ça offrirait la possibilité à des jeunes issus de milieux pauvres de devenir médecins et ça permettrait à tous les Français d'avoir une offre de soins.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
Athos13 a écrit:ledevois a écrit:Faut tout mette à plat du budget national et voir à qui ça profite le plus et ce qu'ils en font --
La France est le pays dans le monde qui réparti le plus le budget -- réparti à qui -? par exemple je sais que le paquet est mis dans les zones de non droit et que c'est sans effet alors que le cataclysme d'une lente évolution de nos villages sont en train de mourir - notre identité , notre culture perd son âme -- la decrepitude gagne même les petites villes --Où sont passés nos ouvriers, paysans, pêcheurs, chasseurs, artisans ? Où sont les notables et les petits commerçants ----
Ce que dit la Cour des Comptes, c'est l'exacte vérité sur le gaspillage de l'argent public, c'est à dire de NOTRE ARGENT ! Les villages meurent et bientôt ce sera le tour des petites villes… Il suffit de voir le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut pour en avoir une petite information ! Ailleurs on nous gave avec le réchauffement climatique qui est la "menace" immédiate !
Mais les milliards d'euros qui ont été déversés pour la soi-disant "politique de la ville" où sont-ils passés ?
Et que fait l'UE pour défendre nos agriculteurs ? Nous obliger à importer de la viande pourrie ?
Pernaut montre une image dévoyée et dépressive de la campagne ( où j'habite ) il n'y a pas que de petits retraités qui pleurent sur leur sort mais une vie associative riche, de la solidarité et des fêtes, foires tout l'été.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Cour des comptes
Lorsqu'on t'annonce que telle ou telle école va fermer c'est une image dépressive et dévoyée ? Oui, certes çà l'est. Mais ce n'est pas une invention. Pas d'école ? Pas de nouveaux couples qui vont s'installer. Pas de médecin ? Les vieux n'ont qu'à crever s'ils ne peuvent pas se déplacer… Et au final, un, deux, trois villages qui n'existeront plus dans dix ans !
Et parler de la "vie associative riche" c'est du foutage de gueule, ni plus, ni moins !
Et parler de la "vie associative riche" c'est du foutage de gueule, ni plus, ni moins !
Athos13- Messages : 1635
Date d'inscription : 30/10/2017
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» La Cour des Comptes pas enthousiate du tout
» La Cour des comptes ne félicite pas Manu la gabegie
» La Cour des comptes étrille la vente de l’aéroport de Toulouse aux Chinois
» Incapable de chiffrer la fraude sociale, la Cour des comptes veut "l'assécher à la source"
» En Espagne, la Cour des comptes a détecté des irrégularités dans la campagne de Manuel Valls aux éle
» La Cour des comptes ne félicite pas Manu la gabegie
» La Cour des comptes étrille la vente de l’aéroport de Toulouse aux Chinois
» Incapable de chiffrer la fraude sociale, la Cour des comptes veut "l'assécher à la source"
» En Espagne, la Cour des comptes a détecté des irrégularités dans la campagne de Manuel Valls aux éle
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum