Macron relance la "loi alimentation" pour les agriculteurs
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Macron relance la "loi alimentation" pour les agriculteurs
http://www.lefigaro.fr/conso/2018/10/09/20010-20181009ARTFIG00171-le-coup-de-pression-d-emmanuel-macron-aux-agriculteurs.php
Un an après son discours de Rungis, Emmanuel Macron invite les principales filières agricoles «à prendre leurs responsabilités» et à fixer leurs coûts de production. Dans le cadre de la loi Alimentation, ces indices serviront à fixer les prix agricoles.
Les filières agricoles doivent s'entendre afin que la loi Alimentation atteigne son objectif d'une meilleure rémunération des producteurs.Tel est le message martelé par l'Élysée auprès des principales filières agricoles, reçues ce mardi par le président. Un an après [size=14]son discours de Rungis, Emmanuel Macron veut ainsi «que les filières prennent leurs responsabilités», car «on ne peut se substituer à des acteurs qui ne savent pas se structurer depuis des années», avance-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Les filières du lait, de la viande bovine, du porc ou des œufs, invitées à rencontrer le président, ne sont représentées que par les responsables des interprofessions agricoles, en l'absence de la distribution.
L'Élysée rappelle que la loi Alimentation votée définitivement mardi dernier a pris des engagements pour permettre aux agriculteurs d'être mieux rémunérés, via notamment l'encadrement des promotions ou encore le relèvement du seuil de revente à perte. En contrepartie, l'exécutif attend une réorganisation des filières afin qu'elles soient en mesure de définir leurs coûts de production. De fait, la loi Alimentation prévoit une inversion de la construction des tarifs. Selon le mécanisme imaginé par les législateurs, les prix agricoles se baseront désormais sur les indicateurs négociés au sein des filières et ne seront plus - en théorie - dictés par les distributeurs.
Outre ce «Name and shame» des filières, l'Etat agite la menace du retrait des mesures potentiellement favorables aux agriculteurs. Les décisions sur le seuil de revente à perte et les promotions ont vocation à être expérimentées pendant deux ans et pourraient être révisées si les filières ne trouvent pas de terrain d'entente, insiste la présidence. Emmanuel Macron avait en effet menacé de revoir ces dispositions si les acteurs de l'agroalimentaire ne s'accordaient pas.
Issue des états généraux de l'alimentation, la loi «Egalim» veut rééquilibrer les relations commerciales entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs et mettre fin à une mortifère guerre des prix. Les prochaines négociations seront le premier test grandeur nature de la loi. Le gouvernement a donc tout intérêt à ce qu'elle prouve son efficacité.[/size]
Un an après son discours de Rungis, Emmanuel Macron invite les principales filières agricoles «à prendre leurs responsabilités» et à fixer leurs coûts de production. Dans le cadre de la loi Alimentation, ces indices serviront à fixer les prix agricoles.
Les filières agricoles doivent s'entendre afin que la loi Alimentation atteigne son objectif d'une meilleure rémunération des producteurs.Tel est le message martelé par l'Élysée auprès des principales filières agricoles, reçues ce mardi par le président. Un an après [size=14]son discours de Rungis, Emmanuel Macron veut ainsi «que les filières prennent leurs responsabilités», car «on ne peut se substituer à des acteurs qui ne savent pas se structurer depuis des années», avance-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Les filières du lait, de la viande bovine, du porc ou des œufs, invitées à rencontrer le président, ne sont représentées que par les responsables des interprofessions agricoles, en l'absence de la distribution.
L'Élysée rappelle que la loi Alimentation votée définitivement mardi dernier a pris des engagements pour permettre aux agriculteurs d'être mieux rémunérés, via notamment l'encadrement des promotions ou encore le relèvement du seuil de revente à perte. En contrepartie, l'exécutif attend une réorganisation des filières afin qu'elles soient en mesure de définir leurs coûts de production. De fait, la loi Alimentation prévoit une inversion de la construction des tarifs. Selon le mécanisme imaginé par les législateurs, les prix agricoles se baseront désormais sur les indicateurs négociés au sein des filières et ne seront plus - en théorie - dictés par les distributeurs.
Les menaces de l'Élysée
Emmanuel Macron presse donc les filières pour qu'elles définissent leurs coûts de production avant les prochaines négociations. Selon l'Élysée, certaines filières ont fait des avancées importants, comme celles du lait et de la volaille, tandis que celles de la viande bovine et du porc sont à la traîne. Ces denières sont «les sources de plus grande inquiétude», explique-t-on à l'Élysée, en soulignant la volonté du chef de l'État de voir émerger un plan de restructuration des abattoirs et des investissements sur l'abattage et la découpe.Outre ce «Name and shame» des filières, l'Etat agite la menace du retrait des mesures potentiellement favorables aux agriculteurs. Les décisions sur le seuil de revente à perte et les promotions ont vocation à être expérimentées pendant deux ans et pourraient être révisées si les filières ne trouvent pas de terrain d'entente, insiste la présidence. Emmanuel Macron avait en effet menacé de revoir ces dispositions si les acteurs de l'agroalimentaire ne s'accordaient pas.
Issue des états généraux de l'alimentation, la loi «Egalim» veut rééquilibrer les relations commerciales entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs et mettre fin à une mortifère guerre des prix. Les prochaines négociations seront le premier test grandeur nature de la loi. Le gouvernement a donc tout intérêt à ce qu'elle prouve son efficacité.[/size]
Invité- Invité
Re: Macron relance la "loi alimentation" pour les agriculteurs
Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
frenchy35F- Messages : 4485
Date d'inscription : 25/11/2017
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