Vivement qu'ils dégagent !
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Vivement qu'ils dégagent !
Bruxelles donne deux mois à Londres pour rembourser 2,7 milliards d’euros de droits de douane non perçus
Le Monde
Cet ultimatum constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction à l’encontre du Royaume-Uni, accusé d’avoir laissé entrer en Europe des produits chinois sous-taxés.
Londres dispose « d’un délai de deux mois pour agir, à défaut de quoi, la Commission pourrait saisir la Cour de justice de l’Union européenne », précise dans un communiqué Bruxelles, qui avait ouvert une procédure d’infraction en mars dernier. Cette demande pourrait bien exacerber encore les tensions dans le cadre des négociations sur le Brexit, quelques jours seulement après un sommet européen tendu en Autriche.
« Bien qu’il ait été informé des risques de fraude liés à l’importation de textiles et de chaussures originaires de la République populaire de Chine dès 2007 et qu’il lui ait été demandé de prendre des mesures appropriées de maîtrise des risques, le Royaume-Uni n’est pas intervenu de manière efficace pour empêcher la fraude », poursuit la Commission.
Or, les droits de douane font partie des ressources du budget de l’UE. L’OLAF, qui estimait alors le préjudice à 2 milliards d’euros, avait recommandé à l’Union de « récupérer l’argent » auprès « du gouvernement du Royaume-Uni ».
D’autres contrôles menés par la Commission ont ensuite fait apparaître « une augmentation considérable de l’ampleur de ce mécanisme de fraude » pour la période comprise entre novembre 2011 et décembre 2017. Au total, cette fraude aurait « entraîné des pertes pour le budget de l’UE s’élevant à 2,7 milliards d’euros ».
L’affaire est d’autant plus inopportune que la proposition de Londres pour sa future relation avec l’UE après le Brexit repose sur un « accord douanier simplifié » : le Royaume-Uni collecterait les droits de douanes sur les biens entrant sur son territoire à destination de l’UE et appliquerait ses propres taxes sur ses importations en provenance de pays tiers.
Bruxelles et Londres prévoient de s’entendre sur un accord de retrait et le cadre de leur future relation d’ici le moins de novembre, afin de permettre au Royaume-Uni de quitter comme prévu l’UE fin mars 2019.
Il faut couper le lien au plus vite !
Le Monde
Cet ultimatum constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction à l’encontre du Royaume-Uni, accusé d’avoir laissé entrer en Europe des produits chinois sous-taxés.
Deux mois pour rembourser 2,7 milliards d’euros. Lundi 24 septembre, la Commission européenne a accentué la pression sur le Royaume-Uni pour qu’il rembourse cette somme, correspondant aux droits de douane destinés au budget européen que le pays aurait dû percevoir s’il n’avait pas, par négligence, laissé entrer en Europe des produits chinois largement sous-taxés.
Londres dispose « d’un délai de deux mois pour agir, à défaut de quoi, la Commission pourrait saisir la Cour de justice de l’Union européenne », précise dans un communiqué Bruxelles, qui avait ouvert une procédure d’infraction en mars dernier. Cette demande pourrait bien exacerber encore les tensions dans le cadre des négociations sur le Brexit, quelques jours seulement après un sommet européen tendu en Autriche.
« Bien qu’il ait été informé des risques de fraude liés à l’importation de textiles et de chaussures originaires de la République populaire de Chine dès 2007 et qu’il lui ait été demandé de prendre des mesures appropriées de maîtrise des risques, le Royaume-Uni n’est pas intervenu de manière efficace pour empêcher la fraude », poursuit la Commission.
Un mécanisme de fraude de grande ampleur
Cet ultimatum constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction lancée à la suite d’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). L’OLAF avait révélé qu’entre 2013 et 2016, des montants de droits de douane importants avaient été éludés grâce à de fausses factures, des factures fictives et en présentant des déclarations de valeur en douane incorrectes.Or, les droits de douane font partie des ressources du budget de l’UE. L’OLAF, qui estimait alors le préjudice à 2 milliards d’euros, avait recommandé à l’Union de « récupérer l’argent » auprès « du gouvernement du Royaume-Uni ».
D’autres contrôles menés par la Commission ont ensuite fait apparaître « une augmentation considérable de l’ampleur de ce mécanisme de fraude » pour la période comprise entre novembre 2011 et décembre 2017. Au total, cette fraude aurait « entraîné des pertes pour le budget de l’UE s’élevant à 2,7 milliards d’euros ».
L’affaire est d’autant plus inopportune que la proposition de Londres pour sa future relation avec l’UE après le Brexit repose sur un « accord douanier simplifié » : le Royaume-Uni collecterait les droits de douanes sur les biens entrant sur son territoire à destination de l’UE et appliquerait ses propres taxes sur ses importations en provenance de pays tiers.
Bruxelles et Londres prévoient de s’entendre sur un accord de retrait et le cadre de leur future relation d’ici le moins de novembre, afin de permettre au Royaume-Uni de quitter comme prévu l’UE fin mars 2019.
Il faut couper le lien au plus vite !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vivement qu'ils dégagent !
En juin 2016, à l'aube du Brexit, le FTS 100 (l'indice boursier de Londres) ) était à 6021 points, il est aujourd'hui à 7490 soit un hausse de 24,4 %
En juin 2016, le CAC 40 était à 4421, il est aujourd'hui à 5494 soit une hausse de 24,3%
On ne peut pas dire que le Brexit effarouche les investisseurs et que les pronostics hautement alarmistes sur la faillite de Londres se soient avérés exacts.
En juin 2016, le CAC 40 était à 4421, il est aujourd'hui à 5494 soit une hausse de 24,3%
On ne peut pas dire que le Brexit effarouche les investisseurs et que les pronostics hautement alarmistes sur la faillite de Londres se soient avérés exacts.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Diviciac a écrit:En juin 2016, à l'aube du Brexit, le FTS 100 (l'indice boursier de Londres) ) était à 6021 points, il est aujourd'hui à 7490 soit un hausse de 24,4 %
En juin 2016, le CAC 40 était à 4421, il est aujourd'hui à 5494 soit une hausse de 24,3%
On ne peut pas dire que le Brexit effarouche les investisseurs et que les pronostics hautement alarmistes sur la faillite de Londres se soient avérés exacts.
ANALYSE. Le climat d'incertitude qui règne outre-Manche a ralenti les deux moteurs de la croissance, la consommation et l'investissement. Quant au problème structurel de la productivité, le Brexit ne fait que l'aggraver.
Il y a les prévisions qu'on se jette au visage pour tenter de convaincre l'opinion publique britannique que le Brexit est, économiquement parlant, la plus grosse erreur jamais commise par le Royaume-Uni, ou au contraire sa plus grande chance. Il y a aussi les études s'appuyant sur des hypothèses toutes plus incertaines les unes que les autres. Mais en attendant d'y voir clair sur l'avenir, que coûte déjà, concrètement, le Brexit à l'économie britannique ?
Avant même qu'il n'entre en vigueur à la fin mars, et quelle que soit l'issue des négociations en cours avec Bruxelles sur les relations commerciales qu'entretiendra à terme le Royaume-Uni avec l'Union, une chose est sûre : le Brexit a déjà eu de lourdes conséquences sur l'économie outre-Manche . Il n'a provoqué ni tremblement de terre, ni cataclysme, mais un épais brouillard, qu'avec le temps rien ne dissipe. Un poison lent, qui risque in fine de se montrer moins spectaculaire, mais tout aussi dangereux.
Irrésistible léthargie
Ce poison a un nom : l'incertitude. Les doutes quant à l'avenir ne rendent pas seulement les marchés financiers plus fébriles et la livre plus volatile. Ils ralentissent aussi toute la machine économique, et plongent le pays dans une sorte d'irrésistible léthargie.
Les entreprises sont contraintes de remettre leurs décisions d'investissement à plus tard.
Les entreprises, d'abord, sont contraintes de remettre leurs décisions d'investissement à plus tard. Comment investir, tant qu'elles ne savent pas comment elles pourront, demain, commercer avec l'UE ? Leur situation est d'autant plus inconfortable que pour certaines industries exportant près de 80 % de leur production, comme l'automobile, l'Europe pèse plus de la moitié des ventes à l'international... Résultat : le secteur a réduit d'un tiers ses investissements l'an dernier , à 1,1 milliard de livres contre 1,66 milliard en 2016... « La contribution de l'investissement à la croissance du PIB a été négative de 0,2 point au premier trimestre », souligne René Defossez, analyste chez Natixis.
Les ménages ne consomment plus
Les ménages, ensuite, hésitent à consommer. L'achat de biens durables, en particulier, est différé. Les immatriculations de voitures neuves, par exemple, ont dévissé de 5,7 % sur 2017 et baissent encore de 4,2 % depuis le début de cette année. Echaudés par l'inflation liée à la baisse de la livre, les Britanniques sont d'autant plus le pied sur le frein pour dépenser qu'ils ne peuvent compter, pour remuscler leur pouvoir d'achat, sur aucun relais : ni sur un quelconque « effet richesse » (le prix des maisons, et donc la valeur de leur patrimoine immobilier, n'augmente plus), ni sur l'opulence de leur épargne (elle reste faible, à 4,3 % contre 14,2 % en France et 10,2 % en Allemagne, même si le mode de calcul diffère), ni même sur un bond de salaires réels (ils restent à peu près stables en glissement annuel en dépit d'un bond de 0,8 % en juillet, selon les chiffres de l'Office national des statistiques).
Un comble pour les ménages britanniques : ils hésitent même, désormais, à s'endetter ! Les chiffres du crédit à la consommation ont ainsi fondu de moitié en juillet, à 0,8 milliard de livres contre 1,5 milliard en moyenne depuis le début 2016 (à l'exception d'un trou d'air historique en mars, à 0,4 milliard).
Un impact de 2 % sur le PIB
La conséquence ? selon Mark Carney, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, le PIB britannique aurait été de 2 % supérieur sans le Brexit. Soit un impact d'environ 40 milliards de livres, à ce stade, sur la richesse de la nation.Les hard Brexiters du parti conservateur, Boris Johnson en tête, n'ont pas manqué de critiquer ces chiffres, jugés trop alarmistes. Depuis deux ans, la croissance britannique reste néanmoins décevante : elle était de 1,3 % en glissement annuel au deuxième trimestre, soit presque un point d'écart avec l'Europe (2,2 %) ! Et l'ordre de grandeur des prévisions pour les années à venir se situe entre 1,3 % et 1,5 %.
Pas de quoi faire changer d'avis les électeurs
Et le Brexit ne se contente pas de ralentir la croissance d'aujourd'hui. Il sape aussi celle de demain, en pesant sur une productivité déjà insuffisante. « Le Brexit intervient dans un contexte où les travailleurs privilégient la stabilité de l'emploi et crée environnement où les entreprises embauchent pour compenser un moindre investissement en capital. Le régime de croissance est donc extrêmement riche en emploi (le taux de chômage est même tombé à 4 % au deuxième trimestre, un record depuis 1975, NDLR), quoique pauvre en productivité et donc en croissance des salaires. C'est un gage de stabilité sur le court terme, mais une source d'inquiétude sur le long terme », regrette Fabrice Montagné, économiste en chef pour le Royaume-Uni chez Barclays. Résultat : après un petit rebond en 2016-2017, l'indice de productivité s'est remis à baisser au premier trimestre, tombant à 102,6, contre 103,1 au dernier trimestre de l'an dernier. Sa première baisse depuis le début 2016.https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302230704899-ce-que-le-brexit-a-deja-coute-a-leconomie-britannique-2204465.php
Selon une étude publiée par Sky Data fin juillet, 52 % des Britanniques sont désormais convaincus que le Brexit aura des effets néfastes pour l'économie, alors que seulement 35 % pensent qu'il aura un impact positif. Les électeurs seraient-ils pour autant prêts à reconsidérer leur décision de sortir de l'Union ? A ce stade, il n'en est pas question : rien ne montre un changement d'avis significatif, dans l'opinion, par rapport au référendum de juin 2016.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vivement qu'ils dégagent !
...J'entends plus que régulièrement ce leitmotiv : Il faudrait faire revoter les Britanniques au sujet du référendum de 2016...en espérant que les électeurs britishs finiront par changer d'avis en faveur du politiquement correct...Nadou a écrit:Diviciac a écrit:En juin 2016, à l'aube du Brexit, le FTS 100 (l'indice boursier de Londres) ) était à 6021 points, il est aujourd'hui à 7490 soit un hausse de 24,4 %
En juin 2016, le CAC 40 était à 4421, il est aujourd'hui à 5494 soit une hausse de 24,3%
On ne peut pas dire que le Brexit effarouche les investisseurs et que les pronostics hautement alarmistes sur la faillite de Londres se soient avérés exacts.ANALYSE. Le climat d'incertitude qui règne outre-Manche a ralenti les deux moteurs de la croissance, la consommation et l'investissement. Quant au problème structurel de la productivité, le Brexit ne fait que l'aggraver.
Il y a les prévisions qu'on se jette au visage pour tenter de convaincre l'opinion publique britannique que le Brexit est, économiquement parlant, la plus grosse erreur jamais commise par le Royaume-Uni, ou au contraire sa plus grande chance. Il y a aussi les études s'appuyant sur des hypothèses toutes plus incertaines les unes que les autres. Mais en attendant d'y voir clair sur l'avenir, que coûte déjà, concrètement, le Brexit à l'économie britannique ?
Avant même qu'il n'entre en vigueur à la fin mars, et quelle que soit l'issue des négociations en cours avec Bruxelles sur les relations commerciales qu'entretiendra à terme le Royaume-Uni avec l'Union, une chose est sûre : le Brexit a déjà eu de lourdes conséquences sur l'économie outre-Manche . Il n'a provoqué ni tremblement de terre, ni cataclysme, mais un épais brouillard, qu'avec le temps rien ne dissipe. Un poison lent, qui risque in fine de se montrer moins spectaculaire, mais tout aussi dangereux.Irrésistible léthargie
Ce poison a un nom : l'incertitude. Les doutes quant à l'avenir ne rendent pas seulement les marchés financiers plus fébriles et la livre plus volatile. Ils ralentissent aussi toute la machine économique, et plongent le pays dans une sorte d'irrésistible léthargie.Les entreprises sont contraintes de remettre leurs décisions d'investissement à plus tard.
Les entreprises, d'abord, sont contraintes de remettre leurs décisions d'investissement à plus tard. Comment investir, tant qu'elles ne savent pas comment elles pourront, demain, commercer avec l'UE ? Leur situation est d'autant plus inconfortable que pour certaines industries exportant près de 80 % de leur production, comme l'automobile, l'Europe pèse plus de la moitié des ventes à l'international... Résultat : le secteur a réduit d'un tiers ses investissements l'an dernier , à 1,1 milliard de livres contre 1,66 milliard en 2016... « La contribution de l'investissement à la croissance du PIB a été négative de 0,2 point au premier trimestre », souligne René Defossez, analyste chez Natixis.Les ménages ne consomment plus
Les ménages, ensuite, hésitent à consommer. L'achat de biens durables, en particulier, est différé. Les immatriculations de voitures neuves, par exemple, ont dévissé de 5,7 % sur 2017 et baissent encore de 4,2 % depuis le début de cette année. Echaudés par l'inflation liée à la baisse de la livre, les Britanniques sont d'autant plus le pied sur le frein pour dépenser qu'ils ne peuvent compter, pour remuscler leur pouvoir d'achat, sur aucun relais : ni sur un quelconque « effet richesse » (le prix des maisons, et donc la valeur de leur patrimoine immobilier, n'augmente plus), ni sur l'opulence de leur épargne (elle reste faible, à 4,3 % contre 14,2 % en France et 10,2 % en Allemagne, même si le mode de calcul diffère), ni même sur un bond de salaires réels (ils restent à peu près stables en glissement annuel en dépit d'un bond de 0,8 % en juillet, selon les chiffres de l'Office national des statistiques).
Un comble pour les ménages britanniques : ils hésitent même, désormais, à s'endetter ! Les chiffres du crédit à la consommation ont ainsi fondu de moitié en juillet, à 0,8 milliard de livres contre 1,5 milliard en moyenne depuis le début 2016 (à l'exception d'un trou d'air historique en mars, à 0,4 milliard).Un impact de 2 % sur le PIB
La conséquence ? selon Mark Carney, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, le PIB britannique aurait été de 2 % supérieur sans le Brexit. Soit un impact d'environ 40 milliards de livres, à ce stade, sur la richesse de la nation.
Les hard Brexiters du parti conservateur, Boris Johnson en tête, n'ont pas manqué de critiquer ces chiffres, jugés trop alarmistes. Depuis deux ans, la croissance britannique reste néanmoins décevante : elle était de 1,3 % en glissement annuel au deuxième trimestre, soit presque un point d'écart avec l'Europe (2,2 %) ! Et l'ordre de grandeur des prévisions pour les années à venir se situe entre 1,3 % et 1,5 %.Pas de quoi faire changer d'avis les électeurs
Et le Brexit ne se contente pas de ralentir la croissance d'aujourd'hui. Il sape aussi celle de demain, en pesant sur une productivité déjà insuffisante. « Le Brexit intervient dans un contexte où les travailleurs privilégient la stabilité de l'emploi et crée environnement où les entreprises embauchent pour compenser un moindre investissement en capital. Le régime de croissance est donc extrêmement riche en emploi (le taux de chômage est même tombé à 4 % au deuxième trimestre, un record depuis 1975, NDLR), quoique pauvre en productivité et donc en croissance des salaires. C'est un gage de stabilité sur le court terme, mais une source d'inquiétude sur le long terme », regrette Fabrice Montagné, économiste en chef pour le Royaume-Uni chez Barclays. Résultat : après un petit rebond en 2016-2017, l'indice de productivité s'est remis à baisser au premier trimestre, tombant à 102,6, contre 103,1 au dernier trimestre de l'an dernier. Sa première baisse depuis le début 2016.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302230704899-ce-que-le-brexit-a-deja-coute-a-leconomie-britannique-2204465.php
Selon une étude publiée par Sky Data fin juillet, 52 % des Britanniques sont désormais convaincus que le Brexit aura des effets néfastes pour l'économie, alors que seulement 35 % pensent qu'il aura un impact positif. Les électeurs seraient-ils pour autant prêts à reconsidérer leur décision de sortir de l'Union ? A ce stade, il n'en est pas question : rien ne montre un changement d'avis significatif, dans l'opinion, par rapport au référendum de juin 2016.
Il n'est donc de valable et recevable que les votes qui vont, seulement et uniquement, dans le sens de cette mortifère Union Européenne...
Invité- Invité
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Les britanniques ont tjrs été très fiers de ne p)as appartenir à l'UE,tout en sachant comment en tirer des fonds substantiels........
Ils se rendent compte,un peu tard,que ca va cesser!
Ils se rendent compte,un peu tard,que ca va cesser!
Invité- Invité
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Je ne veux pas qu'ils votent à nouveau. Tout est OK ! Qu'ils dégagent !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Zerbinette a écrit:Les britanniques ont tjrs été très fiers de ne p)as appartenir à l'UE,tout en sachant comment en tirer des fonds substantiels........
Ils se rendent compte,un peu tard,que ca va cesser!
Leur plus grande crainte n'est pas de quitter l'UE mais la partition du royaume qui ne serait plus "UNI"
La carte du référendum sur le brexit montre à l'évidence que deux des quatre nations constitutives de l'UK n'étaient pas pour le Brexit et ont dores et déjà des velléités indépendance. L’Écosse et l'Irlande du nord.
Terasa May a déjà promis à l’Écossaise Nicola Sturgeon un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse... en 2019 ou 2020
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Nadou a écrit:Je ne veux pas qu'ils votent à nouveau. Tout est OK ! Qu'ils dégagent !
Et nos frères scots, devenus indépendants, nous rejoindraient au nom de la "Auld alliance" du XII ème siècle , ce serait la revanche de William Wallace, de Robert The Bruce, de Mary Stuart et de Rob Roy Mac Gregor !
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Diviciac a écrit:Nadou a écrit:Je ne veux pas qu'ils votent à nouveau. Tout est OK ! Qu'ils dégagent !
Et nos frères scots, devenus indépendants, nous rejoindraient au nom de la "Auld alliance" du XII ème siècle , ce serait la revanche de William Wallace, de Robert The Bruce, de Mary Stuart et de Rob Roy Mac Gregor !
J'adore les Irlandais et les Ecossais, donc ça me va !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Les Ecossais tout comme les Irlandais ne sont pas Anglais...
Qu' ils redeviennent indépendants et nous rejoignent..
Je m' entends bien avec celles et ceux que je connais...avec les Anglais beaucoup moins et j' ai de bonnes raisons pour écrire cela///
Qu' ils redeviennent indépendants et nous rejoignent..
Je m' entends bien avec celles et ceux que je connais...avec les Anglais beaucoup moins et j' ai de bonnes raisons pour écrire cela///
Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
frenchy35F- Messages : 4485
Date d'inscription : 25/11/2017
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Nadou a écrit:Bruxelles donne deux mois à Londres pour rembourser 2,7 milliards d’euros de droits de douane non perçus
Le Monde
Cet ultimatum constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction à l’encontre du Royaume-Uni, accusé d’avoir laissé entrer en Europe des produits chinois sous-taxés.Deux mois pour rembourser 2,7 milliards d’euros. Lundi 24 septembre, la Commission européenne a accentué la pression sur le Royaume-Uni pour qu’il rembourse cette somme, correspondant aux droits de douane destinés au budget européen que le pays aurait dû percevoir s’il n’avait pas, par négligence, laissé entrer en Europe des produits chinois largement sous-taxés.
Londres dispose « d’un délai de deux mois pour agir, à défaut de quoi, la Commission pourrait saisir la Cour de justice de l’Union européenne », précise dans un communiqué Bruxelles, qui avait ouvert une procédure d’infraction en mars dernier. Cette demande pourrait bien exacerber encore les tensions dans le cadre des négociations sur le Brexit, quelques jours seulement après un sommet européen tendu en Autriche.
« Bien qu’il ait été informé des risques de fraude liés à l’importation de textiles et de chaussures originaires de la République populaire de Chine dès 2007 et qu’il lui ait été demandé de prendre des mesures appropriées de maîtrise des risques, le Royaume-Uni n’est pas intervenu de manière efficace pour empêcher la fraude », poursuit la Commission.Un mécanisme de fraude de grande ampleur
Cet ultimatum constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction lancée à la suite d’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). L’OLAF avait révélé qu’entre 2013 et 2016, des montants de droits de douane importants avaient été éludés grâce à de fausses factures, des factures fictives et en présentant des déclarations de valeur en douane incorrectes.
Or, les droits de douane font partie des ressources du budget de l’UE. L’OLAF, qui estimait alors le préjudice à 2 milliards d’euros, avait recommandé à l’Union de « récupérer l’argent » auprès « du gouvernement du Royaume-Uni ».
D’autres contrôles menés par la Commission ont ensuite fait apparaître « une augmentation considérable de l’ampleur de ce mécanisme de fraude » pour la période comprise entre novembre 2011 et décembre 2017. Au total, cette fraude aurait « entraîné des pertes pour le budget de l’UE s’élevant à 2,7 milliards d’euros ».
L’affaire est d’autant plus inopportune que la proposition de Londres pour sa future relation avec l’UE après le Brexit repose sur un « accord douanier simplifié » : le Royaume-Uni collecterait les droits de douanes sur les biens entrant sur son territoire à destination de l’UE et appliquerait ses propres taxes sur ses importations en provenance de pays tiers.
Bruxelles et Londres prévoient de s’entendre sur un accord de retrait et le cadre de leur future relation d’ici le moins de novembre, afin de permettre au Royaume-Uni de quitter comme prévu l’UE fin mars 2019.
Il faut couper le lien au plus vite !
Les anglais sont une nation de roublards arrogants, ils veulent vivre leur vie sans nous mais entendent bien continuer à nous exploiter au mieux, qu'ils s'en aillent!
Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
Fontsestian- Messages : 11123
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Vivement qu'ils dégagent !
Les Anglais sont des marchands, ils sont travailleurs, ils s'en sortiront.
Je les plains parce-que le monde ne va devenir plus simple et que les ultra-droites & gauches qui s'avancent de moins en moins masquées sont une cata pour le commerce, mais ils feront avec.
Je les plains parce-que le monde ne va devenir plus simple et que les ultra-droites & gauches qui s'avancent de moins en moins masquées sont une cata pour le commerce, mais ils feront avec.
Invité- Invité
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