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Peut on définir une guerre ?

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Message par ledevois Ven 14 Sep - 12:27

[size=52]Soupçon de bavure de l’armée française au Mali[/size]
Les militaires des forces « Barkhane » et « Sabre » auraient tué, par erreur fin octobre, onze soldats maliens otages des djihadistes.

Dans le combat contre les groupes djihadistes, qui se poursuit dans les confins septentrionaux du Mali, l’affaire est embarrassante pour Paris. Alors que les communiqués sur les morts, quasi quotidiennes, de casques bleus de la Minusma ou de soldats maliens ne semblent plus émouvoirpersonne, que les « victimes collatérales » de cette guerre invisible ne sont jamais évoquées, l’armée française est soupçonnée d’avoir tué, par erreur, onze militaires maliens otages du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une coalition djihadiste affiliée à Al-Qaida. Les faits se seraient produits lors d’une opération menée dans la nuit du 23 au 24 octobre, contre un camp situé dans la zone d’Abeïbara, dans le nord du pays.

Lire aussi :   Une opération de l’armée française a-t-elle coûté la vie à des soldats maliens ?
Après plusieurs jours de silence, Bamako a confirmé dans un communiqué, daté du 31 octobre, la mort de ses soldats « détenus par des terroristes »« à la suite d’une opération antiterroriste menée par la force Barkhane ». Le ministre de la défense, Tiéna Coulibaly, y affirme s’être entretenu le même jour avec l’ambassadrice de France au Mali, Evelyne Decorps. « Tirant des leçons de cette tragédie, les deux parties ont convenu d’améliorer leur communication afin d’éviter la survenue d’un tel événement déplorable dans le futur », ajoute le communiqué.

« Les victimes du raid français sont bien nos soldats. Ils ont été enterrés sur place. Nous avons demandé les coordonnées géographiques à l’armée française afin de récupérer les corps », ajoute Boubacar Diallo, chargé de la communication au ministère malien de la défense, qui précise que ce sont bien les onze militaires retenus en otages qui ont été tués. Des photographies des dépouilles de ces soldats – qui étaient apparus le 18 octobre dans une vidéo pour implorer le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) d’intervenir pour leur libération – auraient permis de « recouper les informations » et de confirmer leur identité « sans grand risque de se tromper », assure par ailleurs à l’AFP une source anonyme au sein de ce ministère.

« Ils n’ont vu aucun prisonnier »

Le 27 octobre, trois jours après l’intervention des forces spéciales françaises dans le cadre de l’opération « Sabre » et des soldats de l’opération « Barkhane » contre un camp djihadiste près de la frontière algérienne, l’état-major français s’était pourtant félicité d’avoir « mis hors de combat » quinze combattants islamistes. L’opération, qui a mobilisé des Mirage 2000 ainsi que des hélicoptères Tigre, « a permis la destruction de cette katiba [unité] qui dépendait d’Ansar Eddine, affilié à AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique], la récupération ou la destruction d’armes et de munitions », précisait le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrick Steiger, tout en présentant lors de ce point de presse une photo de l’armement qui aurait été saisi : quelques fusils-mitrailleurs, des grenades et de nombreux chargeurs.
Mais le lendemain, le GSIM, né en mars 2017 de la fusion de plusieurs groupes djihadistes et placé sous le commandement du chef touareg Iyad Ag-Ghaly, démentait et assurait que « les bombardements ont tué les onze soldats maliens qui étaient captifs près d’Abeïbara ainsi que trois moudjahidine ». L’état-major français avait alors refusé de « commenter la propagande de l’ennemi » et Bamako se murait dans le silence, craignant une « manipulation pour mettre à mal notre relation avec Paris », selon une source à la présidence malienne.
Lire aussi :   Les violences au Mali ont atteint un niveau inquiétant en 2016
Puis, le 30 octobre, la coalition djihadiste contestait une nouvelle fois la version officielle française, proposant que soit mandatée une « instance neutre » afin d’autopsier les corps des victimes. « En réponse aux mensonges français, nous sommes prêts à fournir les corps afin de prouver leur identité », indique le communiqué du GSIM. « Nous sommes certains d’avoir frappé un campement terroriste affilié à AQMI. Ces frappes ont eu lieu après un long travail de renseignement. L’opération a été préparée en amont »,maintenait pour sa part le porte-parole des armées françaises le 2 novembre.
Désormais, l’exercice du démenti semble plus compliqué. Une source française jointe par Le Monde indique n’avoir « aucune preuve à ce stade » que ce sont bien des soldats maliens qui ont été tués. « Si nos soldats ont attaqué le camp, c’est qu’ils n’ont vu aucun prisonnier et qu’il y avait que des hommes en armes, libres de leurs mouvements, dit-elle. Il faut aussi savoir que quand les djihadistes font des prisonniers, le plus souvent soit ils les tuent, soit ils les retournent… Pour l’instant, il n’y a pas de bavure. »

Euphorie retombée

Cette affaire survient alors que la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad), soutenue depuis des mois par Emmanuel Macron, effectue ses premières sorties sur le terrain. Et si, aujourd’hui, la mort de ces captifs semble acquise, d’inévitables questions se posent sur les circonstances exactes dans lesquelles les militaires maliens ont été tués – par une frappe aérienne, ou lors de l’intervention au sol française, ou bien exécutés après coup par les djihadistes ? – et sur l’exploitation de ces faits. Stratège politique, Iyad Ag-Ghaly a tout intérêt à enflammerl’opinion malienne contre la présence militaire française alors que Bamako demeure en situation d’extrême dépendance vis-à-vis de Paris pour sa sécurité. D’autant que l’hypothèse de discussions entre lui et Bamako n’est plus taboue.
Lire aussi :   Au Mali, l’impossible paix ?
Le moment d’euphorie qui avait entouré le début de l’intervention « Serval », en janvier 2013, qui avait permis de chasser les djihadistes de leurs bastions du nord du Mali, est retombé depuis longtemps. Dans le nord du pays, où l’Etat malien peine à se réinstaller, les soldats français sont de plus en plus souvent perçus comme une force d’occupation, complices d’un pouvoir central lointain et honni. Au sud, acteurs politiques et populations continuent de faire vibrerune corde nationaliste en se plaignant que Paris empêcherait une reconquête des territoires perdus, toujours contrôlés par les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Dépitée, une source française considère que « cette histoire a tout d’un piège. Nous sommes en ce moment le punching-ball des Maliens ».


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Ven 14 Sep - 12:48

D'après toi,comme tu es un ancien combattant qui a tout vu,tout connu,tout vécu,
tu devrais être le mieux informé!

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Message par ledevois Ven 14 Sep - 12:50

Zerbinette a écrit:D'après toi,comme tu es un ancien combattant qui a tout vu,tout connu,tout vécu,
tu devrais être le mieux informé!

 Figure toi que comme je n'étais pas partout je te parles que de ce que je connais -- je n'ai pas cette vision du passé comme ton spécialiste des toilettes bouchées --


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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 13:02

ledevois a écrit:[size=52]Soupçon de bavure de l’armée française au Mali[/size]
Les militaires des forces « Barkhane » et « Sabre » auraient tué, par erreur fin octobre, onze soldats maliens otages des djihadistes.

Dans le combat contre les groupes djihadistes, qui se poursuit dans les confins septentrionaux du Mali, l’affaire est embarrassante pour Paris. Alors que les communiqués sur les morts, quasi quotidiennes, de casques bleus de la Minusma ou de soldats maliens ne semblent plus émouvoirpersonne, que les « victimes collatérales » de cette guerre invisible ne sont jamais évoquées, l’armée française est soupçonnée d’avoir tué, par erreur, onze militaires maliens otages du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une coalition djihadiste affiliée à Al-Qaida. Les faits se seraient produits lors d’une opération menée dans la nuit du 23 au 24 octobre, contre un camp situé dans la zone d’Abeïbara, dans le nord du pays.



Lire aussi :   Une opération de l’armée française a-t-elle coûté la vie à des soldats maliens ?
Après plusieurs jours de silence, Bamako a confirmé dans un communiqué, daté du 31 octobre, la mort de ses soldats « détenus par des terroristes »« à la suite d’une opération antiterroriste menée par la force Barkhane ». Le ministre de la défense, Tiéna Coulibaly, y affirme s’être entretenu le même jour avec l’ambassadrice de France au Mali, Evelyne Decorps. « Tirant des leçons de cette tragédie, les deux parties ont convenu d’améliorer leur communication afin d’éviter la survenue d’un tel événement déplorable dans le futur », ajoute le communiqué.

« Les victimes du raid français sont bien nos soldats. Ils ont été enterrés sur place. Nous avons demandé les coordonnées géographiques à l’armée française afin de récupérer les corps », ajoute Boubacar Diallo, chargé de la communication au ministère malien de la défense, qui précise que ce sont bien les onze militaires retenus en otages qui ont été tués. Des photographies des dépouilles de ces soldats – qui étaient apparus le 18 octobre dans une vidéo pour implorer le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) d’intervenir pour leur libération – auraient permis de « recouper les informations » et de confirmer leur identité « sans grand risque de se tromper », assure par ailleurs à l’AFP une source anonyme au sein de ce ministère.

« Ils n’ont vu aucun prisonnier »



Le 27 octobre, trois jours après l’intervention des forces spéciales françaises dans le cadre de l’opération « Sabre » et des soldats de l’opération « Barkhane » contre un camp djihadiste près de la frontière algérienne, l’état-major français s’était pourtant félicité d’avoir « mis hors de combat » quinze combattants islamistes. L’opération, qui a mobilisé des Mirage 2000 ainsi que des hélicoptères Tigre, « a permis la destruction de cette katiba [unité] qui dépendait d’Ansar Eddine, affilié à AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique], la récupération ou la destruction d’armes et de munitions », précisait le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrick Steiger, tout en présentant lors de ce point de presse une photo de l’armement qui aurait été saisi : quelques fusils-mitrailleurs, des grenades et de nombreux chargeurs.
Mais le lendemain, le GSIM, né en mars 2017 de la fusion de plusieurs groupes djihadistes et placé sous le commandement du chef touareg Iyad Ag-Ghaly, démentait et assurait que « les bombardements ont tué les onze soldats maliens qui étaient captifs près d’Abeïbara ainsi que trois moudjahidine ». L’état-major français avait alors refusé de « commenter la propagande de l’ennemi » et Bamako se murait dans le silence, craignant une « manipulation pour mettre à mal notre relation avec Paris », selon une source à la présidence malienne.
Lire aussi :   Les violences au Mali ont atteint un niveau inquiétant en 2016
Puis, le 30 octobre, la coalition djihadiste contestait une nouvelle fois la version officielle française, proposant que soit mandatée une « instance neutre » afin d’autopsier les corps des victimes. « En réponse aux mensonges français, nous sommes prêts à fournir les corps afin de prouver leur identité », indique le communiqué du GSIM. « Nous sommes certains d’avoir frappé un campement terroriste affilié à AQMI. Ces frappes ont eu lieu après un long travail de renseignement. L’opération a été préparée en amont »,maintenait pour sa part le porte-parole des armées françaises le 2 novembre.
Désormais, l’exercice du démenti semble plus compliqué. Une source française jointe par Le Monde indique n’avoir « aucune preuve à ce stade » que ce sont bien des soldats maliens qui ont été tués. « Si nos soldats ont attaqué le camp, c’est qu’ils n’ont vu aucun prisonnier et qu’il y avait que des hommes en armes, libres de leurs mouvements, dit-elle. Il faut aussi savoir que quand les djihadistes font des prisonniers, le plus souvent soit ils les tuent, soit ils les retournent… Pour l’instant, il n’y a pas de bavure. »

Euphorie retombée



Cette affaire survient alors que la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad), soutenue depuis des mois par Emmanuel Macron, effectue ses premières sorties sur le terrain. Et si, aujourd’hui, la mort de ces captifs semble acquise, d’inévitables questions se posent sur les circonstances exactes dans lesquelles les militaires maliens ont été tués – par une frappe aérienne, ou lors de l’intervention au sol française, ou bien exécutés après coup par les djihadistes ? – et sur l’exploitation de ces faits. Stratège politique, Iyad Ag-Ghaly a tout intérêt à enflammerl’opinion malienne contre la présence militaire française alors que Bamako demeure en situation d’extrême dépendance vis-à-vis de Paris pour sa sécurité. D’autant que l’hypothèse de discussions entre lui et Bamako n’est plus taboue.
Lire aussi :   Au Mali, l’impossible paix ?
Le moment d’euphorie qui avait entouré le début de l’intervention « Serval », en janvier 2013, qui avait permis de chasser les djihadistes de leurs bastions du nord du Mali, est retombé depuis longtemps. Dans le nord du pays, où l’Etat malien peine à se réinstaller, les soldats français sont de plus en plus souvent perçus comme une force d’occupation, complices d’un pouvoir central lointain et honni. Au sud, acteurs politiques et populations continuent de faire vibrerune corde nationaliste en se plaignant que Paris empêcherait une reconquête des territoires perdus, toujours contrôlés par les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Dépitée, une source française considère que « cette histoire a tout d’un piège. Nous sommes en ce moment le punching-ball des Maliens ».
 Tu veux dire quoi exactement Joseph avec ce copier/coller sans le moindre commentaire personnel?


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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Message par ledevois Ven 14 Sep - 13:06

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:[size=52]Soupçon de bavure de l’armée française au Mali[/size]
Les militaires des forces « Barkhane » et « Sabre » auraient tué, par erreur fin octobre, onze soldats maliens otages des djihadistes.

Dans le combat contre les groupes djihadistes, qui se poursuit dans les confins septentrionaux du Mali, l’affaire est embarrassante pour Paris. Alors que les communiqués sur les morts, quasi quotidiennes, de casques bleus de la Minusma ou de soldats maliens ne semblent plus émouvoirpersonne, que les « victimes collatérales » de cette guerre invisible ne sont jamais évoquées, l’armée française est soupçonnée d’avoir tué, par erreur, onze militaires maliens otages du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une coalition djihadiste affiliée à Al-Qaida. Les faits se seraient produits lors d’une opération menée dans la nuit du 23 au 24 octobre, contre un camp situé dans la zone d’Abeïbara, dans le nord du pays.





Lire aussi :   Une opération de l’armée française a-t-elle coûté la vie à des soldats maliens ?
Après plusieurs jours de silence, Bamako a confirmé dans un communiqué, daté du 31 octobre, la mort de ses soldats « détenus par des terroristes »« à la suite d’une opération antiterroriste menée par la force Barkhane ». Le ministre de la défense, Tiéna Coulibaly, y affirme s’être entretenu le même jour avec l’ambassadrice de France au Mali, Evelyne Decorps. « Tirant des leçons de cette tragédie, les deux parties ont convenu d’améliorer leur communication afin d’éviter la survenue d’un tel événement déplorable dans le futur », ajoute le communiqué.

« Les victimes du raid français sont bien nos soldats. Ils ont été enterrés sur place. Nous avons demandé les coordonnées géographiques à l’armée française afin de récupérer les corps », ajoute Boubacar Diallo, chargé de la communication au ministère malien de la défense, qui précise que ce sont bien les onze militaires retenus en otages qui ont été tués. Des photographies des dépouilles de ces soldats – qui étaient apparus le 18 octobre dans une vidéo pour implorer le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) d’intervenir pour leur libération – auraient permis de « recouper les informations » et de confirmer leur identité « sans grand risque de se tromper », assure par ailleurs à l’AFP une source anonyme au sein de ce ministère.

« Ils n’ont vu aucun prisonnier »





Le 27 octobre, trois jours après l’intervention des forces spéciales françaises dans le cadre de l’opération « Sabre » et des soldats de l’opération « Barkhane » contre un camp djihadiste près de la frontière algérienne, l’état-major français s’était pourtant félicité d’avoir « mis hors de combat » quinze combattants islamistes. L’opération, qui a mobilisé des Mirage 2000 ainsi que des hélicoptères Tigre, « a permis la destruction de cette katiba [unité] qui dépendait d’Ansar Eddine, affilié à AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique], la récupération ou la destruction d’armes et de munitions », précisait le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrick Steiger, tout en présentant lors de ce point de presse une photo de l’armement qui aurait été saisi : quelques fusils-mitrailleurs, des grenades et de nombreux chargeurs.
Mais le lendemain, le GSIM, né en mars 2017 de la fusion de plusieurs groupes djihadistes et placé sous le commandement du chef touareg Iyad Ag-Ghaly, démentait et assurait que « les bombardements ont tué les onze soldats maliens qui étaient captifs près d’Abeïbara ainsi que trois moudjahidine ». L’état-major français avait alors refusé de « commenter la propagande de l’ennemi » et Bamako se murait dans le silence, craignant une « manipulation pour mettre à mal notre relation avec Paris », selon une source à la présidence malienne.
Lire aussi :   Les violences au Mali ont atteint un niveau inquiétant en 2016
Puis, le 30 octobre, la coalition djihadiste contestait une nouvelle fois la version officielle française, proposant que soit mandatée une « instance neutre » afin d’autopsier les corps des victimes. « En réponse aux mensonges français, nous sommes prêts à fournir les corps afin de prouver leur identité », indique le communiqué du GSIM. « Nous sommes certains d’avoir frappé un campement terroriste affilié à AQMI. Ces frappes ont eu lieu après un long travail de renseignement. L’opération a été préparée en amont »,maintenait pour sa part le porte-parole des armées françaises le 2 novembre.
Désormais, l’exercice du démenti semble plus compliqué. Une source française jointe par Le Monde indique n’avoir « aucune preuve à ce stade » que ce sont bien des soldats maliens qui ont été tués. « Si nos soldats ont attaqué le camp, c’est qu’ils n’ont vu aucun prisonnier et qu’il y avait que des hommes en armes, libres de leurs mouvements, dit-elle. Il faut aussi savoir que quand les djihadistes font des prisonniers, le plus souvent soit ils les tuent, soit ils les retournent… Pour l’instant, il n’y a pas de bavure. »

Euphorie retombée





Cette affaire survient alors que la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad), soutenue depuis des mois par Emmanuel Macron, effectue ses premières sorties sur le terrain. Et si, aujourd’hui, la mort de ces captifs semble acquise, d’inévitables questions se posent sur les circonstances exactes dans lesquelles les militaires maliens ont été tués – par une frappe aérienne, ou lors de l’intervention au sol française, ou bien exécutés après coup par les djihadistes ? – et sur l’exploitation de ces faits. Stratège politique, Iyad Ag-Ghaly a tout intérêt à enflammerl’opinion malienne contre la présence militaire française alors que Bamako demeure en situation d’extrême dépendance vis-à-vis de Paris pour sa sécurité. D’autant que l’hypothèse de discussions entre lui et Bamako n’est plus taboue.
Lire aussi :   Au Mali, l’impossible paix ?
Le moment d’euphorie qui avait entouré le début de l’intervention « Serval », en janvier 2013, qui avait permis de chasser les djihadistes de leurs bastions du nord du Mali, est retombé depuis longtemps. Dans le nord du pays, où l’Etat malien peine à se réinstaller, les soldats français sont de plus en plus souvent perçus comme une force d’occupation, complices d’un pouvoir central lointain et honni. Au sud, acteurs politiques et populations continuent de faire vibrerune corde nationaliste en se plaignant que Paris empêcherait une reconquête des territoires perdus, toujours contrôlés par les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Dépitée, une source française considère que « cette histoire a tout d’un piège. Nous sommes en ce moment le punching-ball des Maliens ».
 Tu veux dire quoi exactement Joseph avec ce copier/coller sans le moindre commentaire personnel?


 Je veux dire que nous avons une guerre au Mali que Macron ne maîtrise pas , alors qu'il vient faire la leçon sur ce qui c'est passé en Algérie ---


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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 13:41

ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
 Tu veux dire quoi exactement Joseph avec ce copier/coller sans le moindre commentaire personnel?


 Je veux dire que nous avons une guerre au Mali que Macron ne maîtrise pas , alors qu'il vient faire la leçon sur ce qui c'est passé en Algérie ---
 
La guerre au Mali ce n'est pas Macron qui l'a lancée et je ne vois pas en quoi on pourrait comparer une bavure involontaire avec la torture.


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Message par Invité Ven 14 Sep - 13:51

Zerbinette a écrit:D'après toi,comme tu es un ancien combattant qui a tout vu,tout connu,tout vécu,
tu devrais être le mieux informé!
Il a même fait la guerre des 6 jours au coté des israéliens après la guerre d'Algérie; entre la fin de la guerre d'Algérie (1962) et la guerre des 6 jours (1967) on ne sait pas trop; au Vietnam  au coté des américains peut être, ou comme conseillé à l'armée rouge. Laughing

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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 13:56

magicfly a écrit:
Zerbinette a écrit:D'après toi,comme tu es un ancien combattant qui a tout vu,tout connu,tout vécu,
tu devrais être le mieux informé!
Il a même fait la guerre des 6 jours au coté des israéliens après la guerre d'Algérie; entre la fin de la guerre d'Algérie (1962) et la guerre des 6 jours (1967) on ne sait pas trop; au Vietnam  au coté des américains peut être, ou comme conseillé à l'armée rouge. Laughing
Ce Joseph quand même, entrepreneur audacieux, combattants courageux, mari vertueux, amant délicieux, citoyen scrupuleux,
Meilleur Ouvrier de France en boulangerie et maintenant glorieux ami d'Israël! Quel Homme!


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Message par ledevois Ven 14 Sep - 14:44

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:


 Je veux dire que nous avons une guerre au Mali que Macron ne maîtrise pas , alors qu'il vient faire la leçon sur ce qui c'est passé en Algérie ---
 
La guerre au Mali ce n'est pas Macron qui l'a lancée et je ne vois pas en quoi on pourrait comparer une bavure involontaire avec la torture.

 Une bavure involontaire serait donc pardonable au Mali mais pas en Algérie ---c'est ta définition macronienne --


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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 15:04

ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
 
La guerre au Mali ce n'est pas Macron qui l'a lancée et je ne vois pas en quoi on pourrait comparer une bavure involontaire avec la torture.

 Une bavure involontaire serait donc pardonable au Mali mais pas en Algérie ---c'est ta définition macronienne --
Je me demande si tu es gaga ou si tu le fais exprès parce que si tu vois vraiment la torture comme une bavure involontaire il n'y a plus rien à attendre de toi.


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Message par ledevois Ven 14 Sep - 15:11

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:

 Une bavure involontaire serait donc pardonable au Mali mais pas en Algérie ---c'est ta définition macronienne --
Je me demande si tu es gaga ou si tu le fais exprès parce que si tu vois vraiment la torture comme une bavure involontaire il n'y a plus rien à attendre de toi.

  C'est toi qui en parle et c'est moi le gaga -- lolmdr


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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 15:31

ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
Je me demande si tu es gaga ou si tu le fais exprès parce que si tu vois vraiment la torture comme une bavure involontaire il n'y a plus rien à attendre de toi.

  C'est toi qui en parle et c'est moi le gaga -- lolmdr
Ben oui, hélas pour toi ça se confirme.


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Message par ledevois Ven 14 Sep - 15:49

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:

  C'est toi qui en parle et c'est moi le gaga -- lolmdr
Ben oui, hélas pour toi ça se confirme.

 Ne t'inquiètes pas ; bientôt tu devras te chercher un autre porte drapeau politique -- Macron ça va faire pschitt --- fou11


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Nadou Ven 14 Sep - 18:23

ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:


 Je veux dire que nous avons une guerre au Mali que Macron ne maîtrise pas , alors qu'il vient faire la leçon sur ce qui c'est passé en Algérie ---
 
La guerre au Mali ce n'est pas Macron qui l'a lancée et je ne vois pas en quoi on pourrait comparer une bavure involontaire avec la torture.

 Une bavure involontaire serait donc pardonable au Mali mais pas en Algérie ---c'est ta définition macronienne --

La "torture rendue possible par l'Etat" n'a rien à voir avec une bavure, donc de fait involontaire, de l'armée !  Evil or Very Mad
Vous êtes sûr que vous avez été soldat ?  reflechit1


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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Message par Nadou Ven 14 Sep - 18:25

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
Je me demande si tu es gaga ou si tu le fais exprès parce que si tu vois vraiment la torture comme une bavure involontaire il n'y a plus rien à attendre de toi.

  C'est toi qui en parle et c'est moi le gaga -- lolmdr
Ben oui, hélas pour toi ça se confirme.


La Gestapo pratiquait la torture de manière involontaire.  Rolling Eyes


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Message par ledevois Ven 14 Sep - 18:37

Nadou a écrit:
Fontsestian a écrit:
Ben oui, hélas pour toi ça se confirme.


La Gestapo pratiquait la torture de manière involontaire.  Rolling Eyes

 Ce que vous n'avez jamais compris c'est que tous les politiques n'ont aucune responsabilité même en Ukraine ou l'Occident est fautif de ce qui se passe à 100% --- Macron est dans ce cas en Syrie qui joue avec ce qu'il ne connait pas -- 
 Oui j'ai été militaire 3 ans dans les parachutistes avec Bijeard et je peux  vous dire que quand je fais des annonces ce ne sont pas des paroles en l'air --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Ven 14 Sep - 19:57

Nadou a écrit:
ledevois a écrit:

 Une bavure involontaire serait donc pardonable au Mali mais pas en Algérie ---c'est ta définition macronienne --

La "torture rendue possible par l'Etat" n'a rien à voir avec une bavure, donc de fait involontaire, de l'armée !  Evil or Very Mad
Vous êtes sûr que vous avez été soldat ?  reflechit1
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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 23:04

ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
Ben oui, hélas pour toi ça se confirme.

 Ne t'inquiètes pas ; bientôt tu devras te chercher un autre porte drapeau politique -- Macron ça va faire pschitt --- fou11
 Peut être mais en attendant explique moi donc comment on peut torturer involontairement.


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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Message par Fontsestian Ven 14 Sep - 23:06

ledevois a écrit:
Nadou a écrit:


La Gestapo pratiquait la torture de manière involontaire.  Rolling Eyes

 Ce que vous n'avez jamais compris c'est que tous les politiques n'ont aucune responsabilité même en Ukraine ou l'Occident est fautif de ce qui se passe à 100% --- Macron est dans ce cas en Syrie qui joue avec ce qu'il ne connait pas -- 
 Oui j'ai été militaire 3 ans dans les parachutistes avec Bijeard et je peux  vous dire que quand je fais des annonces ce ne sont pas des paroles en l'air --
Pourtant des paroles en l'air de la part d'un para ça serait cohérent, pour une fois. Very Happy


Alors raconte nous comment vous faisiez faire la "crevette de Bigeard" aux fellouzes, ça doit être passionnant!


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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Message par Invité Sam 15 Sep - 8:41

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:

 Ce que vous n'avez jamais compris c'est que tous les politiques n'ont aucune responsabilité même en Ukraine ou l'Occident est fautif de ce qui se passe à 100% --- Macron est dans ce cas en Syrie qui joue avec ce qu'il ne connait pas -- 
 Oui j'ai été militaire 3 ans dans les parachutistes avec Bijeard et je peux  vous dire que quand je fais des annonces ce ne sont pas des paroles en l'air --
Pourtant des paroles en l'air de la part d'un para ça serait cohérent, pour une fois. Very Happy


Alors raconte nous comment vous faisiez faire la "crevette de Bigeard" aux fellouzes, ça doit être passionnant!
"3 ans dans les parachutistes avec Bijeard " OK, or Bigeard a quitté l'Algérie en juillet 60, donc notre guerrier était avec Bigeard de 57 (lors de la bataille d'Alger) à 60! ....mais notre adjudant a fait aussi la guerre des 6 jrs en Israël en 67; entre les deux il a fait des baguettes et des chocolatines au mess des sous off?


Cursus de Bigeard en Algérie (Wikipédia)

Guerre d'Algérie 


    Peut on définir une guerre ? 120px-Insigne_du_3%C2%B0_RPC

Insigne du 3° RPC


Le 25 octobre 1955, Bigeard débarque en Algérie et prend le commandement du 3e BPC dans la région de Constantine18. Le 21 février 1956, le bataillon, devenu entre-temps le 3e RPC, réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744 en Kabylie19. Cette méthode est à nouveau employée en mars 1956 pour la capture des déserteurs de la 3e compagnie du 3e RTA.

Le 16 juin 1956, dans les Nemenchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux indépendantistes, est grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré le 14 juillet 1956 par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le 5 septembre à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie

Bataille d'Alger
Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la 10e DP du général Massu à la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi20, qui ont organisé plusieurs séries d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'été 1957.
En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opérations Atlas et Agounnenda. Durant l'été, le 3e para arrête 90 % des combattants du FLN21, dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et de l'Otomatic22.
Le régiment relève le 1er RCP en juillet 1957 à Alger. La capture de Hassène Guandriche dit Zerrouk, adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger21 retourné par le GRE, aboutit à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi, chef militaire FLN de l'ensemble zone autonome d'Alger.
Nommé colonel en janvier 1958, il dirige le 3e RPC qui avec d'autres participe à la « Bataille des frontières » (janvier-juin). Le 1er avril le colonel Trinquier le remplace à la tête du 3eRPC. Il rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer le Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla qui voit le jour fin avril près de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy, ce qui lui vaut le courroux du général Salan et son retour en métropole.
Après quatre mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le 25 janvier 195923. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes répartis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères24.
À la suite d'une rencontre avec de Gaulle le 27 août 1959, il se voit confier le 1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes25.
Passant outre son devoir de réserve, il rédige pendant la semaine des barricades en janvier 1960 une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coûte son commandement malgré l'intervention du général Gambiez26.
Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens membres du FLN, par la gauche, mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à ses côtés, ce qu'il a toujours nié (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne notamment Paul Aussaresses). La technique dite « crevette Bigeard » aurait été utilisée, mais reste niée par l'intéressé, qui déclare que dans le contexte de guerre révolutionnaire, la torture était un « mal nécessaire », tout en affirmant n'y avoir jamais participé27.

Fin d'engagement en guerre : 1960-1975[modifier | modifier le code]

De juillet 1960 à janvier 1963, Bigeard prend le commandement du 6e RIAOM28 à Bouar en République centrafricaine.

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    Peut on définir une guerre ? Empty Re: Peut on définir une guerre ?

Message par Fontsestian Sam 15 Sep - 8:50

magicfly a écrit:
Fontsestian a écrit:
Pourtant des paroles en l'air de la part d'un para ça serait cohérent, pour une fois. Very Happy


Alors raconte nous comment vous faisiez faire la "crevette de Bigeard" aux fellouzes, ça doit être passionnant!
"3 ans dans les parachutistes avec Bijeard " OK, or Bigeard a quitté l'Algérie en juillet 60, donc notre guerrier était avec Bigeard de 57 (lors de la bataille d'Alger) à 60! ....mais notre adjudant a fait aussi la guerre des 6 jrs en Israël en 67; entre les deux il a fait des baguettes et des chocolatines au mess des sous off?


Cursus de Bigeard en Algérie (Wikipédia)

Guerre d'Algérie 








    Peut on définir une guerre ? 120px-Insigne_du_3%C2%B0_RPC



Insigne du 3° RPC


Le 25 octobre 1955, Bigeard débarque en Algérie et prend le commandement du 3e BPC dans la région de Constantine18. Le 21 février 1956, le bataillon, devenu entre-temps le 3e RPC, réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744 en Kabylie19. Cette méthode est à nouveau employée en mars 1956 pour la capture des déserteurs de la 3e compagnie du 3e RTA.

Le 16 juin 1956, dans les Nemenchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux indépendantistes, est grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré le 14 juillet 1956 par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le 5 septembre à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie

Bataille d'Alger
Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la 10e DP du général Massu à la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi20, qui ont organisé plusieurs séries d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'été 1957.
En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opérations Atlas et Agounnenda. Durant l'été, le 3e para arrête 90 % des combattants du FLN21, dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et de l'Otomatic22.
Le régiment relève le 1er RCP en juillet 1957 à Alger. La capture de Hassène Guandriche dit Zerrouk, adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger21 retourné par le GRE, aboutit à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi, chef militaire FLN de l'ensemble zone autonome d'Alger.
Nommé colonel en janvier 1958, il dirige le 3e RPC qui avec d'autres participe à la « Bataille des frontières » (janvier-juin). Le 1er avril le colonel Trinquier le remplace à la tête du 3eRPC. Il rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer le Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla qui voit le jour fin avril près de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy, ce qui lui vaut le courroux du général Salan et son retour en métropole.
Après quatre mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le 25 janvier 195923. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes répartis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères24.
À la suite d'une rencontre avec de Gaulle le 27 août 1959, il se voit confier le 1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes25.
Passant outre son devoir de réserve, il rédige pendant la semaine des barricades en janvier 1960 une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coûte son commandement malgré l'intervention du général Gambiez26.
Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens membres du FLN, par la gauche, mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à ses côtés, ce qu'il a toujours nié (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne notamment Paul Aussaresses). La technique dite « crevette Bigeard » aurait été utilisée, mais reste niée par l'intéressé, qui déclare que dans le contexte de guerre révolutionnaire, la torture était un « mal nécessaire », tout en affirmant n'y avoir jamais participé27.

Fin d'engagement en guerre : 1960-1975[modifier | modifier le code]







De juillet 1960 à janvier 1963, Bigeard prend le commandement du 6e RIAOM28 à Bouar en République centrafricaine.
 
Magic t'es pas gentil, avec tes allusions tu parviendrais à faire croire que Joseph est un affabulateur.


S'il te dit que, né en 1940, il a rejoint les paras de Bigeard à 17 ans y'a pas de raison d'en douter voyons!


Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
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Message par ledevois Sam 15 Sep - 9:04

Fontsestian a écrit:
magicfly a écrit:
"3 ans dans les parachutistes avec Bijeard " OK, or Bigeard a quitté l'Algérie en juillet 60, donc notre guerrier était avec Bigeard de 57 (lors de la bataille d'Alger) à 60! ....mais notre adjudant a fait aussi la guerre des 6 jrs en Israël en 67; entre les deux il a fait des baguettes et des chocolatines au mess des sous off?


Cursus de Bigeard en Algérie (Wikipédia)

Guerre d'Algérie 










    Peut on définir une guerre ? 120px-Insigne_du_3%C2%B0_RPC



Insigne du 3° RPC


Le 25 octobre 1955, Bigeard débarque en Algérie et prend le commandement du 3e BPC dans la région de Constantine18. Le 21 février 1956, le bataillon, devenu entre-temps le 3e RPC, réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744 en Kabylie19. Cette méthode est à nouveau employée en mars 1956 pour la capture des déserteurs de la 3e compagnie du 3e RTA.

Le 16 juin 1956, dans les Nemenchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux indépendantistes, est grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré le 14 juillet 1956 par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le 5 septembre à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie

Bataille d'Alger
Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la 10e DP du général Massu à la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi20, qui ont organisé plusieurs séries d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'été 1957.
En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opérations Atlas et Agounnenda. Durant l'été, le 3e para arrête 90 % des combattants du FLN21, dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et de l'Otomatic22.
Le régiment relève le 1er RCP en juillet 1957 à Alger. La capture de Hassène Guandriche dit Zerrouk, adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger21 retourné par le GRE, aboutit à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi, chef militaire FLN de l'ensemble zone autonome d'Alger.
Nommé colonel en janvier 1958, il dirige le 3e RPC qui avec d'autres participe à la « Bataille des frontières » (janvier-juin). Le 1er avril le colonel Trinquier le remplace à la tête du 3eRPC. Il rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer le Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla qui voit le jour fin avril près de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy, ce qui lui vaut le courroux du général Salan et son retour en métropole.
Après quatre mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le 25 janvier 195923. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes répartis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères24.
À la suite d'une rencontre avec de Gaulle le 27 août 1959, il se voit confier le 1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes25.
Passant outre son devoir de réserve, il rédige pendant la semaine des barricades en janvier 1960 une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coûte son commandement malgré l'intervention du général Gambiez26.
Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens membres du FLN, par la gauche, mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à ses côtés, ce qu'il a toujours nié (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne notamment Paul Aussaresses). La technique dite « crevette Bigeard » aurait été utilisée, mais reste niée par l'intéressé, qui déclare que dans le contexte de guerre révolutionnaire, la torture était un « mal nécessaire », tout en affirmant n'y avoir jamais participé27.

Fin d'engagement en guerre : 1960-1975[modifier | modifier le code]









De juillet 1960 à janvier 1963, Bigeard prend le commandement du 6e RIAOM28 à Bouar en République centrafricaine.
 
Magic t'es pas gentil, avec tes allusions tu parviendrais à faire croire que Joseph est un affabulateur.


S'il te dit que, né en 1940, il a rejoint les paras de Bigeard à 17 ans y'a pas de raison d'en douter voyons!

 il y a quelques vérités , comme des suppositions dans tout ça --.17 ans et demi j'ai rejoint les paras après 3 mois de classe -- voilà vous savez tout --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Fontsestian Sam 15 Sep - 9:35

ledevois a écrit:
Fontsestian a écrit:
 
Magic t'es pas gentil, avec tes allusions tu parviendrais à faire croire que Joseph est un affabulateur.


S'il te dit que, né en 1940, il a rejoint les paras de Bigeard à 17 ans y'a pas de raison d'en douter voyons!

 il y a quelques vérités , comme des suppositions dans tout ça --.17 ans et demi j'ai rejoint les paras après 3 mois de classe -- voilà vous savez tout --
 Tu as donc été appelé sous les drapeaux à 17 ans et 3 mois?


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Message par Diviciac Sam 15 Sep - 9:46

Fontsestian a écrit:
ledevois a écrit:

 il y a quelques vérités , comme des suppositions dans tout ça --.17 ans et demi j'ai rejoint les paras après 3 mois de classe -- voilà vous savez tout --
 Tu as donc été appelé sous les drapeaux à 17 ans et 3 mois?
    Peut on définir une guerre ? Attachment
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Message par ledevois Sam 15 Sep - 9:55

Diviciac a écrit:
Fontsestian a écrit:
 Tu as donc été appelé sous les drapeaux à 17 ans et 3 mois?
    Peut on définir une guerre ? Attachment

 Engagé à 17 ans et 6 mois comme la loi l'exige , plus les classes de 3 mois pour être un para , -et après au casse pipe --- pour des raisons de pauvreté familliale ---


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