SE DEBARRASSER DE WAUQUIEZ prend tournure????

par frenchy35F Lun 10 Sep - 10:00

Bonjour Hervé Gattegno. Ce dimanche, vous nous parlez de la rentrée de la droite, en ordre dispersé – il y a eu Wauquiez à Lyon, Pécresse et Retailleau de leur côté, ce week-end les juppéistes sont à Bordeaux et les sarkozystes étaient samedi au Touquet. Est-ce que, d’après vous, ça signifie qu’il y a de nouveau plusieurs droites?
Ça veut dire que la droite est dans tous ses états.
Elle ne s’e

st toujours pas remise de la défaite de François Fillon, de l’épreuve qu’a été sa campagne avec l’affaire qui l’a littéralement fracassé (et qui n’est pas terminée, on l’a vu cette semaine). Autrefois, ces campus d’été, c’était des occasions de se faire applaudir pour les ténors et des occasions de se réjouir pour les militants.

Aujourd’hui, le parti des Républicains est un parti morcelé, des militants il n’y en a plus beaucoup et ils sont assez moroses

Il lui reste des leaders : Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou François Baroin, qui se tiennent un peu à l’écart. Mais ils n’ont toujours pas de ligne claire, pas de projet précis, et des perspectives électorales qui n’incitent pas à tirer des feux d’artifice. Il y a eu une droite éclatante, aujourd’hui c’est une droite éclatée.

Ce qui est bizarre, c’est que lorsqu’Alain Juppé réunit ses partisans, il y a aussi bien Valérie Pécresse, qui est dans l’opposition, que Gilles Boyer, qui conseiller Edouard Philippe à Matignon. C’est tenable, ça?
Bien sûr que non. D’ailleurs chez les juppéistes, il y a aussi des élus qui se disent "constructifs", c’est-à-dire qu’ils ne sont pas vraiment dans l’opposition mais tout à fait dans la majorité non plus ; il y a Virginie Calmels, qui était le bras droit d’Alain Juppé il y a deux ans, qui s’est éloignée de lui (ou c’est peut-être le contraire), qui s’est ralliée à Laurent Wauquiez et qui maintenant est en guerre contre lui – c’est compliqué. Il y a aussi des gens qui veulent rejoindre Macron aux européennes,

d’autres qui veulent rester aux Républicains pour contrer les souverainistes ; et même d’autres qui rêvent d’une liste dissidente avec les centristes. Et Juppé est au milieu de tout ça, avec son air coincé toujours en sifflotant, il ne sait pas vraiment quoi dire – il fait penser au vieux patron qui a pris sa retraite mais qu’on invite encore au pot de rentrée de la boîte, pour lui faire plaisir. Son rassemblement bordelais s’appelle "les vendanges". Disons que ce sont des vendanges tardives…
Justement, c’est l’autre élément bizarre du jour : le sondage que vous publiez dans le JDD montre que pour "représenter la droite", les électeurs de droite préfèrent toujours Nicolas Sarkozy. C’est un peu désespérant, non?
Sans doute – surtout que la préférence pour Nicolas Sarkozy est écrasante, et que c’est Alain Juppé qui arrive 2e. Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ne s’en tirent pas si mal, mais Laurent Wauquiez est très loin. Ça montre que sa stratégie d’une ligne dure et d’une opposition systématique ne tient pas, même dans une période difficile pour Emmanuel Macron. Parce que ses propres électeurs ne sont pas aussi critiques que lui sur la politique économique actuelle, et sans doute pas aussi réfractaires non plus à la construction européenne. L’électorat conservateur, c’est celui qui trouve, sur l’économie et la société, que "c’était mieux avant". Eh bien en ce moment, il trouve que dans le personnel politique aussi, c’était mieux avant.

par Fontsestian Mar 11 Sep - 7:57

Ce n'est pas Wauquiez le problème c'est l'absence l'absence d'un chef crédible à la tête de LR, la vacuité aiguise les appétits et les appétits creusent les dissensions.

Je ne crois pas que Juppé ait envie de reprendre la barre après les tombereaux de saloperies qui lui ont été déversées sur la tête lors de la primaire et en dehors de lui je ne vois aucun candidat possible.

Sarko est aujourd'hui populaire parce qu'il est en dehors mais nous avons bien vu que sitôt de retour aux manettes sa cote baisse.

Baroin est un paresseux qui attend que les cailles lui tombent dans la bouche, Bertrand et Pécresse ne convainquent pas, si aucune jeune pousse ne se manifeste dans leurs rangs les militants qui restent auront le choix entre Le Pen et Macron, moi j'ai déjà choisi.

par ledevois Mar 11 Sep - 9:16

Fontsestian a écrit:Ce n'est pas Wauquiez le problème c'est l'absence l'absence d'un chef crédible à la tête de LR, la vacuité aiguise les appétits et les appétits creusent les dissensions.

Je ne crois pas que Juppé ait envie de reprendre la barre après les tombereaux de saloperies qui lui ont été déversées sur la tête lors de la primaire et en dehors de lui je ne vois aucun candidat possible.

Sarko est aujourd'hui populaire parce qu'il est en dehors mais nous avons bien vu que sitôt de retour aux manettes sa cote baisse.

Baroin est un paresseux qui attend que les cailles lui tombent dans la bouche, Bertrand et Pécresse ne convainquent pas, si aucune jeune pousse ne se manifeste dans leurs rangs les militants qui restent auront le choix entre Le Pen et Macron, moi j'ai déjà choisi.

Baroin attend le moment et il aurait tord de s'en priver tant Macron fait des conneries -

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