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A part le traiter d'ivrogne,qui a suivi le plan Junker.....

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Message par Invité Sam 8 Sep - 17:31

Europe : pourquoi le plan Juncker est passé sous les radars

Avec un apport initial de 21 milliards d'euros, le plan d'investissement a mobilisé 335 milliards d'euros en trois ans. Dans l'indifférence la plus totale !

Par Emmanuel Berretta
Modifié le 08/09/2018 à 13:12 - Publié le 08/09/2018 à 12:00 | Le Point.fr

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« Le plan Juncker s'est appelé le plan Juncker parce que peu de gens pensaient qu'il pouvait réussir », a coutume de plaisanter le président de la Commission.
©️ EUC/ROPI-REA
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De Jean-Claude Juncker que retiendra l'histoire ? Une habileté manifeste à jouer avec les règles fiscales quand il dirigeait le Luxembourg, une carrière politique longue comme le bras, un franc-parler à la limite de la gaffe diplomatique... Mais peu de gens mentionneront le « plan Juncker », lancé en pleine crise économique, pour tenter de relancer l'investissement en Europe. Lui-même en plaisante souvent avec cette ironie douce qu'on lui connaît : « Le plan Juncker s'est appelé le plan Juncker parce que peu de gens pensaient qu'il pouvait réussir. »

Ce plan d'investissement est aussi largement passé sous les radars du fait que les bénéficiaires en ont parfois profité sans même le savoir. En effet, une partie des fonds ont transité par des intermédiaires bancaires (BPI, Banques populaires, Acto Mezzanine II, Nixen II, FCDE II) avec lesquels des conventions ont été signées. C'était le moyen de toucher plus facilement les petites et moyennes entreprises qui n'auraient jamais pensé à faire la démarche de s'adresser à la Banque européenne d'investissement (BEI), plus accoutumée à traiter de gros projets.

L'Italie et la France, principaux bénéficiaires

L'Italie et la France ont été les deux principaux bénéficiaires du plan Juncker, devant l'Espagne. Selon les chiffres communiqués par la Commission, les entreprises françaises ont ainsi bénéficié de 10,4 milliards d'euros qui ont généré 50,2 milliards d'euros. La Grèce a mis un an avant de réagir et d'apporter, à son tour, des projets à financer sur la plateforme numérique créée à cet effet.

En France, par exemple, l'entreprise Sunpartner Technologies, innovante dans la filière photovoltaïque, a bénéficié d'un prêt de 15 millions d'euros. Cette entreprise, créée en 2008, tente d'introduire l'énergie solaire dans les objets du quotidien (130 brevets déposés). On peut encore citer Agricool, une PME qui s'est lancée dans la production de fraises sans pesticides.

Cibler les projets les plus risqués

« Nous nous sommes efforcés de cibler les projets qui n'auraient pas pu se monter autrement, indique la Commission. Donc, la BEI a pris à sa charge la première tranche de risque en cas de défaut et a accordé des prêts à long terme, sur 30 ans. C'est ce qui a permis de déclencher l'investissement privé ou public. » Les deux tiers de l'investissement déclenché sont d'origine privée. Il s'agit bien d'un investissement, et non d'une subvention. Donc, tout euro investi et récupéré a pu être réinvesti dans un autre projet. Après trois ans, un seul projet a fait défaut, au Royaume-Uni, mais il est sans doute un peu tôt pour juger du retour sur investissement général.
Les projets soutenus allaient de la toute petite entreprise (une boulangerie passant au bio) à la grosse entreprise spécialisée dans la réhabilitation énergétique des logements sociaux (Adestia, par exemple, qui a bénéficié d'un prêt de 200 millions d'euros). Les PME représentent 31 % des bénéficiaires, le secteur de l'énergie et la recherche 21 %, le numérique 11 %, les transports 8 %, l'environnement 4 %, les infrastructures sociales (écoles, hôpitaux) 4 %. Le plan Juncker visait à mobiliser 315 milliards d'euros sur trois ans, il a dépassé son objectif (335 milliards d'euros).

Nouvel objectif : 500 millions d'euros d'ici 2020

Arrivé à terme en juillet, il a été prolongé jusqu'en 2020 (le terme du cadre financier multiannuel de l'UE) et vise les 500 milliards d'euros. Pour Juncker, il s'agit de générer une augmentation de 1,3 % du PIB européen d'ici 2020. Trop peu, diront les uns. En fait, il faut se figurer ce qu'est la taille réelle du budget européen : pas plus de 1,1 % du PIB européen, soit une somme ridicule en comparaison des capacités des concurrents américains ou chinois. Mais c'est ainsi que l'Europe est faite : les États membres sont et demeurent les principaux acteurs, l'UE n'est qu'une petite coquille de mutualisation des politiques. Qu'on le déplore ou qu'on le redoute, nous sommes très, très loin des « États-Unis d'Europe » rêvés par Victor Hugo.
Au-delà des sommes mobilisées qu'on peut juger modestes, le plan Juncker est intervenu dans un contexte politique où l'Europe en crise ne parlait que de réformes structurelles et de coupes dans les budgets. L'analyse de la Commission Juncker a porté celle-ci à lancer un plan d'investissement avec les moyens du bord. Les caisses des États membres étaient vides et aucun n'était en état d'abonder un fonds d'investissement européen.

Après le plan Juncker, un budget de la zone euro ?

C'est donc en bricolant le modeste budget européen en cours d'exécution que les 21 milliards d'euros initiaux du plan ont été rassemblés. En même temps, la notion de relance de l'« investissement » a été remise dans l'agenda politique. Angela Merkel s'en est emparée en Allemagne et François Hollande a, de son côté, rebondi en souhaitant « amplifier en France » le plan Juncker.
Emmanuel Macron, qui a vécu cette période de près, en a tiré les leçons et propose, depuis son élection, aux Européens de ne pas attendre la prochaine crise pour inventer un puissant instrument d'investissement. Sa proposition d'un budget de la zone euro s'inscrit dans le prolongement de cette expérience et de cette crise qui a duré dix ans et qui pourrait de nouveau frapper l'Europe. Pour l'heure, la proposition est toujours en débats au sein du Conseil européen et bute sur l'hostilité des pays du nord de l'Union pour qui la solidarité ne doit pas consister à payer pour les États du Sud, qu'ils estiment mal gérés.

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A part le traiter d'ivrogne,qui a suivi le plan Junker..... Empty Re: A part le traiter d'ivrogne,qui a suivi le plan Junker.....

Message par ledevois Sam 8 Sep - 18:57

Zerbinette a écrit:Europe : pourquoi le plan Juncker est passé sous les radars

Avec un apport initial de 21 milliards d'euros, le plan d'investissement a mobilisé 335 milliards d'euros en trois ans. Dans l'indifférence la plus totale !



Par Emmanuel Berretta
Modifié le 08/09/2018 à 13:12 - Publié le 08/09/2018 à 12:00 | Le Point.fr

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« Le plan Juncker s'est appelé le plan Juncker parce que peu de gens pensaient qu'il pouvait réussir », a coutume de plaisanter le président de la Commission.
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De Jean-Claude Juncker que retiendra l'histoire ? Une habileté manifeste à jouer avec les règles fiscales quand il dirigeait le Luxembourg, une carrière politique longue comme le bras, un franc-parler à la limite de la gaffe diplomatique... Mais peu de gens mentionneront le « plan Juncker », lancé en pleine crise économique, pour tenter de relancer l'investissement en Europe. Lui-même en plaisante souvent avec cette ironie douce qu'on lui connaît : « Le plan Juncker s'est appelé le plan Juncker parce que peu de gens pensaient qu'il pouvait réussir. »

Ce plan d'investissement est aussi largement passé sous les radars du fait que les bénéficiaires en ont parfois profité sans même le savoir. En effet, une partie des fonds ont transité par des intermédiaires bancaires (BPI, Banques populaires, Acto Mezzanine II, Nixen II, FCDE II) avec lesquels des conventions ont été signées. C'était le moyen de toucher plus facilement les petites et moyennes entreprises qui n'auraient jamais pensé à faire la démarche de s'adresser à la Banque européenne d'investissement (BEI), plus accoutumée à traiter de gros projets.

L'Italie et la France, principaux bénéficiaires



L'Italie et la France ont été les deux principaux bénéficiaires du plan Juncker, devant l'Espagne. Selon les chiffres communiqués par la Commission, les entreprises françaises ont ainsi bénéficié de 10,4 milliards d'euros qui ont généré 50,2 milliards d'euros. La Grèce a mis un an avant de réagir et d'apporter, à son tour, des projets à financer sur la plateforme numérique créée à cet effet.

En France, par exemple, l'entreprise Sunpartner Technologies, innovante dans la filière photovoltaïque, a bénéficié d'un prêt de 15 millions d'euros. Cette entreprise, créée en 2008, tente d'introduire l'énergie solaire dans les objets du quotidien (130 brevets déposés). On peut encore citer Agricool, une PME qui s'est lancée dans la production de fraises sans pesticides.

Cibler les projets les plus risqués



« Nous nous sommes efforcés de cibler les projets qui n'auraient pas pu se monter autrement, indique la Commission. Donc, la BEI a pris à sa charge la première tranche de risque en cas de défaut et a accordé des prêts à long terme, sur 30 ans. C'est ce qui a permis de déclencher l'investissement privé ou public. » Les deux tiers de l'investissement déclenché sont d'origine privée. Il s'agit bien d'un investissement, et non d'une subvention. Donc, tout euro investi et récupéré a pu être réinvesti dans un autre projet. Après trois ans, un seul projet a fait défaut, au Royaume-Uni, mais il est sans doute un peu tôt pour juger du retour sur investissement général.
Les projets soutenus allaient de la toute petite entreprise (une boulangerie passant au bio) à la grosse entreprise spécialisée dans la réhabilitation énergétique des logements sociaux (Adestia, par exemple, qui a bénéficié d'un prêt de 200 millions d'euros). Les PME représentent 31 % des bénéficiaires, le secteur de l'énergie et la recherche 21 %, le numérique 11 %, les transports 8 %, l'environnement 4 %, les infrastructures sociales (écoles, hôpitaux) 4 %. Le plan Juncker visait à mobiliser 315 milliards d'euros sur trois ans, il a dépassé son objectif (335 milliards d'euros).

Nouvel objectif : 500 millions d'euros d'ici 2020



Arrivé à terme en juillet, il a été prolongé jusqu'en 2020 (le terme du cadre financier multiannuel de l'UE) et vise les 500 milliards d'euros. Pour Juncker, il s'agit de générer une augmentation de 1,3 % du PIB européen d'ici 2020. Trop peu, diront les uns. En fait, il faut se figurer ce qu'est la taille réelle du budget européen : pas plus de 1,1 % du PIB européen, soit une somme ridicule en comparaison des capacités des concurrents américains ou chinois. Mais c'est ainsi que l'Europe est faite : les États membres sont et demeurent les principaux acteurs, l'UE n'est qu'une petite coquille de mutualisation des politiques. Qu'on le déplore ou qu'on le redoute, nous sommes très, très loin des « États-Unis d'Europe » rêvés par Victor Hugo.
Au-delà des sommes mobilisées qu'on peut juger modestes, le plan Juncker est intervenu dans un contexte politique où l'Europe en crise ne parlait que de réformes structurelles et de coupes dans les budgets. L'analyse de la Commission Juncker a porté celle-ci à lancer un plan d'investissement avec les moyens du bord. Les caisses des États membres étaient vides et aucun n'était en état d'abonder un fonds d'investissement européen.

Après le plan Juncker, un budget de la zone euro ?



C'est donc en bricolant le modeste budget européen en cours d'exécution que les 21 milliards d'euros initiaux du plan ont été rassemblés. En même temps, la notion de relance de l'« investissement » a été remise dans l'agenda politique. Angela Merkel s'en est emparée en Allemagne et François Hollande a, de son côté, rebondi en souhaitant « amplifier en France » le plan Juncker.
Emmanuel Macron, qui a vécu cette période de près, en a tiré les leçons et propose, depuis son élection, aux Européens de ne pas attendre la prochaine crise pour inventer un puissant instrument d'investissement. Sa proposition d'un budget de la zone euro s'inscrit dans le prolongement de cette expérience et de cette crise qui a duré dix ans et qui pourrait de nouveau frapper l'Europe. Pour l'heure, la proposition est toujours en débats au sein du Conseil européen et bute sur l'hostilité des pays du nord de l'Union pour qui la solidarité ne doit pas consister à payer pour les États du Sud, qu'ils estiment mal gérés.

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 Ce que nous contribuables aimerions savoir à quoi servent toute ses dépenses --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
ledevois
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Message par Invité Sam 8 Sep - 19:15

Sans doute que ceux qui nous versent ces milliards aussi............
Tiens,toi qui es un génie.......
Les 46 milliards de la SNCF pourraient être remboursés en 20 ans,si on prenait 20 euros a chacun des heureux retraités ,qui partent  à 50 ou 55 ans,et profitent 40 ans de la retraite!

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Message par ledevois Dim 9 Sep - 12:29

Zerbinette a écrit:Sans doute que ceux qui nous versent ces milliards aussi............
Tiens,toi qui es un génie.......
Les 46 milliards de la SNCF pourraient être remboursés en 20 ans,si on prenait 20 euros a chacun des heureux retraités ,qui partent  à 50 ou 55 ans,et profitent 40 ans de la retraite!

Very Happy -- J'aimerais savoir qui nous versent des milliards à part bien sur les emprunts abyssaux que nous font subir les politiques qu'il faudra à un moment rembourser  --- l'U E , Macron , ? 
 les riches non soumis à l'I S F , -- ?
 Si tu as une source autre que le fric du contribuable en France je suis preneur --explique moi --  

 En 20 ans un remboursement n'est pas un retour à l'investissement ,et en 20 ans dans l'état actuel de la S N C F il risque d'en coûter bien plus au contribuable Français ---  en France c'est 5 ans le retour à l'investissement , --tous les Emprunts d'entreprises sont basé sur 5 ans , -et dans d'autres pays moins gourmand que la France c'est 3 ans ---
 Et puis rembourser une dette d'une entreprise ou tu dois payer cher le service qui n'est pas rentable ; devrait faire l'objet d'un redressement ou d'une vente à mon avis --- pourquoi s’entêter quand on sait que la S N C F est mal géré par l'Etat -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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A part le traiter d'ivrogne,qui a suivi le plan Junker..... Empty Re: A part le traiter d'ivrogne,qui a suivi le plan Junker.....

Message par Invité Dim 9 Sep - 12:51

C'est( surtout que l'état n'a aucun moyen de contrer les grèves,et faire bosser les feignasses!
Quand on fait le compte de ce que les a brutis de Sud-rail ont fait perdre,en argent,en emplois,en entreprises...........

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Message par ledevois Dim 9 Sep - 13:09

Zerbinette a écrit:C'est( surtout que l'état n'a aucun moyen de contrer les grèves,et faire bosser les feignasses!
Quand on fait le compte de ce que les a brutis de Sud-rail ont fait perdre,en argent,en emplois,en entreprises...........

 Ce que tu dis ne fait voir que l'incompétence de l'Etat -


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