Echange musclé entre Zeus et des infirmières

par dugenou Ven 6 Avr - 0:39

POLITIQUE
05/04/2018 14:50 CEST | Actualisé il y a 8 heures

Emmanuel Macron au CHU de Rouen, face-à-face tendu avec des infirmières: "Je suis courtois, vous non!"

Le chef de l'État a été interpellé par deux infirmières qui protestaient contre la baisse des moyens des hôpitaux

Par Hortense de Montalivet

[size=18]POLITIQUE - En visite à Rouen, dans un service hospitalier spécialisé, Emmanuel Macron a annoncé un budget d'au moins 340 millions d'euros sur cinq ans pour améliorer la recherche, le dépistage et la prise en charge de l'autisme. Mais avant de dévoiler les grandes lignes de ce plan qui sera précisé par le Premier ministre vendredi, le président de la République a été pris à partie par deux infirmières, dans un face-à-face tendu comme vous pouvez le voir dans l'extrait ci-dessus.

"Il y a 3-4% d'augmentation de croissance d'activité et -2% de budget pour la santé cette année", a critiqué l'une. "L'activité des hôpitaux en France a baissé de 2% alors qu'on augmente les budgets"", a rétorqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn, également présente. "Ce n'est pas vrai, il n'y a pas moins d'activité, y a des patients qu'on peut pas" suivre, s'est indignée l'infirmière.

"Les budgets sont en hausse", est intervenu le chef de l'Etat. "Je peux vous le dire les yeux dans les yeux, j'assume ces choix". "Mais ce serait faux de dire qu'on peut dépenser l'argent, comme ça, sans regarder. Il faut le dépenser intelligemment et efficacement", a-t-il ajouté. "Des postes, des postes, parce qu'on manque de personnel !", s'est écrié l'autre infirmière. "Il y a des catégories de postes où il faut le faire (...) et des réorganisations à faire", a concédé le président. Ce à quoi l'infirmière a craint que "les réorganisations, c'est des fermetures et des suppressions de postes".

"Non, on en est loin aujourd'hui", dément Emmanuel Macron, ajoutant: "vous parlez, je vous écoute, et j'ai la courtoisie -alors que vous ne m'avez pas serré la main- de vous répondre et de parler avec vous". "Moi, je ne vous serrerai pas la main, pour moi vous êtes ...." "Non parce que moi je suis courtois", la coupe Emmanuel Macron, "vous non !". "Vous devriez venir voir dans services", lui lance une des deux femmes alors que Macron semble vouloir quitter l'échange.

Quelques minutes auparavant, la discussion avait démarré un peu plus vivement, comme vous pouvez le voir dans les premières minutes de cet extrait de LCI ci-dessous.
À l'extérieur de l'hôpital, entre 150 et 200 manifestants étaient rassemblés avec des drapeaux de la CGT, de SUD ou de la CFDT. "Résistance" ou"Macron dégonflé, on t'attend", entendait-on. Parmi eux, quelques étudiants, que les forces de l'ordre empêchaient d'approcher de l'entrée du bâtiment de pédiatrie dans lequel se trouvait le président. Depuis le début de la matinée, les manifestants attendaient Emmanuel Macron de pied ferme. Et ils n'ont pas hésité à le huer à son arrivée.
[/size]

Personne ne sent venir la suite ? les paroles de la ministre de la santé sont lourdes de sens. Les hôpitaux se doivent d'être "rentables" .... un peu comme la SNCF.
Aujourd'hui les urgences croulent sous le nombre de brancards de patients qui s'entassent des heures dans nos services faute de moyens et de personnel et on vient nous parler de "rentabilité", c'est grave, très grave.
Les gouvernants n'ont rien compris.
Par contre, vous tous qui aurez peut être un jour besoin d'être soignés, il sera trop tard pour réagir.

par Invité Ven 6 Avr - 7:43

dugenou a écrit:POLITIQUE
05/04/2018 14:50 CEST | Actualisé il y a 8 heures

Emmanuel Macron au CHU de Rouen, face-à-face tendu avec des infirmières: "Je suis courtois, vous non!"

Le chef de l'État a été interpellé par deux infirmières qui protestaient contre la baisse des moyens des hôpitaux

Par Hortense de Montalivet

[size=18]POLITIQUE - En visite à Rouen, dans un service hospitalier spécialisé, Emmanuel Macron a annoncé un budget d'au moins 340 millions d'euros sur cinq ans pour améliorer la recherche, le dépistage et la prise en charge de l'autisme. Mais avant de dévoiler les grandes lignes de ce plan qui sera précisé par le Premier ministre vendredi, le président de la République a été pris à partie par deux infirmières, dans un face-à-face tendu comme vous pouvez le voir dans l'extrait ci-dessus.

"Il y a 3-4% d'augmentation de croissance d'activité et -2% de budget pour la santé cette année", a critiqué l'une. "L'activité des hôpitaux en France a baissé de 2% alors qu'on augmente les budgets"", a rétorqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn, également présente. "Ce n'est pas vrai, il n'y a pas moins d'activité, y a des patients qu'on peut pas" suivre, s'est indignée l'infirmière.

"Les budgets sont en hausse", est intervenu le chef de l'Etat. "Je peux vous le dire les yeux dans les yeux, j'assume ces choix". "Mais ce serait faux de dire qu'on peut dépenser l'argent, comme ça, sans regarder. Il faut le dépenser intelligemment et efficacement", a-t-il ajouté. "Des postes, des postes, parce qu'on manque de personnel !", s'est écrié l'autre infirmière. "Il y a des catégories de postes où il faut le faire (...) et des réorganisations à faire", a concédé le président. Ce à quoi l'infirmière a craint que "les réorganisations, c'est des fermetures et des suppressions de postes".

"Non, on en est loin aujourd'hui", dément Emmanuel Macron, ajoutant: "vous parlez, je vous écoute, et j'ai la courtoisie -alors que vous ne m'avez pas serré la main- de vous répondre et de parler avec vous". "Moi, je ne vous serrerai pas la main, pour moi vous êtes ...." "Non parce que moi je suis courtois", la coupe Emmanuel Macron, "vous non !". "Vous devriez venir voir dans services", lui lance une des deux femmes alors que Macron semble vouloir quitter l'échange.

Quelques minutes auparavant, la discussion avait démarré un peu plus vivement, comme vous pouvez le voir dans les premières minutes de cet extrait de LCI ci-dessous.
À l'extérieur de l'hôpital, entre 150 et 200 manifestants étaient rassemblés avec des drapeaux de la CGT, de SUD ou de la CFDT. "Résistance" ou"Macron dégonflé, on t'attend", entendait-on. Parmi eux, quelques étudiants, que les forces de l'ordre empêchaient d'approcher de l'entrée du bâtiment de pédiatrie dans lequel se trouvait le président. Depuis le début de la matinée, les manifestants attendaient Emmanuel Macron de pied ferme. Et ils n'ont pas hésité à le huer à son arrivée.
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Personne ne sent venir la suite ? les paroles de la ministre de la santé sont lourdes de sens. Les hôpitaux se doivent d'être "rentables" .... un peu comme la SNCF.
Aujourd'hui les urgences croulent sous le nombre de brancards de patients qui s'entassent des heures dans nos services faute de moyens et de personnel et on vient nous parler de "rentabilité", c'est grave, très grave.
Les gouvernants n'ont rien compris.
Par contre, vous tous qui aurez peut être un jour besoin d'être soignés, il sera trop tard pour réagir.

Un gros mensonge!
Je peux comprendre que tu sois en colère en voyant comment fonctionne les hôpitaux aujourd'hui et particulièrement les Urgences. Mais dire que le gouvernement demande qu'ils soient rentables est un gros mensonge: peux-tu me sortir un seul interview où un ministre, ou Macron a dit que l'hôpital doit être rentable? Macron et le gouvernement demandent juste que les hôpitaux ne soient pas déficitaires! C'est à dire qu'il n'y ait pas plus de sortie que de rentrée dans le bilan de chaque établissement. Ça veut dire que si les services hospitaliers dépensent plus, il n'y a qu'une seule solution, c'est augmenter les entrées, c'est à dire faire payer plus les français en augmentant les cotisations et ou augmenter la part directe des patients. Or, on ne peut pas indéfiniment augmenter les entrées financières, donc il faut trouver des solutions qui passent par la réorganisation. Et ce n'est pas une mince affaire quand on voit le bordel qu'il y a dans les hôpitaux. Je connais des cliniques privées ou ça marchent bien et pourtant elles trouvent le moyen de tirer des bénéfices: cherchez l'erreur! Le pb des urgences, c'est d'abords de faire un tri avant d'envoyer aux urgences, c'est-à-dire créer une entité intermédiaire. Est-ce normal que les pompiers amènent des alcoolisés aux urgences?
Voilà! En faite, t'es comme le soumis, tu racontes des bobards pour faire passer ton fond de commerce: virer Macron et sa majorité! Une solution de losers: les LR ont perdu parce qu'ils ont misé sur des fripouilles et Macron y est pour rien!

par Invité Ven 6 Avr - 9:33

Je pense que l'agressivité ,et l'impolitesse ne sont pas de mise.
Si on veut être entendu,il faut au minimum respecter l'interlocuteur!
On a le droit d'être mécontent,énervé,mais justement,il faut surmonter ça avant de s'exprimer..........

par **Nadou** Ven 6 Avr - 10:03

"rentabilité ?" mais qui parle de "rentabilité" ?

par Invité Ven 6 Avr - 10:07

Pourquoi tant de personnel administratif dans les lieux de soins alors que c'est de personnel soignant que manquent les hôpitaux ?
D'autant que j'ai cru comprendre que dans les fauteuils, on ne risquait pas à de plaindre de son salaire.
Non, je ne sais pas, je dis ça comme ça...

par ledevois Ven 6 Avr - 10:08

Nadou a écrit:"rentabilité ?" mais qui parle de "rentabilité" ?

J-ai passé 2 fois 10 jours à l’Hôpital et je n'ai rien vu qui ressemblait à de la rentabilité ---

par Invité Ven 6 Avr - 10:20

Qd tu es hospitalisé,le personnel administratif ne vient pas te demander si tu es conscient que tu coutes cher!
Le grand bordel est arrivé ds la gestion des hôpitaux avec l'application des 35 heures!

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