Lecture

Ne trouvant plus le sujet où il était question de "Au revoir là-haut", de Pierre Lemaître, j'ouvre un fourre-tout dédié aux livres.

Or donc, j'ai terminé "Couleur de l'incendie", la suite gribouillée par Lemaître; et je l'ai trouvée très bien. C'est écrit avec une cruauté désinvolte, c'est bien documenté, et les personnages sont croqués, comme dans le tome précédent, avec un humour décapant.

Juste derrière, j'ai refermé "De bons présages",de Pratchett et Gaiman, l'histoire d'une Apocalypse qui s'annonce mal parce-que l'Antéchrist a été échangé à la naissance. Oui, le foutraque, ça fait du bien.

C'était Diviciac qui parlait d'un livre,et j'avais embrayé sur celui de Lemaitre.......
http://forum-plusplus.forumactif.com/t2518-trois-saisons-d-orage-de-cecile-coulon

En général,je ne me force plus à lire ce qui me barbe;d'autant que ds ce cas,je les oublie très vite!
Si vous aimez le bon récit,avec œil lucide,jugement des évènements et des gens,de tous milieux,mais ayant à subir la débâcle de 1940,lisez,(si ce n'est déja fait)
"Suite Française" d'Irène Némirowsky; il me semble qu'on le trouve en poche.

Zerbinette a écrit:
En général,je ne me force plus à lire ce qui me barbe;d'autant que ds ce cas,je les oublie très vite!
Si vous aimez le bon récit,avec œil lucide,jugement des évènements et des gens,de tous milieux,mais ayant à subir la débâcle de 1940,lisez,(si ce n'est déja fait)
"Suite Française" d'Irène Némirowsky; il me semble qu'on le trouve en poche.

Je le note pour la suite, merci.
Il me semble en avoir entendu parler, mais non, je ne l'ai pas lu. J'ai repris "Le Journal d'un femme de chambre", de Mirbeau, que j'ai lu il y a... heu... longtemps et que j'avais bien aimé.

Un écrivain que personne ne cite,et qui est très distrayant,c'est Tonino Benaquista,auteur entr'autre de "Malavita" ,ou de "Quelqu'un d'autre",qu'on ne verra sans doute jamais ds la Pléiade,mais supers pour une fin de grippe,ou autre moment grisouille!

Zerbinette a écrit:Un écrivain que personne ne cite,et qui est très distrayant,c'est Tonino Benaquista,auteur entr'autre de "Malavita" ,ou de "Quelqu'un d'autre",qu'on ne verra sans doute jamais ds la Pléiade,mais supers pour une fin de grippe,ou autre moment grisouille!

J'ai bien aimé "Malavita", non pour le style mais pour l'histoire ! 

Je viens de terminer 2 livres de Robert Goolrick (l'un après l'autre, voyons).

Surprenant, parce-que les deux bouquins n'ont rien, mais rien à voir sinon une belle écriture et un ton décapant.
Le premier est un roman "Une femme simple et honnête"; au début du siècle au fin fond des Etats-Unis, un homme très riche passe une annonce pour trouver une épouse. Son choix se porte sur une femme simple, mais pas tant que ça, et honnête, mais pas trop. Elle débarque en plein blizzard et c'est le début des ennuis.
Le second, "Féroces", narre une partie de l'enfance de l'auteur. C'est réjouissant, cruel, nous sommes dans le sud avec tout ce que ça comporte de traditions à côté de la plaque, de style, de panache et de monstrueux secrets de famille.

Je viens de lire avec plaisir un roman de Didier van Cauxelaert:
La femme de nos vies
qui,très alerte,nous emmène ds l'Allemagne d'Hitler,avec des ados qui savent que leurs jours sont comptés,l'un d'eux,pour survivre,trouvera une issue,a travers le courage,l'initiative,le dépassement de soi,et une vraie intelligence!
"Le meilleur moyen de cacher son infériorité,c'est de s'imposer comme dominant........"

Horiel a écrit:Je viens de terminer 2 livres de Robert Goolrick (l'un après l'autre, voyons).

Surprenant, parce-que les deux bouquins n'ont rien, mais rien à voir sinon une belle écriture et un ton décapant.
Le premier est un roman "Une femme simple et honnête"; au début du siècle au fin fond des Etats-Unis, un homme très riche passe une annonce pour trouver une épouse. Son choix se porte sur une femme simple, mais pas tant que ça, et honnête, mais pas trop. Elle débarque en plein blizzard et c'est le début des ennuis.
Le second, "Féroces", narre une partie de l'enfance de l'auteur. C'est réjouissant, cruel, nous sommes dans le sud avec tout ce que ça comporte de traditions à côté de la plaque, de style, de panache et de monstrueux secrets de famille.

Le premier aurait vraisemblablement inspiré Truffaut..;-)...Cela ressemble un brin à la sirène du Mississipi, non ?