Ah ce Mitterrand ! On n'a pas fini de payer ses erreurs !

Lili-Rose a écrit:Petit détail, ce n'est pas le contribuable qui alimente la CAF mais l'URSSAF.
Sinon, je parlais avec un restaurateur qui a fait le même constat que nous: il se fournit en local, et ses prix d'achats n'ont augmenté que de 0 à 3%. 
Filer des allocs pour bouffer, ne va servir qu'à goinfrer des distributeurs et des industriels.

Horiel a écrit:

Lili-Rose a écrit:Petit détail, ce n'est pas le contribuable qui alimente la CAF mais l'URSSAF.
Sinon, je parlais avec un restaurateur qui a fait le même constat que nous: il se fournit en local, et ses prix d'achats n'ont augmenté que de 0 à 3%. 
Filer des allocs pour bouffer, ne va servir qu'à goinfrer des distributeurs et des industriels.

C'est un raisonnement un peu simpliste.
Premièrement parce-que c'est effectivement l'agro-alimentaire qui propose les prix les plus bas -et jusqu'à aujourd'hui en tous cas, on ne se tape pas un resto par jour en vivant des allocations, ou alors un Resto du Coeur- et deuxièmement car les distributeurs et industriels sont également pourvoyeurs d'emploi.

Une des solutions vient de la volonté politique de tordre le bras de l'industrie agro-alimentaire pour proposer des produits sains, mais c'est un combat perdu d'avance car les premiers concernés (les consommateurs) ne sont pas capables de soutenir la santé versus le goût (sucré, salé, graisseux, le gras c'est la vie ! ).
En revanche, la parade à moyen et long terme (parade efficace) a été trouvée, il s'agit d'appuyer sur les boutons de la mode; or, il se trouve que la mode est au sain, à l'écologie, au "on va tous mourir"*.
Par conséquent, les vendeurs d'agents cancéreux s'adaptent et insistent lourdement sur le fait qu'ils ont réduit la part de tchaloperies à 30% au lieu des 37,8% précédemment, youpi tralala. Et nous on est content, dis donc.

Nous sommes les premiers fossoyeurs de notre économie en choisissant le pas cher dégueulasse cuisiné avec des produits du bout du mode qui ne respectent pas notre côlon**.


* Alors oui. Mais pas tout de suite.
* Y a un jeu de mots. Avec côlon. Bah laisse tomber.

Diviciac a écrit:

Horiel a écrit:

C'est un raisonnement un peu simpliste.
Premièrement parce-que c'est effectivement l'agro-alimentaire qui propose les prix les plus bas -et jusqu'à aujourd'hui en tous cas, on ne se tape pas un resto par jour en vivant des allocations, ou alors un Resto du Coeur- et deuxièmement car les distributeurs et industriels sont également pourvoyeurs d'emploi.

Une des solutions vient de la volonté politique de tordre le bras de l'industrie agro-alimentaire pour proposer des produits sains, mais c'est un combat perdu d'avance car les premiers concernés (les consommateurs) ne sont pas capables de soutenir la santé versus le goût (sucré, salé, graisseux, le gras c'est la vie ! ).
En revanche, la parade à moyen et long terme (parade efficace) a été trouvée, il s'agit d'appuyer sur les boutons de la mode; or, il se trouve que la mode est au sain, à l'écologie, au "on va tous mourir"*.
Par conséquent, les vendeurs d'agents cancéreux s'adaptent et insistent lourdement sur le fait qu'ils ont réduit la part de tchaloperies à 30% au lieu des 37,8% précédemment, youpi tralala. Et nous on est content, dis donc.

Nous sommes les premiers fossoyeurs de notre économie en choisissant le pas cher dégueulasse cuisiné avec des produits du bout du mode qui ne respectent pas notre côlon**.


* Alors oui. Mais pas tout de suite.
* Y a un jeu de mots. Avec côlon. Bah laisse tomber.

 
En effet , consommé avec modération, le homard thermidor fait peu grossir, on peut même prendre un petit crumble aux fruits rouges après . Les pauvres qui préfèrent la boite de raviolis premier prix de chez Aldi suivi d'un bout de clacos industriel n'ont vraiment aucune notion de diététique . 

Lili-Rose a écrit:

Diviciac a écrit:
 
En effet , consommé avec modération, le homard thermidor fait peu grossir, on peut même prendre un petit crumble aux fruits rouges après . Les pauvres qui préfèrent la boite de raviolis premier prix de chez Aldi suivi d'un bout de clacos industriel n'ont vraiment aucune notion de diététique . 

J'imagine que vous vous souvenez, ça remonte maintenant à presque 3 ans, lors du premier confinement, du mouvement sur le web comme quoi on allait relocaliser, et surtout consommer du local. Sitôt la fin des confinements, les paroles se sont envolées.
Les "pauvres" peuvent aussi se prendre en main, et consommer du local. Mais comme ce n'est pas bon pour le "business" du CAC 40, on ne les incite pas vraiment.

Snub 36 a écrit:

Lili-Rose a écrit:


J'imagine que vous vous souvenez, ça remonte maintenant à presque 3 ans, lors du premier confinement, du mouvement sur le web comme quoi on allait relocaliser, et surtout consommer du local. Sitôt la fin des confinements, les paroles se sont envolées.
Les "pauvres" peuvent aussi se prendre en main, et consommer du local. Mais comme ce n'est pas bon pour le "business" du CAC 40, on ne les incite pas vraiment.

Oui, bon, bien manger est beaucoup de "travail". Les "pauvres"   dans leurs cités, regarde un peu parterre (ben oui les poubelles c'est pour les riches) le nombre de papiers chips et autre saloperies, c'est combien au kilo les légumes versus chips   évidement il faut éplucher toussa toussa ..... qu'une conserve Lidl, un paquet d'chips ........
Moi, cette puante empathie, trop peu merci, pour moi, c'est marche ou crève

Lili-Rose a écrit:

Diviciac a écrit:
 
En effet , consommé avec modération, le homard thermidor fait peu grossir, on peut même prendre un petit crumble aux fruits rouges après . Les pauvres qui préfèrent la boite de raviolis premier prix de chez Aldi suivi d'un bout de clacos industriel n'ont vraiment aucune notion de diététique . 

J'imagine que vous vous souvenez, ça remonte maintenant à presque 3 ans, lors du premier confinement, du mouvement sur le web comme quoi on allait relocaliser, et surtout consommer du local. Sitôt la fin des confinements, les paroles se sont envolées.
Les "pauvres" peuvent aussi se prendre en main, et consommer du local. Mais comme ce n'est pas bon pour le "business" du CAC 40, on ne les incite pas vraiment.

"De mon temps"    même en proche banlieue parisienne, il existait des jardins ouvriers loués pour des clopinettes et qui permettaient aux pauvres de cultiver et d'avoir des produits frais pour pas cher. Aujourd'hui, c'est fini :  la survalorisation du capital par  rapport au travail a rendu ces parcelles hors de prix et je suis bien placé pour le savoir. 

Diviciac a écrit:

Lili-Rose a écrit:


J'imagine que vous vous souvenez, ça remonte maintenant à presque 3 ans, lors du premier confinement, du mouvement sur le web comme quoi on allait relocaliser, et surtout consommer du local. Sitôt la fin des confinements, les paroles se sont envolées.
Les "pauvres" peuvent aussi se prendre en main, et consommer du local. Mais comme ce n'est pas bon pour le "business" du CAC 40, on ne les incite pas vraiment.

Manu n'a rien relocalisé du tout: les déficits commerciaux records et les pénuries de médicaments (entre autres)  le prouvent amplement   
Je ne regarde pas souvent la télé mais assez pour voir dans les pubs toutes les saloperies dont je devrais gaver mes petits-enfants pour rester "moderne" et leur prouver que je les aime: Mac Do , Kinder, Burger King,  Nutella etc .  Raymonde, sortez de ce corps!!
"De mon temps"    même en proche banlieue parisienne, il existait des jardins ouvriers loués pour des clopinettes et qui permettaient aux pauvres de cultiver et d'avoir des produits frais pour pas cher. Aujourd'hui, c'est fini :  la survalorisation du capital par  rapport au travail a rendu ces parcelles hors de prix et je suis bien placé pour le savoir. 

Lili-Rose a écrit:

Diviciac a écrit:
Manu n'a rien relocalisé du tout: les déficits commerciaux records et les pénuries de médicaments (entre autres)  le prouvent amplement   
Je ne regarde pas souvent la télé mais assez pour voir dans les pubs toutes les saloperies dont je devrais gaver mes petits-enfants pour rester "moderne" et leur prouver que je les aime: Mac Do , Kinder, Burger King,  Nutella etc .  Raymonde, sortez de ce corps!!
"De mon temps"    même en proche banlieue parisienne, il existait des jardins ouvriers loués pour des clopinettes et qui permettaient aux pauvres de cultiver et d'avoir des produits frais pour pas cher. Aujourd'hui, c'est fini :  la survalorisation du capital par  rapport au travail a rendu ces parcelles hors de prix et je suis bien placé pour le savoir. 

Et oui, et c'est même très grave pour les médocs. Je ne sais où en est la situation à ce jour, mais il y a environ 1.12 mois, pénurie de doliprane, aucun antibio pédiatrique, etc....
Pour les jardins ouvriers, il me semble que ça existe encore, en tout cas ici, mais est-ce que ça rapporte au proprio?

Ce qui me fait marrer dans le jardinage vivrier c'est que c'est devenu une activité de bobos, de la "permaculture" alors que,  pour ma part, j'ai toujours les mêmes objectifs transmis par mon grand-père il y a 60 ans : que ça coûte le moins possible (donc pas d'engrais ou de pesticides) et que ça pousse sans trop se fouler. 

Diviciac a écrit:"De mon temps"    même en proche banlieue parisienne, il existait des jardins ouvriers loués pour des clopinettes et qui permettaient aux pauvres de cultiver et d'avoir des produits frais pour pas cher. Aujourd'hui, c'est fini :  la survalorisation du capital par  rapport au travail a rendu ces parcelles hors de prix et je suis bien placé pour le savoir. 

Horiel a écrit:

Diviciac a écrit:"De mon temps"    même en proche banlieue parisienne, il existait des jardins ouvriers loués pour des clopinettes et qui permettaient aux pauvres de cultiver et d'avoir des produits frais pour pas cher. Aujourd'hui, c'est fini :  la survalorisation du capital par  rapport au travail a rendu ces parcelles hors de prix et je suis bien placé pour le savoir. 

Oui, de votre temps, on crevait d'un ongle incarné, mais c'était le bon temps, on sait.

Diviciac a écrit:

Horiel a écrit:


Oui, de votre temps, on crevait d'un ongle incarné, mais c'était le bon temps, on sait.

Dans les banlieues de mon enfance, on allait au dispensaire sans avoir besoin d'attendre trois mois ou d'avoir un pote médecin pour obtenir un rendez-vous . 
PS "de mon temps" c'était quand même après Pasteur et Ambroise Paré 

Le K Keltys a écrit:Si Mitterrand n'avait pas inventé la retraite à 60 balais on n'aurait pas de gréve jeudi 

Forcheville a écrit:

Diviciac a écrit:



Dans les banlieues de mon enfance, on allait au dispensaire sans avoir besoin d'attendre trois mois ou d'avoir un pote médecin pour obtenir un rendez-vous . 
PS "de mon temps" c'était quand même après Pasteur et Ambroise Paré 

Il est minuit docteur Schweitzer, gentil toubab

Le K Keltys a écrit:Si Mitterrand n'avait pas inventé la retraite à 60 balais on n'aurait pas de gréve jeudi 

Diviciac a écrit:

Lili-Rose a écrit:
Et oui, et c'est même très grave pour les médocs. Je ne sais où en est la situation à ce jour, mais il y a environ 1.12 mois, pénurie de doliprane, aucun antibio pédiatrique, etc....
Pour les jardins ouvriers, il me semble que ça existe encore, en tout cas ici, mais est-ce que ça rapporte au proprio?

 
Ca ne rapporte absolument rien: ceux que je connaissais étaient des terrains communaux ou appartenant à la SNCF.  
Ce qui me fait marrer dans le jardinage vivrier c'est que c'est devenu une activité de bobos, de la "permaculture" alors que,  pour ma part, j'ai toujours les mêmes objectifs transmis par mon grand-père il y a 60 ans : que ça coûte le moins possible (donc pas d'engrais ou de pesticides) et que ça pousse sans trop se fouler. 

Diviciac a écrit:  
Ben si,  nous les pauvres de la banlieue,  nous avions droit à des dispensaires. On avait même le choix : celui des bonnes sœurs ou celui de la municipalité communiste.  

Horiel a écrit:

Diviciac a écrit:  
Ben si,  nous les pauvres de la banlieue,  nous avions droit à des dispensaires. On avait même le choix : celui des bonnes sœurs ou celui de la municipalité communiste.  

Comment Diviciac, vous êtes pauvre ?
Et vous dites ça comme ça, sans précaution ?
Ce n'est contagieux, au moins, votre truc ?

Lili-Rose a écrit:

Diviciac a écrit:
 
Ca ne rapporte absolument rien: ceux que je connaissais étaient des terrains communaux ou appartenant à la SNCF.  
Ce qui me fait marrer dans le jardinage vivrier c'est que c'est devenu une activité de bobos, de la "permaculture" alors que,  pour ma part, j'ai toujours les mêmes objectifs transmis par mon grand-père il y a 60 ans : que ça coûte le moins possible (donc pas d'engrais ou de pesticides) et que ça pousse sans trop se fouler. 

Dommage que ça ne rapporte rien, ayant de la place j'aurais pu faire un heureux et un peu de blé.
Mais comme ça ne rapporte rien, je vois les choses sous un autre angle: devoir supporter la vue d'un pauvre qui ne me rapporte rien, non merci!

Diviciac a écrit: 
La pauvreté, c'était avant, depuis, mon esprit d'entreprise, mes capacités industrieuses et ma témérité m'ont guéri par une ascension financière qui m'a jadis conduit à l'ISF et que vous salueriez bien bas si je partageais vos croyances. 

Diviciac a écrit:

Lili-Rose a écrit:


Dommage que ça ne rapporte rien, ayant de la place j'aurais pu faire un heureux et un peu de blé.
Mais comme ça ne rapporte rien, je vois les choses sous un autre angle: devoir supporter la vue d'un pauvre qui ne me rapporte rien, non merci!

 
Si c'est comme avant et comme en IdF,   pour un terrain maraicher, la location était indexée sur le prix du blé au tarif de dix quintaux annuels l'hectare, cinq pour un terrain agricole.  Mais je ne sais pas si c'est toujours comme ça et pareil en Alsace .  A part ça, ce que vous pouvez demander à la personne qui cultive votre terrain c'est une partie de sa récolte.  Ca sera encore plus de la consommation  de proximité. 

Horiel a écrit:

Diviciac a écrit: 
La pauvreté, c'était avant, depuis, mon esprit d'entreprise, mes capacités industrieuses et ma témérité m'ont guéri par une ascension financière qui m'a jadis conduit à l'ISF et que vous salueriez bien bas si je partageais vos croyances. 

Je crains que nous ne nous connaissions pas suffisamment pour que vous puissiez vous permettre d'envisager la possibilité éventuelle de saisir mes "croyances".

Cela étant dit, je salue bien bas votre nature laborieuse, car j'ai la plus grande admiration pour ces qualités que sont la ténacité et la persévérance; parvenir à votre âge et, malgré les échecs patents, s'obstiner à construire foules de poulaillers salement dégommés par un simple goupil, moi je dis : Monsieur.

Tout vermoulu que vous soyez, vous ne vous avouez pas vaincu et ça, j'admire.
(Ne cherchez pas, il n'y a pas de piège, à la Ste Marguerite, je suis mignonne, c'est comme ça. Demain, tout sera revenu à la normale).

Diviciac a écrit:

Horiel a écrit:


Je crains que nous ne nous connaissions pas suffisamment pour que vous puissiez vous permettre d'envisager la possibilité éventuelle de saisir mes "croyances".

Cela étant dit, je salue bien bas votre nature laborieuse, car j'ai la plus grande admiration pour ces qualités que sont la ténacité et la persévérance; parvenir à votre âge et, malgré les échecs patents, s'obstiner à construire foules de poulaillers salement dégommés par un simple goupil, moi je dis : Monsieur.

Tout vermoulu que vous soyez, vous ne vous avouez pas vaincu et ça, j'admire.
(Ne cherchez pas, il n'y a pas de piège, à la Ste Marguerite, je suis mignonne, c'est comme ça. Demain, tout sera revenu à la normale).

 
Vous vous êtes trompée: c'est à la sainte Simone que vous êtes mignonne.  A la Sainte Margueritte , vous aimez les ...