La continuité en France … …

Un pays pour avoir un cursus journalier et peut-être un peu plus pour chacune et chacun. Donc la France.
Un chef présidentiel au-dessus de tout ça qui est bien logé à l’Elysée pour un quinquennat éventuellement multiplié par trois grâce à une nouvelle loi de façon à ressembler au maximum à la taupe mitterrandienne parfaitement adaptée aux orifices cachés parisiens dans lesquels elle s’enfilait si volontiers dans l’obscurité au nom de la gauche.
La continuité pour une clique bien garnie et bien installée grâce également aux banques françaises qui sont surtout preneuses d’argent amassé pour en empêcher sa circulation. Des assurances un peu suissesses pour avoir également un sentiment de sécurité en France.

La vie au jour le jour pour tout un peuple qui n’est pas dans la même situation confortable que celle qui permet à Macron Emmanuel de « faire confiance » à Elisabeth Borne.
La nécessité de casser la continuité populaire pour avoir encore et toujours une première place et donc une première visibilité en palais élyséen. Des situations un peu paroxysmiques voire pires pour des instances politiques qui sont ainsi recouvertes par des événements « plus graves » bien pratiques dans le fond pour éloigner les curiosités et les questions qui pourraient fâcher. Une défaite « des Bleus », une « grève à Noël », une « rixe en banlieue », une kalashnikov « à Marseille » ou la découverte d’une « maladie ailleurs ». Les Balkany quand même dans le journal.

Une strate médiatique et médiatisée qui pollue tout un territoire en permettant ainsi à la présidence tenue aussi à Washington par Macron Emmanuel et son staff de briller de mille feux avant que ceux des TGV du Nouvel An ne s’éteignent.
Des clashs en TV pour rehausser l’intelligence émotionnelle nationale avec un ou deux pauvres nouvellement présentés à l’écran pour des raisons essentiellement liées à des comportements qui ne font guère envie de passer dans ces villages ou communes nordistes, même à toute vitesse à bord d’un véhicule militaire blindé en partance pour l’Ukraine. Puis donc demain en France, ou déjà pour commencer le soir autour de la soupière en famille, suite à une journée peu perturbée par des annonces inutiles.

Où se trouve la réalité française qui est faite d’un élan constant, indépendant des coupures voulues ou appréciées par la présidence élyséenne contemporaine ?