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Pour Plume : la culture des courgettes

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rigolo Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Diviciac Mer 24 Mar - 15:54

Les courgettes ne se sèment dehors que quand les gelées ne sont plus à craindre et ne germent pas tant que les écarts de température entre le jour et la nuit sont trop importants. 
Sous abri,  on sème les graines une  à une en pots à une profondeur de deux ou trois centimètres  en prenant soin de mettre la partie pointue, le hile, en bas. Les amandes de la graine deviendront des cotylédones et ont donc besoin d'être en haut.  Quand elles ont quatre feuilles vraies (dentelées)  on repique les plants à 70 centimètres de distance en terre riche en humus (un tas de compost peut convenir même s'il n'est qu'imparfaitement décomposé). La courgette  ne demandera plus que des arrosages et une cueillette régulière pour ne pas devenir énorme. 
Pour une bonne pollinisation, il est recommandé d'en planter plusieurs pieds   car les fleurs mâles et femelles du même pied ne fleurissent pas forcément en même temps. La courgette est sensible au mildiou qu'on peut limiter par des pulvérisations  de décoction de prêles. Sur des fruits murs devenus énormes, on peut récupérer les graines pour l'année d'après car, contrairement à d'autres courges (potiron potimarron,  butternut...  ) la courgette ne s'hybride pas trop .
Plante de développement assez important, la courgette n'est pas très adaptée à la culture sur balcon mais peut prospérer dans des récipients d'une centaine de litres, une poubelle remplie de compost par exemple.  
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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Invité Mer 24 Mar - 18:45

Mais j'ai un terrain !    c'est bon les courgettes !

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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Invité Ven 26 Mar - 8:06

https://www.sinemensuel.com/fiche-conseil/cuisine/le-cresson-tiges-juteuses-et-gout-piquant/

Le Cresson c'est bon

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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Invité Ven 26 Mar - 9:43

[size=40]LE CRESSON, TIGES JUTEUSES ET GOÛT PIQUANT
Par Jean-Claude Ribaut, mars 2021[/size]
Des chercheurs viennent d’établir qu’une carence en vitamine K aggravait le risque d’une forme grave du coronavirus; le cresson, bourré de cette vitamine, est aussitôt devenu un agent de lutte contre la pandémie. On lui reconnaissait autrefois d’autres qualités et bien des usages.
Pour Clément Marot, poète fripon et burlesque au temps de François 1er, le cresson était un aphrodisiaque propre à dégourdir «l’arc bandé» de Cupidon afin de «planter le cresson» – ou encore le cueillir, l’arroser, le brouter – car il désignait, à l’époque, la pilosité féminine. Dans son Dictionnaire érotique moderne (1864), Alfred Delvau évoque d’autres images potagères, le buisson, le fourré et, encore, le gazon, la touffe. À la Belle Époque, le cresson se délocalise : être chauve, c’est ne pas avoir de cresson sur le caillou. « N’eût-on plus d’cheveu sur la tête / il faut avoir du poil au cul », écrit Auguste Lefranc, contemporain de Labiche.


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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Diviciac Ven 26 Mar - 10:12

Plume a écrit:[size=40]LE CRESSON, TIGES JUTEUSES ET GOÛT PIQUANT
Par Jean-Claude Ribaut, mars 2021[/size]
Des chercheurs viennent d’établir qu’une carence en vitamine K aggravait le risque d’une forme grave du coronavirus; le cresson, bourré de cette vitamine, est aussitôt devenu un agent de lutte contre la pandémie. On lui reconnaissait autrefois d’autres qualités et bien des usages.
Pour Clément Marot, poète fripon et burlesque au temps de François 1er, le cresson était un aphrodisiaque propre à dégourdir «l’arc bandé» de Cupidon afin de «planter le cresson» – ou encore le cueillir, l’arroser, le brouter – car il désignait, à l’époque, la pilosité féminine. Dans son Dictionnaire érotique moderne (1864), Alfred Delvau évoque d’autres images potagères, le buisson, le fourré et, encore, le gazon, la touffe. À la Belle Époque, le cresson se délocalise : être chauve, c’est ne pas avoir de cresson sur le caillou. « N’eût-on plus d’cheveu sur la tête / il faut avoir du poil au cul », écrit Auguste Lefranc, contemporain de Labiche.




Image poétique de Clément Marot plaisamment reprise dans "le duc de Bordeaux",  œuvre populaire mise en musique sur un air de trompe de chasse en des temps où l'épilation intime n'était pas la règle de la séduction: 

 "Si les femmes pissaient du vinaigre, 
Et chiaient du poivre moulu, 
La salade serait bientôt faite, 
Avec le cresson qui leur pousse au cul." 
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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Invité Ven 26 Mar - 11:59

Quelle culture vous avez !  Smile

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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Diviciac Ven 26 Mar - 12:47

Plume a écrit:Quelle culture vous avez !  Smile


Les chansons paillardes sont non seulement une mine culturelle mais une source de philosophie stoïcienne qui permet souvent de relativiser la perte d'une amante . 
Si notre petit Nestor connaissait les Cent  d'or,  Margot ou les Stances a Sophie, il saurait oindre d'un baume bienfaisant la cruelle blessure infligée à son âme sensible par l'indifférence de Nenette .
Diviciac
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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Invité Ven 26 Mar - 13:47

Plume a écrit:Quelle culture vous avez !  Smile
Mouais bof ... Rolling Eyes

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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Diviciac Ven 26 Mar - 15:12

Nestor a écrit:
Plume a écrit:Quelle culture vous avez !  Smile
Mouais bof ... Rolling Eyes
 
Au lieu de dénigrer, vous feriez mieux d'en prendre de la graine  car il appert que l'élue de votre cœur à une persistante  propension à préférer les érudits aux ignares.  
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rigolo Re: Pour Plume : la culture des courgettes

Message par Invité Ven 26 Mar - 16:52

http://www.loizorare.com/article-3834299.html


LIGNARE, LINSTRUIT, LE CULTIVÉ ET LÉRUDIT

Publié le 14 septembre 2006 par JGC

Pièce en un acte


L’Ignare :
Je ne sais rien. Rien de rien. Rien du tout.
Dites-moi, messieurs, lequel d’entre vous pourrait m’expliquer ce qu’est la culture ?

L’Instruit :
Moi ! Je sais. Puisque je suis instruit. J’ai de l’instruction, du savoir.
Donc, je sais. La Culture, c’est…

Le Cultivé :
Non ! Tu ne peux pas savoir. Tu n’est qu’instruit et non cultivé.
Comment peux-tu parler de culture, toi qui n’as que de l’instruction ?

L’Instruit :    
Mais, je sais, puisque j’ai appris. La Culture, c’est…

Le Cultivé :    
Tu pourrais accumuler tous les savoirs du monde, devenir une encyclopédie ambulante, rien n’y ferait. Et quand bien même pourrais-tu nous expliquer magistralement ce qu’est
la Culture, tu n’en serais pas, pour autant, cultivé. Il existe une différence fondamentale entre l’instruction et la culture. N’est-ce pas ?

L’Ignare :
Je ne sais pas. Qu’en penses-tu, l’Erudit ?

L’Erudit :    
Je pense qu’il a raison.
Moi qui suis à la fois instruit et cultivé, je crois pouvoir discerner la différence.

L’Ignare :
Je ne sais pas moi, mais si tu peux discerner… tu dois pouvoir expliquer. Pas vrai ?

L’Erudit :
Je peux essayer ! Disons que l’instruction, c’est l’accumulation d’une masse de connaissances, de savoirs, pratiques ou théoriques, plutôt objectifs ; on peut décrire, expliquer, traduire ce savoir.

L’Ignare :
Par exemple : il y a des gens qui savent qui fut Chopin, ce qu’est la mine, l’Armagnac, le Vercors… Ceux-là sont-ils instruits ou cultivés ?

L’Erudit :
Ça dépend ! S’ils n’ont qu’une connaissance limitée de ces éléments, superficielle, livresque, on pourrait dire effectivement qu’ils ne sont qu’instruits.

L’Instruit :
C’est vrai ! Moi je sais, j’ai appris ça…
 
L’Erudit :
Par contre, s’ils entretiennent avec ces éléments un rapport de connaissance très intime, à la fois objectif et subjectif, alors cela fera partie de leur culture. Comme l’eau et la terre servent à faire pousser la plante, Chopin pour monsieur Arnaud, la mine pour monsieur Hurstel, l’Armagnac pour monsieur Tiry ou le Vercors pour monsieur Gilman auront servi à les faire pousser, eux.
Ce sont des éléments constitutifs de leur personnalité. Ils entretiennent avec eux une relation culturelle.

Le Cultivé :
C’est vrai ! La Culture ce n’est pas la connaissance, c’est le rapport que l’on a à cette connaissance. Considère, par exemple, la Tour Eiffel. Tout le monde (ou presque) la connaît. Mais le rapport culturel que l’on entretient avec elle est très différent selon que l’on est un enfant parisien, un Emir Saoudien, un Maire de Paris, un paysan africain… ou Gustave Eiffel.

L’Ignare  :
Ça me paraît censé ! Mais alors, moi qui ne sais rien, qui ne suis pas instruit, j’ai quand même une culture ? Ne serait-ce qu’avec la Tour Eiffel ?

Le Cultivé :
Bien sûr ! Même si tu ne le voulais pas, tu serais obligé d’être cultivé.
Tout le monde entretient avec ce qu’il connaît une relation culturelle.

L’Instruit :
J’ai appris ! On appelle ça une sub-culture.

Le Cultivé :
Ah bon ! C’est nouveau ?

L’Ignare  :
Mais alors, à quoi sert de s’instruire ? de se cultiver ?
Et qu’est-ce que ça veut dire, au juste ?

L’Erudit :
S’instruire, c’est élargir le champ de ses connaissances.
Ça peut servir pour comprendre le monde… et pour le transformer.
Se cultiver, c’est élargir le champ de sa propre culture.
Ça peut toujours servir pour se comprendre soi-même… et pour se transformer.

Le Cultivé :
Mais il ne faut pas confondre, comme cela arrive souvent.

L’Ignare  :
Et toi, l’Erudit, pourquoi t’appelle-t-on comme cela ?
Parce que tu es à la fois instruit et cultivé ? C’est cela ?

L’Erudit :
Oui… et non !
Regarde le paysan africain. Il a sa propre culture, sa relation au monde, aux objets, aux symboles, à la musique… De même, l’intelligensia parisienne possède son champ culturel particulier et sa relation spécifique à ce champ. Dans le village africain comme dans la jungle de Paris, il y a des gens cultivés.

Le Cultivé :
Moi, par exemple !

L’Erudit :
Mais à Paris, il y a aussi quelques personnes qui, en plus de connaître leur propre culture, connaissent également celle de l’Afrique. Ce sont les érudits. L’Erudit est celui qui connaît la culture des autres, d’autres pays, d’autres peuples, d’autres temps. Il faut bien sûr des moyens d’information (ça coûte cher !) pour cela. Le paysan africain pourrait aussi bien être Erudit s’il en avait les moyens. Tous les individus, tous les groupes, tous les peuples sont cultivés, mais certains individus, certains groupes, certains peuples seulement sont érudits, parce qu’ils ont plus de moyens.

L’Ignare  :
Moi, je regarde plein de feuilletons américains à la télé, j’écoute plein de musique anglaise… Alors je suis érudit également ? Je connais la culture des autres…

L’Erudit :
L’Instruit :
Le Cultivé :
 (ensemble)      Non ! ! !

L’Ignare :
Je ne comprends plus rien !

L’Erudit :
On a eu tort de hurler. Ça dépend !
Connaître la production artistique d’autres peuples, ce peut être une très bonne chose… à condition que cette connaissance soit authentique, approfondie, critique. En ce sens, la musique ou le cinéma américain peuvent être très enrichissants (Le Ministre de la Culture l’a dit, alors !)
Par contre si l’on t’impose à haute dose, comme cela se fait parfois, une grande quantité de produits étrangers médiocres pour te faire croire qu’il s’agit-là de ta propre culture, alors tu ne seras pas érudit, seulement abruti. Tu vois la différence ?

L’Ignare  :
Je ne suis pas abruti . Je sais très bien que ces feuilletons sont débiles… n’empêche qu’ils m’intéressent et parfois me passionnent. Alors, que faire ?

Le Cultivé :
Le savoir !

L’Instruit :
Comme disait monsieur Belleville « le mode d’appropriation de la culture, ou de la sub-culture… » Je ne sais plus très bien. Je vais relire mes notes !

L’Erudit :
Que faire ? Agir peut-être ? Demande aux spécialistes de l’Action culturelle.
Ils doivent savoir, eux !

(Silence lourd. Brume)
Rideau

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