Les croisades vues d'en face ! Arte reportage

Les croisades vues d'en face  Arte

Les historiens européens, depuis une ou deux générations, se sont attachés plus qu’auparavant à décentrer leur regard sur le passé de notre planète. Autrement dit à se méfier davantage de la tendance naturelle de chacun à privilégier la façon dont leurs ancêtres ont considéré le monde. Autrement dit à faire basculer nos curiosités vers le point de vue des autres, vers la manière dont ceux-ci ont vécu les temps anciens. 
Cette attitude intellectuelle nouvelle peut réserver des surprises et conduire à de fécondes remises en cause, et c’est sous cette lumière que vous est proposée l’émission de ce matin. Elle va être consacrée aux croisades. Mais les croisades non pas telles qu’on nous les enseignait à l’école, en mouvement de notre Occident vers l’Orient, mais telles que vues et vécues d’en face, du côté de l’Islam. 
Gabriel Martinez-Gros, mon invité, vient de se livrer à cet exercice dans un livre intitulé De l’autre côté des croisades. Il est professeur émérite à l’Université de Paris-X-Nanterre et il a dirigé, avec Lucette Valensi, l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman. Il a sous-titré son ouvrage : l’Islam entre croisés et Mongols et il nous démontre que l’assaut et l’installation provisoire et parcellaire des croisés venus de l’Ouest ont été moins durement ressentis par les populations de cette région du monde que les invasions, bien plus sanglantes, qui leur sont arrivées simultanément de l’Est et qui ont marqué davantage leur destin et leur mémoire.

Je n'ai pas lu ce bouquin, mais à ce qui en est dit, je présume que les invasions du monde arabe venues de l'Est, donc de l'empire Mongol, ont été beacuoup plus génocidaires que celle de nos chevaliers croisés, qui étaient Chrétiens et portaient la parole du Christ...
Ils avaient un objectif: libérer les esclaves chrétiens et les Lieux Saints où étaient les origines de leur religion...