Erdogan entraîne des djihadistes syriens sous le nez de l'OTAN
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Erdogan entraîne des djihadistes syriens sous le nez de l'OTAN
Le Haut-Karabakh, nouveau théâtre d’intervention des mercenaires syriens à la solde d’Ankara
Des témoignages concordants font état de la présence des supplétifs de l’armée turque, qui avaient déjà été déployés en Libye, auprès des forces azerbaïdjanaises.
Les mercenaires préférés du président turc Recep Tayyip Erdogan étendent leur périmètre d’action. Les miliciens syriens pro-Ankara, qui ont semé la terreur à l’automne 2019 dans le Rojava, le Kurdistan syrien, et qui ont participé durant l’hiver et le printemps à la défense de Tripoli, la capitale libyenne assiégée par les forces du maréchal Haftar, ont été déployés dans les montagnes du Haut-Karabakh. Dans cette région du Caucase hautement disputée, les combattants syriens épaulent les troupes azerbaïdjanaises contre les forces séparatistes arméniennes. Leur présence sur le terrain, démentie par Bakou et Ankara, est attestée par les annonces de décès qui commencent à émerger sur les réseaux sociaux.
Jeudi 1er octobre, le site d’information syrien Jesr Press a, par exemple, rapporté la mort dans les combats déchirant l’enclave d’un certain Qassem Mustafa Al-Jazmour, originaire de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie. L’homme était membre du groupe armé Sultan Mourad, une faction turkmène qui a participé à la lutte contre le régime Assad, avant de se recycler, à mesure que l’insurrection perdait du terrain, en milice supplétive de l’armée turque. Ces dernières années, sous le label de l’Armée nationale syrienne (ANS), Sultan Mourad et d’autres formations rebelles désenchantées ont délogé les forces kurdes d’une partie du Nord syrien, transformée en protectorat turc de fait.
Mardi, le journaliste syrien Hussein Akoush avait confirmé la mort sur le champ de bataille caucasien d’un autre combattant venu de Syrie : Mohamed Shaalan, originaire de l’ouest d’Alep, enrôlé, lui aussi, dans les rangs de l’ANS. Le service arabe de la BBC, pour sa part, a publié mercredi le témoignage d’un Syrien déployé dans le Haut-Karabakh, joint par messagerie électronique. Prénommé Abdallah, il raconte qu’il est arrivé en Azerbaïdjan à la fin du mois de septembre, avant le début des combats, appâté par la promesse d’un salaire mensuel de 2 000 dollars (1 700 euros), une somme très conséquente dans la Syrie en ruines d’aujourd’hui.
Quand est-ce que l'OTAN et la communauté internationale vont prendre conscience du danger turc ?
Des témoignages concordants font état de la présence des supplétifs de l’armée turque, qui avaient déjà été déployés en Libye, auprès des forces azerbaïdjanaises.
Les mercenaires préférés du président turc Recep Tayyip Erdogan étendent leur périmètre d’action. Les miliciens syriens pro-Ankara, qui ont semé la terreur à l’automne 2019 dans le Rojava, le Kurdistan syrien, et qui ont participé durant l’hiver et le printemps à la défense de Tripoli, la capitale libyenne assiégée par les forces du maréchal Haftar, ont été déployés dans les montagnes du Haut-Karabakh. Dans cette région du Caucase hautement disputée, les combattants syriens épaulent les troupes azerbaïdjanaises contre les forces séparatistes arméniennes. Leur présence sur le terrain, démentie par Bakou et Ankara, est attestée par les annonces de décès qui commencent à émerger sur les réseaux sociaux.
Jeudi 1er octobre, le site d’information syrien Jesr Press a, par exemple, rapporté la mort dans les combats déchirant l’enclave d’un certain Qassem Mustafa Al-Jazmour, originaire de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie. L’homme était membre du groupe armé Sultan Mourad, une faction turkmène qui a participé à la lutte contre le régime Assad, avant de se recycler, à mesure que l’insurrection perdait du terrain, en milice supplétive de l’armée turque. Ces dernières années, sous le label de l’Armée nationale syrienne (ANS), Sultan Mourad et d’autres formations rebelles désenchantées ont délogé les forces kurdes d’une partie du Nord syrien, transformée en protectorat turc de fait.
Mardi, le journaliste syrien Hussein Akoush avait confirmé la mort sur le champ de bataille caucasien d’un autre combattant venu de Syrie : Mohamed Shaalan, originaire de l’ouest d’Alep, enrôlé, lui aussi, dans les rangs de l’ANS. Le service arabe de la BBC, pour sa part, a publié mercredi le témoignage d’un Syrien déployé dans le Haut-Karabakh, joint par messagerie électronique. Prénommé Abdallah, il raconte qu’il est arrivé en Azerbaïdjan à la fin du mois de septembre, avant le début des combats, appâté par la promesse d’un salaire mensuel de 2 000 dollars (1 700 euros), une somme très conséquente dans la Syrie en ruines d’aujourd’hui.
Quand est-ce que l'OTAN et la communauté internationale vont prendre conscience du danger turc ?
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Erdogan entraîne des djihadistes syriens sous le nez de l'OTAN
Il faut reconnaitre que seul Macron a compris qui était Erdogan, les autres au mieux s'en foutent ou comme Merkel qui le soutient car il y a trop d'intérêts économiques entre les deux pays....;
Le K Keltys- Messages : 3335
Date d'inscription : 23/08/2020
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