Vendredi 1er mars 2019
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Tiote valisse- Messages : 4825
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Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Vendredi 1er mars 2019
J'entendais ce matin que tous ceux qui ont un poste clé en Algérie,y sont installés depuis plus de 30 ans,sont âgés de 75 ans,et ne veulent rien lâcher!
alors que la moyenne d'âge de la population est de 30-35 ans ans...........
Il est vrai que ça s'agite beaucoup,et qu'on ne sait pas ou se planque Bouteflika!
alors que la moyenne d'âge de la population est de 30-35 ans ans...........
Il est vrai que ça s'agite beaucoup,et qu'on ne sait pas ou se planque Bouteflika!
Invité- Invité
Re: Vendredi 1er mars 2019
Je crois qu'il est en Suisse pour se faire soigner; on espère un miracleZerbinette a écrit:J'entendais ce matin que tous ceux qui ont un poste clé en Algérie,y sont installés depuis plus de 30 ans,sont âgés de 75 ans,et ne veulent rien lâcher!
alors que la moyenne d'âge de la population est de 30-35 ans ans...........
Il est vrai que ça s'agite beaucoup,et qu'on ne sait pas ou se planque Bouteflika!
Vu l’expérience qu'on a des printemps arabes, j'allume un cierge pour qu'Allah le ressuscite.
Invité- Invité
Re: Vendredi 1er mars 2019
REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE par Claude Guibal
DU LUNDI AU VENDREDI À 7H35
[size=34]L'Algérie, à l'inverse de son président Abdelaziz Bouteflika, bouge, vibre, tremble et semble se réveiller[/size]
27/02/2019
A la Une de cette revue de presse : le pouvoir algérien face à la hantise d'une rue qui se soulève, les tensions entre l'Inde et le Pakistan et Donald Trump à Hanoï avec Kim Jong-un pendant que son ancien avocat sera à la Chambre des représentants.
Dessin de Dilem publié dans le quotidien algérien "Liberté" lundi
Ce qui se passe en Algérie est merveilleusement résumé par une image, ou plus précisément par un dessin.
Ce dessin est à découvrir dans les colonnes du journal algérien Liberté, où sévit l'extraordinaire Dilem. L'un des plus brillants dessinateurs de presse du monde.
On y voit le peuple algérien, croqué en quelques personnages - il y a là des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, avec des pancartes "dégage" et ce 5 barré de rouge, comme un "non au 5e mandat" pour Abdelaziz Bouteflika.
En face d'eux, apparaissent un policier avec son casque et son bouclier et toute une garnison derrière lui. Un policier qui hurle dans son mégaphone "veuillez retourner sur les réseaux sociaux".
Voilà où en est le pouvoir algérien face à la hantise d'une rue qui se soulève.
Un pouvoir qui semble à peine commencer à réaliser que les moyens classiques de contrôle de l'information ne semblent désormais même plus fonctionner.
Sur le site de l'agence de presse nationale algérienne, ce sont d'ailleurs l'augmentation de la capacité de production électrique de l'Algérie en 2022 ou la préparation des jeux méditerranéens à Oran en 2021 qui font l'essentiel de l'actualité ce matin. A peine quelques dépêches sur les manifestations.
Dans le reste de la presse, je suis tombée, médusée, sur cette Une du quotidien l'Expression. On y voit un visage fermé, dur, surmonté d'un képi. Un doigt menaçant. Ce sont ceux du général Ahmed Gaid Salah.
Et puis, en dessous, cette citation en énormes caractères : "non à l'aventurisme".
Dans ses pages intérieures, le journal fait la part belle aux propos du chef d'état major algérien qui demande "Est-il raisonnable de pousser les algériens vers l'inconnu avec ces appels qui sont en apparence pour la démocratie, mais qui réalité cherchent à entraîner les citoyens sur des chemins non sécurisés aux conséquences incertaines".
Juste à côté, on peut lire l'éditorial du journal. Il parle de manifestations de rues "de plus en plus restreintes". Ah bon... D'exigences "antidémocratiques", ah bon encore. "Il y a 24 millions d'électeurs en Algérie" dit le journal, et ce ne sont pas, écrit-il encore "5 ou 600 000 personnes dans la rue qui peuvent faire taire la majorité silencieuse". L'éditorialiste Zouhir Mebark parle de manifestations venues de nulle part et ne répondant à aucune formation politique classique de l'opposition, pas même comparables aux "gilets jaunes", puisque, écrit-il, les "gilets jaunes" n'ont de revendication liées qu'au pouvoir d'achat.
Lui reproche aux manifestants algériens d'être antidémocratiques et d'empêcher le peuple de s'exprimer par les voies légales, c'est-à-dire le prochain scrutin présidentiel. Et l'éditorial voit dans cette agitation le spectre d'un retour à la violence.
La peur, la peur. Cette recette éculée, comme le rappelle l'édito du quotidien la Liberté.
On se souvient que c'est ainsi, avec la peur, que les dictatures ou les régimes autoritaires créent les conditions de leur survie.
DU LUNDI AU VENDREDI À 7H35
[size=34]L'Algérie, à l'inverse de son président Abdelaziz Bouteflika, bouge, vibre, tremble et semble se réveiller[/size]
[size=40]Réécouter L'Algérie, à l'inverse de son président Abdelaziz Bouteflika, bouge, vibre, tremble et semble se réveil[size=34]L'Algérie, à l'inverse de son président Abdelaziz Bouteflika, bouge, vibre, tremble et semble se réveiller[/size][/size]
27/02/2019
A la Une de cette revue de presse : le pouvoir algérien face à la hantise d'une rue qui se soulève, les tensions entre l'Inde et le Pakistan et Donald Trump à Hanoï avec Kim Jong-un pendant que son ancien avocat sera à la Chambre des représentants.
Dessin de Dilem publié dans le quotidien algérien "Liberté" lundi
Ce qui se passe en Algérie est merveilleusement résumé par une image, ou plus précisément par un dessin.
Ce dessin est à découvrir dans les colonnes du journal algérien Liberté, où sévit l'extraordinaire Dilem. L'un des plus brillants dessinateurs de presse du monde.
On y voit le peuple algérien, croqué en quelques personnages - il y a là des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, avec des pancartes "dégage" et ce 5 barré de rouge, comme un "non au 5e mandat" pour Abdelaziz Bouteflika.
En face d'eux, apparaissent un policier avec son casque et son bouclier et toute une garnison derrière lui. Un policier qui hurle dans son mégaphone "veuillez retourner sur les réseaux sociaux".
Voilà où en est le pouvoir algérien face à la hantise d'une rue qui se soulève.
Un pouvoir qui semble à peine commencer à réaliser que les moyens classiques de contrôle de l'information ne semblent désormais même plus fonctionner.
Sur le site de l'agence de presse nationale algérienne, ce sont d'ailleurs l'augmentation de la capacité de production électrique de l'Algérie en 2022 ou la préparation des jeux méditerranéens à Oran en 2021 qui font l'essentiel de l'actualité ce matin. A peine quelques dépêches sur les manifestations.
Dans le reste de la presse, je suis tombée, médusée, sur cette Une du quotidien l'Expression. On y voit un visage fermé, dur, surmonté d'un képi. Un doigt menaçant. Ce sont ceux du général Ahmed Gaid Salah.
Et puis, en dessous, cette citation en énormes caractères : "non à l'aventurisme".
Dans ses pages intérieures, le journal fait la part belle aux propos du chef d'état major algérien qui demande "Est-il raisonnable de pousser les algériens vers l'inconnu avec ces appels qui sont en apparence pour la démocratie, mais qui réalité cherchent à entraîner les citoyens sur des chemins non sécurisés aux conséquences incertaines".
Juste à côté, on peut lire l'éditorial du journal. Il parle de manifestations de rues "de plus en plus restreintes". Ah bon... D'exigences "antidémocratiques", ah bon encore. "Il y a 24 millions d'électeurs en Algérie" dit le journal, et ce ne sont pas, écrit-il encore "5 ou 600 000 personnes dans la rue qui peuvent faire taire la majorité silencieuse". L'éditorialiste Zouhir Mebark parle de manifestations venues de nulle part et ne répondant à aucune formation politique classique de l'opposition, pas même comparables aux "gilets jaunes", puisque, écrit-il, les "gilets jaunes" n'ont de revendication liées qu'au pouvoir d'achat.
Lui reproche aux manifestants algériens d'être antidémocratiques et d'empêcher le peuple de s'exprimer par les voies légales, c'est-à-dire le prochain scrutin présidentiel. Et l'éditorial voit dans cette agitation le spectre d'un retour à la violence.
La peur, la peur. Cette recette éculée, comme le rappelle l'édito du quotidien la Liberté.
On se souvient que c'est ainsi, avec la peur, que les dictatures ou les régimes autoritaires créent les conditions de leur survie.
La peur qui monte aussi vers le Cachemire, à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
Et l'image reste dangereuse. Quand elle n'est pas vérifiée, c'est une arme.Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
frenchy35F- Messages : 4485
Date d'inscription : 25/11/2017
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