Le grand débat - précisions -
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Re: Le grand débat - précisions -
Macron a ouvert la route
Ce n'est pas tous les jours qu'on peut présenter ses doléances au chef de l'Etat. "Il faut améliorer le statut de l'élu, lui dit-il. Moi après mon travail, quand je viens en mairie, j'ai énormément de documents à lire, etc."
Le maire a donné le ton. Après lui, les conseillers municipaux exposent un à un leurs soucis. Et surprise, c'est un véritable condensé des problèmes des Français, ceux-là mêmes qu'Emmanuel Macron va entendre pendant les deux mois du grand débat. Car il y a dans la salle un véritable panel de mécontents.
Tour à tour, le chef de l'Etat écoute un employé de la SNCF opposé à la réforme du rail et qui a posé son gilet jaune sur la table. Puis un infirmier hospitalier qui se plaint du gel du point d'indice des fonctionnaires et prévient du "ras-le-bol de l'hôpital".
Un conseiller fustige la taxe "punitive" sur les carburants. Un retraité raconte la baisse de son pouvoir d'achat, sur un ton de tribun: "moi je voudrais parler au nom de tous les retraités de France, moi j'ai perdu 15% de pouvoir achat en novembre."
- Les gilets jaunes ? "Une chance" -
Un autre, mine de rien, défend les "gilets jaunes": "on dit que les Français se désintéressent de la vie politique, c'est une bonne chose pour la démocratie."
Le président écoute attentivement. "Tout le monde s'est exprimé" ? demande-t-il. Et là, offensif, il répond sur tous les thèmes et défend à nouveau ses réformes.
Pour la première fois, il prononce publiquement le mot "gilets jaunes" et ose un mea culpa sur un manque d'écoute de sa part.
Le niveau des retraites ? "J'entends votre message, qui a été porté par les gilets jaunes" promet-il.
Sur la SNCF, "la réforme était bonne et il fallait la faire, l'entreprise était en train de tomber". Mais, ajoute-t-il, "peut-être qu'on peut mieux faire si on continue la consultation pendant la réforme".
Quant au mouvement des "gilets jaunes", il est en fin de compte "une chance pour qu'on puisse réagir plus fort et plus profondément", assure le chef de l'Etat.
Avant de partir de déjeuner dans une pizzeria de Vernon en compagnie de commerçants et de retraités, Emmanuel Macron aborde le thème de la pauvreté.
"Une partie du traitement de la pauvreté est dans les personnes qui vivent en situation de pauvreté. Pas dans le face-à-face entre ceux qui profiteraient d'un côté et ceux qui seraient les vaches à lait de l'autre. Elle est dans un travail collectif très fin. Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui +déconnent+."
Une phrase qui n'a pas manqué de faire réagir dans l'opposition. "Le président n'a rien compris. Sa façon de jeter en pâture les plus faibles est insupportable", a dénoncé aussitôt le patron du Parti socialiste Olivier Faure.
Ce n'est pas tous les jours qu'on peut présenter ses doléances au chef de l'Etat. "Il faut améliorer le statut de l'élu, lui dit-il. Moi après mon travail, quand je viens en mairie, j'ai énormément de documents à lire, etc."
Le maire a donné le ton. Après lui, les conseillers municipaux exposent un à un leurs soucis. Et surprise, c'est un véritable condensé des problèmes des Français, ceux-là mêmes qu'Emmanuel Macron va entendre pendant les deux mois du grand débat. Car il y a dans la salle un véritable panel de mécontents.
Tour à tour, le chef de l'Etat écoute un employé de la SNCF opposé à la réforme du rail et qui a posé son gilet jaune sur la table. Puis un infirmier hospitalier qui se plaint du gel du point d'indice des fonctionnaires et prévient du "ras-le-bol de l'hôpital".
Un conseiller fustige la taxe "punitive" sur les carburants. Un retraité raconte la baisse de son pouvoir d'achat, sur un ton de tribun: "moi je voudrais parler au nom de tous les retraités de France, moi j'ai perdu 15% de pouvoir achat en novembre."
- Les gilets jaunes ? "Une chance" -
Un autre, mine de rien, défend les "gilets jaunes": "on dit que les Français se désintéressent de la vie politique, c'est une bonne chose pour la démocratie."
Le président écoute attentivement. "Tout le monde s'est exprimé" ? demande-t-il. Et là, offensif, il répond sur tous les thèmes et défend à nouveau ses réformes.
Pour la première fois, il prononce publiquement le mot "gilets jaunes" et ose un mea culpa sur un manque d'écoute de sa part.
Le niveau des retraites ? "J'entends votre message, qui a été porté par les gilets jaunes" promet-il.
Sur la SNCF, "la réforme était bonne et il fallait la faire, l'entreprise était en train de tomber". Mais, ajoute-t-il, "peut-être qu'on peut mieux faire si on continue la consultation pendant la réforme".
Quant au mouvement des "gilets jaunes", il est en fin de compte "une chance pour qu'on puisse réagir plus fort et plus profondément", assure le chef de l'Etat.
Avant de partir de déjeuner dans une pizzeria de Vernon en compagnie de commerçants et de retraités, Emmanuel Macron aborde le thème de la pauvreté.
"Une partie du traitement de la pauvreté est dans les personnes qui vivent en situation de pauvreté. Pas dans le face-à-face entre ceux qui profiteraient d'un côté et ceux qui seraient les vaches à lait de l'autre. Elle est dans un travail collectif très fin. Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui +déconnent+."
Une phrase qui n'a pas manqué de faire réagir dans l'opposition. "Le président n'a rien compris. Sa façon de jeter en pâture les plus faibles est insupportable", a dénoncé aussitôt le patron du Parti socialiste Olivier Faure.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Le grand débat - précisions -
adou a écrit:Macron a ouvert la route
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Le grand débat - précisions -
Dans le sillage des Gilets jaunes sont nés les «stylos rouges». Comme leurs prédécesseurs, ces professeurs en colère veulent s’exprimer sans passer par l’habituel filtre des syndicats.Diviciac a écrit:adou a écrit:Macron a ouvert la route
Créés le 12 décembre, les «stylos rouges» sont un collectif majoritairement composé de professeurs et regroupant déjà plus de 60.000 membres. Un chiffre impressionnant en à peine un mois quand on sait que le pays compte 880.000 enseignants. Augmentation des salaires, plus de moyens, revalorisation du métier d'enseignants… Les revendications sont nombreuses.
Déçus par les syndicats, ils veulent donner un souffle populaire à ce mouvement professionnel et envisagent de passer à l'action: occupation de locaux, rétention de bulletins de notes, incitation auprès des parents à ne plus emmener leurs enfants à l'école… Les propositions ont fusé lors de l'assemblée générale du mouvement qui s'est tenue le 9 janvier.
https://fr.sputniknews.com/france/201901151039647065-stylos-rouges-gilets-jaunes-gyros-bleus-convergence-lutte-france/?utm_source=push&utm_medium=browser_notification&utm_campaign=sputnik_fr
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
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