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« Orban dégage ! » : la fronde sociale s’installe en Hongrie
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays depuis le début de l’année contre la politique du gouvernement.
Ni le froid, ni le vent, ni la neige ne les font renoncer : depuis le début de l’année, des Hongrois continuent de descendre par milliers dans les rues pour manifester leur « ras-le-bol » de Viktor Orban, le premier ministre souverainiste de ce pays de 9,8 millions d’habitants, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004.
Leur mouvement de contestation, déclenché en décembre par l’adoption d’une loi assouplissant le droit du travail, gagne des fiefs de la majorité. Dans la deuxième ville du pays, Debrecen, située à 225 kilomètres à l’est de Budapest, la capitale, ils étaient plusieurs centaines, samedi 5 janvier, à s’être rassemblés devant l’hôtel de ville, répondant à l’appel des syndicats, de mouvements de la société civile ainsi qu’aux partis d’opposition, qu’ils soient de gauche ou d’extrême droite.
« C’est notre député, Lajos Kosa, qui est à l’origine du texte de loi voté le 12 décembre [2018] obligeant les salariés à faire jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, payables sur trente-six mois, explique Istvan Kaposznyák. Le Fidesz [le parti de droite présidé par Viktor Orban]fait cela pour satisfaire les grandes compagnies internationales implantées en Hongrie. Bien sûr, quelques centaines de personnes pour une ville de 210 000 habitants, cela peut paraître modeste, comme mobilisation, mais vous savez, nous sommes en Hongrie, pas en France. Ici les gens n’ont pas l’habitude de défiler, donc nous sommes très contents. »
Comme la Slovaquie voisine, la Hongrie est une terre de prédilection des constructeurs automobiles, attirés par les bas salaires. Et en juillet 2018, le géant allemand de l’automobile BMW a annoncé la construction d’une nouvelle usine à Debrecen.
« Pour attirer ce genre d’investissements, le gouvernement a mis en danger la santé des travailleurs en faisant passer cette loi esclavagiste, s’insurge Valeria Toldi, syndicaliste en métallurgie. Le salaire minimum est de 463€.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/06/orban-degage-la-fronde-sociale-s-installe-en-hongrie_5405525_3210.html
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays depuis le début de l’année contre la politique du gouvernement.
Ni le froid, ni le vent, ni la neige ne les font renoncer : depuis le début de l’année, des Hongrois continuent de descendre par milliers dans les rues pour manifester leur « ras-le-bol » de Viktor Orban, le premier ministre souverainiste de ce pays de 9,8 millions d’habitants, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004.
Leur mouvement de contestation, déclenché en décembre par l’adoption d’une loi assouplissant le droit du travail, gagne des fiefs de la majorité. Dans la deuxième ville du pays, Debrecen, située à 225 kilomètres à l’est de Budapest, la capitale, ils étaient plusieurs centaines, samedi 5 janvier, à s’être rassemblés devant l’hôtel de ville, répondant à l’appel des syndicats, de mouvements de la société civile ainsi qu’aux partis d’opposition, qu’ils soient de gauche ou d’extrême droite.
« C’est notre député, Lajos Kosa, qui est à l’origine du texte de loi voté le 12 décembre [2018] obligeant les salariés à faire jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, payables sur trente-six mois, explique Istvan Kaposznyák. Le Fidesz [le parti de droite présidé par Viktor Orban]fait cela pour satisfaire les grandes compagnies internationales implantées en Hongrie. Bien sûr, quelques centaines de personnes pour une ville de 210 000 habitants, cela peut paraître modeste, comme mobilisation, mais vous savez, nous sommes en Hongrie, pas en France. Ici les gens n’ont pas l’habitude de défiler, donc nous sommes très contents. »
« Pouvoir vivre correctement »
Comme la Slovaquie voisine, la Hongrie est une terre de prédilection des constructeurs automobiles, attirés par les bas salaires. Et en juillet 2018, le géant allemand de l’automobile BMW a annoncé la construction d’une nouvelle usine à Debrecen.
« Pour attirer ce genre d’investissements, le gouvernement a mis en danger la santé des travailleurs en faisant passer cette loi esclavagiste, s’insurge Valeria Toldi, syndicaliste en métallurgie. Le salaire minimum est de 463€.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/06/orban-degage-la-fronde-sociale-s-installe-en-hongrie_5405525_3210.html
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Tiens tiens.........
Les tenants du régime totalitaire sont en train de comprendre ce que c'est!
Orban dégage ! » : la fronde sociale s’installe en Hongrie
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays depuis le début de l’année contre la politique du gouvernement.
Par Blaise Gauquelin Publié aujourd’hui à 05h42, mis à jour à 05h42
T
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Manifestation contre le premier ministre hongrois Viktor Orban et la nouvelle loi assouplissant le droit du travail, à Budapest, le 5 janvier.
Manifestation contre le premier ministre hongrois Viktor Orban et la nouvelle loi assouplissant le droit du travail, à Budapest, le 5 janvier. BERNADETT SZABO / REUTERS
Ni le froid, ni le vent, ni la neige ne les font renoncer : depuis le début de l’année, des Hongrois continuent de descendre par milliers dans les rues pour manifester leur « ras-le-bol » de Viktor Orban, le premier ministre souverainiste de ce pays de 9,8 millions d’habitants, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004.
Leur mouvement de contestation, déclenché en décembre par l’adoption d’une loi assouplissant le droit du travail, gagne des fiefs de la majorité. Dans la deuxième ville du pays, Debrecen, située à 225 kilomètres à l’est de Budapest, la capitale, ils étaient plusieurs centaines, samedi 5 janvier, à s’être rassemblés devant l’hôtel de ville, répondant à l’appel des syndicats, de mouvements de la société civile ainsi qu’aux partis d’opposition, qu’ils soient de gauche ou d’extrême droite.
« C’est notre député, Lajos Kosa, qui est à l’origine du texte de loi voté le 12 décembre [2018] obligeant les salariés à faire jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, payables sur trente-six mois, explique Istvan Kaposznyák. Le Fidesz [le parti de droite présidé par Viktor Orban] fait cela pour satisfaire les grandes compagnies internationales implantées en Hongrie. Bien sûr, quelques centaines de personnes pour une ville de 210 000 habitants, cela peut paraître modeste, comme mobilisation, mais vous savez, nous sommes en Hongrie, pas en France. Ici les gens n’ont pas l’habitude de défiler, donc nous sommes très contents. »
« Pouvoir vivre correctement »
Comme la Slovaquie voisine, la Hongrie est une terre de prédilection des constructeurs automobiles, attirés par les bas salaires. Et en juillet 2018, le géant allemand de l’automobile BMW a annoncé la construction d’une nouvelle usine à Debrecen.
« Pour attirer ce genre d’investissements, le gouvernement a mis en danger la santé des travailleurs en faisant passer cette loi esclavagiste, s’insurge Valeria Toldi, syndicaliste en métallurgie. Le salaire minimum est de 149 000 forints brut [463 euros] en Hongrie ! Ce n’est pas assez pour vivre correctement. Il a augmenté de 8 % au 1er janvier, mais ce n’est pas suffisant, nous réclamions une hausse comprise entre 13 et 15 % ! On ne veut pas travailler plus, on veut pouvoir vivre correctement en travaillant 8 heures par jour ! »
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Orban dégage ! » : la fronde sociale s’installe en Hongrie
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays depuis le début de l’année contre la politique du gouvernement.
Par Blaise Gauquelin Publié aujourd’hui à 05h42, mis à jour à 05h42
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Manifestation contre le premier ministre hongrois Viktor Orban et la nouvelle loi assouplissant le droit du travail, à Budapest, le 5 janvier.
Manifestation contre le premier ministre hongrois Viktor Orban et la nouvelle loi assouplissant le droit du travail, à Budapest, le 5 janvier. BERNADETT SZABO / REUTERS
Ni le froid, ni le vent, ni la neige ne les font renoncer : depuis le début de l’année, des Hongrois continuent de descendre par milliers dans les rues pour manifester leur « ras-le-bol » de Viktor Orban, le premier ministre souverainiste de ce pays de 9,8 millions d’habitants, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004.
Leur mouvement de contestation, déclenché en décembre par l’adoption d’une loi assouplissant le droit du travail, gagne des fiefs de la majorité. Dans la deuxième ville du pays, Debrecen, située à 225 kilomètres à l’est de Budapest, la capitale, ils étaient plusieurs centaines, samedi 5 janvier, à s’être rassemblés devant l’hôtel de ville, répondant à l’appel des syndicats, de mouvements de la société civile ainsi qu’aux partis d’opposition, qu’ils soient de gauche ou d’extrême droite.
« C’est notre député, Lajos Kosa, qui est à l’origine du texte de loi voté le 12 décembre [2018] obligeant les salariés à faire jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, payables sur trente-six mois, explique Istvan Kaposznyák. Le Fidesz [le parti de droite présidé par Viktor Orban] fait cela pour satisfaire les grandes compagnies internationales implantées en Hongrie. Bien sûr, quelques centaines de personnes pour une ville de 210 000 habitants, cela peut paraître modeste, comme mobilisation, mais vous savez, nous sommes en Hongrie, pas en France. Ici les gens n’ont pas l’habitude de défiler, donc nous sommes très contents. »
« Pouvoir vivre correctement »
Comme la Slovaquie voisine, la Hongrie est une terre de prédilection des constructeurs automobiles, attirés par les bas salaires. Et en juillet 2018, le géant allemand de l’automobile BMW a annoncé la construction d’une nouvelle usine à Debrecen.
« Pour attirer ce genre d’investissements, le gouvernement a mis en danger la santé des travailleurs en faisant passer cette loi esclavagiste, s’insurge Valeria Toldi, syndicaliste en métallurgie. Le salaire minimum est de 149 000 forints brut [463 euros] en Hongrie ! Ce n’est pas assez pour vivre correctement. Il a augmenté de 8 % au 1er janvier, mais ce n’est pas suffisant, nous réclamions une hausse comprise entre 13 et 15 % ! On ne veut pas travailler plus, on veut pouvoir vivre correctement en travaillant 8 heures par jour ! »
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Invité- Invité
Re: Vous auriez pu choisir Le Pen
keltys a écrit:Les gilets jaunes hongrois sont donc légitimes????
Aucune idée. Je ne suis pas GJ et je ne sais pas s'ils méritent l'appellation dorée ! Je remarque juste qu'ils ne semblent pas plus heureux en Hongrie avec le FN.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vous auriez pu choisir Le Pen
J'ai déjà fait un sujet. Je fusionnerai.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vous auriez pu choisir Le Pen
Nadou a écrit:J'ai déjà fait un sujet. Je fusionnerai.
Ah bon ? Moi aussi: " En Hongrie aussi , on manifeste"
on se demande ce que ça fout dans "politique nationale" ... enfin...
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Vous auriez pu choisir Le Pen
Nadou a écrit:« Orban dégage ! » : la fronde sociale s’installe en Hongrie
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays depuis le début de l’année contre la politique du gouvernement.
Ni le froid, ni le vent, ni la neige ne les font renoncer : depuis le début de l’année, des Hongrois continuent de descendre par milliers dans les rues pour manifester leur « ras-le-bol » de Viktor Orban, le premier ministre souverainiste de ce pays de 9,8 millions d’habitants, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004.
Leur mouvement de contestation, déclenché en décembre par l’adoption d’une loi assouplissant le droit du travail, gagne des fiefs de la majorité. Dans la deuxième ville du pays, Debrecen, située à 225 kilomètres à l’est de Budapest, la capitale, ils étaient plusieurs centaines, samedi 5 janvier, à s’être rassemblés devant l’hôtel de ville, répondant à l’appel des syndicats, de mouvements de la société civile ainsi qu’aux partis d’opposition, qu’ils soient de gauche ou d’extrême droite.
« C’est notre député, Lajos Kosa, qui est à l’origine du texte de loi voté le 12 décembre [2018] obligeant les salariés à faire jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, payables sur trente-six mois, explique Istvan Kaposznyák. Le Fidesz [le parti de droite présidé par Viktor Orban]fait cela pour satisfaire les grandes compagnies internationales implantées en Hongrie. Bien sûr, quelques centaines de personnes pour une ville de 210 000 habitants, cela peut paraître modeste, comme mobilisation, mais vous savez, nous sommes en Hongrie, pas en France. Ici les gens n’ont pas l’habitude de défiler, donc nous sommes très contents. »« Pouvoir vivre correctement »
Comme la Slovaquie voisine, la Hongrie est une terre de prédilection des constructeurs automobiles, attirés par les bas salaires. Et en juillet 2018, le géant allemand de l’automobile BMW a annoncé la construction d’une nouvelle usine à Debrecen.
« Pour attirer ce genre d’investissements, le gouvernement a mis en danger la santé des travailleurs en faisant passer cette loi esclavagiste, s’insurge Valeria Toldi, syndicaliste en métallurgie. Le salaire minimum est de 463€.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/06/orban-degage-la-fronde-sociale-s-installe-en-hongrie_5405525_3210.html
Sujet déjà évoqué à sa place : dans politique internationale.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Vous auriez pu choisir Le Pen
Nadou a écrit:keltys a écrit:Les gilets jaunes hongrois sont donc légitimes????
Aucune idée. Je ne suis pas GJ et je ne sais pas s'ils méritent l'appellation dorée ! Je remarque juste qu'ils ne semblent pas plus heureux en Hongrie avec le FN.
C'est cela : avec le FN en France il y aurait peut-être aussi du mécontentement social et des manifs mais avec ton Manu, ce n'est pas "peut-être", c'est sûr !
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
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