Le chômage augmente de 0,4 % au troisième trimestre

par ledevois Mer 21 Nov - 21:05

Les taxes augmentent le chômage aussi --

[size=33]Les chiffres dévoilés ce jeudi par Pôle emploi confirment la hausse de ces derniers mois. En un an, le chômage en catégorie A, B et C a augmenté de 0,6 %.[/size]

Source AFP
Modifié le 25/10/2018 à 12:49 - Publié le 25/10/2018 à 07:12 | Le Point.fr

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Selon l'Insee, le taux de chômage devrait suivre une décrue très lente à 8,9 % fin 2018 contre 9,1 % fin juin. Cela n'empêche pas Muriel Pénicaud de maintenir "l'ambition d'arriver à un taux de 7 %" d'ici la fin du quinquennat
© PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Comme on le craignait, les chiffres trimestriels du chômage publiés ce jeudi par Pôle emploi ne sont pas bons, en hausse de 0,4 % par rapport au trimestre précédent dans les catégories A, B et C. Plus grave, la tendance est aussi à la hausse par rapport à la même période de l'année dernière avec une augmentation de 0,6 % sur un an.

En juillet, août et septembre, le chômage des personnes sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0,5 %. Il baisse toutefois sur un an de 1,2 %. Il a aussi progressé pour les personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) (+ 2,1 %) et pour ceux qui exercent une activité réduite longue, en catégorie C, de 0,8 %. Sur ces deux dernières catégories, appelées également le "halo" du chômage, il augmente respectivement de 2,7 et 4,1 % sur un an.

Dans le sillage du ralentissement de l'activité, les créations d'emplois marqueraient le pas en 2018 avec 129 000 créations nettes contre 342 000 en 2017 selon l'Insee. Les indicateurs sont néanmoins contrastés : les embauches, aussi bien en CDI qu'en CDD de plus d'un mois, sont reparties à la hausse (+ 2,7 %) au troisième trimestre, atteignant un nouveau record, selon des chiffres de l'Acoss publiés mercredi. Et les recrutements de cadres sont eux au plus haut.

Ambition

Avant publication de ces chiffres, l'Insee prévoyait une décrue très lente du chômage, à 8,9 % fin 2018 contre 9,1 % fin juin. Cela n'empêche pas Muriel Pénicaud de maintenir « l'ambition d'arriver à un taux de 7 % » d'ici la fin du quinquennat. Soulignant « qu'une entreprise sur deux a des problèmes de recrutement », la ministre du Travail table sur l'effort massif décidé sur l'apprentissage et la formation professionnelle pour réduire le chômage des jeunes et des moins qualifiés. Lancé il y a un an, le plan d'investissement dans les compétences (PIC) d'un montant de 15 milliards d'euros sur 5 ans prévoit la formation d'un million de demandeurs d'emploi et d'un million de jeunes décrocheurs. Mais pour l'instant, le nombre de chômeurs en formation n'est en hausse que « de 2 % » depuis le début de l'année, selon le haut commissaire aux compétences, Jean-Marie Marx.
Lire aussi Comment Macron veut former deux millions de jeunes et de chômeurs
Autre levier de l'exécutif, la réforme de l'assurance chômage qui sera négociée par les organisations patronales et syndicales à partir du 9 novembre sur la base d'une lettre de cadrage du gouvernement. L'exécutif met en avant la « lutte contre la précarité », l'« incitation au retour à l'emploi », ainsi que la nécessité de désendetter l'Unédic, plombée par une dette de 35 milliards d'euros. La régulation des contrats courts par la mise en place d'un « bonus-malus » sur les cotisations patronales ou le cumul « allocation/salaire » seront au cœur des discussions d'une négociation qui s'annonce difficile et doit aboutir d'ici fin janvier.
Lire aussi Assurance chômage : les instructions du gouvernement aux partenaires sociaux

Le taux de chômage a fait du surplace au troisième trimestre, à 9,1 %, a indiqué mardi l'Insee.

Il n'augmente pas.

Emploi : pourquoi le chômage augmente alors que les embauches sont en hausse

e taux de chômage français a été publié mardi 20 novembre. Il n’a pas baissé du tout et reste à un niveau élevé, 9,1 %. Et pourtant, le nombre d'embauches en France n’a jamais été aussi bon. Durant le même trimestre, le troisième de l’année 2018, on a eu à la fois un record d’embauches, plus de 2 millions, un nombre jamais atteint, et un chômage désespérément stable par rapport au trimestre d’avant.

Il s’agit de la vraie mesure du chômage, celle qui est effectuée par l’INSEE, à partir d’une enquête approfondie. Elle dénombre 2,6 millions de chômeurs en France hors Mayotte, c’est-à-dire des personnes de plus de quinze ans sans activité aucune et en recherche active d’emploi. Pôle emploi arrive à un chiffre beaucoup plus important, parce que l’organisme compte aussi les chômeurs qui travaillent à temps partiel et restent inscrits sur les listes. Le paradoxe est difficile à expliquer, mais il y a une hypothèse vraisemblable, qui est malheureusement assez regrettable.

Il y a probablement deux marchés du travail en France : celui des gens qualifiés ou avec une expérience professionnelle parce qu’ils sont déjà en emploi, dans la tranche d’âge 30-50 ans. Pour ceux-là, la crise de l’emploi, c’est fini. Ils sont recherchés par des entreprises qui butent sur la pénurie de ressources et qui, du coup, vont débaucher chez leurs concurrents.

https://www.rtl.fr/actu/conso/emploi-pourquoi-le-chomage-augmente-alors-que-les-embauches-sont-en-hausse-7795650384

par Invité Mer 21 Nov - 21:18

c'est vrai qu'on embauche dure mais on a du mal à garder les salariés , depuis mai, j'ai embauché 6 fois pour ne garder que 2 personnes, j'en cherche encore 2 mais j'ai un mal fou à en trouver....
A chaque fois je déclare une embauche et c'est ce chiffre qui est pris en compte qui finalement est sans intérêt

par ledevois Mer 21 Nov - 23:07

keltys a écrit:c'est vrai qu'on embauche dure mais on a du mal à garder les salariés , depuis mai, j'ai embauché 6 fois pour ne garder que 2 personnes, j'en cherche encore 2 mais j'ai un mal fou à en trouver....
A chaque fois je déclare une embauche et c'est ce chiffre qui est pris en compte qui finalement est sans intérêt

Le problème c'est que le travail est mal rémunéré par rapport à celui du social -- trop de taxes sur le travail en France ; et avec le prix de l'essence plus l'amortissement d'une voiture tu peux rester chez toi quand tu n'as pas un vrai métier --

Quand j'étais responsable des produits frais à Carrefour j'avais un salaire qui dépassait les 3.000 euros mensuel par 13 mois ; plus des primes de bonne gestion , j'arrivais parfois à 16 mois de salaire --

aujourd'hui le même boulot c'est 1.500 euros -et pour ce qui est des primes tu peux te brosser -
Les derniers temps avant ma retraite quand j'étais actif , - lors de mes interventions dans les entreprises les salaires avaient déjà baissé --

Les charges augmentent , - le salaire net baisse -

c'est pire maintenant - et ce qui il y a de pire c'est que les boutiques ferment par manque de repreneurs -- boucherie -charcuterie - pâtisserie -boulangerie et d'autres métiers manuels -

Il y a longtemps que je le dénonce --

par Invité Mer 21 Nov - 23:17

Je croyais que vous étiez boulanger ledev. Very Happy

par Invité Jeu 22 Nov - 7:39

elaine a écrit:Je croyais que vous étiez boulanger ledev.

Ça dépend de quelle vie tu veux parler Very Happy

par Fontsestian Jeu 22 Nov - 8:44

elaine a écrit:Je croyais que vous étiez boulanger ledev.

Il a tout été Joseph et de partout dans le monde c'est pour ça que c'est devenu confus dans sa tête avec l'âge.

par ledevois Jeu 22 Nov - 9:23

elaine a écrit:Je croyais que vous étiez boulanger ledev.

Je suis pâtissier de formation -- dire boulanger à un pâtissier est une insulte --

Mon métier ma permis d'évoluer -- pourquoi --? est il interdit d'évoluer même pour un pâtissier - ? en 45 ans de travail on peut en faire des choses dans la vie --

J'ai eu cette chance d'évoluer parce que l'époque le permettait -- et puisque vous posez la question j'ai fini consultant pour un bureau d'ingénierie de Toulouse --

Et ensuite à mon compte travaillant dans le monde entier --

Ben oui je suis un produit qui a évolué -- ça vous en bouche un coin - ?

par **Nadou** Jeu 22 Nov - 9:33

keltys a écrit:c'est vrai qu'on embauche dure mais on a du mal à garder les salariés , depuis mai, j'ai embauché 6 fois pour ne garder que 2 personnes, j'en cherche encore 2 mais j'ai un mal fou à en trouver....
A chaque fois je déclare une embauche et c'est ce chiffre qui est pris en compte qui finalement est sans intérêt

Je connais un jeune de formation barman, qui depuis des années, enchaîne les contrats courts, ce n'est pas son fait. Dans la restauration ça tourne pas mal aussi.

par ledevois Jeu 22 Nov - 10:04

Nadou a écrit:
keltys a écrit:c'est vrai qu'on embauche dure mais on a du mal à garder les salariés , depuis mai, j'ai embauché 6 fois pour ne garder que 2 personnes, j'en cherche encore 2 mais j'ai un mal fou à en trouver....
A chaque fois je déclare une embauche et c'est ce chiffre qui est pris en compte qui finalement est sans intérêt

Je connais un jeune de formation barman, qui depuis des années, enchaîne les contrats courts, ce n'est pas son fait. Dans la restauration ça tourne pas mal aussi.

Bien sur que ça va mal - , que dire d'autre sinon que l'emploi ne sera jamais résolu en taxant autant les entreprises --

Les P M E sont au cœur de l'économie Française ; - elles représentent 99% des entreprises , et malheureusement pour notre économie comme l'annonce la chambre des métiers --- ; l'artisanat première entreprise de France est mal considéré par nos gouvernant qui traite les professions comme des vaches à lait qui ne peuvent pas embaucher tellement les taxes les acculent à ne pas entreprendre plus que ce qui n'est possible pour un seul salarié ; qui est le patron --

Je ne connais pas un seul Artisan qui n'a pas du travail dans ma région et pourtant tous quand vous les écoutez , ont du mal à finir les fins de mois --

L' Etat le sait bien qu'il y a des difficultés d'embauches et c'est bien pour ça qu'ils ont inventé l'auto entrepreneur pour que les Artisans embauchent --

L'idée est bonne pour embaucher, et c'est bien ce qui se passe mais ce genre de travail provoque une économie parallèle ;

C'est à dire du travail qui n'est pas déclaré -- les marchands de pizzas sont dans cette pratique , des menuisiers et presque toutes les professions dite manuelle --

j'ai écouté Macron quand il était en campagne présidentielle et ce qu'il disait avait du bon sens --

Qu'à t'il fait de ces intentions --? ----que dalle , et c'est pire que sous Hollande -- tout est de bric et de broc -- il s'éparpille trop Macron -

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