Pour réduire les maladies causées par le travail, il faut frapper au portefeuille des chefs d’entreprise en leur appliquant un « malus » s’ils restent passifs face au problème. C’est l’une des préconisations les plus marquantes de la commission d’enquête pilotée par le député (LRM) Julien Borowczyk et son collègue communiste Pierre Dharréville – le premier en tant que président, le second rapporteur. Rendues publiques mercredi 25 juillet, leurs conclusions sont centrées sur les « pathologies professionnelles dans l’industrie » et sur les « moyens à déployer pour leur élimination ». De ce « panorama » ressort la conviction que « le nombre de victimes » peut être diminué, à condition de provoquer « une prise de conscience massive » et de faire émerger « une culture de la prévention ».