Question pour Magic

Lili-Rose a écrit:Ou pour qui aurait envie de répondre.

De quelle manière peut-on valoriser une entreprise publique avant de la vendre au privé?

Qu'elle fonctionne bien et fasse des bénéfices mais surtout absence de la cgt. Pour la sncf vendue à 1€ symbolique, c'est pas sûr qu'on trouve preneur.

Lili-Rose a écrit:Ou pour qui aurait envie de répondre.

De quelle manière peut-on valoriser une entreprise publique avant de la vendre au privé?

Lili-Rose a écrit:Pas une seule bonne réponse.
Je donne un indice supplémentaire.
Un service public, une entreprise publique ne répond pas au même règle que le privé.
Une des règles du public est qu'il n'y a aucune obligation de faire du bénéfice. 
Hop au boulot! 

Lili-Rose a écrit:Ou pour qui aurait envie de répondre.

De quelle manière peut-on valoriser une entreprise publique avant de la vendre au privé?

Lili-Rose a écrit:Pas une seule bonne réponse.
Je donne un indice supplémentaire.
Un service public, une entreprise publique ne répond pas au même règle que le privé.
Une des règles du public est qu'il n'y a aucune obligation de faire du bénéfice. 
Hop au boulot! 

Fontsestian a écrit:

Lili-Rose a écrit:Pas une seule bonne réponse.
Je donne un indice supplémentaire.
Un service public, une entreprise publique ne répond pas au même règle que le privé.
Une des règles du public est qu'il n'y a aucune obligation de faire du bénéfice. 
Hop au boulot! 

Ca dépend de ce que l'on appelle bénéfice, est ce financier ou social?


Pour une entreprise industrielle ou commerciale ne pas faire de bénéfice est une maladie grave qui va très rapidement en affecter les performances, sans bénéfice pas d'auto investissement, pas de recherche, pas de marges de manoeuvre, donc un rapide déclin.


Une entreprise publique peut ne pas gagner d'argent et parfois en perdre lorsqu'elle accompli une mission au service des citoyens le bénéfice se situe alors par exemple dans le principe d'égalité de traitement, gage de cohésion sociale.


Cependant il faut bien distinguer le service public de la fonction publique, le premier pouvant parfaitement être proposé sans l'intervention de la seconde.


Assurer la desserte de villages isolés est une mission de service public, le faire par le biais d'un coûteux chemin de fer sous utilisé alors qu'un car rendrait le même service à moindre coût est une aberration économique découlant d'une conception idéologique  et corporatiste.


Il faut donc savoir précisément où se situe le bénéfice recherché et ajuster les moyens de le réaliser.

Fontsestian a écrit:

Lili-Rose a écrit:Pas une seule bonne réponse.
Je donne un indice supplémentaire.
Un service public, une entreprise publique ne répond pas au même règle que le privé.
Une des règles du public est qu'il n'y a aucune obligation de faire du bénéfice. 
Hop au boulot! 

Ca dépend de ce que l'on appelle bénéfice, est ce financier ou social?


Pour une entreprise industrielle ou commerciale ne pas faire de bénéfice est une maladie grave qui va très rapidement en affecter les performances, sans bénéfice pas d'auto investissement, pas de recherche, pas de marges de manoeuvre, donc un rapide déclin.


Une entreprise publique peut ne pas gagner d'argent et parfois en perdre lorsqu'elle accompli une mission au service des citoyens le bénéfice se situe alors par exemple dans le principe d'égalité de traitement, gage de cohésion sociale.


Cependant il faut bien distinguer le service public de la fonction publique, le premier pouvant parfaitement être proposé sans l'intervention de la seconde.


Assurer la desserte de villages isolés est une mission de service public, le faire par le biais d'un coûteux chemin de fer sous utilisé alors qu'un car rendrait le même service à moindre coût est une aberration économique découlant d'une conception idéologique  et corporatiste.


Il faut donc savoir précisément où se situe le bénéfice recherché et ajuster les moyens de le réaliser.

Diviciac a écrit:

Fontsestian a écrit:

Lili-Rose a écrit:Pas une seule bonne réponse.
Je donne un indice supplémentaire.
Un service public, une entreprise publique ne répond pas au même règle que le privé.
Une des règles du public est qu'il n'y a aucune obligation de faire du bénéfice. 
Hop au boulot! 

Ca dépend de ce que l'on appelle bénéfice, est ce financier ou social?


Pour une entreprise industrielle ou commerciale ne pas faire de bénéfice est une maladie grave qui va très rapidement en affecter les performances, sans bénéfice pas d'auto investissement, pas de recherche, pas de marges de manoeuvre, donc un rapide déclin.


Une entreprise publique peut ne pas gagner d'argent et parfois en perdre lorsqu'elle accompli une mission au service des citoyens le bénéfice se situe alors par exemple dans le principe d'égalité de traitement, gage de cohésion sociale.


Cependant il faut bien distinguer le service public de la fonction publique, le premier pouvant parfaitement être proposé sans l'intervention de la seconde.


Assurer la desserte de villages isolés est une mission de service public, le faire par le biais d'un coûteux chemin de fer sous utilisé alors qu'un car rendrait le même service à moindre coût est une aberration économique découlant d'une conception idéologique  et corporatiste.


Il faut donc savoir précisément où se situe le bénéfice recherché et ajuster les moyens de le réaliser.

Parce que vous pensez vraiment que des boites privées vont assurer le service public en affrétant un car pour aller  chercher deux mamies qui veulent aller faire leur marché au bled voisin ou une bagnole pour aller donner trois lettres à trente bornes du bureau de poste ?  

La logique du public et du privé n'est pas du tout la même. Si on m'avait laissé gérer l'école comme une boite privée , j'aurais viré cinq ou six élèves qui à eux seuls mobilisaient 50% du temps d'une équipe qui bossait pour 180 gamins et j'aurais assuré la rentabilité de l'entreprise dont j'avais la responsabilité. Seulement nous , dans le public,  nous devons statutairement scolariser tout le monde , les écoles privées qui recrutent sur dossier n'ont pas à le faire. 

Chez moi, c'était le contraire, on entendait " Si tu n'écoutes pas la maîtresse, on te met dans le privé, ils te dresseront eux !"

Fontsestian a écrit:

Lili-Rose a écrit:Pas une seule bonne réponse.
Je donne un indice supplémentaire.
Un service public, une entreprise publique ne répond pas au même règle que le privé.
Une des règles du public est qu'il n'y a aucune obligation de faire du bénéfice. 
Hop au boulot! 

Ca dépend de ce que l'on appelle bénéfice, est ce financier ou social?


Pour une entreprise industrielle ou commerciale ne pas faire de bénéfice est une maladie grave qui va très rapidement en affecter les performances, sans bénéfice pas d'auto investissement, pas de recherche, pas de marges de manoeuvre, donc un rapide déclin.


Une entreprise publique peut ne pas gagner d'argent et parfois en perdre lorsqu'elle accompli une mission au service des citoyens le bénéfice se situe alors par exemple dans le principe d'égalité de traitement, gage de cohésion sociale.


Cependant il faut bien distinguer le service public de la fonction publique, le premier pouvant parfaitement être proposé sans l'intervention de la seconde.


Assurer la desserte de villages isolés est une mission de service public, le faire par le biais d'un coûteux chemin de fer sous utilisé alors qu'un car rendrait le même service à moindre coût est une aberration économique découlant d'une conception idéologique  et corporatiste.


Il faut donc savoir précisément où se situe le bénéfice recherché et ajuster les moyens de le réaliser.

Nadou a écrit:

Diviciac a écrit:

Parce que vous pensez vraiment que des boites privées vont assurer le service public en affrétant un car pour aller  chercher deux mamies qui veulent aller faire leur marché au bled voisin ou une bagnole pour aller donner trois lettres à trente bornes du bureau de poste ?  

La logique du public et du privé n'est pas du tout la même. Si on m'avait laissé gérer l'école comme une boite privée , j'aurais viré cinq ou six élèves qui à eux seuls mobilisaient 50% du temps d'une équipe qui bossait pour 180 gamins et j'aurais assuré la rentabilité de l'entreprise dont j'avais la responsabilité. Seulement nous , dans le public,  nous devons statutairement scolariser tout le monde , les écoles privées qui recrutent sur dossier n'ont pas à le faire. 

Chez moi, c'était le contraire, on entendait " Si tu n'écoutes pas la maîtresse, on te met dans le privé, ils te dresseront eux !"