Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
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Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
Macron : un sondage pointe un risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
LE SCAN POLITIQUE - Pour Bernard Sananès, président de l'institut de sondage Elabe, le président de la République pourrait être perçu durablement comme un président de droite.
Derrière l'apparente stabilité d'Emmanuel Macron dans l'opinion se cache un risque de décrochage «définitif» dans l'électorat de gauche. Cette observation émane du dernier baromètre Elabe réalisé pour Les Échos et Radio Classique. En regardant les nouvelles mesures de près, on note une progression de 4 points chez les sympathisants de François Fillon - ceux qui avaient voté pour lui en 2017- mais une chute de 5 points dans l'électorat de gauche et de 12 points chez les sympathisants socialistes et radicaux.
Bernard Sananès, président d'Elabe, évoque un risque de décrochage «définitif» du chef de l'État dans l'électorat de gauche en s'appuyant sur deux observations. D'abord, il qualifie de «spectaculaire» le recul d'Emmanuel Macron sur cette catégorie d'électeurs depuis six mois. Les chiffres montrent également que le chef de l'État progresse dans une seule catégorie et celle-ci se situe à droite, dans l'électorat de François Fillon. «Partout ailleurs, il baisse», souligne l'analyste. Parallèlement, Sananès relève que les différents sujets occupant l'actualité, du conflit social à la SNCF à la problématique des aides sociales, sont «clivants à gauche». «A force d'accumuler les signaux soutenant une image de président de droite, vous prenez le risque de ne plus pouvoir changer votre image. C'est un peu comme l'image de président des riches», estime le patron d'Elabe.
Selon lui, il existe une autre source de fragilité pour Emmanuel Macron: alors que le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a perdu 19 points en un an, il n'y a plus beaucoup au sein du gouvernement de personnalités capables d'incarner la gauche. Concernant l'effondrement de Nicolas Hulot, Elabe souligne son recul dans l'électorat de gauche (- 5 points en un mois, -12 points en quatre mois). «Les Français attendaient qu'il soit plus dans l'action que sous son statut d'icône médiatique», observe enfin Bernard Sananès.
- Par Emmanuel Galiero
- Mis à jour le 08/06/2018 à 11:43
- Publié le 08/06/2018 à 11:00
LE SCAN POLITIQUE - Pour Bernard Sananès, président de l'institut de sondage Elabe, le président de la République pourrait être perçu durablement comme un président de droite.
Derrière l'apparente stabilité d'Emmanuel Macron dans l'opinion se cache un risque de décrochage «définitif» dans l'électorat de gauche. Cette observation émane du dernier baromètre Elabe réalisé pour Les Échos et Radio Classique. En regardant les nouvelles mesures de près, on note une progression de 4 points chez les sympathisants de François Fillon - ceux qui avaient voté pour lui en 2017- mais une chute de 5 points dans l'électorat de gauche et de 12 points chez les sympathisants socialistes et radicaux.
Bernard Sananès, président d'Elabe, évoque un risque de décrochage «définitif» du chef de l'État dans l'électorat de gauche en s'appuyant sur deux observations. D'abord, il qualifie de «spectaculaire» le recul d'Emmanuel Macron sur cette catégorie d'électeurs depuis six mois. Les chiffres montrent également que le chef de l'État progresse dans une seule catégorie et celle-ci se situe à droite, dans l'électorat de François Fillon. «Partout ailleurs, il baisse», souligne l'analyste. Parallèlement, Sananès relève que les différents sujets occupant l'actualité, du conflit social à la SNCF à la problématique des aides sociales, sont «clivants à gauche». «A force d'accumuler les signaux soutenant une image de président de droite, vous prenez le risque de ne plus pouvoir changer votre image. C'est un peu comme l'image de président des riches», estime le patron d'Elabe.
Selon lui, il existe une autre source de fragilité pour Emmanuel Macron: alors que le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a perdu 19 points en un an, il n'y a plus beaucoup au sein du gouvernement de personnalités capables d'incarner la gauche. Concernant l'effondrement de Nicolas Hulot, Elabe souligne son recul dans l'électorat de gauche (- 5 points en un mois, -12 points en quatre mois). «Les Français attendaient qu'il soit plus dans l'action que sous son statut d'icône médiatique», observe enfin Bernard Sananès.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
D'après un sondage Ipsos réalisé pour le cabinet Comfluence, les Français ont assez peu foi dans les syndicats pour révéler les scandales en entreprises. Ils préfèrent croire leurs pairs, les lanceurs d'alerte ou encore les journalistes.
La confiance des Français dans les syndicats s'amenuise. C'est ce que révèle un sondage Ipsos réalisé en mars 2018 pour le cabinet de conseils en stratégie de communication Comfluence «Les Français, les scandales des entreprises et les médias». Il en ressort que pour surveiller les pratiques des entreprises, les Français font à 84% confiance à leurs pairs (consommateurs et associations de consommateurs), à 69% aux salariés, à 68% aux experts, à 57% aux lanceurs d'alerte et aux autorités administratives de contrôle (Cour des comptes, etc.), à 38% aux médias et seulement à 33% aux syndicats.
La confiance des Français dans les syndicats s'amenuise. C'est ce que révèle un sondage Ipsos réalisé en mars 2018 pour le cabinet de conseils en stratégie de communication Comfluence «Les Français, les scandales des entreprises et les médias». Il en ressort que pour surveiller les pratiques des entreprises, les Français font à 84% confiance à leurs pairs (consommateurs et associations de consommateurs), à 69% aux salariés, à 68% aux experts, à 57% aux lanceurs d'alerte et aux autorités administratives de contrôle (Cour des comptes, etc.), à 38% aux médias et seulement à 33% aux syndicats.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
Nadou a écrit:D'après un sondage Ipsos réalisé pour le cabinet Comfluence, les Français ont assez peu foi dans les syndicats pour révéler les scandales en entreprises. Ils préfèrent croire leurs pairs, les lanceurs d'alerte ou encore les journalistes.
La confiance des Français dans les syndicats s'amenuise. C'est ce que révèle un sondage Ipsos réalisé en mars 2018 pour le cabinet de conseils en stratégie de communication Comfluence «Les Français, les scandales des entreprises et les médias». Il en ressort que pour surveiller les pratiques des entreprises, les Français font à 84% confiance à leurs pairs (consommateurs et associations de consommateurs), à 69% aux salariés, à 68% aux experts, à 57% aux lanceurs d'alerte et aux autorités administratives de contrôle (Cour des comptes, etc.), à 38% aux médias et seulement à 33% aux syndicats.
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Organisée en 4 pôles métiers intégrés, elle conçoit et déploie des stratégies d’influence adaptées à chaque organisation. – Communication stratégique – Affaires publiques – Relations Médias et Publics – Éditorial, Digital et Design
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Re: Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
Diviciac a écrit:Nadou a écrit:D'après un sondage Ipsos réalisé pour le cabinet Comfluence, les Français ont assez peu foi dans les syndicats pour révéler les scandales en entreprises. Ils préfèrent croire leurs pairs, les lanceurs d'alerte ou encore les journalistes.
La confiance des Français dans les syndicats s'amenuise. C'est ce que révèle un sondage Ipsos réalisé en mars 2018 pour le cabinet de conseils en stratégie de communication Comfluence «Les Français, les scandales des entreprises et les médias». Il en ressort que pour surveiller les pratiques des entreprises, les Français font à 84% confiance à leurs pairs (consommateurs et associations de consommateurs), à 69% aux salariés, à 68% aux experts, à 57% aux lanceurs d'alerte et aux autorités administratives de contrôle (Cour des comptes, etc.), à 38% aux médias et seulement à 33% aux syndicats.
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C'est un sondage comme les autres ... c'est à dire sujet à caution ... Je ne vérifie même pas les tiens ...
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Re: Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
Donc d'après tes critères Elabe c'est bien, Ipsos c'est pas bien ... faut qu'on note ça ...
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Re: Risque de coupure «définitive» avec l'électorat de gauche
Nadou a écrit:Donc d'après tes critères Elabe c'est bien, Ipsos c'est pas bien ... faut qu'on note ça ...
C'est pas ça mais ça dépend de qui commande le sondage. A mon avis si Colgate commande un "sondage " à une boite de marketing, il y a de fortes chances que 98,9% des dentistes recommandent leur dentifrice.
Diviciac- Messages : 43162
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