En Syrie, «baiser toutes les femmes pour les punir»

par **Nadou** Mar 20 Mar - 15:25

Plusieurs ex-cadres et agents du régime racontent comment, dès 2011, Damas a utilisé le viol comme arme de guerre pour mater et terroriser l’opposition.

Sept ans après le début de la révolution syrienne, Bachar al-Assad apparaît en position de force. Sept années de combats meurtriers - avec les soutiens russe et iranien - et d’attaques féroces contre les civils ont forcé près d’un Syrien sur deux à quitter son domicile. La stratégie du régime s’est avérée gagnante. Au cœur de cette stratégie, une tactique aussi efficace que secrète : le viol. Les membres des forces de sécurité syriennes ont à dessein agressé sexuellement des opposantes, ou des proches d’opposants. «Un officier des services de renseignement militaire m’a dit : "Ces gens doivent être tués. Nous devons violer les femmes. Nous devons tout faire pour les arrêter"», se souvient ainsi un ancien lieutenant de l’armée syrienne en poste à Idlib.

http://www.liberation.fr/planete/2018/03/18/en-syrie-baiser-toutes-les-femmes-pour-les-punir_1637123

A l’automne 2011, le régime commence à craindre pour sa survie et durcit sa répression, attestent les témoignages d’anciens fonctionnaires et militaires que nous avons pu recueillir. Haut fonctionnaire à Homs en 2011-2012, Mahmoud (1) participait régulièrement à des réunions avec officiers et responsables de services de renseignement, les redoutés moukhabarat. Il a vu alors les forces de sécurité employer une violence inédite contre l’opposition, comme si un verrou avait sauté. «Un membre des moukhabarat m’a dit : "Nous avons reçu l’ordre de notre chef de faire tout ce que l’on veut. Cela veut dire que les filles sont en danger maintenant"» se souvient-il, désormais réfugié en Turquie. Il raconte encore comment le directeur des services de renseignement de l’armée de l’air à Homs a lancé à un autre officier : «Allez baiser les femmes de leurs familles ! Faites tout ce que vous voulez ! Personne n’aura à rendre de comptes.»
«Faites tout ce que vous voulez.» Comme un leitmotiv aussi implicite que pernicieux, levant tout interdit et encourageant les forces de sécurité à la violence la plus sauvage. Les menaces proférées à l’encontre des détenues font écho à cette politique répressive. Accusée de participer aux manifestations, Safa, une photographe de 34 ans aujourd’hui réfugiée en Turquie, a été emprisonnée dans un centre des renseignements de l’armée de l’air début 2012. «Les gardes entraient dans ma cellule et me menaçaient : "Tu es une fille de la côte, là où les gens ont commencé la révolution. On va te violer !» Et ils décrivaient différents actes sexuels"», raconte-t-elle la gorge serrée.

«Ils s’en vantaient»

A cette époque, Fadel Tlass travaille à Homs comme agent de renseignement - ces agents chargés d’arrêter et de détenir les prisonniers politiques. Un jour de l’automne 2011, son directeur, le colonel Okab Abbas, le convoque avec ses collègues. «Notre grand chef vous remercie pour vos efforts, leur dit-il d’un ton solennel, faisant allusion à Bachar al-Assad. Il veut que vous employiez tous les moyens nécessaires pour garantir la puissance du régime et pour résister à la révolution. Donc vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Vous pouvez arrêter les habitants de Baba Amr et de Khalidye [quartiers pro-opposition de Homs, ndlr].» «Une fois que l’on a arrêté une femme, que fait-on ?» demande un agent. «Prends-la et couche avec elle», répond Okab Abbas sans hésiter.
Okab Abbas et ses proches collaborateurs - choisis parce qu’ils étaient alaouites, la minorité chiite à laquelle appartient la famille Al-Assad - conduisaient les interrogatoires d’opposants ou des membres de leur famille à huis clos. «Un jour, ils ont arrêté une lycéenne de 17 ans pour l’interroger sur son frère qui faisait partie de l’opposition. Je l’ai aperçue, dans la salle des interrogatoires. Elle était toute nue et elle pleurait, se souvient Fadel Tlass. Elle a ensuite été emmenée dans le bureau d’Okab Abbas et il l’a violée, m’a dit un de mes collègues.» Peu de temps après, un des proches collaborateurs d’Okab Abbas lance à Fadel Tlass : «Tu penses qu’on va laisser le régime tomber ? On va baiser toutes les femmes pour les punir !» Fadel Tlass fait défection peu de temps après.
«Le régime utilise le viol comme punition parce que c’est extrême. Il n’y a rien de pire dans notre culture», souligne Mahmoud. Les autorités ont sciemment utilisé les violences sexuelles comme une tactique de guerre redoutable pour humilier et punir les Syriennes - et à travers elles les Syriens - qui ont osé se rebeller contre le régime, mais aussi pour les terroriser. Ces viols leur ont permis d’atteindre leurs objectifs politiques. «Ils voulaient effrayer les gens pour qu’ils arrêtent d’aller aux manifestations et qu’ils abandonnent la révolution», explique Fadel Tlass. «Ils s’en vantaient. Ils se sentaient fiers», ajoute Mahmoud.

Ces viols sont loin d’être le fait d’agents incontrôlables dans des centres de détention isolés. Des dizaines de témoignages concordants de victimes indiquent que les forces pro-Al-Assad ont violé des femmes, ainsi que des hommes, dans la quasi-totalité des gouvernorats, tout au long du conflit. Selon le Réseau syrien des droits de l’homme, 7 700 femmes ont été victimes de violences sexuelles ou de harcèlement aux mains des forces pro-régime, dont plus de 800 cas en prison. La honte éprouvée lorsqu’il s’agit de révéler ces crimes et la difficulté d’accès aux victimes laissent penser que le nombre réel est plus élevé. La majorité des ex-prisonnières racontent qu’elles ont vu ou parlé avec d’autres femmes violées pendant leur détention.
Impossible d’imaginer que les plus hauts dignitaires ignoraient ces pratiques, tant l’appareil sécuritaire syrien est hiérarchisé et organisé autour d’une stricte chaîne de commandement. Des crimes aussi répandus ne peuvent qu’être tolérés, a minima, au sommet de l’Etat. Un faisceau d’indices indique plutôt une pratique systématique, organisée, préméditée. «Les viols et autres actes de violence sexuelle […] font partie d’une agression répandue et systématique visant la population civile, et s’apparentent à des crimes contre l’humanité», conclut un rapport de la Commission internationale d’enquête sur la Syrie publié le 15 mars.
La préméditation est apparue flagrante à Oum Ahmad, gardienne de prison dans l’est du pays. «Dès que les manifestations ont commencé, en mars 2011, les agents ont distribué une pilule contraceptive aux détenues, tous les jours avec leur repas, raconte-t-elle. Je réceptionnais l’approvisionnement. Chaque semaine, je recevais douze boîtes. Les gardes m’envoyaient aussi vérifier si les femmes avaient leurs règles ou pas.» La voix ferme, les mots précis, Oum Ahmad, qui, à 57 ans, n’a jamais travaillé ailleurs qu’en prison, se souvient des hurlements des opposantes la nuit, des tortures et du viol de deux adolescents sous ses yeux. «J’ai vu des choses horribles. Tellement horribles que je ne peux pas les décrire. En trois mois, mes cheveux sont devenus blancs», souffle-t-elle. Pour avoir dénoncé ces crimes, elle est à son tour enfermée et violée.

Pilules abortives

Les gardiens ont distribué la pilule aux détenues dans au moins quatre centres de détention à travers le pays en 2012-2013, selon plusieurs témoignages. Parmi les femmes violées qui ne prenaient pas la pilule, certaines sont tombées enceintes. C’est le cas de Maya. Violée à trois reprises, elle finit par être transférée à l’hôpital militaire de Mezze à la suite d’une hémorragie vaginale sévère. Pendant qu’il la soigne, le docteur la supplie : «S’il te plaît, si tu as quelque chose à avouer, dis-le. De nombreuses femmes sont mortes à cause des viols. Tu risques aussi de tomber enceinte. Alors dis ce que tu sais !» Quelques semaines plus tard, Maya se rend compte qu’elle est enceinte et confie ses craintes à un gardien. Un médecin lui fait une prise de sang et lui dit qu’elle est juste faible car elle a perdu beaucoup de sang. Il lui donne des pilules «pour la fortifier». Après avoir avalé deux pilules, Maya ressent une douleur aiguë au ventre et perd beaucoup de sang. Elle comprend alors que les comprimés étaient en fait des pilules abortives et qu’elle a subi un avortement forcé.
L’implication de médecins, conscients des crimes subis par les détenues, et la distribution de médicaments laissent peu de doutes quant au degré d’organisation des autorités pour couvrir ces viols ou au moins en limiter les conséquences. Des éléments accablants, dont se saisira peut-être un jour la justice internationale.

C'est toujours les femmes qui payent le plus fort le prix de l'horreur !

par **Nadou** Mar 20 Mar - 15:27

Le viol, la double peine des Syriennes
Par Marie Forestier — 18 mars 2018 à 20:26

http://www.liberation.fr/planete/2018/03/18/le-viol-la-double-peine-des-syriennes_1637124

Les témoignages de victimes attestent d’une pratique répandue et organisée par le régime. Agressées, ces femmes se heurtent aussi au rejet d’une société qui les considère salies.

par ledevois Mar 20 Mar - 18:11

Nadou a écrit:Le viol, la double peine des Syriennes
Par Marie Forestier — 18 mars 2018 à 20:26

http://www.liberation.fr/planete/2018/03/18/le-viol-la-double-peine-des-syriennes_1637124

Les témoignages de victimes attestent d’une pratique répandue et organisée par le régime. Agressées, ces femmes se heurtent aussi au rejet d’une société qui les considère salies.

L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -

par **Nadou** Mar 20 Mar - 18:13

ledevois a écrit:
Nadou a écrit:Le viol, la double peine des Syriennes
Par Marie Forestier — 18 mars 2018 à 20:26

http://www.liberation.fr/planete/2018/03/18/le-viol-la-double-peine-des-syriennes_1637124

Les témoignages de victimes attestent d’une pratique répandue et organisée par le régime. Agressées, ces femmes se heurtent aussi au rejet d’une société qui les considère salies.

L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -

Mais ce n'est pas parce que d'autres peuples l'ont fait autrefois que ça le justifie de nos jours !

par ledevois Mar 20 Mar - 18:21

Nadou a écrit:
ledevois a écrit:

L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -

Mais ce n'est pas parce que d'autres peuples l'ont fait autrefois que ça le justifie de nos jours !

Rien ne justifie la barbarie, pourtant même nos soldats Français violent ---

par **Nadou** Mar 20 Mar - 18:26

ledevois a écrit:
Nadou a écrit:
ledevois a écrit:

L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -

Mais ce n'est pas parce que d'autres peuples l'ont fait autrefois que ça le justifie de nos jours !

Rien ne justifie la barbarie, pourtant même nos soldats Français violent ---

Dans ce sujet, il ne s'agit pas de quelques soldats se cachant de leurs supérieurs pour violer l'indigène. Il s'agit de viols institutionnalisés comme moyens de salir les femmes donc les familles de l'ennemi de même nationalité et c'est conseillé par leurs supérieurs avec distribution de pilules à toutes les détenues.

par Invité Mar 20 Mar - 18:37

ledevois a écrit:
Nadou a écrit:Le viol, la double peine des Syriennes
Par Marie Forestier — 18 mars 2018 à 20:26

http://www.liberation.fr/planete/2018/03/18/le-viol-la-double-peine-des-syriennes_1637124

Les témoignages de victimes attestent d’une pratique répandue et organisée par le régime. Agressées, ces femmes se heurtent aussi au rejet d’une société qui les considère salies.

L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -

Certain(e)s ont la mémoire bien courte.

par ledevois Mar 20 Mar - 18:41

Nadou a écrit:
ledevois a écrit:

Rien ne justifie la barbarie, pourtant même nos soldats Français violent ---

Dans ce sujet, il ne s'agit pas de quelques soldats se cachant de leurs supérieurs pour violer l'indigène. Il s'agit de viols institutionnalisés comme moyens de salir les femmes donc les familles de l'ennemi de même nationalité et c'est conseillé par leurs supérieurs avec distribution de pilules à toutes les détenues.

Bizarre , quand on sait qu'un soldat a pas besoin de se faire guider dans ce qu'il pense normal --- je ne crois pas que cela puisse venir d'un chef d'Etat ou d'une administration --- rabaisser l'ennemi ça je connais --- mais rabaisser les femmes des ennemis je ne comprends pas -

par frenchy35F Mar 20 Mar - 22:01

par Ledev ci-dessus:
""" Rien ne justifie la barbarie, pourtant même nos soldats Français violent ---"""

Ledev pas d'accord avec cet amalgame. Pourquoi?

Tous les occupants ont été tenté par le manque extrême de respect sur les femmes et les plus jeunes...et ce depuis des millénaires et dans tous les pays du monde...C' était de l' horreur et de la Barbarie acceptée et même en y participant par les commandants, etc...pour satisfaire après une victoire le pillage des biens matériels et bien sûr les yeux étaient fermés sur les violences physiques.

Aujourd'hui BASSAD laisse faire ses soldats mais SUR ORDRE et PAR TACTIQUE ( déguelasse) MILITAIRE pour créer l' horreur et la terreur...
IL EST DONC RESPONSABLE SOIT DE SES ORDRES, SOIT DE SON INCAPACITE A DIRIGER SES GENERAUX, SES SERVICES SECRETS ET OPERATIONNELS....

L' USAGE DES ARMES CHIMIQUES EST AUSSI UNE PREUVE DE L' INCAPACITE DE SON ARMEE A GAGNER SANS FAIRE D' HORREURS.

Donc les quelques soldats français qui ont été soupçonnés de céder à la tentation ne sont pas excusables...à la condition de ne pas avoir été provoqués par des femmes jeunes qui pouvaient monnayer cet acte...
Il s' agissait sous respect de la présomption de manque de respect d' actes irrespectueux isolés et impulsifs et non pas d' une tactique insidieuse et honteuse...
Les jugés reconnus coupâbles doivent être sanctionnés...Les femmes provocatrices...IDEM....

par Invité Mar 20 Mar - 22:50

ledevois a écrit: L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -

Et les russes lorsqu´ils envahitrent l´Allemagne et les pays de l´est, il ne se sont pas gênés non plus.
Et les soldats français en Centrafrique.
Et au Congo: Dans l'est du Congo, les viols comme armes de guerre

etc...etc...

Quelque soit le pays et les circonstances, les hommes sont des salauds. Suspect

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:17

elaine a écrit:
ledevois a écrit: L'invasion germanique violait , tuait , torturait , brûlait ; jamais aucun pays n'avait connu autant de barbarie et ils n'étaient pas arabes -
Et les russes lorsqu´ils envahitrent l´Allemagne et les pays de l´est, il ne se sont pas gênés non plus.
Et les soldats français en Centrafrique.
Et au Congo: Dans l'est du Congo, les viols comme armes de guerre

etc...etc...

Quelque soit le pays et les circonstances, les hommes sont des salauds.

Et bé..... Shocked

par Invité Mar 20 Mar - 23:19

Lili-Rose a écrit:
elaine a écrit:Et les russes lorsqu´ils envahitrent l´Allemagne et les pays de l´est, il ne se sont pas gênés non plus.
Et les soldats français en Centrafrique.
Et au Congo: Dans l'est du Congo, les viols comme armes de guerre
etc...etc...
Quelque soit le pays et les circonstances, les hommes sont des salauds.
Et bé.....

Ce sont eux qui violent, ou non Shocked

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:23

elaine a écrit:
Lili-Rose a écrit:
Et bé.....
Ce sont eux qui violent, ou non

Donc tous les hommes sont des violeurs.
Une misandre quoi.

par Invité Mar 20 Mar - 23:27

Lili-Rose a écrit:Donc tous les hommes sont des violeurs.
Une misandre quoi.

Je parle des VIOLEURS, ne déformez pas mes mots.

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:30

elaine a écrit:
Lili-Rose a écrit:Donc tous les hommes sont des violeurs.
Une misandre quoi.
Je parle des VIOLEURS, ne déformez pas mes mots.

Je ne fais que lire sans interpréter.
Relisez vous, vous comprendrez.

par Invité Mar 20 Mar - 23:36

Lili-Rose a écrit:Je ne fais que lire sans interpréter.
Relisez vous, vous comprendrez.

Et vous, relisez dans quel contexte je l´ai dit.
Maintenant je n´ai pas envie de discuter 1h là dessus. Si vous vous considerez comme un salaud, c´est votre problème.

par Diviciac Mar 20 Mar - 23:37

Lili-Rose a écrit:
elaine a écrit:
Et les russes lorsqu´ils envahitrent l´Allemagne et les pays de l´est, il ne se sont pas gênés non plus.
Et les soldats français en Centrafrique.
Et au Congo: Dans l'est du Congo, les viols comme armes de guerre

etc...etc...

Quelque soit le pays et les circonstances, les hommes sont des salauds.

Et bé.....

Ca, on peut le dire mais "Quelque soit le pays et les circonstances, les femmes sont des salopes" ce serait très vilain, très misogyne , très sexiste.

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:38

elaine a écrit:
Lili-Rose a écrit:Je ne fais que lire sans interpréter.
Relisez vous, vous comprendrez.
Et vous, relisez dans quel contexte je l´ai dit.
Maintenant je n´ai pas envie de discuter 1h là dessus. Si vous vous considerez comme un salaud, c´est votre problème.

Non, je ne me considère pas comme un salaud, mais vous considère comme une misandre.

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:40

Diviciac a écrit:
Lili-Rose a écrit:

Et bé.....

Ca, on peu le dire mais "Quelque soit le pays et les circonstances, les femmes sont des salopes" ce serait très vilain, très misogyne , très sexiste.

Oui c'est comme "balance ton porc", c'est très à la mode.

par Invité Mar 20 Mar - 23:43

Lili-Rose a écrit:Non, je ne me considère pas comme un salaud, mais vous considère comme une misandre.

Quand je lis les horreurs que les mecs font aux femmes pendant les guerres, alors oui j´ai une aversion pour eux.

Dans sa clinique de Bukavu, le Dr Mukwege soigne des victimes de viols : des femmes, des enfants, et depuis peu, des bébés. Il dénonce des crimes "planifiés et mis en scène".
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/16/dans-l-est-du-congo-les-viols-comme-armes-de-guerre_3448206_3212.html#eBUgHpCBLoqpGE8O.99

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:47

elaine a écrit:
Lili-Rose a écrit:Non, je ne me considère pas comme un salaud, mais vous considère comme une misandre.
Quand je lis les horreurs que les mecs font aux femmes pendant les guerres, alors oui j´ai une aversion pour eux.

Le message était très clair.

par Diviciac Mar 20 Mar - 23:49

Lili-Rose a écrit:
Diviciac a écrit:

Ca, on peut le dire mais "Quelque soit le pays et les circonstances, les femmes sont des salopes" ce serait très vilain, très misogyne , très sexiste.

Oui c'est comme "balance ton porc", c'est très à la mode.

Vous avez déjà violé quelqu'un, vous, Lili ? Eh ben, moi non plus, c'est con nous ne devons pas être de vrais hommes.

par Lili-Rose Mar 20 Mar - 23:57

Diviciac a écrit:
Lili-Rose a écrit:

Oui c'est comme "balance ton porc", c'est très à la mode.

Vous avez déjà violé quelqu'un, vous, Lili ? Eh ben, moi non plus, c'est con nous ne devons pas être de vrais hommes.

Et non, je n'ai jamais violé personne.
D'ailleurs je ne vais pas vous apprendre que lorsqu'on rentre dans l'enseignement, il y enquête sur le volet 2 du casier judiciaire, ce qui veut dire que toute affaire de moeurs ou de stup ne permet pas d'être recruté.

par Diviciac Mer 21 Mar - 0:23

Lili-Rose a écrit:
Diviciac a écrit:

Vous avez déjà violé quelqu'un, vous, Lili ? Eh ben, moi non plus, c'est con nous ne devons pas être de vrais hommes.
Et non, je n'ai jamais violé personne.
D'ailleurs je ne vais pas vous apprendre que lorsqu'on rentre dans l'enseignement, il y enquête sur le volet 2 du casier judiciaire, ce qui veut dire que toute affaire de moeurs ou de stup ne permet pas d'être recruté.

C'est assez normal , quand on a casier long comme le bras il vaut mieux de devenir maire de Levallois ou vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine qu'enseignant.

Au fait, il paraît que sarkozy est toujours en garde à vue. J'ai une pensée pour lui ... sur Inforum , pas une ! .

par **Nadou** Mer 21 Mar - 0:43

Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce qu'a voulu dire Elaine.
Pour elle, quelle que soit la nationalité, des soldats violent des femmes.
Elles est à juste titre bouleversée par les violences faites aux femmes en période de guerre.

Tous les soldats n'ont pas violé des femmes, c'est évident.

Dans mon sujet initial, il s'agit du viol institutionnalisé comme punition par un état. Philosophiquement, c'est encore autre chose et c'est encore plus grave.
Tu es violée systématiquement par l'autorité et tu n'as aucun espoir d'échappatoire et ensuite pour ta famille, tu es souillée.

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