Ce qui me fait peur c'est que personne en parle -
Page 1 sur 1 • Partagez
Ce qui me fait peur c'est que personne en parle -
Grigny est la ville la plus pauvre de France selon l’Observatoire des inégalités
En France, un quart de la population est touché par la précarité selon une étude
Un baromètre de la précarité, en lien avec Ouest-France, est dévoilé à l’occasion du congrès annuel de la Fédération des acteurs de la solidarité qui se déroule en visioconférence ces jeudi 6 et vendredi 7 janvier 2022.
Ouest-FranceLaure BESNIER.Publié le 06/01/2022 à 09h00
Abonnez-vous
ÉCOUTER
LIRE PLUS TARD
Un quart de la population dit avoir vécu une période de précarité au cours des trois dernières années. Un quart déclare également que l’un de ses proches s’est trouvé, dans le même intervalle, dans cette situation de « grande difficulté matérielle » .
Enfin, pour 52 % des personnes questionnées, « On ne parviendra jamais à garantir à chacun et chacune la satisfaction de ses besoins fondamentaux », à savoir se nourrir, s’éduquer, se soigner… 37 % pensent, à l’inverse, que c’est possible. 11 % ne se prononcent pas. « Durant la crise sanitaire, les pouvoirs publics ont évité l’explosion, mais en réalité, cette pauvreté s’enracine dans le pays », signalait Pascal Brice, le président de la Fas.
En France, un quart de la population est touché par la précarité selon une étude
Un baromètre de la précarité, en lien avec Ouest-France, est dévoilé à l’occasion du congrès annuel de la Fédération des acteurs de la solidarité qui se déroule en visioconférence ces jeudi 6 et vendredi 7 janvier 2022.
Le Solidaribus du Secours Populaire s’était installé sur le parking de l’Université UBS de Lorient, en octobre 2020, pour aider les étudiants en situation de précarité. | ARCHIVES MARC OLLIVIER, OUEST-FRANCE
Afficher le diaporama
Ouest-FranceLaure BESNIER.Publié le 06/01/2022 à 09h00
Abonnez-vous
ÉCOUTER
LIRE PLUS TARD
Un quart de la population dit avoir vécu une période de précarité au cours des trois dernières années. Un quart déclare également que l’un de ses proches s’est trouvé, dans le même intervalle, dans cette situation de « grande difficulté matérielle » .
Ce sont les résultats d’un sondage produit en décembre 2021 par l’Ifop, pour Ouest-France et la Fédération des acteurs de la solidarité (Fas).Un baromètreCette étude sera dévoilée lors du congrès annuel de la Fas, qui débute ce jeudi 6 janvier 2022 et durera deux jours. Il sera ouvert par le président de la République, Emmanuel Macron, à 14 h. Le congrès devait à l’origine se tenir à Rennes (Ille-et-Vilaine). Mais, Covid-19 oblige, il aura lieu en visioconférence. La Fas a également décidé d’y inviter des candidats « républicains » à la présidentielle. Sont annoncés Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Fabien Roussel et, « sous réserve », Jean-Luc Mélenchon et Valérie Pécresse. « Notre volonté est d’interpeller sur l’état du pays en matière d’exclusion et de pauvreté ainsi que sur les solutions que nous proposons à travers ce que font nos associations », indiquait son président, Pascal Brice, lors d’une conférence de presse.L’étude, baptisée « Les Français, l’exclusion et la pauvreté », se penche aussi sur le regard porté par la population sur les personnes exclues, à l’image des chômeurs de longue durée ou des personnes sans logement.Quelles attitudes Pour ce faire, un échantillon représentatif de la population française, 1 004 personnes, âgées de 18 ans et plus, ont répondu à un questionnaire les 7 et 8 décembre dernier27 % des interrogés indiquent adopter une attitude de méfiance envers les personnes exclues. Ils étaient 21 % à l’affirmer en mai 2004 (étude CSA pour la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS) et La Croix) et 17 % en 1993. Le sentiment d’indifférence grandit également : 3 % en 1993, 4 % en 2004, puis 8 % en 2021.Ils sont de moins en moins à se dire prêts à les aider : 42 % en 1993, 35 % en 2004 puis 23 % en 2021. En revanche, le sentiment de sympathie augmente : 35 % en 1993, 40 % en 2004, puis 42 % l’année dernière.La peur de devenir soi-même une personne exclue est partagée par environ un Français sur deux, « notamment dans les tranches d’âge actives. » 69 % des 18-24 ans affirment ressentir cette inquiétude, 53 % des 25-34 ans, 59 % des 35-49 ans, 60 % des 50-64 ans ainsi que 28 % des 65 ans et plus.
Les travailleurs à faible salaire (48 %) et les seniors (41 %) sont perçus comme les plus menacés par l’exclusion. Suivent les personnes seules (28 %), les jeunes (23 %) ainsi que les mères ou pères célibataires (17 %).Quelles solutions ?
« La reprise économique n’est majoritairement pas perçue comme pouvant régler la pauvreté », précise également l’étude. En effet, pour 76 % des personnes interrogées, en dépit de celle-ci, le problème continue de se poser en France. Seuls 13 % des répondants pensent que « la reprise économique permettra de régler naturellement la question de la pauvreté en France » et 11 % ne se prononcent pas.Enfin, pour 52 % des personnes questionnées, « On ne parviendra jamais à garantir à chacun et chacune la satisfaction de ses besoins fondamentaux », à savoir se nourrir, s’éduquer, se soigner… 37 % pensent, à l’inverse, que c’est possible. 11 % ne se prononcent pas. « Durant la crise sanitaire, les pouvoirs publics ont évité l’explosion, mais en réalité, cette pauvreté s’enracine dans le pays », signalait Pascal Brice, le président de la Fas.
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Ce qui me fait peur c'est que personne en parle -
Ce n'est pas nouveau et il me semble même que cette ville a servi de modèle à celle décrite par Gilbert Cesbron dans son livre: "Les saints vont en enfer". Il l'appelle Sagny.
Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
Fontsestian- Messages : 11123
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Ce qui me fait peur c'est que personne en parle -
Fontsestian a écrit:Ce n'est pas nouveau et il me semble même que cette ville a servi de modèle à celle décrite par Gilbert Cesbron dans son livre: "Les saints vont en enfer". Il l'appelle Sagny.
Un quart de la population touché par la précarité -- ce qui est énorme --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Sujets similaires
» Dangereux Paris -- forte explosion ce matin -
» C'est curieux, en France personne n'en parle ..
» Ça fait peur!
» Une histoire belge qui ne fait plus rire personne...
» Personne ne fait pire en zone euro
» C'est curieux, en France personne n'en parle ..
» Ça fait peur!
» Une histoire belge qui ne fait plus rire personne...
» Personne ne fait pire en zone euro
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum