Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
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Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
Que les non-vaccinés apparaissent globalement plus à risque. Ce dont témoigne le graphique ci-dessous, également accessible via ce lien.
On constate en un coup d'œil que les personnes non-vaccinées sont largement plus représentées à l'hôpital, rapporté à leur proportion dans la population. Le risque d'être hospitalisé est ainsi 3 fois supérieur, tout comme celui de décéder du virus. Le risque d'être pris en charge en soins critiques apparaît pour sa part 4 fois supérieur. Toutefois, ces données présentent des biais : parmi les personnes non-vaccinées, on compte en effet aujourd'hui l'ensemble de moins de 12 ans, soit 9,4 millions de personnes en France. Sachant que les plus jeunes présentent des risques très largement inférieurs, leur comptabilisation au sein des non-vaccinés vient fausser notre perception des risques. Pour mieux les visualiser, il semble ainsi utile de se focaliser sur les personnes les plus fragiles, à savoir les plus de 60 ans, qui sont 18 millions dans l'Hexagone.
Si les formes graves n'épargnent aucune génération, il semble légitime de se focaliser sur les personnes les plus âgées au sein de la population pour évaluer des risques d'une absence de vaccination. Rappelons ainsi que plus de 90% des décès dus au Covid-19 ont frappé des personnes âgées de 60 ans et plus. En se focalisant sur cette tranche d'âge, pour laquelle on effectue les mêmes calculs que ceux présentés plus haut, il est tout à fait possible de comparer le risques supplémentaires encourus dans le cadre de l'épidémie par les Français non vaccinés.
La graphique ci-dessus, accessible via ce lien, souligne que pour 100.000 personnes de plus de 60 ans, on compte actuellement en moyenne 1,48 hospitalisation quotidienne en raison du Covid-19. Chez les non-vaccinés, ce chiffre bondit puisqu'il s'établit à plus de 13. Il en va de même pour les admissions en soins critiques, ainsi que pour les décès. Rapporté à un échantillon de population identique, le virus tue 9 fois plus de personnes n'ayant pas reçu de vaccin.
Si ces chiffres viennent conforter les témoignages des soignants, ils mettent aussi en évidence l'impact positif d'une dose de rappel. Les remontées de la Drees sont en effet très claires : chez les personnes vaccinées depuis plus de 6 mois et qui n'ont pas reçu de dose de rappel, la protection contre les hospitalisations et les décès diminue. Elle s'avère ainsi deux à trois fois inférieure.
En conclusion, les remontées d'informations en provenance des hôpitaux mettent donc en évidence le risque plus qu'accru de développer des formes graves si l'on n'est pas vacciné. Déjà significatives lorsque l'on se penche sur la population dans son ensemble, les données relatives aux plus de 60 ans sont d'autant plus éloquentes. Dans cette classe d'âge, les risques de décès ou de passage en soins intensifs sont presque multipliés par 10 pour les non-vaccinés.
https://www.lci.fr/sante/cinquieme-vague-de-covid-19-les-non-vaccines-contre-le-coronavirus-sont-ils-largement-plus-touches-par-les-cas-graves-et-les-deces-a-l-hopital-2204882.html
Que les non-vaccinés apparaissent globalement plus à risque. Ce dont témoigne le graphique ci-dessous, également accessible via ce lien.
On constate en un coup d'œil que les personnes non-vaccinées sont largement plus représentées à l'hôpital, rapporté à leur proportion dans la population. Le risque d'être hospitalisé est ainsi 3 fois supérieur, tout comme celui de décéder du virus. Le risque d'être pris en charge en soins critiques apparaît pour sa part 4 fois supérieur. Toutefois, ces données présentent des biais : parmi les personnes non-vaccinées, on compte en effet aujourd'hui l'ensemble de moins de 12 ans, soit 9,4 millions de personnes en France. Sachant que les plus jeunes présentent des risques très largement inférieurs, leur comptabilisation au sein des non-vaccinés vient fausser notre perception des risques. Pour mieux les visualiser, il semble ainsi utile de se focaliser sur les personnes les plus fragiles, à savoir les plus de 60 ans, qui sont 18 millions dans l'Hexagone.
Les risques démultipliés chez les plus de 60 ans
Si les formes graves n'épargnent aucune génération, il semble légitime de se focaliser sur les personnes les plus âgées au sein de la population pour évaluer des risques d'une absence de vaccination. Rappelons ainsi que plus de 90% des décès dus au Covid-19 ont frappé des personnes âgées de 60 ans et plus. En se focalisant sur cette tranche d'âge, pour laquelle on effectue les mêmes calculs que ceux présentés plus haut, il est tout à fait possible de comparer le risques supplémentaires encourus dans le cadre de l'épidémie par les Français non vaccinés.
La graphique ci-dessus, accessible via ce lien, souligne que pour 100.000 personnes de plus de 60 ans, on compte actuellement en moyenne 1,48 hospitalisation quotidienne en raison du Covid-19. Chez les non-vaccinés, ce chiffre bondit puisqu'il s'établit à plus de 13. Il en va de même pour les admissions en soins critiques, ainsi que pour les décès. Rapporté à un échantillon de population identique, le virus tue 9 fois plus de personnes n'ayant pas reçu de vaccin.
Si ces chiffres viennent conforter les témoignages des soignants, ils mettent aussi en évidence l'impact positif d'une dose de rappel. Les remontées de la Drees sont en effet très claires : chez les personnes vaccinées depuis plus de 6 mois et qui n'ont pas reçu de dose de rappel, la protection contre les hospitalisations et les décès diminue. Elle s'avère ainsi deux à trois fois inférieure.
En conclusion, les remontées d'informations en provenance des hôpitaux mettent donc en évidence le risque plus qu'accru de développer des formes graves si l'on n'est pas vacciné. Déjà significatives lorsque l'on se penche sur la population dans son ensemble, les données relatives aux plus de 60 ans sont d'autant plus éloquentes. Dans cette classe d'âge, les risques de décès ou de passage en soins intensifs sont presque multipliés par 10 pour les non-vaccinés.
https://www.lci.fr/sante/cinquieme-vague-de-covid-19-les-non-vaccines-contre-le-coronavirus-sont-ils-largement-plus-touches-par-les-cas-graves-et-les-deces-a-l-hopital-2204882.html
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
Neuf fois plus d’entrées en soins critiques parmi les personnes non vaccinées que parmi celles qui sont complètement vaccinées de 20 ans et plus
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/neuf-fois-plus-dentrees-en-soins-critiques-parmi-les-personnes-non-vaccinees
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/neuf-fois-plus-dentrees-en-soins-critiques-parmi-les-personnes-non-vaccinees
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
La dose de rappel protège fortement contre les formes symptomatiques et sévères du covid-19 Appariements entre les bases SI-VIC, SI-DEP et VAC-SI jusqu’au 19 décembre 2021
[url=https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-12/2021-12-31 - Appariements sivic-sidep-vacsi Drees.pdf]https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-12/2021-12-31%20-%20Appariements%20sivic-sidep-vacsi%20Drees.pdf[/url]
[url=https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-12/2021-12-31 - Appariements sivic-sidep-vacsi Drees.pdf]https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-12/2021-12-31%20-%20Appariements%20sivic-sidep-vacsi%20Drees.pdf[/url]
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Re: Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
Covid-19 : la majorité des patients en réanimation sont bien non vaccinés
De nombreux antivaccins assurent que les non-vaccinés ne saturent pas les services de réanimation du pays, en s’appuyant sur des données de la Drees mal interprétées.
L’objectif du projet de passe vaccinal actuellement en discussion au Parlement est clair : mettre encore davantage la pression sur les 5,1 millions d’adultes non vaccinés, tant cette catégorie de population est surreprésentée dans les unités de soins critiques des hôpitaux français, qui menacent de déborder.
En réaction aux déclarations du gouvernement, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux tentent de relativiser la part des non-vaccinés dans ces services de réanimation. Ces messages s’appuient sur les chiffres de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), qui mesure le statut vaccinal des patients admis à l’hôpital, en croisant tous les jours la base de données des vaccinés avec celle des hospitalisés (de manière anonymisée). Des chiffres authentiques, mais souvent mal interprétés par les opposants aux vaccins.
Ces chiffres confirment un très haut niveau de protection des vaccins (environ 94 %) face aux formes graves de la maladie – ils sont moins efficaces pour prévenir la contamination et la transmission du virus.
Cet écart avec les chiffres précédents s’explique toutefois facilement. En effet, la taille des deux populations n’est pas égale : on compte neuf fois plus de vaccinés que de non-vaccinés chez les 20 ans et plus. Cela explique pourquoi les chiffres sont biaisés lorsqu’on les regarde en valeur absolue, comme le font certaines publications sur les réseaux sociaux.
Ainsi, le groupe des vaccinés est si majoritaire que même une très faible proportion de ses membres qui se trouve à l’hôpital peut égaler la contribution du groupe des non-vaccinés, pourtant très minoritaire, surexposé et surreprésenté.
Dans le cas présent, où le groupe majoritaire est neuf fois plus nombreux que le groupe minoritaire, il suffit que la proportion touchée gravement par la maladie soit ainsi « seulement » neuf fois plus faible que celle des non-vaccinés pour avoir la même contribution. Il s’agit d’un phénomène bien connu des statisticiens : le paradoxe de Simpson.
Vaccinés et non-vaccinés en soins critiques : une vision biaisée entre les effectifs bruts et la perception globale
En regardant les admissions en soins critiques des populations vaccinées et non-vaccinées, les ordres de grandeur des effectifs restent comparables.
Plusieurs enquêtes récentes menées sur des échantillons d’hôpitaux ont abouti à des chiffres situés entre 70 % et 90 % dans les services de réanimation.
Comment, dès lors, expliquer la différence avec les chiffres de la Drees, précédemment cités ? Pour cela, il faut comprendre que la Drees ne regarde que les admissions dans les hôpitaux et les services de réanimation, sans tenir compte des sorties (c’est-à-dire les guérisons ou les décès des patients). Or, les patients complètement vaccinés séjournent moins longtemps à l’hôpital et guérissent souvent plus vite que les patients partiellement ou pas vaccinés. Il est donc logique que, même avec un flux égal de vaccinés et de non-vaccinés qui entrent à l’hôpital, les non-vaccinés finissent par y être plus nombreux à terme.
Tout d’abord, une partie des « patients Covid » entrant à l’hôpital et comptabilisés par la Drees sont en réalité des patients « incidents » : le test Covid réalisé à leur arrivée est positif, mais ils ont été hospitalisés à l’origine pour un autre motif que le Covid-19, et n’ont pas forcément de symptômes graves. Ils peuvent donc être comptabilisés à tort comme des « patients Covid ».
Ce phénomène peut toucher aussi bien les non-vaccinés que les vaccinés, mais comme les seconds sont beaucoup plus nombreux, il contribue davantage à gonfler les chiffres de patients vaccinés.
Et le phénomène n’est pas négligeable : selon une estimation donnée récemment aux Echos par Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP, environ 10 % des patients en réanimation sont des « patients Covid incidents », traités pour autre chose.
Deuxième biais : les faux passes sanitaires, qui contribuent à surestimer la part des vaccinés dans les chiffres de la Drees. De faux passes sanitaires ont été détectés pour près de 5 % des patients Covid mis sous ventilation mécanique examinés par la SFAR, dans une récente enquête flash menée dans 165 services répartis sur toute la France. Ce sont autant de personnes considérées à tort comme vaccinées dans les bases de données officielles.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/01/04/covid-19-la-majorite-des-patients-en-reanimation-sont-bien-non-vaccines_6108190_4355770.html
De nombreux antivaccins assurent que les non-vaccinés ne saturent pas les services de réanimation du pays, en s’appuyant sur des données de la Drees mal interprétées.
L’objectif du projet de passe vaccinal actuellement en discussion au Parlement est clair : mettre encore davantage la pression sur les 5,1 millions d’adultes non vaccinés, tant cette catégorie de population est surreprésentée dans les unités de soins critiques des hôpitaux français, qui menacent de déborder.
En réaction aux déclarations du gouvernement, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux tentent de relativiser la part des non-vaccinés dans ces services de réanimation. Ces messages s’appuient sur les chiffres de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), qui mesure le statut vaccinal des patients admis à l’hôpital, en croisant tous les jours la base de données des vaccinés avec celle des hospitalisés (de manière anonymisée). Des chiffres authentiques, mais souvent mal interprétés par les opposants aux vaccins.
Les non-vaccinés dix-sept fois plus représentés dans les admissions en réanimation
Examinons par exemple les admissions des patients en réanimation pour Covid-19 lors de la semaine du 13 au 19 décembre 2021 : en proportion, les non-vaccinés sont dix-sept fois plus nombreux que les personnes complètement vaccinées.- Sur 1 million de vaccinés, 1,5 personne a été admise en réanimation chaque jour en moyenne ;
- Sur 1 million de non-vaccinés, 26 personnes ont été admises en réanimation.
Ces chiffres confirment un très haut niveau de protection des vaccins (environ 94 %) face aux formes graves de la maladie – ils sont moins efficaces pour prévenir la contamination et la transmission du virus.
Des chiffres plus bas, mais biaisés par le paradoxe de Simpson
Pourtant, la proportion des non-vaccinés semble beaucoup moins écrasante si l’on regarde les chiffres bruts de la Drees sur les entrées à l’hôpital depuis le 31 mai 2021.- Les non-vaccinés ne représentent « que » 56 % des hospitalisations conventionnelles, contre 38 % pour les personnes complètement vaccinées ;
- Les non-vaccinés ne représentent « que » 63 % des admissions en soins critiques, contre 31 % pour les personnes complètement vaccinées.
Cet écart avec les chiffres précédents s’explique toutefois facilement. En effet, la taille des deux populations n’est pas égale : on compte neuf fois plus de vaccinés que de non-vaccinés chez les 20 ans et plus. Cela explique pourquoi les chiffres sont biaisés lorsqu’on les regarde en valeur absolue, comme le font certaines publications sur les réseaux sociaux.
Ainsi, le groupe des vaccinés est si majoritaire que même une très faible proportion de ses membres qui se trouve à l’hôpital peut égaler la contribution du groupe des non-vaccinés, pourtant très minoritaire, surexposé et surreprésenté.
Dans le cas présent, où le groupe majoritaire est neuf fois plus nombreux que le groupe minoritaire, il suffit que la proportion touchée gravement par la maladie soit ainsi « seulement » neuf fois plus faible que celle des non-vaccinés pour avoir la même contribution. Il s’agit d’un phénomène bien connu des statisticiens : le paradoxe de Simpson.
Vaccinés et non-vaccinés en soins critiques : une vision biaisée entre les effectifs bruts et la perception globale
En regardant les admissions en soins critiques des populations vaccinées et non-vaccinées, les ordres de grandeur des effectifs restent comparables.
Une « immense majorité » de non-vaccinés en réanimation ?
Reste une question : Jean Castex a-t-il exagéré en parlant le 27 décembre d’une « immense majorité » de non-vaccinés en réanimation ? Faute de données régulières sur l’état vaccinal des patients actuellement en réanimation à l’échelle nationale, il est impossible de le vérifier avec précision. Toutefois, le chiffre avancé par le premier ministre n’est pas improbable.Plusieurs enquêtes récentes menées sur des échantillons d’hôpitaux ont abouti à des chiffres situés entre 70 % et 90 % dans les services de réanimation.
- Les non-vaccinés représentent 80 % des 896 patients recensés dans la récente enquête flash menée par la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) dans 165 services de réanimation répartis sur toute la France.
- Dans ceux des hôpitaux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), leur proportion est estimée ces derniers jours à 70-75 %.
- A Marseille, l’AP-HM recense près de 90 % de non-vaccinés, selon une tribune récente de 500 médecins publiée dans La Provence.
Comment, dès lors, expliquer la différence avec les chiffres de la Drees, précédemment cités ? Pour cela, il faut comprendre que la Drees ne regarde que les admissions dans les hôpitaux et les services de réanimation, sans tenir compte des sorties (c’est-à-dire les guérisons ou les décès des patients). Or, les patients complètement vaccinés séjournent moins longtemps à l’hôpital et guérissent souvent plus vite que les patients partiellement ou pas vaccinés. Il est donc logique que, même avec un flux égal de vaccinés et de non-vaccinés qui entrent à l’hôpital, les non-vaccinés finissent par y être plus nombreux à terme.
La part des vaccinés probablement surestimée
Ces mêmes chiffres de la Drees sont, en outre, entachés de deux limites, qui tendent à surestimer le poids des vaccinés dans la pression hospitalière.- 10 % de « patients Covid incidents »
Tout d’abord, une partie des « patients Covid » entrant à l’hôpital et comptabilisés par la Drees sont en réalité des patients « incidents » : le test Covid réalisé à leur arrivée est positif, mais ils ont été hospitalisés à l’origine pour un autre motif que le Covid-19, et n’ont pas forcément de symptômes graves. Ils peuvent donc être comptabilisés à tort comme des « patients Covid ».
Ce phénomène peut toucher aussi bien les non-vaccinés que les vaccinés, mais comme les seconds sont beaucoup plus nombreux, il contribue davantage à gonfler les chiffres de patients vaccinés.
Et le phénomène n’est pas négligeable : selon une estimation donnée récemment aux Echos par Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP, environ 10 % des patients en réanimation sont des « patients Covid incidents », traités pour autre chose.
- Près de 5 % de passes frauduleux
Deuxième biais : les faux passes sanitaires, qui contribuent à surestimer la part des vaccinés dans les chiffres de la Drees. De faux passes sanitaires ont été détectés pour près de 5 % des patients Covid mis sous ventilation mécanique examinés par la SFAR, dans une récente enquête flash menée dans 165 services répartis sur toute la France. Ce sont autant de personnes considérées à tort comme vaccinées dans les bases de données officielles.
Chez les vaccinés, une majorité d’immunodéprimés
Enfin, la présence importante dans ces services de personnes immunodéprimées (vaccinées mais très peu protégées en raison de leur déficience immunitaire) participe à donner l’impression que les vaccinés saturent les services de réanimation. A l’AP-HP, ils représentent 40 % des vaccinés admis dans ces services, et même 70 % de ceux qui sont triple vaccinés, « les autres étant principalement des patients avec des comorbidités sévères », explique au Monde Matthieu Schmidt, réanimateur à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).En résumé
Ces observations confirment le haut niveau de protection des vaccins pour limiter les effets du Covid-19 sur le système hospitalier français. Bien sûr, la protection vaccinale n’est pas parfaite : même une population vaccinée à 100 % ne suffirait pas seule à mettre fin à l’épidémie. Toutefois, une excellente couverture vaccinale diminuerait la tension sur les soignants et éviterait de multiplier les mesures privatives des libertés individuelles et collectives.https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/01/04/covid-19-la-majorite-des-patients-en-reanimation-sont-bien-non-vaccines_6108190_4355770.html
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
Nadou a écrit:Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
Que les non-vaccinés apparaissent globalement plus à risque. Ce dont témoigne le graphique ci-dessous, également accessible via ce lien.
/.../
Intéressant, ce lien : il montre à l'évidence qu'avant même l'hégémonie d'Omicron les vaccins étaient loin des 90% d'efficacité
On déplore tout de même l'absence de définition pour "vaccinés" que donne en général la Drees : une dose ? deux doses ? trois doses ?
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
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Re: Que nous apprennent les dernières remontées de la Drees ?
ERREUR 404Nadou a écrit:La dose de rappel protège fortement contre les formes symptomatiques et sévères du covid-19 Appariements entre les bases SI-VIC, SI-DEP et VAC-SI jusqu’au 19 décembre 2021
[url=https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-12/2021-12-31 - Appariements sivic-sidep-vacsi Drees.pdf]https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-12/2021-12-31%20-%20Appariements%20sivic-sidep-vacsi%20Drees.pdf[/url]
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Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
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