Manifestations contre la dictature
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Manifestations contre la dictature
Après les manifestations, la peur à Cuba, « pays de douleur »
Les arrestations et procès se multiplient, alors que le quotidien reprend son cours après les marches de protestation du 11 juillet.
Par Lydia Corso(La Havane, envoyée spéciale)
Publié aujourd’hui à 10h16, mis à jour à 15h07
Un affrontement entre un policier et un manifestant à La Havane, le 11 juillet 2021. Des centaines de manifestants sont sortis dans les rues de plusieurs villes de Cuba ce jour-ci. RAMON ESPINOSA / AP
« Nous allons devenir un peuple de migrants et de prisonniers. Mais, au moins, on ne pourra plus dire que les Cubains n’ont rien fait pour se libérer de ce régime. » La voix chevrotante et les yeux humides, Lucia (le nom a été changé), productrice artistique de 29 ans, enchaîne les cigarettes avec nervosité sur sa terrasse du quartier du Vedado à La Havane, dans la chaleur moite et écrasante de ce lundi 19 juillet. Depuis des jours, dans la capitale cubaine, les opposants au régime vivent la peur au ventre.
Les manifestations inédites du dimanche 11 juillet, qui ont vu sortir spontanément des milliers de personnes dans les rues de l’île au cri de « Nous avons faim » et « A bas la dictature », ont été suivies d’une vague de répression. Si le président communiste, Miguel Diaz-Canel, a reconnu un mort et des dizaines de blessés parmi les manifestants, l’ONG de défense des droits de l’homme Cubalex a recensé de son côté plus de 600 arrestations et disparitions, lors des protestations puis les jours suivants, la police allant chercher à leur domicile des dissidents supposés.
Beaucoup ont été relâchés depuis. Mais d’autres restent emprisonnés, comme l’artiste contestataire de 33 ans Luis Manuel Otero Alcantara, leader du mouvement San Isidro – un groupe d’artistes mobilisés depuis trois ans contre le décret 349, qui les oblige à obtenir la permission du gouvernement pour se produire sur scène ou vendre leurs œuvres. Combien d’autres, anonymes, sont encore en prison ? Les autorités refusent de le préciser.
« Parce que je parle avec vous ici, que je vous dis ce que je pense, la police peut venir me chercher. Mais peu importe si j’ai peur : il faut que le pays change, affirme Lucia. Pour la première fois, dimanche, nous nous sommes rendu compte que nous ne sommes pas seulement quelques-uns à penser différemment. Il n’y a pas de marche arrière possible. Le peuple tout entier en a marre. Sa misère est le produit d’un système en faillite. Cuba est un pays de douleur. Tout le monde peut maintenant voir le vrai visage de cette dictature. »
Le 20 juillet, les premiers procès sommaires ont commencé, avec plus d’une dizaine de manifestants condamnés à un an de prison pour désordres publics ou désobéissance. Parmi eux, le cinéaste de 25 ans Anyelo Troya, coréalisateur du clip de la chanson de rap cubain Patria y Vida, devenue un hymne contre le régime repris en chœur par les manifestants. Il lui a été reproché d’avoir voulu filmer la manifestation avec son portable.
A Cuba, on les arrête parce qu'ils ont faim. En France, on manifeste pour aller au restau sans pass sanitaire ... pays de riches gâtés.
Les arrestations et procès se multiplient, alors que le quotidien reprend son cours après les marches de protestation du 11 juillet.
Par Lydia Corso(La Havane, envoyée spéciale)
Publié aujourd’hui à 10h16, mis à jour à 15h07
Un affrontement entre un policier et un manifestant à La Havane, le 11 juillet 2021. Des centaines de manifestants sont sortis dans les rues de plusieurs villes de Cuba ce jour-ci. RAMON ESPINOSA / AP
« Nous allons devenir un peuple de migrants et de prisonniers. Mais, au moins, on ne pourra plus dire que les Cubains n’ont rien fait pour se libérer de ce régime. » La voix chevrotante et les yeux humides, Lucia (le nom a été changé), productrice artistique de 29 ans, enchaîne les cigarettes avec nervosité sur sa terrasse du quartier du Vedado à La Havane, dans la chaleur moite et écrasante de ce lundi 19 juillet. Depuis des jours, dans la capitale cubaine, les opposants au régime vivent la peur au ventre.
Les manifestations inédites du dimanche 11 juillet, qui ont vu sortir spontanément des milliers de personnes dans les rues de l’île au cri de « Nous avons faim » et « A bas la dictature », ont été suivies d’une vague de répression. Si le président communiste, Miguel Diaz-Canel, a reconnu un mort et des dizaines de blessés parmi les manifestants, l’ONG de défense des droits de l’homme Cubalex a recensé de son côté plus de 600 arrestations et disparitions, lors des protestations puis les jours suivants, la police allant chercher à leur domicile des dissidents supposés.
Beaucoup ont été relâchés depuis. Mais d’autres restent emprisonnés, comme l’artiste contestataire de 33 ans Luis Manuel Otero Alcantara, leader du mouvement San Isidro – un groupe d’artistes mobilisés depuis trois ans contre le décret 349, qui les oblige à obtenir la permission du gouvernement pour se produire sur scène ou vendre leurs œuvres. Combien d’autres, anonymes, sont encore en prison ? Les autorités refusent de le préciser.
« Parce que je parle avec vous ici, que je vous dis ce que je pense, la police peut venir me chercher. Mais peu importe si j’ai peur : il faut que le pays change, affirme Lucia. Pour la première fois, dimanche, nous nous sommes rendu compte que nous ne sommes pas seulement quelques-uns à penser différemment. Il n’y a pas de marche arrière possible. Le peuple tout entier en a marre. Sa misère est le produit d’un système en faillite. Cuba est un pays de douleur. Tout le monde peut maintenant voir le vrai visage de cette dictature. »
Procès sommaires
Le 20 juillet, les premiers procès sommaires ont commencé, avec plus d’une dizaine de manifestants condamnés à un an de prison pour désordres publics ou désobéissance. Parmi eux, le cinéaste de 25 ans Anyelo Troya, coréalisateur du clip de la chanson de rap cubain Patria y Vida, devenue un hymne contre le régime repris en chœur par les manifestants. Il lui a été reproché d’avoir voulu filmer la manifestation avec son portable.
A Cuba, on les arrête parce qu'ils ont faim. En France, on manifeste pour aller au restau sans pass sanitaire ... pays de riches gâtés.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Manifestations contre la dictature
Manifestations à Cuba : l’ONU demande la libération des prisonniers et appelle au dialogue
La communauté internationale s’inquiète des multiples arrestations, survenues à la suite de manifestations inédites contre le gouvernement cubain.
La communauté internationale s’inquiète des multiples arrestations, survenues à la suite de manifestations inédites contre le gouvernement cubain.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Manifestations contre la dictature
ça fait un moment que ça a commencé: le facteur déclenchant, l'épidémie Covid.
L'économie déjà délabrée misait beaucoup sur la reprise du tourisme.
Pas de chance.
La population manque de tout, le système de soins si vanté dans les médias débordé.
Les barbudos qui vont aider le Venezuela à maintenir l'ordre, ne sont pas capables d'aider leur propre population.
La réponse classique du régime: organiser des contre-manifestations avec des manifestants payés pour crier "à bas l'impérialisme américain".
Si ça peut encore marcher: on pourrait leur envoyer Bigard et Lalanne pour leur remonter le moral.
L'économie déjà délabrée misait beaucoup sur la reprise du tourisme.
Pas de chance.
La population manque de tout, le système de soins si vanté dans les médias débordé.
Les barbudos qui vont aider le Venezuela à maintenir l'ordre, ne sont pas capables d'aider leur propre population.
La réponse classique du régime: organiser des contre-manifestations avec des manifestants payés pour crier "à bas l'impérialisme américain".
Si ça peut encore marcher: on pourrait leur envoyer Bigard et Lalanne pour leur remonter le moral.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Manifestations contre la dictature
Encore un paradoxe de l'ONU....Nadou a écrit:Manifestations à Cuba : l’ONU demande la libération des prisonniers et appelle au dialogue
La communauté internationale s’inquiète des multiples arrestations, survenues à la suite de manifestations inédites contre le gouvernement cubain.
Le mercredi 23 juin 2021, l’Assemblée générale des Nations unies, à une majorité écrasante, a condamné l’embargo économique américain contre Cuba. Sur 193 membres des Nations unies, 184 pays ont voté pour cette condamnation face à 2 votes contre. Seuls les États-Unis et Israël s’y sont opposés. Rien de nouveau depuis 1992 à l’ONU mais cette année avec le président Joe Biden, les Cubains espéraient un geste.
Si les USA levait l'embargo décidé en 1962..peut étre que face à cette pandémie meurtrière..les Cubains auraient un minimum de soins...
mister M- Messages : 29
Date d'inscription : 15/07/2021
Re: Manifestations contre la dictature
mister M a écrit:Encore un paradoxe de l'ONU....Nadou a écrit:Manifestations à Cuba : l’ONU demande la libération des prisonniers et appelle au dialogue
La communauté internationale s’inquiète des multiples arrestations, survenues à la suite de manifestations inédites contre le gouvernement cubain.Le mercredi 23 juin 2021, l’Assemblée générale des Nations unies, à une majorité écrasante, a condamné l’embargo économique américain contre Cuba. Sur 193 membres des Nations unies, 184 pays ont voté pour cette condamnation face à 2 votes contre. Seuls les États-Unis et Israël s’y sont opposés. Rien de nouveau depuis 1992 à l’ONU mais cette année avec le président Joe Biden, les Cubains espéraient un geste.
Si les USA levait l'embargo décidé en 1962..peut étre que face à cette pandémie meurtrière..les Cubains auraient un minimum de soins...
L'embargo n'est pas le blocus
Ils peuvent se faire aider par tous les pays qui le veulent: La Russie, le Venezuela, la Chine....
Si d'autre-part le régime décidait d'établir un régime démocratique aboli en 1959, trois ans avant, peut-être que ça irait mieux pour eux.
C'est tout bête comme idée, on y pense pas.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Manifestations contre la dictature
Forcheville a écrit:mister M a écrit:
Encore un paradoxe de l'ONU....
Si les USA levait l'embargo décidé en 1962..peut étre que face à cette pandémie meurtrière..les Cubains auraient un minimum de soins...
L'embargo n'est pas le blocus
Ils peuvent se faire aider par tous les pays qui le veulent: La Russie, le Venezuela, la Chine....
Si d'autre-part le régime décidait d'établir un régime démocratique aboli en 1959, trois ans avant, peut-être que ça irait mieux pour eux.
C'est tout bête comme idée, on y pense pas.
Vous avez un curieux sens d'un "régime démocratique"
" Le 1er janvier 1959 à trois heures du matin, le dictateur Batista quitte définitivement Cuba qu'il gouvernait depuis son coup d'Etat de mars 1952."
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Manifestations contre la dictature
Diviciac a écrit:Forcheville a écrit:
L'embargo n'est pas le blocus
Ils peuvent se faire aider par tous les pays qui le veulent: La Russie, le Venezuela, la Chine....
Si d'autre-part le régime décidait d'établir un régime démocratique aboli en 1959, trois ans avant, peut-être que ça irait mieux pour eux.
C'est tout bête comme idée, on y pense pas.
Vous avez un curieux sens d'un "régime démocratique"
" Le 1er janvier 1959 à trois heures du matin, le dictateur Batista quitte définitivement Cuba qu'il gouvernait depuis son coup d'Etat de mars 1952."
Ah! oui ?
Les dernières élections libres promises par le "movimiento" ont eu lieu quand ?
J'ai certainement du rater un épisode.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Manifestations contre la dictature
Forcheville a écrit:Diviciac a écrit:
Vous avez un curieux sens d'un "régime démocratique"
" Le 1er janvier 1959 à trois heures du matin, le dictateur Batista quitte définitivement Cuba qu'il gouvernait depuis son coup d'Etat de mars 1952."
Ah! oui ?
Les dernières élections libres promises par le "movimiento" ont eu lieu quand ?
J'ai certainement du rater un épisode.
Probablement puisque vous considérez le régime de Batista, mafieux notoire parvenu au pouvoir par un coup d'Etat aidé par la CIA et qui s'est enfui avec la caisse comme un régime démocratique.
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Manifestations contre la dictature
Diviciac a écrit:Forcheville a écrit:
Ah! oui ?
Les dernières élections libres promises par le "movimiento" ont eu lieu quand ?
J'ai certainement du rater un épisode.
Probablement puisque vous considérez le régime de Batista, mafieux notoire parvenu au pouvoir par un coup d'Etat aidé par la CIA et qui s'est enfui avec la caisse comme un régime démocratique.
Plus exactement aboli après une promesse d'élections libres à ses propres compagnons du M26 dont Huber Matos,Frank Pais, Camilo Cienfuegos...
Si remplacer une dictature par une autre encore plus féroce(Fidel avait été gracié une première fois par Battista suite à l'attaque de la Moncada) constitue une avancée démocratique indiscutable, c'est un point de vue mais qui n'a de sens que si l'on soutient que l'intention vaut l'action.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Manifestations contre la dictature
Forcheville a écrit:Diviciac a écrit:
Probablement puisque vous considérez le régime de Batista, mafieux notoire parvenu au pouvoir par un coup d'Etat aidé par la CIA et qui s'est enfui avec la caisse comme un régime démocratique.
Plus exactement aboli après une promesse d'élections libres à ses propres compagnons du M26 dont Huber Matos,Frank Pais, Camilo Cienfuegos...
Si remplacer une dictature par une autre encore plus féroce(Fidel avait été gracié une première fois par Battista suite à l'attaque de la Moncada) constitue une avancée démocratique indiscutable, c'est un point de vue mais qui n'a de sens que si l'on soutient que l'intention vaut l'action.
Là nous sommes d'accord, le régime de Batista, mis au pouvoir par une puissance étrangère (les USA) et la mafia n'avait rien de "démocratique" .
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Manifestations contre la dictature
La mafia: ce sont de bien grands mots, quand on a vu les gros bras de la police politique de Castro en action.Diviciac a écrit:Forcheville a écrit:
Plus exactement aboli après une promesse d'élections libres à ses propres compagnons du M26 dont Huber Matos,Frank Pais, Camilo Cienfuegos...
Si remplacer une dictature par une autre encore plus féroce(Fidel avait été gracié une première fois par Battista suite à l'attaque de la Moncada) constitue une avancée démocratique indiscutable, c'est un point de vue mais qui n'a de sens que si l'on soutient que l'intention vaut l'action.
Là nous sommes d'accord, le régime de Batista, mis au pouvoir par une puissance étrangère (les USA) et la mafia n'avait rien de "démocratique" .
Et lorsque le régime lâché par ses amis soviétiques en 1989 n'a trouvé comme expédient que le trafic de drogue pour survivre.
Trafic dont il s'est défaussé sur les frères Ochoa dans un procès digne des procès de Moscou où les inculpés s'accusaient eux-mêmes.
Batista rétrospectivement faisait figure d'enfant de coeur à côté.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Manifestations contre la dictature
Et le Brésil non loin ou pas si loin ?
Un pays aussi révélé par ce "virus" ou cette "pandémie" à laquelle vient s'accrocher bien d'autres revendications que seulement l'aspect médical.
Un pays aussi révélé par ce "virus" ou cette "pandémie" à laquelle vient s'accrocher bien d'autres revendications que seulement l'aspect médical.
A Rio, des milliers de personnes habillées de rouge et portant des masques ont défilé sous des slogans comme « Dehors le criminel corrompu ». Les organisateurs avaient appelé à manifester dans tout le pays « pour défendre la démocratie, la vie des Brésiliens et pour mettre Bolsonaro dehors ». A Rio comme ailleurs, les manifestants ont dénoncé le démarrage tardif de la campagne de vaccination au Brésil, le chômage massif et ont réclamé davantage d’aides pour les populations pauvres confrontées à la pandémie.
Au Brésil, des dizaines de milliers de manifestants réclament la destitution de Jair Bolsonaro (lemonde.fr)
Si un virus véritable avec une maladie directe et incontestable, pas ces possibilités diverses et multiples d'y ajouter des revendications souvent bien légitimes. Le "virus", un truc pour pousser à des réformes d'abord et avant une véritable "maladie" ?
L'espace sud-américain et cubain est-il aussi une espèce de terrain sur lequel une nouvelle donne est possible ?
Le "virus" qui est évoqué dans cet espace justement a-t-il aussi des effets jusqu'en France puisque le football brésilien et donc le Brésil officiel y est fortement représenté ? Ou mieux, le Brésil frelaté est-il aussi soulevé et rejeté en France depuis ... ces manifestations brésiliennes qui touchent même le Bois de Boulogne ?
Un certain Brésil pourra-t-il retoucher le sol ..., comme une certaine France aussi ?
crachetonvenin4- Messages : 5131
Date d'inscription : 09/03/2021
Localisation : Vers 1000 m d'altitude
Re: Manifestations contre la dictature
crachetonvenin4 a écrit:Et le Brésil non loin ou pas si loin ?
Un pays aussi révélé par ce "virus" ou cette "pandémie" à laquelle vient s'accrocher bien d'autres revendications que seulement l'aspect médical.A Rio, des milliers de personnes habillées de rouge et portant des masques ont défilé sous des slogans comme « Dehors le criminel corrompu ». Les organisateurs avaient appelé à manifester dans tout le pays « pour défendre la démocratie, la vie des Brésiliens et pour mettre Bolsonaro dehors ». A Rio comme ailleurs, les manifestants ont dénoncé le démarrage tardif de la campagne de vaccination au Brésil, le chômage massif et ont réclamé davantage d’aides pour les populations pauvres confrontées à la pandémie.Au Brésil, des dizaines de milliers de manifestants réclament la destitution de Jair Bolsonaro (lemonde.fr)Si un virus véritable avec une maladie directe et incontestable, pas ces possibilités diverses et multiples d'y ajouter des revendications souvent bien légitimes. Le "virus", un truc pour pousser à des réformes d'abord et avant une véritable "maladie" ?L'espace sud-américain et cubain est-il aussi une espèce de terrain sur lequel une nouvelle donne est possible ?Le "virus" qui est évoqué dans cet espace justement a-t-il aussi des effets jusqu'en France puisque le football brésilien et donc le Brésil officiel y est fortement représenté ? Ou mieux, le Brésil frelaté est-il aussi soulevé et rejeté en France depuis ... ces manifestations brésiliennes qui touchent même le Bois de Boulogne ?Un certain Brésil pourra-t-il retoucher le sol ..., comme une certaine France aussi ?
Voilà un peuple qui aurait aimer être mieux soigné et vacciné.
Autre peuple, autre manif !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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