Emmanuel Macron ouvre la porte à une entrée du Kosovo dans l'Union européen
Page 1 sur 1 • Partagez
Emmanuel Macron ouvre la porte à une entrée du Kosovo dans l'Union européen
L'ancien Premier ministre kosovar Ramush Haradinaj, accusé de nettoyage ethnique durant la guerre du Kosovo (1998-1999). Le président du Kosovo Hashim Thaçi mis en détention à La Haye pour faire face à son inculpation sur les crimes de guerre. L'ancien porte-parole de l'UCK Jakup Krasnigi mis en examen a la Haye également
.encore des dizaines de milliards à verser à ces pays si ils intègrent l'UE
Le président de la République a profité d'une entrevue avec le premier ministre kosovar pour assurer que son pays avait vocation à rejoindre l'UE, «le moment venu», à plusieurs conditions.
Par [size=16]Hugues Maillot
Publié hier à 12:34, mis à jour hier à 14:47[/size]
Le Kosovo a vocation «le moment venu» à adhérer à l'Union européenne, estime Emmanuel Macron
Mercredi 23 juin, Emmanuel Macron recevait le premier ministre de la République du Kosovo, Albin Kurti, à l'Élysée. À cette occasion, le chef de l'État a déclaré que, «comme tous les pays des Balkans occidentaux», l'ancienne province serbe avait «vocation, le moment venu et lorsque les conditions seront pleinement remplies, à adhérer à l'Union européenne». Pour ce faire, le Kosovo devra engager «de profondes transformations en matière économique, sociale, environnementale, mais aussi et surtout concernant le fonctionnement des institutions démocratiques, l'État de droit et la gouvernance ». Mais aussi «résoudre le différend qui l'oppose à la Serbie».
Dans un rapport sur la politique d'élargissement de l'UE, présenté le 6 octobre 2020, la Commission européenne définit les principaux critères fixés pour devenir un État membre et dresse un état des lieux de l'avancement des réformes des pays candidats. Il y est rappelé que des négociations d'adhésion sont en cours avec le Monténégro, la Serbie et la Turquie, et que ces négociations ont été étendues à la Macédoine du Nord et l'Albanie. Quant au Kosovo, il est bien considéré comme un «candidat potentiel», au même titre que la Bosnie-Herzégovine. Néanmoins, les conditions d'adhésion ne semblent pas encore réunies pour l'ancienne province serbe. «Des progrès limités ont été accomplis en ce qui concerne les réformes liées à l'UE, notamment en raison d'une période électorale prolongée et de deux changements de gouvernement», note le rapport. «Il sera important que les autorités du pays intensifient leurs efforts pour progresser sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne», ajoute-t-il.
À LIRE AUSSI :Au Kosovo, la jeune garde chasse les ex-guérilleros
La Commission européenne détaille notamment les lacunes du Kosovo sur les «fondamentaux» : «des progrès modestes» dans l'élaboration d'un appareil judiciaire indépendant et efficient et «des progrès limités» en faveur de la liberté d'expression, en matière de lutte contre la criminalité organisée ou encore pour une économie de marché viable. Elle insiste également sur la nécessité d'un «accord de normalisation global et juridiquement contraignant» avec la Serbie. Un point clé du processus d'adhésion qu'Emmanuel Macron n'a pas manqué de souligner lors de sa rencontre avec le premier ministre kosovar.
Cette prise de position publique du chef de l'État peut surprendre. En octobre 2019, Emmanuel Macron s'était en effet opposé à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Albanie et la Macédoine du Nord, deux pays des Balkans occidentaux. Il avait, à l'époque, déclenché le gel d'un processus qui devait s'ouvrir à la Serbie, au Kosovo, au Monténégro et à la Bosnie. Le président français avait justifié ce veto en jugeant que l'élargissement en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie avait été trop précipité et qu'une certaine prudence était nécessaire avec des pays vulnérables au crime et à la corruption. Cette opposition avait provoqué un tollé au sein des instances européennes et de certains États membres. Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission européenne, l'avait par exemple qualifiée d'«erreur historique», et craignait qu'elle n'incite les pays des Balkans à se détourner de l'UE au profit de la Chine et de la Russie.
À LIRE AUSSI :Kosovo: le vote serbe lourdement téléguidé par Belgrade
Pour convaincre la France, la Commission européenne a engagé dans la foulée de ce refus une réforme du processus d'adhésion. Cette nouvelle mouture devrait mettre l'accent sur les réformes fondamentales à mener par les pays souhaitant intégrer l'UE (État de droit, fonctionnement des institutions démocratiques, de l'administration publique et de l'économie des pays candidats). Elle proposera aussi un pilotage politique plus fort concernant le processus d'adhésion, avec en particulier la tenue régulière de rencontres entre l'UE et les pays des Balkans, mais aussi avec l'intensification des contacts ministériels avec ces pays. Adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2020, cette nouvelle méthodologie devrait être pleinement intégrée aux prochains cadres de négociations.
https://www.lefigaro.fr/international/emmanuel-macron-ouvre-la-porte-a-une-entree-du-kosovo-dans-l-union-europeenne-20210624
.encore des dizaines de milliards à verser à ces pays si ils intègrent l'UE
Le président de la République a profité d'une entrevue avec le premier ministre kosovar pour assurer que son pays avait vocation à rejoindre l'UE, «le moment venu», à plusieurs conditions.
Par [size=16]Hugues Maillot
Publié hier à 12:34, mis à jour hier à 14:47[/size]
Le Kosovo a vocation «le moment venu» à adhérer à l'Union européenne, estime Emmanuel Macron
Mercredi 23 juin, Emmanuel Macron recevait le premier ministre de la République du Kosovo, Albin Kurti, à l'Élysée. À cette occasion, le chef de l'État a déclaré que, «comme tous les pays des Balkans occidentaux», l'ancienne province serbe avait «vocation, le moment venu et lorsque les conditions seront pleinement remplies, à adhérer à l'Union européenne». Pour ce faire, le Kosovo devra engager «de profondes transformations en matière économique, sociale, environnementale, mais aussi et surtout concernant le fonctionnement des institutions démocratiques, l'État de droit et la gouvernance ». Mais aussi «résoudre le différend qui l'oppose à la Serbie».
Dans un rapport sur la politique d'élargissement de l'UE, présenté le 6 octobre 2020, la Commission européenne définit les principaux critères fixés pour devenir un État membre et dresse un état des lieux de l'avancement des réformes des pays candidats. Il y est rappelé que des négociations d'adhésion sont en cours avec le Monténégro, la Serbie et la Turquie, et que ces négociations ont été étendues à la Macédoine du Nord et l'Albanie. Quant au Kosovo, il est bien considéré comme un «candidat potentiel», au même titre que la Bosnie-Herzégovine. Néanmoins, les conditions d'adhésion ne semblent pas encore réunies pour l'ancienne province serbe. «Des progrès limités ont été accomplis en ce qui concerne les réformes liées à l'UE, notamment en raison d'une période électorale prolongée et de deux changements de gouvernement», note le rapport. «Il sera important que les autorités du pays intensifient leurs efforts pour progresser sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne», ajoute-t-il.
À LIRE AUSSI :Au Kosovo, la jeune garde chasse les ex-guérilleros
La Commission européenne détaille notamment les lacunes du Kosovo sur les «fondamentaux» : «des progrès modestes» dans l'élaboration d'un appareil judiciaire indépendant et efficient et «des progrès limités» en faveur de la liberté d'expression, en matière de lutte contre la criminalité organisée ou encore pour une économie de marché viable. Elle insiste également sur la nécessité d'un «accord de normalisation global et juridiquement contraignant» avec la Serbie. Un point clé du processus d'adhésion qu'Emmanuel Macron n'a pas manqué de souligner lors de sa rencontre avec le premier ministre kosovar.
Une réforme du processus d'adhésion
Cette prise de position publique du chef de l'État peut surprendre. En octobre 2019, Emmanuel Macron s'était en effet opposé à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Albanie et la Macédoine du Nord, deux pays des Balkans occidentaux. Il avait, à l'époque, déclenché le gel d'un processus qui devait s'ouvrir à la Serbie, au Kosovo, au Monténégro et à la Bosnie. Le président français avait justifié ce veto en jugeant que l'élargissement en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie avait été trop précipité et qu'une certaine prudence était nécessaire avec des pays vulnérables au crime et à la corruption. Cette opposition avait provoqué un tollé au sein des instances européennes et de certains États membres. Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission européenne, l'avait par exemple qualifiée d'«erreur historique», et craignait qu'elle n'incite les pays des Balkans à se détourner de l'UE au profit de la Chine et de la Russie.
À LIRE AUSSI :Kosovo: le vote serbe lourdement téléguidé par Belgrade
Pour convaincre la France, la Commission européenne a engagé dans la foulée de ce refus une réforme du processus d'adhésion. Cette nouvelle mouture devrait mettre l'accent sur les réformes fondamentales à mener par les pays souhaitant intégrer l'UE (État de droit, fonctionnement des institutions démocratiques, de l'administration publique et de l'économie des pays candidats). Elle proposera aussi un pilotage politique plus fort concernant le processus d'adhésion, avec en particulier la tenue régulière de rencontres entre l'UE et les pays des Balkans, mais aussi avec l'intensification des contacts ministériels avec ces pays. Adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2020, cette nouvelle méthodologie devrait être pleinement intégrée aux prochains cadres de négociations.
https://www.lefigaro.fr/international/emmanuel-macron-ouvre-la-porte-a-une-entree-du-kosovo-dans-l-union-europeenne-20210624
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Emmanuel Macron ouvre la porte à une entrée du Kosovo dans l'Union européen
Ouais ouais...
Et ma grand-mère envisage de grimper le col du Tourmalet, cet été.
La Turquie était boooooocou plus avancé dans les négos quand elle s'est prise une porte.
Le Kosovo, province sous perfusion economique, ayant davantage vocation à entretenir ses problèmes avec les Serbes que les régler, on est simplement dans de la diplomatie.
Et ma grand-mère envisage de grimper le col du Tourmalet, cet été.
La Turquie était boooooocou plus avancé dans les négos quand elle s'est prise une porte.
Le Kosovo, province sous perfusion economique, ayant davantage vocation à entretenir ses problèmes avec les Serbes que les régler, on est simplement dans de la diplomatie.
Invité- Invité
Re: Emmanuel Macron ouvre la porte à une entrée du Kosovo dans l'Union européen
Horiel a écrit:Ouais ouais...
Et ma grand-mère envisage de grimper le col du Tourmalet, cet été.
La Turquie était boooooocou plus avancé dans les négos quand elle s'est prise une porte.
Le Kosovo, province sous perfusion economique, ayant davantage vocation à entretenir ses problèmes avec les Serbes que les régler, on est simplement dans de la diplomatie.
Pas pour Macron -- les Français ont le sens de la gravité des problèmes et je pense que ça suffit les conneries -- qu'il ne se représente pas -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Sujets similaires
» Macron ouvre la porte à un référendum
» Emmanuel Macron ouvre le chantier d’un « modèle français de la fin de vie »
» Emmanuel Macron et Philippe de Villiers, une amitié dans le bocage
» Les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le président Emmanuel Macron et
» interdire tout rassemblement dans ces communes, ainsi que dans les dix autres où Emmanuel Macron doi
» Emmanuel Macron ouvre le chantier d’un « modèle français de la fin de vie »
» Emmanuel Macron et Philippe de Villiers, une amitié dans le bocage
» Les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le président Emmanuel Macron et
» interdire tout rassemblement dans ces communes, ainsi que dans les dix autres où Emmanuel Macron doi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum