Un droit pour prendre un bon virage

Cette sorte d’entrave, outre la double clause de conscience des médecins prévue par la loi Veil, fait que chaque année, entre 1 500 et 4 000 Françaises – selon les estimations – partent à l’étranger se faire avorter car elles ont dépassé le délai légal.

https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/dans-un-nouveau-manifeste-343-femmes-exigent-lallongement-des-delais-legaux-dacces-a-livg-20210404_YUAQCRYA75G3VNG5RQQA4MEHSM/

Or, déplorent les signataires, si «les personnes concernées dotées de ressources pourront se rendre à l’étranger, dans des pays dont les législations plus progressistes leur permettront d’avorter dans des conditions sécurisées», de nombreuses autres, en raison des inégalités socio-économiques et des conséquences de la crise sanitaire, sont «privées de leur droit à disposer de leur corps» et «forcées à poursuivre une grossesse non désirée».


12, 22, voire plus car tout d'un coup ?
Bien des difficultés supplémentaires pour une future maman !!
Et donc ?
Un droit !
Avec aussi les Messieurs qui en profitent car sinon bien des stress supplémentaires pour toute la société et donc aussi pour eux !
Donc une décision personnelle sinon quoi d'autre ?
Qui pour empêcher l'intime conviction d'une personnalité humaine qui prend donc une décision qu'elle portera seule toute sa vie et devant tout le monde aussi ? Tout comme un enfant dans le fond ... . Surtout si "Madame" part toute seule dans "la forêt" ou ailleurs sans que ... "Monsieur" puisse faire quoi que ce soit !
Mais aussi au moins une hétérosexualité vérifiée grâce à ce résultat à l'appui ...!
Dans un monde qui ne peut pas toujours en dire autant !

Ce qui rassure dans une France occupée ... par bien des autres dérives que celle qui a conduit à cette situation non maitrisée peut être à un moment "de ma vie" où ... tout ne fut plus si clair pour moi .... (mais pas seulement).
Puis donc ?
Un droit !
Celui non pas de disposer de mon corps mais de pouvoir décider de ma propre autonomie sans encore charger la société dans laquelle je tiens aussi à pouvoir vivre correctement et en toute sérénité. A prendre en compte aussi la dureté sociale d'une France qui n'est guère partageuse en ce qui concerne un espace familial d'abord porté par la mère. Combien d'avortements à cause de pressions extérieures ignobles qui ont donc poussé la future mère en France à renoncer car sinon ...? Un avenir vachement peu perceptible ... voire carrément plus ! Puis les gens qui chuchotent ou qui condamnent mais pas forcément avec les mêmes joies et plaisirs auparavant. L'avortement pour un mieux général.

Mais aussi la réalité de la culpabilisation de cet acte qui fait bien évidemment réfléchir. Mais au moins cette réflexion et cette décision parfois très pénible qui suit - aussi - ces longues journées et ces longues nuits d'hésitations diverses en pesant le pour "et le contre". Mais ensuite ? La vérité humaine avant tout le reste ce qui honore les femmes qui osent encore peut être se regarder dans leur miroir car ?

La vie "reste encore la mienne !".