Andre Gide
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Andre Gide
par sporthos Mar 16 Fév - 21:33
Dans quelques jours, Andre Gide disparaissait il y a exactement 70 ans.
C'est une occasion de méditer sur la liberté d'expression qui me semble nécessaire à l'eclosion du talent. Sans doute que si Gide vivait de nos jours, il n'oserait écrire une partie de ses chefs d'oeuvres comme L'immoraliste ou tout simplement ne trouverait d'éditeur. C'est vrai pour ce prix nobel de la Littérature comme pour tous ceux qui sont catalogués pederastes, racistes, antisemites, colonialistes, mysogynes, etc.
Je dis cela a l'attention des inquisiteurs modernes que l'on voit se multiplier et qui sont bien justement dépourvus de tout talent. C'est bien le drame de notre temps.
C'est une occasion de méditer sur la liberté d'expression qui me semble nécessaire à l'eclosion du talent. Sans doute que si Gide vivait de nos jours, il n'oserait écrire une partie de ses chefs d'oeuvres comme L'immoraliste ou tout simplement ne trouverait d'éditeur. C'est vrai pour ce prix nobel de la Littérature comme pour tous ceux qui sont catalogués pederastes, racistes, antisemites, colonialistes, mysogynes, etc.
Je dis cela a l'attention des inquisiteurs modernes que l'on voit se multiplier et qui sont bien justement dépourvus de tout talent. C'est bien le drame de notre temps.
sporthos- Messages : 1534
Date d'inscription : 11/07/2017
Re: Andre Gide
par Invité Ven 19 Fév - 18:15
https://www.fnac.com/Andre-Gide/ia1535/bio
Bibliographie Filmographie
André Gide
André Gide est un écrivain français né le 22 novembre 1869 à Paris et décédé le 19 février 1951 à Paris. Issu d’une famille bourgeoise puritaine, il n’a de cesse, durant sa carrière littéraire, de rechercher l’affranchissement des barrières morales et sociales de son temps. À travers ses écrits et ses actes, il se veut le porte-étendard d’une génération en quête d’autonomie et de liberté à tous niveaux. Aussi brillants qu’iconoclastes, ses ouvrages comme Les Nourritures Terrestres (1897), Corydon (1924) ou Si le Grain ne meurt (1926) font désormais partie des classiques de la littérature française.
André Gide naît à Paris le 22 novembre 1869 dans une famille de la haute-bourgeoisie protestante. Il passe alors son enfance entre la capitale et les résidences secondaires de ses parents, situées en Normandie. Il connaît une scolarité difficile, marquée notamment par un renvoi de l’École alsacienne en 1877 pour cause de masturbation, qui était considérée comme un vice et une maladie au XIXe siècle. Le jeune André Gide connaît ensuite une série de crises d’angoisse en 1880, alors que son père et son petit-cousin meurent l’un après l’autre.
Ne se sentant « pas pareil aux autres », selon ses propres mots, André Gide revient à l’École alsacienne en 1882, mais y est persécuté par les autres élèves de sa classe. Au fil du temps, il se réfugie dans la lecture, puis l’écriture de son journal intime, dès 1883. Il obtient finalement son baccalauréat de philosophie en 1889, puis commence à fréquenter les salons littéraires parisiens en 1891. Il écrit dans la foulée son premier roman : Les Cahiers d’André Walter (1891) qui connaiît un succès important dans la capitale. Il écrit plusieurs ouvrages jusqu’en 1893, dont Le Voyage d’Urien (1893), avant de partir en voyage en Afrique du Nord.
André Gide accompagne alors le peintre Paul Laurens, qui vient d’obtenir une bourse d’études, afin de voyager pendant un an. Durant ce périple, il apprend à se libérer de la morale familiale et sociale tout en connaissant ses premières amours homosexuelles. Plus qu’une libération, le voyage devient le point de départ du lyrisme d’André Gide.
De passage en Suisse, l’auteur écrit Paludes (1895), une satire de la politique française de la fin du XIXe siècle. Puis, il se lance dans la rédaction de Les Nourritures Terrestres (1897), qui place l’éveil des sens et l’abandon au désir charnel au centre du jeu. Ce livre est un franc succès, qui propulse André Gide parmi les jeunes auteurs à suivre en France.
Malgré son homosexualité, il se marie avec sa cousine Madeleine en 1895. Ce mariage, jamais consommé, lui servira pourtant de base de réflexion à propos des normes sociales en vigueur en cette fin de XIXe siècle. Il mettra par écrit ces réflexions à travers deux ouvrages phares que sont L’Immoraliste (1902) et La Porte Étroite (1909). Presque autobiographique, le premier récit met en lumière une véritable inversion des valeurs morales chez le personnage principal à la suite d’une longue maladie. Le second est son pendant, son antithèse, qui met cette fois-ci la femme en protagoniste. À la suite de ce diptyque, André Gide est considéré comme un génie du lyrisme à la française.
Il rédige ensuite une sotie qui se veut une réflexion profonde sur la liberté dont jouit chaque individu : Les Caves du Vatican (1914). À cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale, l’ouvrage est peu vendu et André Gide ne publie rien d’autre durant toute la guerre. Il faut attendre 1919 pour le voir revenir sur le devant de la scène avec une autre merveille : La Symphonie pastorale (1919), qui met aux prises les sentiments humains et la morale religieuse.
André Gide souhaite à la fois avouer son homosexualité à tous et briser le tabou qui concerne l’orientation sexuelle de tout un chacun. Il publie ainsi Corydon (1924), un essai sur l’homosexualité, qui provoque un gigantesque scandale dans l’Hexagone. L’auteur réitère ensuite avec Les Faux-monnayeurs (1925), puis son chef-d’œuvre absolu : Si le Grain ne meurt (1926).
Jusqu’à la fin de sa vie, il s’attèle à briser les tabous moraux et sociaux tout en combattant les totalitarismes dès les années 1930. Il écrit encore quelques ouvrages remarqués comme Voyage au Congo (1927), Retour de l’U.R.S.S. (1936) ou encore Thésée (1946) avant de décéder à Paris, le 19 février 1951.
Bibliographie Filmographie
André Gide
André Gide est un écrivain français né le 22 novembre 1869 à Paris et décédé le 19 février 1951 à Paris. Issu d’une famille bourgeoise puritaine, il n’a de cesse, durant sa carrière littéraire, de rechercher l’affranchissement des barrières morales et sociales de son temps. À travers ses écrits et ses actes, il se veut le porte-étendard d’une génération en quête d’autonomie et de liberté à tous niveaux. Aussi brillants qu’iconoclastes, ses ouvrages comme Les Nourritures Terrestres (1897), Corydon (1924) ou Si le Grain ne meurt (1926) font désormais partie des classiques de la littérature française.
Les prémisses d’un écrivain lyrique
André Gide naît à Paris le 22 novembre 1869 dans une famille de la haute-bourgeoisie protestante. Il passe alors son enfance entre la capitale et les résidences secondaires de ses parents, situées en Normandie. Il connaît une scolarité difficile, marquée notamment par un renvoi de l’École alsacienne en 1877 pour cause de masturbation, qui était considérée comme un vice et une maladie au XIXe siècle. Le jeune André Gide connaît ensuite une série de crises d’angoisse en 1880, alors que son père et son petit-cousin meurent l’un après l’autre.
Ne se sentant « pas pareil aux autres », selon ses propres mots, André Gide revient à l’École alsacienne en 1882, mais y est persécuté par les autres élèves de sa classe. Au fil du temps, il se réfugie dans la lecture, puis l’écriture de son journal intime, dès 1883. Il obtient finalement son baccalauréat de philosophie en 1889, puis commence à fréquenter les salons littéraires parisiens en 1891. Il écrit dans la foulée son premier roman : Les Cahiers d’André Walter (1891) qui connaiît un succès important dans la capitale. Il écrit plusieurs ouvrages jusqu’en 1893, dont Le Voyage d’Urien (1893), avant de partir en voyage en Afrique du Nord.
Un voyage initiatique
André Gide accompagne alors le peintre Paul Laurens, qui vient d’obtenir une bourse d’études, afin de voyager pendant un an. Durant ce périple, il apprend à se libérer de la morale familiale et sociale tout en connaissant ses premières amours homosexuelles. Plus qu’une libération, le voyage devient le point de départ du lyrisme d’André Gide.
De passage en Suisse, l’auteur écrit Paludes (1895), une satire de la politique française de la fin du XIXe siècle. Puis, il se lance dans la rédaction de Les Nourritures Terrestres (1897), qui place l’éveil des sens et l’abandon au désir charnel au centre du jeu. Ce livre est un franc succès, qui propulse André Gide parmi les jeunes auteurs à suivre en France.
Une figure de la littérature française
Malgré son homosexualité, il se marie avec sa cousine Madeleine en 1895. Ce mariage, jamais consommé, lui servira pourtant de base de réflexion à propos des normes sociales en vigueur en cette fin de XIXe siècle. Il mettra par écrit ces réflexions à travers deux ouvrages phares que sont L’Immoraliste (1902) et La Porte Étroite (1909). Presque autobiographique, le premier récit met en lumière une véritable inversion des valeurs morales chez le personnage principal à la suite d’une longue maladie. Le second est son pendant, son antithèse, qui met cette fois-ci la femme en protagoniste. À la suite de ce diptyque, André Gide est considéré comme un génie du lyrisme à la française.
Il rédige ensuite une sotie qui se veut une réflexion profonde sur la liberté dont jouit chaque individu : Les Caves du Vatican (1914). À cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale, l’ouvrage est peu vendu et André Gide ne publie rien d’autre durant toute la guerre. Il faut attendre 1919 pour le voir revenir sur le devant de la scène avec une autre merveille : La Symphonie pastorale (1919), qui met aux prises les sentiments humains et la morale religieuse.
André Gide l’iconoclaste
André Gide souhaite à la fois avouer son homosexualité à tous et briser le tabou qui concerne l’orientation sexuelle de tout un chacun. Il publie ainsi Corydon (1924), un essai sur l’homosexualité, qui provoque un gigantesque scandale dans l’Hexagone. L’auteur réitère ensuite avec Les Faux-monnayeurs (1925), puis son chef-d’œuvre absolu : Si le Grain ne meurt (1926).
Jusqu’à la fin de sa vie, il s’attèle à briser les tabous moraux et sociaux tout en combattant les totalitarismes dès les années 1930. Il écrit encore quelques ouvrages remarqués comme Voyage au Congo (1927), Retour de l’U.R.S.S. (1936) ou encore Thésée (1946) avant de décéder à Paris, le 19 février 1951.
Les derniers ouvrages d’André Gide :
- Littérature engagée (1950)
- Égypte 1939 (1951)
- Et Nunc manet in te (1951)
Invité- Invité
Re: Andre Gide
par sporthos Ven 19 Fév - 22:44
19 fevrier 1951 : il y a donc 70 ans jour pour jour que Gide quittait ce monde.
Je n'ai lu aucun de ses livres. Par contre je suis plongé dans sa Correspondance avec Jean Schlumberger et donc dans l'histoire de la NRF dont ils furent les piliers. 50 ans d' histoire littéraire de 1900 à 1950.
On dit que la correspondance de Gide ( 30 000 lettres) est la plus importante avec celle de Voltaire.
Je n'ai lu aucun de ses livres. Par contre je suis plongé dans sa Correspondance avec Jean Schlumberger et donc dans l'histoire de la NRF dont ils furent les piliers. 50 ans d' histoire littéraire de 1900 à 1950.
On dit que la correspondance de Gide ( 30 000 lettres) est la plus importante avec celle de Voltaire.
sporthos- Messages : 1534
Date d'inscription : 11/07/2017
Re: Andre Gide
par sporthos Sam 20 Fév - 2:19
Selon le dernier colloque qui s'est tenu sur Gide, 28 000 lettres de lui sont connues. C'est l'un des plus grands espitoliers du XX e siècle.
sporthos- Messages : 1534
Date d'inscription : 11/07/2017
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