L'horreur en Allemagne !
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L'horreur en Allemagne !
Coronavirus: Le bilan en Allemagne s'alourdit à plus de 55 ...
https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN29Y0GM/coronavirus-le...Il y a 1 jour · BERLIN - Le nombre de cas confirmés de contamination au coronavirus en Allemagne a grimpé à 2.192.850, soit 14.022 cas de plus que la veille, selon les données rapportées vendredi par l ...
En revanche, dans la startup nation avec ses plus de 75 000 morts, ses 22 858 contaminations dans la journée et ses 3 153 487 cas confirmés rien ne "s'alourdit", c'est au beau fixe et le couvre-feu fait merveille .
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: L'horreur en Allemagne !
« Il est devenu tout à fait évident que l’épidémie, comme l’a dit un grand quotidien de notre pays, est hors de contrôle. La diffusion du virus se fait à un taux parmi les plus impétueux de toute l’Europe. Dès lors, par-dessus tout ce qui peut nous séparer, il faut réfléchir et se demander de quel côté il faut aller pour éviter ce qui nous pend au nez. Qu’est-ce qui nous pend au nez ? Une panique générale parce que les consignes étant incomprises, même des braves gens qui veulent bien faire ne savent ni comment ni pourquoi ils doivent faire ceci ou cela et comment le faire.
Et deuxièmement, en même temps que cet effet de panique de chacun pour soi, on aurait un effondrement de la structure économique de base, c’est-à-dire tout ce qui concerne les petits commerces et toutes les formes de diffusion moléculaires de la marchandise et de la richesse. C’est à ça qu’il s’agit de répondre, pas de se crisper pour prétendre avoir raison contre tout le monde et en n’écoutant personne. Mais de bien se rendre compte que c’est ça le risque. Alors si c’est ça le risque, sur quoi pouvons-nous nous appuyer le plus sûrement ? La population ! Le peuple, l’intelligence collective ! Ça ne peut plus durer. Qu’est-ce que c’est que ce pays ?
Depuis 2015 c’est l’état d’urgence quasi permanent et à chaque fois on passe dans la loi ordinaire ce qui était dans l’état d’urgence et le coup d‘après on en remet une couche pour faire un état d’urgence nouveau. Tant et si bien que maintenant c’est du pouvoir que l’on décide à quelle heure on peut sortir, à quelle heure on peut rentrer et ainsi de suite. Alors on peut dire : “écoutez, nécessité fait loi”, mais non. Si les gens ne sont pas d’accord pour le faire, s’ il n’y a pas de consentement à l’autorité, on ne peut pas gouverner. En tout cas pas dans une démocratie. Il faut donc créer les conditions du consentement à l’autorité. Ceci est en train de nous échapper – je dis nous collectivement comme société française – les petits commerçants ne vont pas en rester là. Ils savent qu’ils sont menacés de faillite sous le mois ou le mois suivant qui vient.
Si vous avez des lycéens qui commencent à prendre peur, pas pour fiche la pagaille, mais pour demander des mesures de sécurité sanitaire qui soient valables, posons-nous la question de savoir comment on peut les convaincre. Donc, je vais oser une expression, comme j’avais au nom de mon groupe déjà fait une expression qui vous avait choquée à l’époque, nous étions en confinement, et je disais : “il faut prévoir un plan de déconfinement”. Alors je suis passé aussitôt pour une sorte de conspirateur et de tireur dans le dos, c’est pourtant bien ça qu’il a fallu faire. Et bien aujourd’hui je vous le dis : quand on vous annonce une deuxième vague pire que la première, une troisième qui y succédera et peut-être une quatrième – tout ça c’est le conseil scientifique qui le dit – vous ne pouvez pas imaginer que vous vous tirerez de cette situation, qui que vous soyez, quelque pouvoir que vous soyez, en mettant la France entière en confinement général et permanent. Ce n’est pas possible. Ça ne tiendra pas.
Donc, ce à quoi il faut penser maintenant, c’est à des alternatives au confinement général. Des alternatives qui provoquent le consentement et l’implication populaire. Lesquelles ? Ah je ne vais pas maintenant étaler devant vous un plan complet que j’aurais mijoté avec mes amis pendant les 3 ou 4 jours qui viennent de passer, mais on a des idées. Il faut que le petit commerce puisse rester ouvert. Point. Comment on s’y prend ? Eh bien il y avait des solutions, il y a des gens qui le font déjà. Il y a le marquage au sol, il y a la limite de la jauge. Il faut que les gens arrêtent de s’empiler le matin dans les transports en commun. Alors comment peut-on faire ? Eh bien on peut raccourcir le temps de travail pour que les gens ne partent pas au boulot à la même heure.
Mélenchon
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: L'horreur en Allemagne !
Tout ce baratin pour dire ce qui ce fait depuis longtempsNadou a écrit:« Il est devenu tout à fait évident que l’épidémie, comme l’a dit un grand quotidien de notre pays, est hors de contrôle. La diffusion du virus se fait à un taux parmi les plus impétueux de toute l’Europe. Dès lors, par-dessus tout ce qui peut nous séparer, il faut réfléchir et se demander de quel côté il faut aller pour éviter ce qui nous pend au nez. Qu’est-ce qui nous pend au nez ? Une panique générale parce que les consignes étant incomprises, même des braves gens qui veulent bien faire ne savent ni comment ni pourquoi ils doivent faire ceci ou cela et comment le faire.Et deuxièmement, en même temps que cet effet de panique de chacun pour soi, on aurait un effondrement de la structure économique de base, c’est-à-dire tout ce qui concerne les petits commerces et toutes les formes de diffusion moléculaires de la marchandise et de la richesse. C’est à ça qu’il s’agit de répondre, pas de se crisper pour prétendre avoir raison contre tout le monde et en n’écoutant personne. Mais de bien se rendre compte que c’est ça le risque. Alors si c’est ça le risque, sur quoi pouvons-nous nous appuyer le plus sûrement ? La population ! Le peuple, l’intelligence collective ! Ça ne peut plus durer. Qu’est-ce que c’est que ce pays ?Depuis 2015 c’est l’état d’urgence quasi permanent et à chaque fois on passe dans la loi ordinaire ce qui était dans l’état d’urgence et le coup d‘après on en remet une couche pour faire un état d’urgence nouveau. Tant et si bien que maintenant c’est du pouvoir que l’on décide à quelle heure on peut sortir, à quelle heure on peut rentrer et ainsi de suite. Alors on peut dire : “écoutez, nécessité fait loi”, mais non. Si les gens ne sont pas d’accord pour le faire, s’ il n’y a pas de consentement à l’autorité, on ne peut pas gouverner. En tout cas pas dans une démocratie. Il faut donc créer les conditions du consentement à l’autorité. Ceci est en train de nous échapper – je dis nous collectivement comme société française – les petits commerçants ne vont pas en rester là. Ils savent qu’ils sont menacés de faillite sous le mois ou le mois suivant qui vient.Si vous avez des lycéens qui commencent à prendre peur, pas pour fiche la pagaille, mais pour demander des mesures de sécurité sanitaire qui soient valables, posons-nous la question de savoir comment on peut les convaincre. Donc, je vais oser une expression, comme j’avais au nom de mon groupe déjà fait une expression qui vous avait choquée à l’époque, nous étions en confinement, et je disais : “il faut prévoir un plan de déconfinement”. Alors je suis passé aussitôt pour une sorte de conspirateur et de tireur dans le dos, c’est pourtant bien ça qu’il a fallu faire. Et bien aujourd’hui je vous le dis : quand on vous annonce une deuxième vague pire que la première, une troisième qui y succédera et peut-être une quatrième – tout ça c’est le conseil scientifique qui le dit – vous ne pouvez pas imaginer que vous vous tirerez de cette situation, qui que vous soyez, quelque pouvoir que vous soyez, en mettant la France entière en confinement général et permanent. Ce n’est pas possible. Ça ne tiendra pas.Donc, ce à quoi il faut penser maintenant, c’est à des alternatives au confinement général. Des alternatives qui provoquent le consentement et l’implication populaire. Lesquelles ? Ah je ne vais pas maintenant étaler devant vous un plan complet que j’aurais mijoté avec mes amis pendant les 3 ou 4 jours qui viennent de passer, mais on a des idées. Il faut que le petit commerce puisse rester ouvert. Point. Comment on s’y prend ? Eh bien il y avait des solutions, il y a des gens qui le font déjà. Il y a le marquage au sol, il y a la limite de la jauge. Il faut que les gens arrêtent de s’empiler le matin dans les transports en commun. Alors comment peut-on faire ? Eh bien on peut raccourcir le temps de travail pour que les gens ne partent pas au boulot à la même heure.Mélenchon
Invité- Invité
Re: L'horreur en Allemagne !
Magicfly a écrit:Tout ce baratin pour dire ce qui ce fait depuis longtempsNadou a écrit:« Il est devenu tout à fait évident que l’épidémie, comme l’a dit un grand quotidien de notre pays, est hors de contrôle. La diffusion du virus se fait à un taux parmi les plus impétueux de toute l’Europe. Dès lors, par-dessus tout ce qui peut nous séparer, il faut réfléchir et se demander de quel côté il faut aller pour éviter ce qui nous pend au nez. Qu’est-ce qui nous pend au nez ? Une panique générale parce que les consignes étant incomprises, même des braves gens qui veulent bien faire ne savent ni comment ni pourquoi ils doivent faire ceci ou cela et comment le faire.Et deuxièmement, en même temps que cet effet de panique de chacun pour soi, on aurait un effondrement de la structure économique de base, c’est-à-dire tout ce qui concerne les petits commerces et toutes les formes de diffusion moléculaires de la marchandise et de la richesse. C’est à ça qu’il s’agit de répondre, pas de se crisper pour prétendre avoir raison contre tout le monde et en n’écoutant personne. Mais de bien se rendre compte que c’est ça le risque. Alors si c’est ça le risque, sur quoi pouvons-nous nous appuyer le plus sûrement ? La population ! Le peuple, l’intelligence collective ! Ça ne peut plus durer. Qu’est-ce que c’est que ce pays ?Depuis 2015 c’est l’état d’urgence quasi permanent et à chaque fois on passe dans la loi ordinaire ce qui était dans l’état d’urgence et le coup d‘après on en remet une couche pour faire un état d’urgence nouveau. Tant et si bien que maintenant c’est du pouvoir que l’on décide à quelle heure on peut sortir, à quelle heure on peut rentrer et ainsi de suite. Alors on peut dire : “écoutez, nécessité fait loi”, mais non. Si les gens ne sont pas d’accord pour le faire, s’ il n’y a pas de consentement à l’autorité, on ne peut pas gouverner. En tout cas pas dans une démocratie. Il faut donc créer les conditions du consentement à l’autorité. Ceci est en train de nous échapper – je dis nous collectivement comme société française – les petits commerçants ne vont pas en rester là. Ils savent qu’ils sont menacés de faillite sous le mois ou le mois suivant qui vient.Si vous avez des lycéens qui commencent à prendre peur, pas pour fiche la pagaille, mais pour demander des mesures de sécurité sanitaire qui soient valables, posons-nous la question de savoir comment on peut les convaincre. Donc, je vais oser une expression, comme j’avais au nom de mon groupe déjà fait une expression qui vous avait choquée à l’époque, nous étions en confinement, et je disais : “il faut prévoir un plan de déconfinement”. Alors je suis passé aussitôt pour une sorte de conspirateur et de tireur dans le dos, c’est pourtant bien ça qu’il a fallu faire. Et bien aujourd’hui je vous le dis : quand on vous annonce une deuxième vague pire que la première, une troisième qui y succédera et peut-être une quatrième – tout ça c’est le conseil scientifique qui le dit – vous ne pouvez pas imaginer que vous vous tirerez de cette situation, qui que vous soyez, quelque pouvoir que vous soyez, en mettant la France entière en confinement général et permanent. Ce n’est pas possible. Ça ne tiendra pas.Donc, ce à quoi il faut penser maintenant, c’est à des alternatives au confinement général. Des alternatives qui provoquent le consentement et l’implication populaire. Lesquelles ? Ah je ne vais pas maintenant étaler devant vous un plan complet que j’aurais mijoté avec mes amis pendant les 3 ou 4 jours qui viennent de passer, mais on a des idées. Il faut que le petit commerce puisse rester ouvert. Point. Comment on s’y prend ? Eh bien il y avait des solutions, il y a des gens qui le font déjà. Il y a le marquage au sol, il y a la limite de la jauge. Il faut que les gens arrêtent de s’empiler le matin dans les transports en commun. Alors comment peut-on faire ? Eh bien on peut raccourcir le temps de travail pour que les gens ne partent pas au boulot à la même heure.Mélenchon
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